Grignols (Dordogne)

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Modèle:Voir paronymes Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Grignols Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

De 1790 à 1829, la commune a été chef-lieu du canton de Grignols.

Géographie

Généralités

La commune de Grignols est située dans la partie orientale du Landais.

Arrosé par le Vern et traversé par la route départementale Modèle:Nobr, le bourg de Grignols se situe, en distances orthodromiques, six kilomètres à l'est de Neuvic, sept kilomètres au sud de Saint-Astier et dix-huit kilomètres au sud-ouest de Périgueux.

Le territoire communal est desservi par la Modèle:Nobr qui suit la vallée du Vern et la Modèle:Nobr, axe nord-sud menant à Villamblard.

Le sentier de grande randonnée GR361 traverse le territoire communal du nord au sud, longeant le château de Grignols.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 24205.png
Carte de Grignols et des communes avoisinantes.

Grignols est limitrophe de neuf autres communes dont celle de Villamblard au sud sur environ Modèle:Unité. Au sud-ouest, le territoire de Saint-Séverin-d'Estissac est éloigné d'environ Modèle:Unité.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Grignols est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Modèle:Nobr, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24205-Grignols-géologie.svg
Carte géologique de Grignols.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène  non présent
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Pliocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Miocène  non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Oligocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Éocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Paléocène  non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
inférieur non présent.
Jurassique
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Trias
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 68<ref name="Cassini"/> ou Modèle:Unité<ref group=Note>Deux données contradictoires selon le Géoportail : Modèle:Unité sur la carte et 68 pour la boîte « Communes ».</ref>, à l'extrême ouest, au confluent du Jaures et du Vern, là où ce dernier quitte la commune et sert ensuite de limite entre celles de Neuvic et de Vallereuil, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> en deux endroits : au nord-est, au lieu-dit la Combe, et à l'extrême sud-ouest, près du lieu-dit les Assalets, en limite de Saint-Jean-d'Estissac<ref>Modèle:Géoportail.</ref>, <ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Vern, le Jaurès, le Bernou, le Loumagne, le ruisseau de Pavie et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le Vern, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source en limite des communes de Val de Louyre et Caudeau et Veyrines-de-Vergt, et se jette dans l'Isle en rive gauche à Neuvic<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il traverse la commune d'est en ouest sur cinq kilomètres et demi.

Son affluent le Jaures arrose le sud et l'ouest de la commune sur plus de cinq kilomètres, servant presque intégralement de limite territoriale face à Jaure et Vallereuil.

Deux affluents de rive gauche du Jaures baignent le sud-ouest du territoire communal : le Bernou sur plus de deux kilomètres dont un kilomètre et demi en limite de Saint-Jean-d'Estissac et de Jaure en deux tronçons, et le Loumagne qui sert de limite naturelle sur un kilomètre et demi face à Saint-Jean-d'Estissac et Vallereuil.

Dans le nord-est, le ruisseau de Pavie, autre affluent de rive gauche de l'Isle, marque la limite territoriale sur Modèle:Nobr avec Montrem.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de Modèle:Unité reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en Modèle:Date- et se situe dans sa « zone de transition »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note.

Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Fichier:Vern Grignols Bruc pont D 107 aval.JPG
Le Vern au pont de Bruc.

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

En 2022, aucune ZNIEFF n'est recensée sur la commune d’après l'INPN<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>.

Cependant, il existe une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> qui concerne certains coteaux du Vern<ref name="ZNIEFF 720012859">Modèle:Pdf - Coteaux du Vern (Identifiant national 720012859), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF 720012859, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>, notamment trois petites zones distinctes totalisant près de Modèle:Nombre, au nord de la route départementale 44, près des lieux-dits la Genèbre, les Landes et le Vignaud. Celles-ci représentent environ 16 % de la superficie totale de cette ZNIEFF où une espèce déterminante de plantes et quatre espèces d'oiseaux protégées au titre de la Directive oiseaux de l'Union européenne ont été répertoriées<ref name="ZNIEFF 720012859"/>.

Il existe également une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> « Vallée de l'Isle de Périgueux à Saint-Antoine-sur-l'Isle, le Salembre, le Jouis et le Vern » qui concerne notamment toute la vallée du Vern depuis l'amont de Bordas jusqu'à sa confluence avec l'Isle<ref>Carte de la ZNIEFF 720012842, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>

Urbanisme

Typologie

Grignols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,3 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), prairies (20,9 %), terres arables (3,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

Outre le bourg de Grignols proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Grignols est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Grignols est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24205-Grignols-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Grignols.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 89,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Les premières mentions écrites connues du lieu datent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous les formes Granol en 1072 puis Grainol en 1099<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989.</ref>. Du {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVII

}}, de nombreuses variantes se succèdent : Modèle:Langue (1135) et Modèle:Langue (1245) en latin, Granolh (fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), Greniols (1310), Grignaux (1450), Grouignoulx (1503), Grignoulx (1675)<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Grignol<ref>Modèle:Géoportail.</ref>. La graphie actuelle, Grignols, ne date que du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=lieux/>. À cette époque, le vicomte Alexis de Gourgues propose une étymologie basée sur « Gri-Neuf », qui signifierait Château-Neuf<ref name=Gourgues>Vicomte de Gourgues, Dictionnaire typographique du département de la Dordogne (A-K), 1873, sur guyenne.fr, consulté le 12 mars 2016.</ref>,<ref name=lieux/>, mais dénuée de réalité historique<ref name=SHAP>Modèle:Pdf Le château de Grignols, bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1933, Modèle:P..</ref>. Deux autres hypothèses paraissent plus plausibles : soit à partir d'un nom de personnage gaulois, Grannus, avec suffixe °-ialo (signifiant alors « champ (ou clairière) de Grannus »), soit un dérivé du latin Modèle:Langue (grain), en rapport avec un bâtiment agricole<ref name=lieux/>.

En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Granhòu sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Histoire

Fichier:Grignols (24) monument aux morts (1).jpg
Plaque du monument aux morts de Grignols.

Le territoire communal a connu une occupation humaine au Néolithique puis à l'époque gallo-romaine (trois restes de villas découverts à Pérignol, à la Rebière et face au bourg, en rive droite du Vern)<ref name=SHAP/>.

Un premier château en bois<ref name=SHAP/>, le Château-Vieux (Chastel Vieilh attesté en 1258)<ref name=vieux>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, est implanté au {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleVI

}} à l'emplacement où subsistent trois mottes castrales<ref name=SHAP/> et les vestiges d'une tour du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref name=vieux/>, entre le Soutenac et le Puy de Lagarde.

À la suite des invasions normandes, un nouveau château est bâti (Castrum novum de Granolhio, cité en 1278)<ref name=SHAP/>, à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, à proximité de la route Bordeaux-Périgueux qu'il pouvait surveiller<ref name=Guide/>.

La seigneurie de Grignols est acquise par les comtes de Périgord, Modèle:Référence nécessaire. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Archambaud II, comte de Périgord, fait don de la seigneurie à « Boson de Grignols, également dit Boson Talleyrand »<ref name=Penaud>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. C'est cette famille de Talleyrand qui conservera alors le titre de seigneur, puis comte, de Grignols jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Grignols est le siège d'une châtellenie composée de dix paroisses : Bourrou, Bruc, Grun, Jaure, Manzac, Neuvic, Saint-Léon, Saint Paul de Serre, Vallereuil et Villamblard<ref name=Gourgues/>. Sous tutelle anglaise en 1303, le château est assiégé pendant la guerre de Cent Ans, et pris par le maréchal Louis de Sancerre en 1376<ref name=Penaud/>. Il fait encore l'objet d'un siège en 1594, lors de la jacquerie des croquants<ref name=Guide/>. En 1613, la seigneurie de Grignols est érigée en comté. En 1652, durant la Fronde, les éléments défensifs du château sont démolis par les troupes du Grand Condé<ref name=Guide/>.

Aux {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVIII

}}

 | 
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   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}}, la paroisse de Bruc (Bruc était le siège de la paroisse, à quelques centaines de mètres de Grignols) dépend encore de la châtellenie de Grignols<ref>André Bernard et Maurice Biret, Manzac-sur-Vern au fil des siècles, 2003, Modèle:P..</ref>.

Dans les premières années de la Révolution française, la commune de Bruc de Grignol(s) prend le nom de Grignol(s)<ref group=Note>Au niveau de l'état civil de la commune, le nom de Bruc de Grignol(s) disparaît des registres en 1793-1794, au profit de Grignol(s).</ref>.

Liste des seigneurs puis comtes de Grignols

  • 1225-v.1238 Hélie {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Talleyrand (+v.1238), fils cadet du comte Hélie V de Périgord ;
  • 1238-v.1255 Boson Ier de Talleyrand (+v.1255), son fils ;
  • v.1255-1328 Hélie II de Talleyrand (+1328), son fils ;
  • 1328-v.1341 Raymond de Talleyrand (+v.1341), son fils ;
  • v.1341-ap.1375 Boson II de Talleyrand (+ap.1375), son fils ;
  • ap.1375-ap.1401 Hélie III de Talleyrand (+ap.1401), son fils ;
  • ap.1401-1452 François Ier de Talleyrand (+1452), son fils ;
  • 1452-v.1468 Charles Ier de Talleyrand (+v.1468), son fils ;
  • v.1468-1474 Pierre de Talleyrand (+1474), son fils ;
  • 1474-1535 Jean Ier de Talleyrand (+1535), son frère ;
  • 1535-1556 François II de Talleyrand (+1556), son fils ;
  • 1556-ap.1574 Julien de Talleyrand (+ap.1574), son fils ;
  • 1564-1618 Daniel Ier de Talleyrand (+1618), Modèle:1er de Grignols, Modèle:1er d'Excideuil, son fils ;
  • 1618-1636 Charles II de Talleyrand (v.1596-1644), Modèle:2e de Grignols, son fils ;
  • 1636-1663 André de Talleyrand (1620-1663), Modèle:3e de Grignols, son frère ;
  • 1663-1736 Adrien de Talleyrand (1649-1736), comte de Grignols, son fils ;
  • 1736-1737 Gabriel Ier de Talleyrand (1676-1737), comte de Grignols, son fils ;
  • 1737-1745 Daniel II de Talleyrand (1706-1745), comte de Grignols, son fils ;
  • 1745-1795 Gabriel II de Talleyrand-Périgord (1726-1795), comte de Grignols, comte de Périgord en 1768, son fils ;
  • 1795-1829 Hélie-Charles Ier de Talleyrand-Périgord (1754-1829), comte de Grignols, Modèle:1er de Périgord en 1816, son fils ;
  • 1829-1879 Hélie-Charles II de Talleyrand-Périgord (1788-1879), comte de Grignols, Modèle:2e de Périgord, son fils ;
  • 1879-1883 Hélie-Roger de Talleyrand-Périgord (1809-1883), comte de Grignols, Modèle:3e et dernier duc de Périgord, son fils ;
  • 1883-1890 Cécile de Talleyrand-Périgord (1854-1890), dame de Grignols et d'Excideuil, sa nièce.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, la commune de Grignols est le chef-lieu du canton de Grignols qui dépend du district de Périgueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier<ref name=Cassini/>, dont la population lors du recensement précédent de 1821 était près du double de celle de Grignols.

Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date- et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>.

Intercommunalité

Fin 2002, Grignols intègre dès sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern. Celle-ci disparaît le Modèle:Date-, remplacée au Modèle:Date- par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 4 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 28 octobre 2020.</ref>.

Liste des maires

Fichier:Grignols (24) mairie.JPG
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Justice

Dans le domaine judiciaire, Grignols relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Les habitants de Grignols se nomment les Grignolais<ref>Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 4 mars 2016.</ref>.

Modèle:Population de France/section

Enseignement

En 2016, la commune de Grignols est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Jaure et Manzac-sur-Vern<ref>Francis Senchou, Les grands quittent l'école sur Sud Ouest du Modèle:1er juillet 2014, consulté le 14 décembre 2014.</ref> au niveau des classes de primaire<ref>École primaire de Grignols sur le site de l'Académie de Bordeaux, consulté le 14 décembre 2014.</ref>.

Jaure n'a plus d'école ; Grignols s'occupe de la grande section de maternelle, du cours préparatoire et du cours élémentaire (CE1 et CE2) ; Manzac-sur-Vern accueille les enfants en petite et moyenne sections et en cours moyen (CM1 et CM2)<ref>L'école sur le site de la mairie de Grignols, consulté le 11 avril 2016.</ref>.

Économie

Emploi

En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Grignols (24205) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 novembre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 47,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (51) a très fortement augmenté par rapport à 2010 (20) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,5 %.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte quarante-sept établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont dix-neuf au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit dans la construction, sept dans l'industrie, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale<ref>Dossier complet - Commune de Grignols (24205) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 24 novembre 2018.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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   Modèle:S mini{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini siècle
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   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXV

}} et resta leur propriété jusqu’en 1883.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail