Saint-Léon-sur-l'Isle

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Léon-sur-l'Isle est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

Localisée au centre-ouest du département de la Dordogne, la commune de Saint-Léon-sur-l'Isle est traversée du nord-est au sud-ouest par l'Isle.

Le bourg de Saint-Léon-sur-l'Isle, est situé, en distances orthodromiques, quatre kilomètres au sud-ouest de Saint-Astier et quatorze kilomètres au nord-est de Mussidan, en rive gauche de l'Isle. Il est traversé par la route départementale (RD) 41E2 et se trouve en bordure de la RD 6089 (l'ancienne route nationale 89), elle-même longée par l'autoroute A89, dont l'échangeur n° 14 (Périgueux-Ouest) se trouve à moins de cinq kilomètres.

La commune est également desservie en rive droite de l'Isle par la ligne de Coutras à Tulle avec la halte ferroviaire de Saint-Léon-sur-l'Isle. Au nord du territoire communal, le sentier de grande randonnée GR 646 marque la limite avec Saint-Germain-du-Salembre.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 24442.png
Carte de Saint-Léon-sur-l'Isle et des communes avoisinantes.

Saint-Léon-sur-l'Isle est limitrophe de quatre autres communes.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Léon-sur-l'Isle est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Modèle:Nobr, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24442-Saint-Léon-sur-l'Isle-géologie.svg
Carte géologique de Saint-Léon-sur-l'Isle.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
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Pléistocène
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Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Oligocène
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Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Éocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Paléocène  non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
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Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
inférieur non présent.
Jurassique
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Trias
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud-ouest, là où l'Isle quitte la commune pour entrer sur celle de Neuvic, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'est, près du lieu-dit Angunand, presque en limite de Grignols<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est dans l'unité paysagère de la « Vallée de l'Isle », qui présente un profil contrasté : une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de Modèle:Unité en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de Modèle:Unité. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Isle, la Civade, le ruisseau des Peloux et par un petit cours d'eau<ref group=Note>Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le Puyolem, affluent de rive droite de l'Isle, n'arrose pas la commune de Saint-Léon-sur-l'Isle située en rive gauche à leur confluence.</ref>, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Isle, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne Modèle:Incise en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune du nord-est au sud-ouest sur six kilomètres dont trois servent de limite naturelle en deux tronçons, face à Saint-Astier et Neuvic.

Affluent de rive droite de l'Isle, la Civade borde le territoire communal au nord sur plus d'un kilomètre et demi, face à Saint-Astier.

Autre affluent de rive droite de l'Isle, le ruisseau des Peloux prend sa source dans le nord-ouest de la commune qu'il baigne sur plus d'un kilomètre et demi.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Léon-sur-l'Isle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42 %), forêts (32 %), terres arables (10,1 %), zones urbanisées (7,6 %), prairies (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Saint-Léon-sur-l'Isle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1998, 1999 et 2018<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de l'Isle - Mussidanais » prescrit le Modèle:Date- et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de l'Isle<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Saint-Léon-sur-l'Isle est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24442-Saint-Léon-sur-l'Isle-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Léon-sur-l'Isle.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 94 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Le nom de la commune se réfère à Modèle:Page h' et à l'Isle, principal affluent de la Dordogne et rivière qui arrose le territoire communal<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Lèon d'Eila sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-</ref>.

Histoire

La première mention écrite connue du lieu remonte au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous la forme Sen Leo<ref name=lieux/>.

Les gisements préhistoriques prouvent une occupation du territoire communal depuis au moins le Magdalénien, la grotte du Déroc ayant servi au Chalcolithique de grotte sépulcrale<ref name=lieux/>. L'époque gallo-romaine est représentée par l'oppidum du Tuquet<ref name=lieux/>.

Face à un gué permettant de franchir l'Isle, le château de Beauséjour est bâti en 1340 par le cardinal Hélie de Talleyrand, comme élément défensif avancé du château de Grignols<ref name=panneau1>En aval du pont, sur la rive droite, panneau d'information Le Château de Beauséjour, vu le 30 août 2012.</ref>. Lors de la Fronde, en 1652, les troupes du Grand Condé incendient et détruisent le château de Beauséjour<ref name=panneau1/>.

Aux {{#switch: e

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   {{#switch: e
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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}}, la paroisse de Saint Léon dépend de la châtellenie de Grignols<ref>André Bernard et Maurice Biret, Manzac-sur-Vern au fil des siècles, 2003, Modèle:P..</ref>.

En remplacement d'un bac qui assurait la traversée de l'Isle entre Beauséjour et le village, le pont de Saint-Léon-sur-l'Isle est construit en 1880 puis élargi en 1971<ref>En aval du pont, sur la rive droite, panneau d'information L'Isle, lieu de vie, vu le 30 août 2012.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs

Dès 1790, la commune de Saint-Léon-sur-l'Isle a été rattachée au canton de Saint-Astier qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est supprimé et la commune est rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier<ref name=Cassini/>.

Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date- et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>.

Intercommunalité

Fin 2002, Saint-Léon-sur-l'Isle intègre dès sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern. Celle-ci disparaît le Modèle:Date-, remplacée au Modèle:Date- par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 1 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 18 novembre 2020.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Enseignement

En 2012, Saint-Léon-sur-l'Isle possède une école maternelle<ref>École maternelle publique à Saint-Léon-sur-l'Isle sur le site de l'académie de Bordeaux, consulté le 31 août 2012.</ref> et une école élémentaire<ref>École élémentaire publique à Saint-Léon-sur-l'Isle sur le site de l'académie de Bordeaux, consulté le 31 août 2012.</ref> publiques.

Justice

En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Léon-sur-l'Isle relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Sports

En football, l'équipe première de l'« Association sportive de Neuvic Saint-Léon-sur-l'Isle » monte en Première division de District pour la saison 2022-2023<ref>Nicolas Caminel, « L'équipe première en Première Division », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.

Économie

Emploi

L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Saint-Léon-sur-l'Isle ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

L'emploi des habitants

En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Léon-sur-l'Isle (24442) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 17 janvier 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 40,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (143) a augmenté par rapport à 2010 (107) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,2 %.

L'emploi sur la commune

En 2015, la commune offre Modèle:Unité pour une population de Modèle:Unité<ref name=POPT0-EMPT8>Dossier complet - Commune de Saint-Léon-sur-l'Isle (24442) - Emploi - Population active - tableaux POP T0 et EMP T8 sur le site de l'Insee, consulté le 17 janvier 2019.</ref>. Le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) prédomine avec 43,1 % des emplois mais le secteur tertiaire est également très présent avec 30,4 %. À l'inverse, il n'existe aucun emploi agricole sur la commune alors qu'il en restait encore huit, trois ans plus tôt.

Répartition des emplois par domaines d'activité

  Agriculture, sylviculture ou pêche Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale Total
Nombre d'emplois 0 33 25 67 95 221
Pourcentage 0,0 % 15,1 % 11,4 % 30,4 % 43,1 % 100 %
Source des données<ref name=POPT0-EMPT8/>.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont quarante-neuf au niveau des commerces, transports ou services, dix-huit dans la construction, quatorze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, neuf dans l'industrie, et six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Léon-sur-l'Isle (24442) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 17 janvier 2019.</ref>.

Entreprises

Dernière biscotterie artisanale de France, « la Chanteracoise », implantée à Saint-Germain-du-Salembre<ref>Site de la Chanteracoise, consulté le 29 avril 2016.</ref>, ouvre un deuxième site de production à Saint-Léon-sur-l'Isle, pour faire face à la demande croissante de ses produits, notamment ceux issus de l'agriculture biologique<ref>Nancy Ladde, « La biscotte a la cote », Sud Ouest édition Dordogne, 28 avril 2016, Modèle:P..</ref>. Outre les biscottes bio, le site produit également des biscuits issus d'une biscuiterie familiale de Gours<ref>Émilie Delpeyrat, « Dordogne : la biscuiterie Billeau ouvre mardi à Saint-Léon-sur-l’Isle », Sud Ouest édition Dordogne, 23 mai 2017.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine naturel

Fichier:Isle Saint-Léon-sur-l'Isle pont D41E2 aval.JPG
L'Isle en aval du pont de la RD 41E2.

L'Isle et sa vallée, ensemble de prairies et de cultures, représentent un site Natura 2000 très important pour une plante, l'angélique à fruits variables (Angelica heterocarpa) ainsi que pour le vison d'Europe et une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus graslinii). Outre la cistude d'Europe (Emys orbicularis) et l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), on y trouve également des aires de reproduction de six espèces de poissons dont des lamproies et des aloses<ref>Vallée de l'Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne sur le réseau Natura 2000. Consulté le 20 avril 2010</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Pierre Desgraupes (1918-1993), journaliste français, dirigeant d'une chaîne de télévision, est enterré à Saint-Léon-sur-l'Isle où, enfant, il passait ses vacances<ref>Mon village est formidable, supplément au journal Dordogne libre du 25 janvier 2012.</ref>.
  • Jean-Pierre Denis, réalisateur et scénariste français, est né à Saint-Léon-sur-l'Isle en 1946<ref>Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, p. 307, éditions Fanlac, 1999, Modèle:ISBN.</ref>.

Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

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Références

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