Baignes-Sainte-Radegonde

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Modèle:Infobox Commune de France Baignes-Sainte-Radegonde est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Baignois et Baignoises<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Géographie

Localisation et accès

La commune de Baignes-Sainte-Radegonde, chef-lieu de canton, est située au sud-ouest de la Charente. C'est la capitale du Petit Angoumois. Elle se trouve à l'est de la forêt de la Double saintongeaise et à l'ouest du vignoble charentais. Elle est limitrophe de la Charente-Maritime, à Modèle:Unité au sud-ouest de Barbezieux et à Modèle:Unité d'Angoulême.

Elle est aussi à Modèle:Unité de Chevanceaux, Modèle:Unité de Brossac, Modèle:Unité de Jonzac, de Montendre et d'Archiac, Modèle:Unité de Cognac et Modèle:Unité de Bordeaux<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.

Le gros bourg de Baignes est une petite ville commerçante située à l'extrémité est de la commune, de sorte que l'un de ses faubourgs appartient à la commune de Touvérac.

La RN 10 de Paris en Espagne limite la commune au sud-est.

La commune est traversée par de nombreuses routes départementales, et le bourg de Baignes est desservi par la D 2 d'est en ouest, qui va de Brossac à la limite départementale, en direction de Jonzac, la D 14 qui va en direction de Barbezieux par Reignac, la D 100 qui va au nord en direction de Cognac par Archiac, la D 38 au nord-est en limite avec Touvérac en direction de Montchaude, et la D 132 vers le sud-est en direction de la N 10 et de Bors<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.

Lieux-dits et hameaux

Parmi les très nombreux hameaux, les principaux sont : Sainte-Radegonde, ancien chef-lieu de la paroisse, qui possède encore une église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Puygareau, au nord de Sainte-Radegonde ; Guitres, chez Merle, et la Perdasse, dans le nord de la commune ; les Clonneries, chez Breau ; le Portail, Pilledoux, etc.<ref name="ign"/>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Une grande partie centrale et ouest de la commune est située dans le Campanien, calcaire crayeux du Crétacé supérieur qui occupe une grande partie sud des Charentes. Le nord et le sud-est sont occupés par un terrain composé de sable kaolinique, d'argiles et de galets datant du Tertiaire. Ces sols sont souvent boisés en pins maritimes et constituent la lisière nord-ouest de la Double saintongeaise<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe

La partie occidentale de la commune forme une vaste plaine ouverte vers l'ouest, et le relief se concentre sur la partie orientale. Des bois importants couvrent le nord et le sud-est de la commune, qui font partie de la Double saintongeaise. Le point culminant de la commune est à une altitude de Modèle:Unité, situé au sud-est à Pilledoux. Le point le plus bas est à Modèle:Unité, situé le long du Pharon sur la limite ouest. Le bourg de Baignes est à Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign"/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin versant de la Charente et le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref name=adour>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est drainée par le Pharaon, le Tâtre, le ruisseau le Lariat et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le Pharaon, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune, dans un petit étang, et se jette dans la Seugne à Ozillac, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il traverse la commune d'est en ouest et arrose les bourgs de Baignes et de Sainte-Radegonde. Il sert de limite communale à l'est avec Touvérac, et il s'appelle ruisseau de la Grolle en amont. Il prend sa source au pied du point culminant de la commune,

Au nord, la commune est limitée par le Tâtre et, sur une certaine distance, par l'étang de Saint-Maigrin. Le Tâtre, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Touvérac et se jette dans le Trèfle à Allas-Champagne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau le Lariat, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et se jette dans le Pharaon] à Léoville, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Au sud-ouest, le Mathelon, autre petit affluent indirect de la Seugne (par le Lariat qui coule à Bran), prend sa source et coule vers l'ouest.

Le territoire communal est aussi jalonné de nombreux petits étangs et retenues d'eau au sud, et de quelques sources au nord (Font du Bouille, Font du Quart)<ref name="ign"/>.

Gestion des cours d'eau

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le SAGE « Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne<ref name=adour/> qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1967 à 2018 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Baignes-Sainte-Radegonde est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barbezieux-Saint-Hilaire, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,1 %), terres arables (31 %), forêts (18,2 %), cultures permanentes (11,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,3 %), zones urbanisées (1,4 %), prairies (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Baignes-Sainte-Radegonde est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Baignes-Sainte-Radegonde est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été élaboré pour la période 2017-2026, faisant suite à un plan 2007-2016<ref name=Feux>Modèle:Lien web</ref>. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de Modèle:Unité de celles-ci. L’arrêté du Modèle:Date- règlemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du Modèle:Date- rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit<ref group=Note>Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de Modèle:Unité (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de Modèle:Unité minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.</ref>,<ref name=Feux/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:16025-Baignes-Sainte-Radegonde-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Baignes-Sainte-Radegonde.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 75,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 645 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Les formes anciennes sont Cathmeriacum, nom peut-être d'origine celtique<ref group=Note>Voir Champniers, Catmerio en 1110.</ref>, avant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, date de la fondation de l'abbaye lorsque les moines lui donnèrent le nom de Beania (féminin singulier), qu'on retrouve en 1068 et après<ref name=b332>Modèle:Ref-Cartulaire de Baignes</ref>, et Sancta Radegundis<ref>Modèle:Ref-Ang-Pouillé 3</ref>.

Beanus signifierait en bas-latin Modèle:Citation, ou bec jaune<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Mais selon Dauzat, Beania pourrait être une déformation populaire de Bethania, localité souvent citée dans les Évangiles<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>.

Histoire

À l'époque romaine, Baignes-Sainte-Radegonde s'appelait alors Cathmeriacum et le cours d'eau qui la traversait était le Cavallo<ref name=b332/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Période médiévale

Selon la tradition populaire, l'abbaye Saint-Étienne de Baignes aurait été construite, à l'époque de Charlemagne, au sud du bourg. Dans son principe, cette abbaye dépendait de l'ordre de Saint-Benoît mais Ramnulphe (Ramnulfus Focaudi), évêque de Saintes entre 1083 et 1106, la confia à la direction de Hugues, abbé de Cluny. Pierre II de Soubise, son successeur à l'évêché de Saintes (1107-1112), confirma cette cession à l'abbé Pontius selon la charte que l'on en a gardé dans les archives de Cluny<ref name="Louis Desbrandes 1816">Histoire de l'Angoumois - manuscrit de Louis Desbrandes (1816), conservé à la bibliothèque municipale d'Angoulême</ref>.

Entre le {{#switch: e

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}}, Baignes était le siège d'une viguerie, qui rendait la justice localement. Elle était alors dans le diocèse de Saintes, puis fut rattachée aux six autres du comté d'Angoulême, qui en comptera une vingtaine de par son extension au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>André Debord in Modèle:Ref-Charente-Bordessoules</ref>.

Baignes devint plus tard la baronnie de Montausier. Le château de Montausier s'élevait à une faible distance du bourg, au nord. Il n'en subsiste plus qu'une vieille tour et une fontaine, appelée Font de Madame, dont on peut remarquer la voûte.

Au Moyen Âge, les moines de l'abbaye donnèrent à la ville le nom de Beania. Béania réunissait le bourg de l'abbaye et le bourg de Montausier.

La baronnie de Montausier, avec celle voisine de Chaux, formait l'enclave du Petit Angoumois, ressortissant pour la justice au présidial d'Angoulême, et pour l'administration à l'intendant de la Généralité de Limoges. Ce territoire se composait d'une douzaine de paroisses, dont sept, en tout ou partie, sont dans le département de la Charente : Sainte-Radegonde avec Mathelon, Chantillac, Le Tâtre, Touvérac, Bors avec Venet, Boisbreteau en partie avec Peirrefont. Tout le pays environnant était de Saintonge, élection de Barbezieux. La paroisse de Baignes, elle-même, était saintongeaise et de cette élection. Cela provenait de ce que la baronnie de Montausier et Chaux avait été détachée, au Moyen Âge, du comté d'Angoulême.

Seigneurs de Montausier

À l'origine, la baronnie de Montausier appartenait en effet directement aux Taillefer, comtes d'Angoulême.

Mais, en 1031, le comte Geoffroi Taillefer la détacha du comté et en fit don à son fils cadet Arnaud († ap. 1076). Et le comte Guillaume V la détacha dans la Modèle:1re moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en faveur de son fils puîné Foulque(s), père d'un autre Arnaud (attesté vers 1145-1170) qui convole avec Guiborc de Montchaude<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les descendants de cet Arnaud Taillefer conservèrent la terre de Montausier, et leur succession pourrait être : < sa fille Fina/Phine (dont l'époux est inconnu et dont la sœur Guibourg/Guiborc de Montausier maria Olivier de Chalais, attesté vers 1182-1214 : grands-parents d'Agnès de Chalais, mariée à Hélie Talleyrand, Modèle:2e moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) < mère d'une fille (peut-être aussi nommée Fine) qui épousa en 1214 Itier (III) le Jeune de Barbezieux < Arnaud de Barbezieux < Foulque(s) ou Foucauld, qui suit. Montausier passa ensuite dans la famille de Sainte-Maure de Montgoger/Montgauger<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, car Guy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Ste-Maure, fils cadet de Mahaut et de Pierre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Ste-Maure de Mon(t)gog(i)er († 1324, lui-même fils cadet de Guillaume IV de Ste-Maure — alias Guillaume III de Pressigny — et de Jeanne de Rancon de Marcillac), épousa vers 1325 Marguerite de Montausier, fille héritière de Pétronille/Perronnelle, dame de Mosnac et Jonzac, et dudit Foucaud/Foulque(s), baron de Montausier (veuve, Marguerite se remaria vers 1340 avec Bernard de Comborn) : d'où - Renaud, - Aénor (x Guillaume de Chamborant de Lavaux), et leur frère aîné :

Le membre le plus remarquable de cette famille fut - Charles de Sainte-Maure (1610-1690), [[Duché de Montausier|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} duc de Montausier]], en 1645 converti au catholicisme et marié à Julie d'Angennes de Rambouillet, précepteur en 1668 du Grand Dauphin fils de Louis XIV, et en faveur duquel ce prince érigea la baronnie de Montausier en marquisat (1644) puis en duché-pairie (1664).

Charles de Montausier n'était qu'à demi un honnête homme (au sens classique du terme) : intègre, mais parfaitement désagréable ; il servit de modèle à Molière, pour son personnage d'Alceste, dans la comédie du Misanthrope.

Il eut pour successeur sa fille unique, - Julie Marie de Montausier (1646-1695), mariée en 1664 à Emmanuel II de Crussol, duc-pair d'Uzès, gouverneur de Saintonge et d'Angoumois. Cette branche de Crussol posséda Montausier jusqu'à la Révolution, sans l'avoir jamais habité. La terre fut alors confisquée pour cause d'émigration, et le château détruit en 1793<ref name="mb">Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.

Période contemporaine

Pendant la Révolution, la commune de Sainte-Radegonde s'est appelée provisoirement Pharon, puis Radegonde-la-Plaine<ref>Modèle:Ref-Charente-Toponymie-Révolution</ref>.

Dans les années 1870, l'abbé Jean Hippolyte Michon, auteur de la Statistique monumentale de la Charente, fit construire un manoir sur l'emplacement de l'ancien château de Montausier.

Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la principale activité économique de Baignes est l'élevage des bœufs et des cochons. Presque tous les laboureurs sont des tisserands qui fabriquent de grosses toiles vendues sur les marchés bordelais. On compte également plusieurs tanneurs et mégissiers qui préparent des cuirs forts, des basanes et des peaux blanches<ref name="Louis Desbrandes 1816"/>.

En 1855, Sainte-Radegonde fusionne avec Baignes pour donner Baignes-Sainte-Radegonde.

En 1893, la première coopérative laitière charentaise voyait le jour à Baignes. L'appellation beurre de Baignes bénéficie encore d'une grande renommée.

Pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune était desservie par la ligne de Châteauneuf à Saint-Mariens par Barbezieux, et la gare était commune avec Touvérac<ref name=mb/>.

Administration

Fichier:Baignes 16 Mairie 2013.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 26,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 37,8 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 53,47 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Remarques

Baignes absorbe Sainte-Radegonde en 1854<ref name="Cassini"/>.

Économie

Agriculture

La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Équipements, services et vie locale

Enseignement

Autres équipements et services

Chef-lieu de canton, Baignes dispose d'une gendarmerie, d'un poste de secours, d'une poste.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

Abbaye Saint-Étienne de Baignes

Modèle:Article détaillé

Église Sainte-Radegonde

L'église paroissiale Sainte-Radegonde, située au bourg, a été fondée et construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'abbaye Saint-Étienne toute proche. Les colonnes engagées du mur nord sont romanes alors que celles du mur sud sont nettement gothiques et datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il y a un vestige d'arc brisé et un départ de voûtes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En effet, le chœur a été détruit lors des guerres de religion. Le clocher-porche a été construit en 1890 et remplace un simple fronton, clocher-mur, où deux cloches étaient superposées<ref>Modèle:Ref-Charente-Gillet</ref>.

À l'intérieur de l'église, il y a un vitrail qui représente sainte Radegonde, femme de [[Clotaire Ier|Clotaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, signé du maître-verrier Charles Lorin de Chartres<ref>Modèle:Base Palissy</ref>.

Patrimoine civil

Le patrimoine bâti présente des aspects tout à fait remarquables, à Baignes

Comme à Sainte-Radegonde

Patrimoine environnemental

Voie verte

L'ancienne voie ferrée de Châteauneuf à Saint-Yzan a été aménagée en voie verte en 2004. Celle-ci va de Barbezieux à Clérac, en Charente-Maritime, par Baignes. Au nord de Barbezieux, elle a été prolongée jusqu'à Saint-Médard qui en marque l'extrémité goudronnée en 2015<ref name=ign/>. La liaison jusqu'à Châteauneuf est à l'étude<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Baignes manoir Michon.jpg
Le manoir de l'abbé Michon, près des ruines du chateau de Montausier
  • Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier, précepteur du Dauphin Louis de France, fils de Louis XIV, et en faveur duquel ce prince érigea en duché-pairie la baronnie de Montausier en 1665.
  • Pierre-François-Jacques Piet, homme politique français né en 1752 à Baignes.
  • L'abbé Jean-Hippolyte Michon, né en Corrèze en 1806, vécut de nombreuses années en Charente avec sa famille. Il fut un homme universel : écrivain, journaliste et archéologue. Il fit construire sur les anciens vestiges du château de Montausier un manoir qu'il dessina lui-même avec l'aide d'ouvriers du métier. Il s'inspira des voyages en Orient pour en définir l'architecture, qui emprunte au Moyen Âge les mâchicoulis et les créneaux et à l'art oriental les arcs polybés. Fondateur de la graphologie, études des écritures manuscrites visant à révéler la personnalité des auteurs, il publia en 1878 La méthode pratique de graphologie.
  • Alfred Séguin (1825-1912), auteur dramatique et romancier né à Baignes.
  • Baptiste Roussy (1856-1926). Né au Tâtre, maire de Baignes, professeur à l'École pratique des hautes études et au Collège de France, auteur de Éducation domestique de la femme et rénovation sociale traitant de démographie, natalité, mortalité, ainsi que de nombreux autres travaux<ref>BNF, Gallica</ref>.
  • Roger Vieuille, acteur né à Baignes (1883-1957).
  • René Baudry (1907-1964), militaire, Compagnon de la Libération, est né et mort à Baignes-Sainte-Radegonde.
  • Jean-Philippe Robin (1967-2015), champion paralympique de tennis de table, a vécu à Baignes-Sainte-Radegonde.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail