Uzès
Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Uzès Modèle:API-fr (Usès en occitan provençal, selon la norme classique) est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par Les Seynes, l'Alzon et par Les Rosselles. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Uzès est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle est ville-centre de l'agglomération d'Uzès et fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès. Ses habitants sont appelés les Uzétiens ou Uzétiennes.
Uzès est qualifiée de « premier duché de France », ce titre n’étant lié au duché qu'en raison de l'ordre de préséance dans la hiérarchie de la noblesse, attribuée au duc d'Uzès en 1565 par Charles IX, alors roi de France. Le titre était lié à l'homme et non à ses terres.
Elle est la ville principale du pays d'Uzès. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Uzès se situe dans un cercle formé par les villes d'Alès, Modèle:Unité au nord-ouest, Avignon, Modèle:Unité à l'est, et Nîmes, la ville la plus proche à Modèle:Unité au sud. Elle se situe également à environ Modèle:Unité de Bagnols-sur-Cèze et à Modèle:Unité de la ville médiévale de Sommières au sud-ouest. La ville édifiée sur un promontoire est bordée de vignes, d'oliviers et de garrigue. Les alentours forment le pays d'Uzès.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes : Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Les études du patrimoine géologiques :
- Inventaire du patrimoine géologique, par le BRGM<ref>Modèle:Pdf Inventaire du patrimoine géologique, par le BRGM.</ref> ;
- Inventaire géologique<ref>Géologie, sur dedaele.com.</ref> ;
- Fondements géographiques et historiques<ref>Fondements géographiques et historiques.</ref>.
Sismicité
La commune est située dans une zone de sismicité modérée<ref>Didacticiel de la réglementation parasismique.</ref>.
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune.</ref> :
- Arrosée par l'Alzon, elle surplombe la petite vallée fraîche de l'Eure d'où jaillit la source du même nom. C'est d'ici que provenait l'eau alimentant la ville de Nîmes à l'époque romaine. Cette eau était acheminée via un aqueduc de Modèle:Unité dont la partie la plus visible est le pont du Gard ;
- Rivière Les Seynes ;
- Ruisseau Les Rosselles ;
- Station de pompage d'eau potable, puis centrale hydroélectrique de la ville d'Uzès<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
Modèle:Centrer
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cavillargues », sur la commune de Cavillargues, mise en service en 1961<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « plateau de Lussan et Massifs Boisés » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Uzès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Uzès, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme<ref>Plan local d'urbanisme.</ref>.
La ville d'Uzès considère son patrimoine et son activité touristique comme un des facteurs principaux de développement local et de moteur de son économie<ref>Modèle:Pdf Les propriétaires dans le centre ancien.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,5 %), zones urbanisées (19,7 %), forêts (16,6 %), terres arables (11,1 %), cultures permanentes (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communications et transports
Voies routières
Transports en commun
Uzès a été desservie par une ligne secondaire PLM puis SNCF qui reliait Remoulins à Alès, appelée à l'origine « ligne Beaucaire - Le Martinet ». Une jonction permettait également de relier la ligne des Cévennes entre Uzès et la gare de Nozières - Brignon.
À l'écart des grandes voies de communication, la gare d'Uzès distante d'environ Modèle:Unité de la ville, en contrebas de la colline vers l'ouest et inaugurée en 1880, est fermée. L'ancien bâtiment de la gare, typique de l'architecture normalisée du PLM (1880) est surmonté d'une horloge couronnant sa façade au sein d'un oculus toujours visible. Désaffectée, elle est devenue une propriété privée. Les rails entre Uzès et Remoulins existent toujours mais pourraient être déposés pour laisser la place à une « voie verte » comme cela a été fait entre Caveirac et Sommières en 2006-2007.
La ville est desservie par plusieurs lignes d'autocar à destination de Nîmes via le pont Saint-Nicolas, Alès et Avignon via le pont du Gard et Remoulins.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Uzès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment Les Seynes et l'Alzon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1996, 1997, 1998, 2002, 2014 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 2672 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017, par des mouvements de terrain en 1983 et par des glissements de terrain en 1988<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Attestations anciennes
Le nom de la localité est attesté sous les formes VCCETIO ; VCETIA ; Castrum Ucetiense ; Ucetia en 506 ; Uzecia, urbs Occitaniæ en 826 ; Ucetia en 878 ; Eutica en 1099 ; Uzetica en 1107 ; Ucetia en 1156 ; Uzez en 1157 ; Ucecia en 1158 ; Uzes en 1160 ; Uzecium en 1160 ; Ussecia en 1363 ; Villa Ucecie en 1384 ; Usès en 1474 ; Ucecia en 1485 ; Villa Ucetiæ en 1505 ; Uzez en 1532<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Uzès-la-Montagne pendant la Révolution française, Uzès depuis 1793 et 1801<ref name="Cassini" />.
Dès l'antiquité, on trouve (sur une stèle exposée au musée de la Romanité à Nîmes) la mention de la cité de Ucetia comme étant l'une des deux cités les plus importantes autour de Nemausus (Nîmes). Par la suite, la localité est signalée en l'an 506 dans les écrits et sur une monnaie mérovingienne, in pago Ucetico en 813, abbatia et villa Sancti Firmini en 1156<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Étymologie
Il semblerait que le toponyme Usès, en occitan, soit pré-celtique et reste de signification inconnueModèle:Refnec. « Le nom latin d|Ucetia, formé probablement sur un toponyme celte uk (correspondant à une hauteur dans une langue pré-celtique)Modèle:Refnec, donnera régulièrement Ucèz ou Usèz (comme on le lit encore dans les lettres de Jean Racine)<ref name="S A-M p31">Modèle:Ouvrage.</ref> ».
Histoire
Le développement de la cité d'Uzès, dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère, est antérieur à la construction du pont du Gard qui amenait l'eau de la fontaine d'Eure jusqu'à Nîmes et dont la construction remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère. Le plateau calcaire sur lequel se situe Uzès était déjà occupé vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère probablement par un oppidum qui accueillait la future cité. Un des quartiers périphériques de la ville d'Ucetia a été mis au jour au nord du centre médiéval en 2017. Ces fouilles menées sur Modèle:Unité révèlent l'existence de quartiers urbains à vocation artisanale et résidentielle (rues, îlots d'habitation, puits, hypocauste, domus, mosaïques) dont l'ancienneté est estimée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère<ref>Découverte de l'Uzès antique, sur inrap.fr.</ref>.
Il existe un évêché à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à la Révolution française. Il est supprimé en 1817. Successivement vicomté et comté en 1486, elle devint duché en 1565.
Uzès est durement éprouvée par les guerres de Religion et par la guerre des camisards.
Entre 1795 et 1800, la commune absorbe celle voisine de Saint-Firmin<ref name=Cassini/> peuplée, selon le recensement de 1793, de Modèle:Unité ; cette dernière avait porté provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Firmin-lès-Uzés<ref>Modèle:Cassini-Ehess.</ref> ; Uzès elle-même avait été renommée, durant cette période, Uzès-la-Montagne<ref name=Cassini/>.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926.
La marquise de Crussol joue un rôle important dans le nouveau souffle donné à la ville. À partir de 1951, elle engage d'importants travaux de restauration du château<ref>Bernard Wagon, Valérie Rousset, « Ville d'Uzès - Plan de sauvegarde et de mise en valeur », sur gard.gouv.fr, 17 novembre 2016, Modèle:P.53 (consulté le 10 août 2022). — Lettre du Modèle:Date- de la marquise de Crussol au préfet du Gard, Archives départementales du Gard, 8 T 253.</ref>. Au début des années 1960, elle intervient auprès d'André Malraux<ref>Sébastien Hoebrechts, « Ces grandes familles qui veillent sur Uzès », sur lepoint.fr, 19 juillet 2018 (consulté le 10 août 2022).</ref> pour que sa sa loi de 1962 permette la création à Uzès d'un des premiers secteurs sauvegardés. C'est chose faite en 1965<ref>« Uzès », sur sites-cites.fr, 2022 (consulté le 10 août 2022).</ref>. La restauration de la ville peut commencer.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2021
Modèle:Mettre à jour Modèle:Colonnes
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : Médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Euro<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.</ref>.
Intercommunalité
Communauté de communes Pays d'Uzès<ref>Communauté de communes Pays d'Uzès.</ref>.
Équipements et services publics
Enseignement
Établissements d'enseignements sur la commune :
- Écoles maternelles et élémentaires<ref>Établissements d'enseignements</ref> ;
- Collèges (Collège Lou Redounet<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Collège Jean-Louis Trintignant<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Collège Saint-Firmin<ref>Modèle:Lien web.</ref>) ;
- Lycée polyvalent Charles Gide<ref>Modèle:Lien web.</ref>, créé en 2020 par la fusion des lycées Charles Gide et Georges Guynemer<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Santé
- Centre hospitalier d'Uzès<ref>Centre hospitalier d'Uzès</ref> ;
- Centre hospitalier psychiatrique, le Mas Careiron depuis les années 1960 ;
- Professionnels de santé<ref>Professionnels de santé</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 25,4 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (42,0 %) est supérieur au taux départemental (29,6 %).
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 55,06 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,82 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Vie culturelle
- la ville comporte deux librairies proposant des ouvrages littéraires<ref group=Note name="librairie">Les termes « librairie proposant des ouvrages littéraires » visent à différencier ces deux librairies uzétiennes des marchands de journaux et autres papetiers qui, bien que vendant des livres, ne font pas du commerce de la librairie leur activité principale.</ref> ;
- l'association pour le Théâtre Populaire d’Uzès et de l’Uzège (ATP)<ref name="ATP">Le site de l'ATP, l'association pour le Théâtre Populaire d’Uzès et de l’Uzège.</ref>, créée en 1981, propose une programmation théâtrale ;
- la ville possède un cinéma, le Capitole ;
- un centre de développement chorégraphique y est installé ;
- tous les ans a lieu, lors de la troisième semaine de juin, le festival Uzès danse qui présente des spectacles de danse contemporaine ;
- Les éditions de la Cigale Uzégeoise connurent un grand succès dans les années 1920-1930. La Nouvelle Cigale tente de relever l'édition régionale<ref>La cigale uzégeoise mise à l'honneur à Uzès.</ref> ;
- La médiathèque<ref>La médiathèque.</ref>, aménagée dans une ancienne école catholique, que domine une petite « tourelle-clocher » néo-romane terminée par un dôme surmontée aujourd'hui encore d'une statue de la Vierge.
Sports et loisirs
Uzès compte de nombreuses équipes et infrastructures sportives. L'équipe la plus populaire de la ville est l'Entente sportive Pays d'Uzès, club de football évoluant en DHR et jouant au stade Pautex.
Cultes
- Culte catholique. Ensemble paroissial d'Uzès. Doyenné : Uzège - Gardonnenque. Diocèse de Nîmes - Uzès - Alès<ref>Diocèse de Nîmes-Uzès-Alès</ref> ;
- Culte musulman<ref>Une nouvelle mosquée à Uzès</ref>,<ref>La future mosquée d'uzès</ref>.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture et gastronomie
Tourisme
- Dans le hameau de Pont des Charrettes, une réglisserie Haribo, anciennement Zan, abritant le musée du bonbon et une poterie artisanale de qualité, Pichon, depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- Les bâtiments de la manufacture Vincent<ref>Base Mérimée : moulin à huile, filature de soie dite filature Vincent, puis Bonnet</ref> qui ont abrité un moulin à huile et la dernière filature de soie fonctionnant à Uzès. La sériciculture était florissante au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et faisait vivre environ Modèle:Nombre à Uzès, spécialisée alors dans la production des bas de soie. L'activité de la manufacture Vincent a débuté au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour cesser en 1936, suivant le déclin général de l'industrie textile dans la région.
Commerces
- Zone commerciale du Pont-des-Charrettes : Centre commercial Carrefour ;
- Centre Historique : Principalement des commerces indépendants (By dé Bo, Bénédikt Aïchelé Joaillier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Le Vestiaire d'Uzès…).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Uzès est classée ville d'art et d'histoire. Son centre est particulièrement bien conservé, offrant aux visiteurs de superbes façades des {{#switch: XVIII
| e | er | = {{#switch: XVIII
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} et de nombreux hôtels particuliers (pour une cité aussi modeste, près de 40 bâtiments sont inscrits ou classés au titre des Monuments historiques !). Les rues piétonnes étroites et pavées ramènent à l'époque médiévale, Renaissance et jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Sa place aux Herbes, ombragée de platanes, entourée de maisons à arcades, et au milieu de laquelle trône une grande fontaine en fonte ouvragée du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est le lieu d'un marché hebdomadaire du samedi très apprécié, où se mêlent les parfums des herbes aromatiques de Provence et du Languedoc.
Sur la place [[Albert Ier (roi des Belges)|Albert-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], ancienne place du marché au Blé au centre de laquelle se dresse un gracieuse fontaine figurant une monumentale femme à l'antique en fonte de fer, se situe la chapelle des Capucins construite en 1635 sur l'emplacement d'un temple romain dédié à Auguste. Cette chapelle accueillit les sépultures des ducs d'Uzès jusqu'en 1789 et est actuellement le siège de l'office de tourisme.
Le patrimoine religieux
- La cathédrale Saint-Théodorit<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Saccagée au cours des guerres de Religion, elle fut rebâtie au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À l'intérieur, remarquer les galeries en fer forgé qui courent tout le long du premier niveau ainsi que les exceptionnelles orgues du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à volets décorés (les seuls encore d'origine en France). La hauteur des voûtes de la nef est de Modèle:Unité. La façade extérieure est un placage un peu lourd de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au sud, sur la petite esplanade plantée de marronniers, outre le joli panorama sur les garrigues environnantes, présence du fameux petit pavillon Racine surmonté d'un dôme<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Orgue de tribune<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune : buffet d'orgue.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue.</ref>. La Tour dite Campanile (ou Tour Fenestrelle) a été classé au titre des monuments historiques en 1862<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. La Cathédrale a été classé au titre des monuments historiques en 1963<ref name=":0"/>. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)<ref name=":0"/> ;
- Ancien grand séminaire<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Chapelle Saint-Geniès d'Uzès. Les vestiges de l'église Saint-Geniest et de la pinède avoisinante ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1949<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- L'ancien évêché<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> : très vaste bâtiment du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle attenant à la cathédrale, il a abrité la sous-préfecture et le tribunal jusqu'en 1926. Aujourd'hui y a pris place notamment, après une très importante restauration, le musée municipal Georges-Borias. À voir, entre autres, les fameuses armoires peintes d'Uzès ; la porte monumentale dont le balcon est supporté de deux atlantes ;
- L'église Saint-Étienne<ref name=":1">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>L'église Saint-Étienne.</ref>, construite de 1763 à 1775 sur l'emplacement d'une ancienne église détruite pendant les guerres de Religion. Seul demeure de l'ancien édifice le puissant clocher carré dont la terrasse est surmontée d'une tourelle abritant un campanile en fer forgé qui comporte un timbre hémisphérique faisant office de cloche des heures. Son style général est baroque tardif (ou jésuite). Il a un plan en croix grecque avec une belle façade curviligne décorée d'urnes d'où jaillissent des flammes. L'intérieur est très lumineux et possède une gracieuse coupole. Cette église a été restaurée en 2011. Orgue de tribune<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue église Saint-Étienne.</ref>. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1974<ref name=":1"/>. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)<ref name=":1"/> ;
- Église Saint-Julien d'Uzès. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1999<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Chapelle des Capucins d'Uzès ;
- Les vestiges de l'église romane Saint-Geniest, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>L'église Saint-Géniès.</ref>. Les vestiges ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1949<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- La crypte<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Temple protestant d'Uzès<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pendant les guerres de Religion, le temple et dix églises furent détruits. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Uzès était la Modèle:5e protestante du royaume. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la cathédrale était relevée de ses ruines et accueillait de nouveaux convertis. Les réformés quant à eux, vivaient leur foi dans la clandestinité au risque d'être emprisonnés ou envoyés aux galères. En 1791, ils acquièrent l'ancien couvent des Cordeliers, qui avait été construit dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et qui donne sur l'actuelle esplanade à l'ouest de la ceinture des boulevards<ref>Uzès : le temple.</ref> ;
- Le monument aux morts<ref>Modèle:Base Palissy monument aux morts de la guerre de 1914-1918.</ref> ;
- Mas de Mayac. Les façades et toitures ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1987<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autres lieux et patrimoines
- Aqueduc de Nîmes<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- L'hôtel de ville du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, restauré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Le jardin médiéval<ref>Le jardin médiéval.</ref> ;
- Les châteaux d'Uzès<ref>Modèle:Pdf Jean Mesqui, Les châteaux d'Uzès, Modèle:P., dans Congrès archéologique de France. Modèle:157e. Gard. 1999, Société française d'archéologie, Paris, 2000, (lire en ligne).</ref>. Uzès conserve un ensemble exceptionnel de trois tours féodales (il y en avait une de plus au Moyen Âge), qui étaient autant de démembrements de la seigneurie originelle, encore représentée par le château du Duché et sa tour Bermonde. La tour de l'Évêché et la tour du Roi, magnifiquement conservées à côté de la tour Bermonde (la plus haute, Modèle:Unité, au sein du Duché), les enceintes et les logis de ces châteaux urbains, témoignent de la façon dont les seigneuries languedociennes étaient partagées au gré des successions, voyant coexister des tours féodales les unes à côté des autres. La tour de l'Évêché est surmontée d'un campanile abritant la cloche de l’Horloge communale depuis 1836. La tourelle et la structure du campanile en fer forgé dépassent en hauteur la tour Bermonde ;
- Le Duché<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il s'agit d'un ensemble architectural composite remarquable par la variété de ses styles et des époques de sa construction. On pénètre dans la grande cour par un porche à fronton encadré de deux colonnes en granit. Dans la ligne de mire, on aperçoit directement une grande porte d'époque Louis XIII, elle-même encadrée de colonnes en granit surmontées d'une balustrade. L'ensemble des bâtiments est dominé, au sud, par une puissante tour médiévale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ancien donjon, dite tour Bermonde, dont le couronnement a été refait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (terrasse et échauguettes avaient été arasées à la Révolution). On accède à sa terrasse, qui culmine à environ Modèle:Unité, d'où l'on jouit d'un superbe panorama à 360° sur la cité, au moyen d'un escalier en colimaçon de 135 marches. Le contraste entre ce donjon massif et la façade principale est fort lorsque l'on pénètre dans la cour. Le décor de cette grande façade est d'un raffinement Renaissance extrême, avec superposition des trois ordres architecturaux que sont le dorique, l'ionique puis le corinthien, réalisée à la demande d'Antoine de Crussol<ref>Bernard Sournia, Jean-Louis Vayssettes, La façade d'Uzès et son projet, Modèle:P., dans Congrès archéologique de France. Modèle:157e. Gard. 1999, Société française d'archéologie, Paris, 2000.</ref>. Des sculptures et trophées complètent le décor. Sans en être absolument certain, le nom de Philibert Delorme a souvent été associé à cette réalisation pouvant être située vers 1550 (dans la région, seule la façade du château Nogaret de Marssillargues dans l'Hérault peut accepter la comparaison). La chapelle gothique flamboyant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui lui est accolée au nord fut restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sa haute toiture couverte de tuiles vernissées à la bourguignonne au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle présente, côté nord, le motif du blason de la famille des Crussol. Le premier étage de cette chapelle, qui comporte trois niveaux, est un oratoire toujours consacré à la riche décoration néogothique en trompe-l'œil. Sa voûte, sur croisée d'ogives, possède liernes et tiercerons.
- L'intérieur même du Duché possède de nombreuses pièces meublées et collections ouvertes à la visite. On accède aux appartements, ornés de multiples portraits de la famille, par un très bel et exceptionnel escalier d'honneur Renaissance à l'italienne, rampe sur rampe, voûté en caissons et à pointes de diamants. Mention spéciale pour le Grand Salon Bleu d'époque Louis XV orné de gypseries, de quatre cheminées d'angle en marbre de Carrare et d'une belle collection de vases blancs et bleus en porcelaine de Chine montés en bronze ; meubles, tableaux, etc. Nombreuses autres pièces d'apparat (pas toutes visibles au public, hélas) et de réception, sans oublier la très grande cave. Deux autres tours subsistent au sein de cet ensemble ; la tour dite « polygonale », couverte d'une toiture pointue en tuile vernissées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et la tour ronde de la vigie médiévale ;
- La tour Fenestrelle. Le monument le plus symbolique de la ville, après le Duché et le château des ducs d'Uzès, est la tour Fenestrelle, haute de Modèle:Unité et qui date en partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Sa partie haute fut reconstruite à l'identique au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après les guerres de religion. Il s'agit d'un clocher de type circulaire unique en France qui rappelle l'architecture lombarde italienne. De style roman, c'est un campanile, séparé du gros-œuvre de la cathédrale Saint-Théodorit. Cette tour évoque quelque peu la tour de Pise. Ses nombreuses ouvertures lui donnèrent d'ailleurs son nom. Elle est couverte d'une toiture conique de tuiles vernissées vertes et jaunes du plus bel effet ;
- Partie subsistante des remparts<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Tour du moulin du Duc<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- L'ancien hôtel du baron de Castille<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> reconstruit en 1818 par Gabriel Joseph de Froment, baron de Castille, et sa mince et haute colonnade « non canonique », sur la place de l'Évêché, à côté de la cathédrale. Il s'agit à l'origine d'une bâtisse du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, agrandie au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }} pour compter Modèle:Unité (dont 180 de pièces de réception et sept chambres). Froment acquiert l'édifice en 1785, est arrêté pendant la Terreur révolutionnaire et retrouve ensuite le château pillé et la bibliothèque incendiée. Inspiré par ses voyages, en particulier en Italie, il le restaure dans ce goût, avec des colonnes et des balcons. Le parc de deux hectares comprend un jardin à la française, une galerie, une pièces d'eau, une maison de gardien ainsi que des dépendances. Le baron meurt en 1824 et ses héritiers ne s'occupent plus du château, le parc étant même transformé en basse-cour. En 1924, il est vendu et son nouvel acquéreur tente en vain de réhabiliter l'édifice qui tombe en ruines. En 1950, il est acheté par le critique et historien d'art britannique Douglas Cooper qui le rénove et y installe sa collection d'art contemporain. Plusieurs artistes y séjournent comme Georges Braque, Fernand Léger, Paul Klee ou encore Pablo Picasso, qui réalise au début des années 1960 et avec le sculpteur Carl Nesjar cinq fresques le long d'une colonnade, s'inspirant des Sabines de Jacques-Louis David et du Déjeuner sur l'herbe d'Édouard Manet. Douglas Cooper revend le château en 1977 à une famille d'industriels français, qui le met à son tour en vente en 2016<ref>Modèle:Article.</ref> ;
- L'ancien hôpital général néo-classique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Les anciennes casernes de style classique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, abritant aujourd'hui le lycée<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- La Caisse d'épargne<ref>La Caisse d'Epargne.</ref> ;
- Le site antique et pittoresque de la fontaine d'Eure<ref>La Fontaine d'Eure.</ref>,<ref>Cavités naturelles : Fontaine d' Eure.</ref> ;
- L'ancien Museon di Rodo<ref>Scrapbook Modèle:N°. Dessins Ferroviaires Echelle "O" ou "HO". Documents extraits de la collection du Museon di Rodo, Uzès (Gard).</ref>, célèbre musée de la roue et des véhicules, dont la collection a malheureusement été dispersée depuis, était à Uzès, de même que la fonderie Petavit ;
- La ville abrite aussi un haras national ;
- Gibet Royal d'Uzès.
Personnalités liées à la commune
- Dhuoda (née vers 800), princesse carolingienne, épouse du marquis Bernard de Septimanie et auteur d'un traité d'éducation Manuel pour mon fils (843).
- Firmin Abauzit (1679-1767), écrivain genevois, qui fut, selon Jean-Jacques Rousseau, Modèle:Citation. Il naquit à Uzès, qu'il fuit très jeune en raison des troubles religieux.
- Maurice Agulhon (Uzès, 1926-Brignoles, 2014), historien.
- Marc Alyn, pseudonyme d'Alain Marc Fécherolle (né à Reims 1937), poète, vit à Uzès de 1964 à 1986 où il crée les Éditions Formes et Langages, fondateur de la collection Poésie/Flammarion.
- Robert Bouquillon (1923-2013), peintre, vécut à Uzès et y est mort.
- François Paul de Brueys d'Aigalliers (né le Modèle:Date de naissance- à Uzès et tué au combat le Modèle:Date- à la bataille d'Aboukir), vice-amiral commandant en chef de la flotte française.
- Pierre de Cabrol de Mouté (1769-1819), colonel major de l'Empire, chevalier de la Légion d'honneur, baron d'Empire, aide de camp de l'état major des armées et commandant des escadrons de guerre.
- Henri Brugnot (1874-1940), peintre, mort à Uzès.
- Henri Cabot de Dampmartin (1755-1825), écrivain, député.
- Louis-Jean Calvet (né en 1951) écrivain, cinéaste.
- Jean-Michel Chambon de La Tour (Uzès, 1739-1815), homme politique et maire d'Uzès.
- Moyse Charas (Uzès, 1619-Paris, 1698), pharmacien.
- Pierre Coste (Uzès, 1668-Paris, 1747), imprimeur et traducteur français.
- Gaston Coulondre (1857-1922), juge d'instruction à Uzès, ancien député de Vaucluse.
- Gérard Depralon (1950-2021), dessinateur, auteur de reportages dessinés et de dessins personnels et décalés, a vécu à Uzès de 1984 à 2019
- Melchior Doze (1827-1913), peintre.
- Pons Fabre d'Uzès, troubadour.
- Nicolas Froment (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), né à Uzès, peintre, auteur du célèbre Triptyque du Buisson ardent conservé à Aix-en-Provence.
- André Gide (1869-1951)<ref group=Note name="AGide">André Gide passait ses vacances chez sa grand-mère à Uzès.</ref>, écrivain français, prix Nobel de littérature en 1947.
- Charles Gide (1847-1932), économiste français, oncle du précédent.
- Patrick Guallino (né en 1943 à Uzès), peintre.
- Louis Jourdan (1843-1932), ancien député de la Lozère.
- Peter Kurzeck (1943–2013), écrivain allemand, vivait à Uzès depuis 1993.
- Pierre Melchior d'Adhémar (1740-1820), sous-préfet d'Uzès en 1803.
- Jean Racine (1639-1699), dramaturge et poète français<ref group=Note name="Racine">L'écrivain Jean Racine vécut en 1661 et 1662 dans une demeure de Saint-Maximin, dite depuis château Racine, chez son oncle maternel Antoine Sconin, vicaire général d’Uzès.</ref>.
- Ferdinand Roybet (Uzès, 1840-Paris, 1920), peintre.
- Xavier Sigalon (Uzès, 1787-Rome, 1837), peintre romantique.
- René Simon (1898-1971), comédien français, fondateur du Cours Simon, est inhumé au cimetière protestant d'Uzès.
- Pierre Subleyras (Saint-Gilles, 1699 - Rome 1749), peintre pensionnaire à l'Académie de France à Rome de 1729 à 1735, fils du peintre décorateur uzétien Mathieu Subleyras, il vécut à Uzès de 1700 à 1715<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- Jean-Louis Trintignant (1930-2022), comédien<ref group=Note name="Trintignant">L'acteur Jean-Louis Trintignant y a vécu de nombreuses années ; un collège de la ville porte désormais son nom.</ref>.
- Jean-Henri Voulland (Uzès, 1751-Paris, 1801), député du Gard à la Convention, siège à la Montagne et vote la mort du roi.
- Suzanne Verdier (1745–1813), écrivaine, elle s'installe à Uzès en 1780 et y meurt en 1813.
- Anne de Rochechouart de Mortemart (1847-1933), duchesse d'Uzès par son mariage avec Emmanuel de Crussol d'Uzès (1867) puis duchesse douairière d'Uzès (1894), pionnière de l'automobile féminin (premier «certificat de capacité» féminin en 1898), pilote automobile, sculptrice, première femme lieutenant de louveterie, boulangiste, amie de Louise Michel, officier de la Légion d'honneur.
Citoyens d'honneur de la ville d'Uzès
- Jacques Dreyfus (2016), architecte des bâtiments de France ;
- Bernadette Fenwick (2011) ;
- Michel Galtier (2014), trésorier principal ;
- Albert Grimaldi (2017) ;
- Heinz Zerwes (2014).
Héraldique
Citations
- Racine a écrit à Uzès ce vers fameux : Et nous avons des nuits plus belles que vos jours.
- Dans Si le grain ne meurt, André Gide écrit : « Ô petite ville d'Uzès ! Tu serais en Ombrie, des touristes de Paris accourraient pour te voir ! »
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
- Site de l'Insee
- Autres sites
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage et site Nemausensis
- Modèle:Ouvrage
- Gaston Chauvet, Uzès, en parcourant ses rues et sa campagne, histoires d'autrefois et souvenirs d'hier, Uzès, 1964 notice
- Modèle:Chapitre
- Modèle:Ouvrage, réedition en 2005.
- Jean-Christophe Galant, Les affrontements politico-religieux à Uzès (1598-1685), in Religions et pouvoirs dans le Midi de la France de l'Antiquité à nos jours, LXXe congrès de la Fédération du Languedoc Méditerranéen et du Roussillon, Nîmes, Société d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes et du Gard, 1998.
- Jean-Christophe Galant, Les pouvoirs et les affrontements à Uzès au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Maîtrise, sous la dir. de Dominique Biloghi, Montpellier, Université Paul Valéry, 1998.
- Jean-Christophe Galant, La société et les pouvoirs à Uzès et en Uzège au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, DEA, sous la dir. d'Henri Michel, Montpellier, Université Paul Valéry, 1999.
- Jean-Christophe Galant : - La maison de Brueys, alliances et patrimoine, Société Historique de l'Uzège (SHU), Modèle:N°, 1999. - Les grandes héritières du Gard en 1810, SHU, Modèle:N°, 2000. - Les ducs d'Uzès aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles, origines, alliances, patrimoine, SHU, Modèle:N°, 2001. - Insécurité et criminalité à Uzès au siècle des Lumières, Archives et Patrimoine, revue Modèle:N°, Les Amis du musée d’Uzès, 2010 - La Révolution à Uzès (1789-1792), Hors-série, Bulletin des Amis du musée d'Uzès, 2010. - La course aux champs à Uzès d'après le journal de Siméon Abauzit, (1814-1815), in Les Cultures politiques à Nîmes et dans le Bas-Languedoc du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux années 1970. Affrontements et dialogues. Société d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes et du Gard, Paris, l'Harmattan, 2008. * Lionel d'Albiousse, Histoire de la ville d'Uzès, Uzès : H. Malige, 1903 (VII-403 p.), réimprimé en 1978 (Marseille : Laffitte notice), 1994 (Nîmes, éd. Rediviva notice) et 1998 (Péronnas : les Éd. de la Tour Gile notice)
- Pierre Pelissero, Uzès, Éditions Ouest-France - Provence - Cote d'Azur, Rennes, 1982
- Jean-Paul Ayrault, Uzès, un tour de ville - Promenades dans l'histoire, Éditions Inclinaison, 2007
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- les « Souvenirs de l'Uzège », association des originaires et amis d'Uzès et de sa région, fondée par Robert Blanc (1955) ; site internet bibliographie et sitographie importantes 2014
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
Articles connexes
- Maison de Crussol
- Liste des évêques d'Uzès
- Cathédrale Saint-Théodorit d'Uzès
- Histoire d'Uzès
- Liste des seigneurs, vicomtes et ducs d'Uzès
- Liste des communes du Gard
- Pont du Gard
- Communauté de communes Pays d'Uzès
- Aire urbaine d'Uzès
- Duché-d'uzès (AOC)
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, Modèle:Lire en ligne
- Modèle:Géoportail
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Occitanie
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune