Chalais (Charente)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Chalais est une commune française, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Chalaisiens et les Chalaisiennes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Chalais est située au sud du département de la Charente, proche des départements de la Charente-Maritime, de la Dordogne et de la Gironde.

Chalais est à Modèle:Unité au sud d'Angoulême et Modèle:Unité au nord de Libourne.

Elle est aussi à Modèle:Unité d'Aubeterre-sur-Dronne, Modèle:Unité de La Roche-Chalais, Modèle:Unité de Montguyon, Modèle:Unité de Blanzac, Modèle:Unité de Ribérac, Modèle:Unité de Barbezieux, Modèle:Unité de Coutras, Modèle:Unité de Périgueux, Modèle:Unité de Bordeaux<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune est occupée par le Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux, qui occupe une grande partie du Sud Charente. Les vallées (Tude et Viveronne) sont occupées par des alluvions récentes du Quaternaire, parfois accumulées en basses terrasses (rive gauche de la Tude à Chalais et lieu-dit la Forêt)<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe

Le relief de la commune est assez vallonné, principalement au nord et à l'est. Son point culminant est à une altitude de Modèle:Unité, situé sur la limite orientale (château d'eau). Le point le plus bas est à Modèle:Unité, situé au confluent de la Tude et de l'Argentonne, à l'extrémité sud. Le centre-ville de Chalais, construit sur un éperon entre les vallées de la Viveronne et de la Tude, s'étage entre 47 et Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign"/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Chalais.

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Tude, l'Argentonne, la Viveronne, le Neuillac, un bras de la Tude, un bras de la Tude, un bras de la Tude, un bras de la Tude, un bras de la Viveronne et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Tude traverse la commune du nord au sud. D'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Boisné-La Tude et se jette dans la Dronne dans la Dordogne, à Parcoul-Chenaud, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>. Sur sa rive droite, la Tude reçoit successivement la Viveronne qui passe aussi au pied du château, et l'Argentonne, qui limite la commune au sud<ref name="ign"/>.

L'Argentonne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Bardenac et se jette dans la Tude à Médillac, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

La Viveronne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Brossac et se jette dans la Tude sur la commune, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Gestion des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

Modèle:Climat Modèle:Article connexe

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:Chalais1.9.JPG
La Tude à Chalais.

Natura 2000

Bordé à l'est par la Tude, le territoire communal est concerné par le site Vallée de la Tude, identifié dans le réseau Natura 2000 comme important pour la conservation d'espèces animales européennes menacées<ref name="fiche">Modèle:Pdf - FR5400419 - Vallée de la Tude, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref name="carte">Carte du site « Vallée de la Tude », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>.

Seize espèces animales inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref name="fiche"/>.

Vingt-six autres espèces animales importantes y ont été recensées dont quatorze sont concernées par [[Directive habitats#Annexe IV|Modèle:Nobr]] de la directive habitats.

ZNIEFF

À Chalais, sur un périmètre quasi identique à celui du site Natura 2000 ci-dessus, la vallée de la Tude fait partie de la ZNIEFF de Modèle:Nobr nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »<ref name="Vallées">Modèle:Pdf - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes, Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>.

Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées<ref name="Vallées"/> :

Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées<ref name="Vallées"/>.

Urbanisme

Typologie

Chalais est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,5 %), terres arables (29,4 %), prairies (14,7 %), zones urbanisées (12 %), forêts (8,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits, hameaux et écarts

La commune comporte de nombreux hameaux, dont certains étaient des anciennes paroisses, comme Sainte-Marie au nord, Sérignac au sud, et Saint-Christophe à l'est. La ville de Chalais s'est principalement étendue le long de la route d'Angoulême à Libourne et à l'est de la voie ferrée, à Saint-Christophe. On y trouve aussi Bosseau, la Counillère (étymologiquement endroit à lapins), ainsi que l'Houme plus au sud, à l'ouest Tourtre, chez Touret, etc.<ref name="ign"/>.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 214, alors qu'il était de 1 209 en 2013 et de 1 200 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 70,7 % étaient des résidences principales, 10,5 % des résidences secondaires et 18,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,8 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chalais en 2018 en comparaison avec celle de la Charente et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,5 %) supérieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 56,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56,3 % en 2013), contre 66,8 % pour la Charente et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement à Chalais en 2018.
Typologie Chalais<ref name="LogT2" group="I"/> Charente<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 70,7 83 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 10,5 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 18,8 10,6 8,2

Voies de communication et transports

La route principale est la D 674, route d'Angoulême à Libourne, qui traverse la commune du nord au sud et longe la vallée de la Tude.

Chalais est aussi un important carrefour de routes départementales. Au nord-ouest, la D 731 va à Cognac en passant par Brossac, Barbezieux et Archiac. La D 2 vers l'est se dirige vers Ribérac en passant par Aubeterre. La D 20 va à Blanzac au nord et vers Montguyon au sud-ouest<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.

Elle est aussi traversée par la ligne Paris - Bordeaux dont elle possède une gare SNCF, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux à raison de 14 arrêts par jour en 2014<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels et technologiques

Le territoire de la commune de Chalais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:16073-Chalais-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chalais.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1 132 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1993, 1999, 2012, 2014 et 2021. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Les formes anciennes sont Chaleis en 1214, Chales, Chalesio en 1281, Chalezio en 1263<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Calisio en 1075-1080, Calesium en 1109-1121, Chalisium en 1225<ref>Modèle:Ref-Cartulaire de Baignes</ref>.

L'origine du nom de Chalais remonterait à un nom de personne gallo-roman Caletus, dérivé d'un thème de nom gaulois calet-, caleto-, auquel se rattache aussi le gentilice Caletius<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. D'autres auteurs y voient dans la racine pré-latine cal la référence à une source minérale (souvent chaude), qui est maintenant sur le territoire d'Yviers<ref>Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928</ref>. Dauzat avoue que le nom est obscur, et y voit la racine pré-celtique *kal- signifiant "rocher" avec le suffixe pré-celtique -es(um) signifiant "comme", ce qui correspondrait à « comme un rocher »<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>,<ref group="Note">D'après Dauzat, les localités françaises suivantes auraient la étymologie que Chalais : Calais (Pas-de-Calais), Chalais (Dordogne), Challex (Ain).</ref>.

Histoire

Moyen Âge

Au Moyen Âge, Chalais était le siège d'une seigneurie qui avait initialement le titre de baronnie, presque aussi ancienne que celle de Barbezieux. Elle relevait féodalement de l'archevêché de Bordeaux, et comme une partie sud-ouest de la Charente elle appartenait à la Saintonge. Au point de vue religieux Chalais relevait des diocèses de Saintes (ville) et de Périgueux (Saint-Christophe), la Tude faisant limite<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La famille des seigneurs princes de Chalais est étroitement apparentée aux vicomtes de Castillon<ref>Modèle:Lien web</ref>. Durant les premières années du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Olivier de Chalais, dont le suzerain est le roi d'Angleterre, attesté vers 1182-1214, avait épousé Guiberge de MontausierBaignes), et leur petite-fille Agnès, épousa Hélie Talleyrand (Modèle:2e moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; de la famille nommée plus tard Talleyrand de Grignols puis de Talleyrand-Périgord).

C'est ainsi que les Talleyrand-Périgord (alors orthographié et prononcé Taillerand) furent seigneurs puis princes de Chalais depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Leurs autres titres étaient nombreux : duc de Périgord, Grand d'Espagne de Modèle:1re, marquis d'Excideuil, baron de Mareuil, comte de GrignolsModèle:Etc.

Lors de la guerre de Cent Ans qui a fait beaucoup de ravages dans la région, Chalais était en Guyenne<ref group=Note>La Guyenne était l'Aquitaine occupée par les Anglais avant le traité de Brétigny, qui leur a rétrocédé des territoires, comme l'Angoumois. La Saintonge au sud de la Charente était restée anglaise, comme une partie du Périgord.</ref> et plus précisément en Saintonge. Elle fut une des dernières places fortes que les Anglais possédaient en France. C'est seulement le Modèle:Date, un mois avant la bataille de Castillon que Charles VII (ou plus exactement Jacques de Chabannes) a pris la ville, et fera démolir le château<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le château, qui avait conservé une tour carrée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, fut reconstruit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Modèle:Article détaillé

Chalais fut aussi un prieuré important qui comptait une douzaine de moines et relevait de l'abbaye bénédictine de Saint-Martial de Limoges. Le prieuré et l'église Saint-Martial furent endommagés lors des guerres anglo-françaises, puis plus tard par les protestants.

Chalais possédait aussi une autre église, Saint-Georges, située au pied de la forteresse et au bord de la Tude. Elle a disparu vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=mb>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.

=== Du {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII

}} === Lorsque survinrent les guerres de Religion, les Talleyrand restèrent catholiques, le seigneur d'alors ayant épousé une fille de Blaise de Monluc, maréchal de France et lieutenant-général de Guyenne. En 1626, leur fils cadet, le comte de Chalais, osa conspirer contre le cardinal de Richelieu et fut décapité à l'âge de 27 ans.

À la Révolution, le prince de Chalais n'émigra pas. Il fut simplement emprisonné comme suspect, et conserva ses propriétés territoriales. Le dernier prince de Chalais, mort en 1883, légua tous ses domaines de Chalais et du Périgord ainsi qu'une partie de sa fortune à ses neveux les princes d'Aremberg, et créa un asile de vieillards au château même, dépendant de l'hospice de Chalais. La vente des tapisseries du château en 1896 fut versée à cet hospice<ref name=mb/>.

Pendant la Révolution, la commune de Saint-Christophe-de-Chalais s'est appelée provisoirement La Rivière, tandis que celle de Sainte-Marie-de-Chalais s'est appelée Mère-la-Patrie, ou La Mère-de-Dieu<ref>Modèle:Ref-Charente-Toponymie-Révolution</ref>.

L'église de Chalais était le siège d'un archiprêtré qui comprenait 64 paroisses. En 1648, ce nombre fut réduit à 36, de par la création des archiprêtrés de Barbezieux et de Montguyon. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les archiprêtres étaient presque toujours les curés de Montboyer.

L'hôpital de Chalais fut fondé en 1690 par Mathieu Pascaud, chirurgien, et sa femme Geneviève Choquer. En 1726, des lettres patentes du roi, à la demande du prince de Chalais, du curé et des habitants, en réglèrent le fonctionnement. Des religieuses dominicaines de Magnac en Limousin furent chargées de soigner les malades et d'instruire les filles pauvres du pays, avec l'accord de l'évêque de Saintes. En 1853, elles furent remplacées par les sœurs de Sainte-Marthe<ref name=mb/>.

Après la Révolution française, un arbre de la liberté est planté place de la Fontaine, mais il est abattu par une tempête en 1932<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

=== Du {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXX

}} === En 1852, la ligne de Paris à Bordeaux est inaugurée entre Angoulême et Bordeaux, permettant à Chalais un nouvel essor économique, avec l'ouverture d'une gare, et de communiquer plus rapidement avec ces deux villes.

Pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Chalais était aussi reliée à Barbezieux par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes, qui passait par Brossac<ref name=mb/>.

En 1897, Chalais bénéficie d'un éclairage public au gaz d'acétylèneModèle:Refnec, l'usine produisant le gaz était située route de Barbezieux.

En 1946, Chalais absorbe Saint-Christophe-de-Chalais, et en 1972, Sainte-Marie-de-Chalais et Sérignac<ref name=Cassini/>.

Politique et administration

Chalais absorbe Saint-Christophe en 1946, et Sainte-Marie et Sérignac en 1972<ref name=Cassini/>.

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Angoulême du département de la Charente.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Chalais<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Tude-et-Lavalette Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Charente. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Chalais était le siège de la petite communauté de communes du Pays de Chalais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du Modèle:Date-, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former le Modèle:Date- la communauté de communes Tude et Dronne. Une seconde fusion intervient avec la communauté de communes Tude et Dronne dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes Lavalette Tude Dronne, dont est désormais membre la commune.

Chalais est le siège du Pays Sud Charente, l'un des six Pays du département de la Charente Modèle:Article connexe

Liste des maires

Fichier:Chalais 16 Entrée mairie 2012.JPG
Entrée de la mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

  • Modèle:Jumelage, en raison d'échanges fréquents de collégiens puis d'autres groupes de la population
  • Modèle:Jumelage, en raison de l'homonymie des deux communes
  • Modèle:Jumelage, en raison d'une déportation d'une partie de la population de Stiring à Chalais en 1939

Distinctions et labels

Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Équipements et services publics

Un aérodrome se trouve sur le territoire de Chalais ouvert à la circulation aérienne civile de l'Europe.

Un hippodrome accueille un jumping international en août<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Nombreux services et professions existent à Chalais : en 2013, deux cabinets d'architectes, deux cabinets comptables, un centre socio-culturel, un centre médico-social.

Enseignement

Le collège d'enseignement secondaire Théodore-Rancy regroupe 250 élèves de la 6e à la 3e répartis dans 11 classes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Chalais possède une école élémentaire comprenant cinq classes, l'école des Six Arbres, située près de Saint-Christophe, ainsi qu'une école maternelle<ref>Modèle:Lien web</ref>, ainsi qu'une école élémentaire privée, Castel-Marie, située 2 rue d'Arenberg.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 25,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 44,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 54,64 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Vue associative

La vie associative est très présente, avec 46 associations en 2014<ref>Site communal</ref>.*

Économie

Fichier:Chalais 16 Pont sur la Tude&marché 2013.jpg
Le pont sur la Tude un jour de marché.

Agriculture

La commune fait partie de l'aire d'origine contrôlée du Cognac « Bons Bois »<ref>Modèle:Lien web</ref> et de l'AOP Noix du Périgord<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Commerces

Chalais est économiquement une ville essentiellement commerçante, comme elle l'a été au fil de son histoire, avec 60 commerces et entreprises, et un important marché hebdomadaire.

Une entreprise de fabrication de meubles métalliques, Clairburo, a été délocalisée en 1997 vers un autre site. Depuis les murs ont été repris par une poignée d'anciens salariés pour continuer une activité similaire sous de le nom de ICT.

Un centre d'abattage existe depuis 1967 et se spécialise dans l'abattage du veau de Chalais, un produit du terroir de qualité, qui vise l'appellation d'origine contrôlée en 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Chalais chat2.JPG
Le château vu depuis l'avenue de la Gare.
  • Chalais comporte quatre églises et une chapelle.
    • Église Saint-Martial et cloître :
      L'église paroissiale Saint-Martial, située en haut de la ville près du château, possède une belle façade romane et portail sculpté. Construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle était le siège commun d'une vicairie perpétuelle et d'un prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Martial de Limoges.
      L'église fut dévastée lors des guerres de Religion, seule sa façade et son rez-de-chaussée furent conservés. Le cloître fut alors construit en 1629 par le comte de Chalais et sa mère Jeanne Françoise de Montluc, qui y installèrent une communauté de chanoines de Saint-Augustin.
      L'abside fut rebâtie en 1869, et le clocher reconstruit<ref name=gillet>Modèle:Ref-Charente-Gillet</ref>.
      L'église est classée monument historique depuis 1902<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Le cloître, partie de la maison de retraite adjacente à l'église, est inscrit aux monuments historiques depuis 1991<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
      Modèle:Article connexe
    • Église Sainte-Marie, située encore plus loin que Saint-Martial sur la crête séparant les vallées de la Tude et de la Viveronne.
      Siège d'une cure, cette église date initialement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et seule son abside en cul-de-four date de cette époque. Sa cloche date de 1766 et eut pour parrain Gabriel Talleyrand prince de Chalais et son épouse Marie-Marguerite. La façade a été reconstruite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'église a été restaurée récemment dans les années 2000 par une association, et une messe inaugurale eut lieu de Modèle:Date- avec l'évêque d'Angoulême Claude Dagens<ref name=gillet/>.
    • Église Saint-Christophe, de style néo-roman est située à l'est de la Tude.
      Il y avait à son emplacement une première église datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À chevet plat, elle fut peut-être transformée temporairement en temple protestant si l'on en juge la découverte d'une dalle gravée Modèle:Citation. Elle fut restaurée en 1863 avant d'être démolie en 1890, pour reconstruire une église plus grande<ref name=gillet/>.
    • Église Saint-Pierre de Sérignac, située au bourg de Sérignac, qui est celle de l'ancienne commune de Sérignac maintenant rattachée à Chalais.
      Son origine remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais elle a été reconstruite au cours de son histoire, et elle est aujourd'hui quasiment à l'abandon. Seul le rez-de-chaussée de la façade révèle son passé roman. L'ancien presbytère, avec quelques fenêtres du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, lui fait face à l'ouest<ref name=gillet/>.
    • Chapelle Notre-Dame de l'ancien hôpital construit en 1870 par l'architecte Édouard Warin, est située rue de Barbezieux, en centre-ville.
      De style néo-roman, bénite en 1872, la commune la céda à l'hôpital (hospice et internat pour jeunes filles) fondé en 1882 par Hélie de Talleyrand-Périgord. En 1905, la loi de séparation des Églises et de l'État obligea l'école à fermer, et la chapelle devint plus ou moins désaffectée.
      Elle fut acquise par la commune en 2010 et restaurée par une association<ref name=gillet/>.

Patrimoine environnemental

Le jardin vivant sur les bords de la Tude.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Pour approfondiri

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Articles connexes

Bibliographie

Liens externes


Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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