La Roche-Chalais

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Roche-Chalais est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

C'est l'une des communes les plus étendues du département.

De 1790 à 1801, la commune était le chef-lieu du canton de Laroche Chalais.

Géographie

Localisation et accès

La Roche-Chalais est la commune la plus à l'ouest de la Dordogne (à Saint-Michel-de-Rivière). Elle est située sur la Dronne et est limitrophe avec la Charente-Maritime et la Gironde.

Le méridien de Greenwich traverse la commune, à l’ouest du centre-ville. La Roche-Chalais est, de plus, située exactement à mi-distance (Modèle:Unité) du pôle Nord et de l'équateur<ref>S'agissant de distance, les points à mi-chemin de ces deux repères, sont situés un peu au nord du [[45e parallèle nord|Modèle:45e nord]], vers 45° 09' N, du fait que la Terre est un sphéroïde légèrement aplati. L'intersection de ce dernier avec le méridien de Greenwich se situe sur la commune girondine de Puynormand, située à 17 kilomètres au sud de La Roche-Chalais.</ref>.

De 1973 à 2016, elle a été, avec près de Modèle:Unité, la commune la plus étendue du département. En 2019, elle occupe la quatrième place, derrière les communes nouvelles de Mareuil en Périgord, Brantôme en Périgord et Bassillac et Auberoche.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 24354.png
Carte de La Roche-Chalais et des communes avoisinantes en 2015, avant la création des communes nouvelles de Parcoul-Chenaud et de Saint Aulaye-Puymangou.

La Roche-Chalais est limitrophe de neuf autres communes, dont trois dans le département de la Gironde et une en Charente-Maritime. Au sud-est, son territoire communal est limitrophe de la commune girondine de Saint-Antoine-sur-l'Isle sur moins de Modèle:Unité.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Roche-Chalais est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e5-6, est la formation de Guizengeard supérieur (Lutétien supérieur à Bartonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Montguyon » et « Modèle:N° - Ribérac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24354-La Roche-Chalais-géologie.svg
Carte géologique de La Roche-Chalais.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
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Pléistocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
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Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Pliocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Miocène  non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Oligocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Éocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Paléocène  non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie de la Double, au sein de l'unité de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulés, dont la pente générale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les Modèle:Unité pour les plus élevées (Modèle:Nobr au sud de Tocane-Saint-Apre). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages sont forestiers aux horizons limités, avec peu de repères, ponctués de clairières agricoles habitées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Dronne, le Chalaure, le ruisseau de Collembrun, le Petit Chalaure, le Riou Nègre, le ruisseau de la Grande Nauve, le ruisseau de Trompillon, le ruisseau de Vergnes, le ruisseau du Biot, le ruisseau du Termasson, et par de nombreux autres petits cours d'eau<ref group=Note>Contrairement à ce qu'indique le Sandre, la Mame, la Mozenne et le Millat, affluents de rive droite de la Dronne n'arrosent pas la commune de La Roche-Chalais, entièrement située en rive gauche. De même, le ruisseau du Marais, affluent de rive gauche du Chalaure, n'arrose pas La Roche-Chalais située en rive droite à leur confluence.</ref>, qui constituent un réseau hydrographique de plus de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Dronne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle Modèle:Incise à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Marquant la limite départementale, elle borde la commune à l'ouest sur quatorze kilomètres, face à Saint-Aigulin et La Barde.

Le Chalaure, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint Aulaye-Puymangou et se jette dans la Dronne en rive gauche aux Églisottes-et-Chalaures, face à La Barde<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il traverse la commune du nord-est au sud-ouest sur près de vingt kilomètres, lui servant de limite naturelle sur dix kilomètres en deux tronçons, face à Saint Aulaye-Puymangou, Saint-Christophe-de-Double et Les Églisottes-et-Chalaures.

Cinq autres affluents de rive gauche de la Dronne arrosent le territoire communal :

  • le riou Nègre qui prend sa source dans le nord de la commune, la baigne sur huit kilomètres et demi, dont sept kilomètres et demi marquent la limite territoriale au nord, face à Saint Aulaye-Puymangou et Parcoul-Chenaud.
  • au nord-ouest, le ruisseau de Collembrun, ou ruisseau du Vignaud dans sa partie amont, sur près de sept kilomètres,
  • le ruisseau de Trompillon à l'ouest sur deux kilomètres,
  • au sud-ouest, le ruisseau du Biot sur Modèle:Unité et le ruisseau du Termasson sur Modèle:Unité.

Trois affluents du Chalaure baignent la commune :

  • en rive droite le Petit Chalaure sur trois kilomètres,
  • en rive gauche le ruisseau de Vergnes sur plus de trois kilomètres et le ruisseau de la Grande Nauve qui sert de limite naturelle au sud sur près de quatre kilomètres et demi, face à Saint-Chrstophe-de-Double.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rioux Martin », sur la commune de Rioux-Martin, mise en service en 1990<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

La Roche-Chalais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,9 %), zones agricoles hétérogènes (25,7 %), prairies (9,7 %), terres arables (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %), zones urbanisées (1,6 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

Le territoire de la commune de La Roche-Chalais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne, la Mame et le Chalaure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1987, 1988, 1993, 1999 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

La Roche-Chalais est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24354-La Roche-Chalais-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Roche-Chalais.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 99 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1996, 2003 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

La commune de La Roche-Chalais est l'une des rares communes de la Dordogne de langue d'oïl<ref name="Ranoux">Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, Modèle:ISBN, p. 15.</ref> (saintongeais)<ref>Modèle:Ref-Tourtoulon.</ref>. Seule une petite partie orientale de la commune se situe en zone occitane<ref name="Ranoux"/>.

En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - La Ròcha Chalés sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Histoire

Au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle les légions de César envahissent le Périgord couvert à l'époque par l'immense forêt, la Sylva Edobola<ref group="Note">En 56 Modèle:Av JC les légions de Publius Crassus traversent la forêt de la Double en combattant les tribus celtes, les Pétrocores et les Santons. Après la romanisation de l'Aquitaine, la grande forêt prendra le nom de Saltus de Dobla.</ref> citée dans les « Commentaires » de César ; elles ouvrent les premières voies de communication.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle les Sarrasins venant du sud remontent en la pillant la vallée de la Dronne ; Charles Martel et le duc d'Aquitaine arrêtent les Maures à Poitiers en 732 ; le prince franc veut alors s'emparer de l'Aquitaine. Une longue guerre s'ensuit qui verra la mort de Waïfre, duc d'Aquitaine, et le rattachement de la province au domaine royal.

La Motte<ref group="Note">Les « Mottes » étaient des postes d'observation et de surveillance mis en place par les Romains le long des voies de communication terrestres ou fluviales. Par la suite les « mottes féodales » furent des tertres servant de premiers châteaux puis d'assises aux châteaux forts.</ref> de Vaudu, sur la commune de Saint-Michel-l’Écluse, serait, si l'on en croit une solide légende, le tombeau du duc Waïfre, défenseur des libertés d'Aquitaine au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Au Moyen Âge : un bourg à la frontière de trois provinces

L'histoire du modeste bourg de La Roche<ref group="Note">Le pré-latin rocca (roche en français) désigne une butte rocheuse et par extension un château fort bâti sur cette roche.</ref>, quelques maisons autour d'un château sur un éperon rocheux dominant la Dronne, reste muette jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La châtellenie dépend alors de celle plus importante de Chalais, fief des Talleyrand ; elle appartenait à trois provinces, le Périgord, l'Angoumois et la Saintonge - les deux tiers du bourg s'étendaient en Périgord mais le castel était en territoire saintongeais. La juridiction du seigneur couvrait sept paroisses (Saint-Michel-de-Rivière, Léparon, le Bost, Saint-Aigulin, Labarde, Boscamnant et Saint-Sicaire).

En 1407 les Anglais occupent le château qui est repris en 1451 par le roi de France Charles VII ; François de Talleyrand est alors seigneur de Chalais et de La Roche.

La châtellenie sera détachée de celle de Chalais au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; le château de La Roche est un lieu d'importance quand Isabeau de Talleyrand épouse en 1470 Jeannot de Lannes, vicomte de Belhade, dans les Landes. Est-ce à cette époque que l'on a rajouté « Chalais » au nom de la seigneurie de La Roche ?

Les guerres de Religion et l'influence protestante

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Lannes<ref group="Note">La généalogie de la famille de Lannes (ou de Lanes) peut être consultée dans une étude faite en 1925 par le comte de Saint-Saud : « Généalogies périgordines ». Les Lannes apporteront par alliance la Baronnie du Cubzaguais à la famille de La Tour du Pin qui bâtira en 1787 le château du Bouilh à Saint-André-de-Cubzac sur les plans de Victor Louis.</ref>, barons de La Roche-Chalais, entrent dans le clan de la Réforme. Jean de Lannes doit se réfugier à Genève, ville du calvinisme, où il meurt ; son fils Guy-Odet de Lannes (1545-1605) fait du château une place forte du protestantisme, un lieu de résistance que Blaise de Monluc, lieutenant général du roi en Guyenne, réduira en prenant le village et en incendiant le castel en 1568, lors des troisièmes guerres de Religion ; Monluc y installe une garnison, massacre les troupes protestantes et fait emprisonner au fort du Hâ de Bordeaux Guy-Odet de Lannes qui sauvera sa tête contre une énorme rançon versée à Monluc. En 1574, les calvinistes chassent du château les troupes de Monluc.

En 1587, lors de la bataille de Coutras opposant les troupes des Huguenots d'Henri de Navarre aux soldats catholiques du duc de Joyeuse et de La Trémouille, La Roche-Chalais sera successivement occupée par les deux adversaires, la victoire finale revenant au roi de Navarre.

Le fils de Guy-Odet, Charles de Lannes (vers 1592-1651) se titre marquis de La Roche-Chalais et devient baron de l'importante châtellenie du Cubzaguais. Une alliance ultérieure des descendants au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec les La Tour du Pin<ref>Annexe II pages 480-481 des Mémoires de la Marquise de La Tour du Pin (1778-1815) - suivis des Extraits inédits de sa correspondance (1815 - 1846), éditions Mercure de France 1979</ref>, comtes de Paulin, attribue le marquisat de La Roche-Chalais à cette famille propriétaire du château du Bouilh à Saint-André-de-Cubzac.

Louis XIII loge au château en 1615 lors de son voyage à Bordeaux pour y épouser Anne d'Autriche, mais les seigneurs de La Roche-Chalais n'habitent plus le castel ; les bâtiments servent de casernements aux petites garnisons qui passent régulièrement pour maintenir l'ordre aux frontières des trois provinces, l'Angoumois, la Saintonge et le Périgord.

Des actes anciens attestent une importante activité économique autour de La Roche-Chalais aux {{#switch: XVII

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}} : une fabrique de tapisseries et un moulin à papier dont la production était importante ; il fonctionnait en dessous du château, sur l'emplacement actuel de l'île Faydeau<ref>Partie de la commune de Saint-Aigulin en bordure de la Dronne, sur la section H de l'ancien cadastre</ref>.

Foyer actif du calvinisme, La Roche-Chalais va subir pendant deux siècles les pressions de l'autorité royale pour revenir à l'orthodoxie catholique romaine. Les protestants se réunissent en secret d'abord à Champion, près de La Vêque, puis au Désert de Jarnicot, près de Parcoul.

Après une relative paix religieuse jusqu'en 1755, le Parlement de Bordeaux commence alors des persécutions sur la communauté protestante : poursuites, bannissements, condamnations aux galères, interdiction d'exercer sa profession... L'apaisement ne vint que vers 1780.

Jean de La Tour du Pin abjure le protestantisme ; son fils Jean-Frédéric (1727-1794), qui sera ministre de la Guerre de Louis XVI avant la nuit du 4 août, et guillotiné en 1794, entreprend en 1759 la démolition du château de La Roche-Chalais, compte tenu de l'abandon, du délabrement, du coût des travaux à effectuer… et de l'endettement du lieutenant-général. Avec l'abolition de la féodalité, il fut donc « le dernier marquis de La Roche ».
Le fils du précédent, Frédéric-Séraphin de La Tour du Pin-Gouvernet (1759-1837), fait vendre tout ce qui reste des biens du marquisat : terrains, bâtiments, moulin, et en particulier la « terrasse du château » sur laquelle il cède en 1806 à la municipalité le terrain pour y construire la première église de La Roche. L'émiettement du patrimoine nobiliaire durera jusqu'en l'an X.

La Roche-Chalais à la Révolution

À la veille de la Révolution, la situation de La Roche-Chalais et de sa châtellenie est toujours celle d'un gros bourg à la frontière entre trois provinces, Guyenne (Périgord), Angoumois et Saintonge, deux gouvernements militaires, ceux de Bordeaux et de La Rochelle, deux élections, celles de La Rochelle et de Périgueux, deux évêchés, et à cheval sur trois généralités.

Le décret révolutionnaire du 26 janvier 1790 crée, dans le district de Ribérac, le canton de La Roche-Chalais alias canton de Réunion de Dronne comprenant les paroisses de Saint-Michel-les-Cluses, Léparon, Saint-Sicaire, Puymangou et le Bost. Deux communes en font partie en 1791 : au nord, le Petit-Saint-Aigulin qui allait jusqu'à Balan et Rabouin et au sud, une commune qui reprenait l'ancienne paroisse de Saint-Michel-de-Rivière ; cette dernière porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom d'Ami-des-Lois<ref name=Cassini/>.

Le 6 Nivôse An III (26 décembre 1794), les deux communes sont réunies sous le nom de La Roche-Chalais ; le premier maire en est Jean-Pierre Trigant-Gautier le 27 Floréal An XII (mai 1804). En juillet 1808 le conseil municipal demande le changement de nom en proposant… La Roche-Napoléon.

Sous le Concordat, La Roche-Chalais devient paroisse ; une souscription municipale (1806) permet la construction de la première église sur l'emplacement de l'ancien château. Le sanctuaire, dédié à… saint Napoléon (!) (il devient Notre-Dame de l'Assomption en 1815) possède une façade triangulaire soutenue par quatre colonnes ; la nef est lambrissée et peinte, sous une charpente « la plus belle et la plus hardie que l'on verra dans le département » écrit le maire de l'époque. Trop petit, le monument sera remplacé en 1868 par l'église actuelle, de style néogothique, et consacré le 7 septembre 1872 par l'évêque de Périgueux.

Temps modernes

C’est à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que la petite ville de La Roche-Chalais a véritablement commencé à se développer.

Le sud du territoire devient en décembre 1888 la commune de Saint-Michel-de-Rivière.

Pendant la Grande Guerre de 1914 - 1918, un hôpital provisoire est installé dans les locaux de l'Institution Jeanne-d'Arc.

Le premier janvier 1973, une fusion avec association de communes regroupe La Roche-Chalais, Saint-Michel-de-Rivière et Saint-Michel-l'Écluse-et-Léparon ; la commune ainsi formée prend le nom de La Roche-de-Saint-Michel, mais ce toponyme est abandonné quelques mois plus tard, remplacé par l'ancien nom, La Roche–Chalais<ref name=COG>Code officiel géographique de La Roche-Chalais sur le site de l'Insee, consulté le 13 avril 2013.</ref>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'installation d'une petite industrie de chaussures, puis, en 1966, d'une usine de pompes et de robinetterie industrielle devenue en 1994 filiale française d'un important groupe industriel allemand ont contribué à créer des emplois non agricoles.

La deuxième moitié du siècle a vu la construction d'équipements sportifs communaux (stade, piscine, tennis, salles de sports) et culturels (salle des fêtes, cinéma, bibliothèque, office du tourisme) ; enfin le maintien de petits commerces actifs et l'ouverture de supermarchés modernes, tout ceci a largement contribué à éviter à La Roche-Chalais de connaître la désertification de la plupart des villages ruraux.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, la commune de Laroche Chalais est rattachée au canton de Laroche Chalais qui dépend du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX (Modèle:Date) portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Saint-Aulaye dépendant de l'arrondissement de Ribérac<ref name=Cassini/>. Cet arrondissement est supprimé en 1926 et ses communes rattachées à l'arrondissement de Périgueux.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, le canton de Saint-Aulaye disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée électoralement au canton de Montpon-Ménestérol.

Intercommunalité

Selon l'arrêté préfectoral Modèle:N° du 22 novembre 2011, la commune de La Roche-Chalais adhère à la communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye à compter du Modèle:1er janvier 2012<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 10 décembre 2011.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 2 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 9 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 9 novembre 2020.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

En 2016, La Roche-Chalais envisage un jumelage avec Camoël, une commune du Morbihan<ref>Glady de Brégeot, « La ville va se rapprocher des Bretons de Camoël », Sud Ouest édition Périgueux, 13 février 2016, Modèle:P..</ref>

Équipements et services publics

Justice

Dans le domaine judiciaire, La Roche-Chalais relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Remarques

La Roche-Chalais a absorbé Saint-Michel-de-Rivière entre 1795 et 1888<ref name=Cassini/> puis au Modèle:Date-, ainsi que Saint-Michel-l'Écluse-et-Léparon à cette même date<ref name=COG/>. Depuis 1973, ces deux entités sont devenues communes associées à La Roche-Chalais.

Au recensement du Modèle:Date-, Saint-Michel-de-Rivière comptait Modèle:Unité, et Saint-Michel-l'Écluse-et-Léparon Modèle:Unité<ref>Modèle:Pdf Populations légales 2020 à compter du Modèle:Date- - Fichier Dordogne, Modèle:P. sur le site de l'Insee, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 29,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (27,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 36,6 % la même année, alors qu'il est de 36,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,96 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,82 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

L'agglomération et l'aire urbaine

Modèle:Section à actualiser La Roche-Chalais et la commune voisine de Saint-Aigulin en Charente-Maritime forment une unité urbaine<ref>Insee, Unité urbaine 2010 de la Roche-Chalais - Saint-Aigulin (00170), consulté le 21 novembre 2020.</ref>, peuplée de Modèle:Nombre en 2017<ref>Dossier complet - Unité urbaine 2010 de La Roche-Chalais - Saint-Aigulin (00170) - tableau POP T1, Insee, consulté le 20 novembre 2020.</ref>.

L'aire urbaine s'étend sur les deux mêmes communes<ref>Insee, Aire urbaine 2010 de la Roche-Chalais - Saint-Aigulin (622) , consulté le 21 novembre 2020.</ref>.

Manifestations culturelles ou sportives

Au printemps, le « circuit Charlemagne » propose sur Saint-Michel-l'Écluse-et-Léparon divers parcours de randonnées de marche, marche nordique ou VTT, de Modèle:Unité jusqu'à Modèle:Unité, en forêt de la Double (Modèle:15e en avril 2019<ref name=viseur>« La Charlemagne dans le viseur », Sud Ouest édition Périgueux, 25 avril 2019, Modèle:P..</ref>). Les éditions des deux années précédentes avaient rassemblé chacune plus de Modèle:Nombre<ref name=viseur/>.

Économie

Agriculture

La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située en partie (anciennes limites de 1938) dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de La Roche-Chalais ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

L'emploi des habitants

En 2018<ref>Dossier complet - Commune de la Roche-Chalais (24354) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 11 janvier 2022.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 40,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (237) a augmenté par rapport à 2013 (210) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 19,6 %.

L'emploi sur la commune

En 2018, la commune offre Modèle:Unité pour une population de Modèle:Unité<ref name=POPT0-EMPT8>Dossier complet - Commune de la Roche-Chalais (24354) - Emploi - Population active - tableaux POP T0 et EMP T8 sur le site de l'Insee, consulté le 11 janvier 2022.</ref>. Le secteur industriel prédomine avec 41,3 % des emplois mais le secteur tertiaire est également très présent avec 28,6 %.

Répartition des emplois par domaines d'activité

  Agriculture, sylviculture ou pêche Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
Nombre d'emplois 90 515 55 356 230
Pourcentage 7,2 % 41,3 % 4,4 % 28,6 % 18,5 %
Source des données<ref name=POPT0-EMPT8/>.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont 144 au niveau des commerces, transports ou services, trente-neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trente dans la construction, vingt-neuf relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et vingt-trois dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de la Roche-Chalais (24354) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 18 décembre 2018.</ref>.

Entreprises

Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, trois sociétés implantées à La Roche-Chalais se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 :

Une usine de fabrication de vannes industrielles de la société KSB est implantée sur le territoire communal. Elle produit Modèle:Unité à système papillon par an, dont 75 % partent à l'exportation<ref>Hervé Chassain, Une victoire d'équipe pour KSB, Sud Ouest édition Dordogne du 24 juin 2014, Modèle:P..</ref>. Elle emploie Modèle:Unité en 2016<ref>« KSB investit et recrute », Sud Ouest édition Dordogne, 7 novembre 2016, Modèle:P..</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

On trouve sur la commune de La Roche-Chalais de nombreuses fermes et maisons d'habitation dont la construction en pierre remonte aux {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII

}}s ; ainsi, en haut de l'avenue d'Aquitaine, la maison de Maître de « Monplaisir », une demeure construite en U autour d'une cour rectangulaire, date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; ses communs, son puits, sa charreterie figurent sur le premier cadastre napoléonien.

Temple protestant

Fichier:Larochechalais temple.JPG
L'ancien temple.

Le temple fut construit de 1843 à 1845, comme l'indique le bas-relief au-dessus du portail portant l'inscription Sainte Bible sondez les Écritures ; sa nef possède une galerie supérieure. Le terrain du temple, sur le domaine de « Monplaisir », avait été vendu au consistoire protestant en 1843 par monsieur Frichou et madame, née Trigant-Gautier.

Ce lieu de culte fut désaffecté après la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins, dans les années 1990, en hommage à Marc Freund-Valade, président de l'association des Amis du Temple (comptant les cinq familles protestantes propriétaires du monument), une cérémonie religieuse y eut lieu. Marc Freund-Valade avait été, durant l'Occupation, préfet de région à Limoges. Quand il fut informé du drame d'Oradour-sur-Glane, il alla protester vigoureusement auprès des autorités allemandes. Il permit, peu avant sa mort, à une association de jeunes passionnés d'histoire<ref>Association AJOER 17360 - Jeunes Organisateurs Expositions Rétrospectives</ref>, d'occuper le temple durant deux ans et d'intervenir sur sa toiture pour le sauver de la ruine. Depuis, la municipalité est devenue propriétaire du lieu.

Château de la Valouze

Modèle:Article détaillé

Le domaine de La Valouze recouvre une ancienne métairie du Marquisat située sur la paroisse de Saint-Michel-de-Rivière. Bâti en 1861 par le baron Gustave Arlot de Saint-Saud au milieu d'une propriété de 55 hectares, l'ensemble de la construction présente une symétrie parfaite. Le boisement du parc comprend des espèces exotiques : cyprès chauves, ginkgo biloba, eucalyptus associés aux pins et aux chênes-lièges<ref>Site et photos Parc et Château de la Valouze</ref>. Durant l'occupation allemande, le château fut occupé par les services de la kommandantur. Après leur départ, les légitimes propriétaires constatèrent les déprédations, notamment la disparition de toutes les pièces de monnaie qui, posées sur le listel, recouvraient le parquet d'une salle<ref>Roman doubleaud Sang Soupçons de Thierry Pigeon-Guimberteau, 2008</ref>.

Église Notre-Dame de l'Assomption

Fichier:Larochechalais eg1.JPG
L'église vue de la place.
Fichier:LeLutrin.jpg
Le lutrin de l'église.

Jean Hérier-Fonclaire, maire de la commune de 1860 à 1870 fait raser l'ancienne église en bois, délabrée, et reconstruire de 1868 à 1871 l'église actuelle, de style néogothique. Gustave d'Arlot de Saint-Saud propose l'architecte bordelais Labbe qui en fait les plans et les devis ; il confie les travaux à l'entrepreneur libournais Jean Moreau.

L’abbé Pramil, curé de la paroisse de 1867 à 1874, bénit la nouvelle église qui est consacrée par le cardinal de Bordeaux, monseigneur Donnet, et par l’archevêque de Périgueux le 7 septembre 1872. Cette même année les familles aisées de La Roche offrent les vitraux.

En 1883, le clocher accueille une deuxième cloche (la première fut fondue en 1813) ; le comte de Saint-Saud commande au renommé Joseph Merklin l'orgue qui restera sa propriété jusqu'en 1951. Sous le mandat municipal de Fernand Lapeyre, une horloge à trois cadrans est adjointe au clocher en 1898.

Si l'église n'est pas inscrite à l'inventaire des monuments historiques, le lutrin est classé au titre d'objet historique depuis 1975 ; le pupitre comprend deux aigles affrontés à têtes croisées (aigles de saint Jean et de saint Luc avec angelots et feuilles d'acanthe) ; il date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la base et le pied du Modèle:S mini-.

Ancien château

Le château<ref group="Note" name="moulin">Les seuls travaux concernant le château et le moulin du marquisat sont l’œuvre des recherches de monsieur Jean Liebel qui a publié en 1994 Le Château de La Roche-Chalais, ses moulins, le passage aux Éditions Libro-Liber. L'auteur propose page 3 un plan du château et page 24 une représentation dessinée du monument disparu.</ref> a-t-il entièrement disparu ? Il a pu être reconstitué en plan et en image dans son état du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle grâce aux procès-verbaux de visites de « la terre et seigneurie de La Roche – Chalais » établis sous le Marquisat et rassemblés en 1966 par le conservateur des Archives départementales de la Gironde. Il ne resterait de nos jours qu'une partie de la grande écurie édifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, entre la rue du (puits) du château et celle de l'Apre-Côte. À la fin des années 80, un mur de soutènement d'un jardin en contrebas de la rue de la Grand Font, céda sous les effets conjugués de fortes pluies et du mauvais état des pierres de maçonnerie. Lors du déblaiement de la zone, l'entrepreneur mit au jour quelques objets très anciens. Une hypothèse fut avancée par des historiens locaux, laissant envisager qu'il puisse s'agir de l'entrée du souterrain par lequel le capitaine Chantérac prit la fuite, lors du siège du château par Montluc. Si Chantérac réussit à regagner son fief familial, sa garnison fut passée au fil de l'épée en cherchant à l'imiter<ref>La bataille de La Roche-Chalais, par Thierry Pigeon-Guimberteau, 1996</ref>.

Moulin de La Roche Chalais

Le moulin<ref group="Note" name="moulin"/> fut édifié de 1785 à 1787 avec les pierres du château et des fortifications ; il remplaçait le moulin à grains du Marquisat à « trois meules mues par trois roues à aubes » (description de 1725) ; l'emplacement sur la rive droite de la Dronne de ce moulin ancien ruiné à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle correspondrait à celui du « moulin à plâtre » désaffecté, à l'extrémité du barrage actuel.

Pierre de Champmartin

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une pierre en grès de la Double matérialisait les limites des seigneuries de Fronsac (Guyenne), de Montpon (Périgord) et Saint-Aulaye (Angoumois)<ref name="Champmartin">« La nouvelle pierre de Champmartin inaugurée », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. Après la fin de la guerre de Cent Ans, le vicomte de Fronsac la fait déplacer en 1471 d'une distance de « trois volées d'arbalète » (environ Modèle:Unité) pour intégrer à son domaine les paroisses de Saint-Michel-l'Écluse et Vaudu qui dépendaient de la seigneurie de Saint-Aulaye ; à l'issue de plusieurs procès et enquêtes à l'époque, cette nouvelle implantation est validée<ref name="Champmartin"/>.

Cette pierre ayant disparu, en se référant aux éléments et aux cadastres anciens, une nouvelle stèle est implantée en Modèle:Date- en présence des maires d'Eygurande-et-Gardedeuil, La Roche-Chalais et Saint-Antoine-sur-l'Isle<ref name="Champmartin"/>.

Patrimoine naturel

Du nord-ouest au sud-ouest, dans toute sa traversée de la commune, la vallée de la Dronne est classée comme zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II<ref>ZNIEFF 2 - 720012850 - Vallée de la Dronne de Saint-Pardoux-la-Rivière à sa confluence avec l'Isle, DREAL Aquitaine, consultée le 11 février 2019.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF 720012850, DREAL Aquitaine, consultée le 11 février 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la « Légende » (en bas à gauche), ouvrir la couche « Référentiels » et barrer la couche « Photographie IGN ».</ref>.

Partagée avec l'ancienne commune de Parcoul, la vallée du Rieu Nègre, ou Riou Nègre est, sur Modèle:Unité, un site inscrit depuis 1974 pour son intérêt pittoresque<ref>Modèle:Pdf Vallée du Rieu Nègre, DREAL Aquitaine, consultée le 11 février 2019.</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Jean-Pierre Trigant-Gautier (1762 - 1844), fut le premier maire de La Roche-Chalais le 27 Floréal An XII. Descendants d'une famille de tapissiers (Trigant Antoine & fils) de la Renaissance, les Trigant ont constitué longtemps la bourgeoisie protestante de La Roche-Chalais ; au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des Trigant sont contrôleurs, notaires et tabellions, médecins ; au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des Trigant sont fermiers judiciaires du Marquisat ; trois branches sont anoblies : celle des Boisset et celle des De Beaumont De La Tour ; d'autres branches, les Geneste, les Gautier ont toujours des représentants dans la commune (Pierre Pascal Trigant, grand-père maternel d'Elisée Reclus était percepteur de La Roche-Chalais).
  • Élisée Reclus (1830 - 1905)<ref>Hélène Sarrasin, Élisée Reclus ou la passion du Monde, éditions La Découverte, Paris, 1985</ref>, fils du pasteur<ref group="Note">Les parents d'Élisée Reclus se sont mariés le 26 janvier 1824 à La Roche-Chalais ; sa mère, Zéline y naquit en 1802 ; le père est pasteur de la commune de 1821 à 1827 ; Élisée voit le jour à Sainte-Foy-la-Grande le 15 mars 1830.

Un de ses frères, Armand, participa aux travaux géographiques du percement du canal de Panama ; son buste de bronze se dresse toujours à l'entrée du canal.</ref> de La Roche-Chalais Jacques Reclus et de Zéline Trigant, passe son enfance chez ses grands parents maternels de 1831 à 1837. Géographe de terrain<ref>La Famille Reclus </ref>, géopolitologue en avance sur son époque, on lui doit une œuvre monumentale, la Géographie Universelle en 19 volumes, et une réflexion profonde sur la justice et la solidarité dans la société de son temps. Il fut un des théoriciens libertaires de l'anarchisme au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La mère d'Elisée passa le brevet d'institutrice et fut directrice d'école à Orthez. Les frères Reclus revenaient souvent dans la propriété familiale de La Roche, rue de la Dronne ; l'anecdote leur attribue la transformation du nom Parcault (ou Précaud) en « Apre-Côte » pour désigner ce quartier de la Commune.

Fichier:BaronDeSaintSAUD.jpg
Le baron Gustave d'Arlot de Saint-Saud.
Fichier:MonumECHOURGNAC.jpg
Le monument d'Echourgnac.
  • Le baron Pierre, François, Gustave d’Arlot de Saint-Saud (1818 - 1894), qui fait construire en 1861 le château de La Valouze descend de la très ancienne noblesse française datant de saint Louis. Ses ancêtres possédaient une vaste seigneurie entre Châlus et Nontron de part et d'autre d'un affluent de l'Isle, la Valouse. Il a pour bisaïeul Galaup, juge sénéchal de La Roche-Chalais, personnage à l'époque le plus important de la localité. Maire de la commune de 1848 à 1860, puis de 1870 à 1874, il contribue par ses recherches à l'assainissement et à la mise en valeur de la Double<ref group=Note>Vaste région forestière et d'étangs à l'est de La Roche-Chalais, dont la capitale géographique est Échourgnac</ref> ; il crée en 1864 le Comice central agricole de la Double.
  • Son fils, le comte Aymar de Saint-Saud (1853 - 1951), juriste de formation, exerce à Lourdes jusqu'en 1880. Grand pyrénéiste<ref>le Comte pyrénéiste</ref> de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (il fonde la section du Sud-Ouest du Club alpin français), on lui doit d'importants travaux cartographiques qui ont contribué à une meilleure connaissance des Pyrénées centrales et méridionales, ainsi que l'ouverture du tourisme de montagne.
Fichier:Blason famille fr d'Arlot de Cumont et de Saint-Saud.svg
Blason d'Arlot de Saint-Saud.
Fichier:ParaphStSAUD.jpg
Autographe du comte de Saint-Saud.

Il a laissé de très nombreux travaux de généalogie, d'héraldique, et des recherches météorologiques et historiques ; parmi celles-ci le Marquisat de la Roche-Chalais, publié en 1938, constitue une monographie très complète sur l’histoire de La Roche et sur ses composantes socio-économiques jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Photographe, ses clichés sont à l'origine des plus anciennes cartes postales de La Roche-Chalais, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Correspondant de nombreuses sociétés savantes, il était chevalier de l'ordre de Malte. Le château de La Valouze fut acheté en 1979 par la ville, puis revendu en 1980.

Fichier:MonologueBallet.jpg
Monologue des Liqueurs.
  • Louis-Joseph Geandreau né à La Roche-Chalais le 2 janvier 1885, était le fils de l'horloger du bourg.

Poète et auteur dramatique<ref group=Note>Pour en savoir plus sur J-L Geandreau : Sur une génération perdue Michel Suffran - paru en 1966 et réédité en 2005 par LE FESTIN, et Poètes du Périgord 1900-1956 Armand Got Editions d'Aquitaine.</ref>, fils spirituel d'Edmond Rostand (« c'était un vrai poète doué et patient… »), il fut président de la Société des poètes de Bordeaux et du Sud-Ouest. Le lieutenant Geandreau mourut à Crouy en 1915. Le 19 septembre 1965, une plaque célébrant le poète fut apposée sur sa maison natale, avenue d'Aquitaine.

  • Émile Cheylud (1869 - 1955), pharmacien et maire de la commune de 1919 à 1955, était originaire d'Auvergne et passionné par l'histoire de cette province ; il présidait la Société des sciences, lettres et arts de la Haute-Auvergne. Il participa à la formation de la Société d'histoire de la pharmacie et a laissé une excellente analyse de l'état et des mouvements de la population de La Roche-Chalais sous la Révolution, de l'An I à l'An X. Officier de la Légion d'honneur, il était correspondant du ministère de l'Instruction publique.
  • Augustin-Jean Lagoubie (1875 - 1959), né et mort à La Roche-Chalais, fut professeur en Espagne et publia en 1950 chez Plantié à Buenos Aires un roman, La Dame du Gour : un drame ayant pour cadre le village au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'orée de la Double et les eaux profondes de la Dronne…
  • Robert Tatin (1885 - 1954), né à Vaudu, fut d'abord employé de banque à Paris, puis correcteur du journal L’Européen et termina sa carrière correcteur à l'imprimerie Delmas de Bordeaux. Il rassembla une documentation considérable sur la Double du Périgord, à l'origine d'un livre unique Sylva Edobola<ref>Sylva Edobola fut réédité en 1980 par la société MARS-APS ; le titre est emprunté aux Commentaires de Jules César qui désignait ainsi la grande forêt de la Double</ref> publié par son épouse après sa mort en 1956. La qualité et la richesse de cet ouvrage furent récompensées la même année par la médaille de bronze de l'Académie de Bordeaux.
  • Paulette Riffaud (nom d'artiste Paulette Merval) (1920 - 2009)<ref>Paulette Merval</ref> est née à La Roche-Chalais, en haut de l'Apre-Côte ; pendant ses études au Conservatoire de Bordeaux elle rencontre son mari, Marcel Merkès ; le couple Paulette Merval - Marcel Merkès assura la célébrité de l'opérette française pendant les années 1950 - 1970.
  • Antoine Barbreau, perruquier à La Roche au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, s'installe ensuite à Périgueux. Passionné de photographie, il acquiert à Paris un nouvel appareil faisant huit cartes à la fois et n'exigeant du modèle qu'une seule pose<ref>Thierry Boisvert, Photographes en Dordogne, Editions La Thèque, Thierry Boisvert, 2005.</ref>.
  • Ulysse Ballet (1894 - 1992), fut longtemps coiffeur à La Roche-Chalais ; écologiste avant l'heure et personnage anecdotique, il a publié un Monologue de la carte des liqueurs qui eut à l'époque un certain succès.
  • Bernard Roussillon (père de l'acteur Jean-Paul Roussillon), fut directeur de scène de la Comédie-Française. Il travailla souvent en collaboration avec Jean Cocteau. Il a vécu sa retraite, à La Roche-Chalais, sur les bords de Dronne, son jardin glissant dans le phantasmagorique gour de Bordes. Il est enterré à Saint-Aigulin (sur l'autre rive).

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

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Références

Modèle:Références

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