Sommières
Modèle:Redirect Modèle:Infobox Commune de France
Sommières (Someire en occitan) est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, la Bénovie, le ruisseau des Corbières et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Vidourle ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sommières est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Sommières et fait partie de l'aire d'attraction de Sommières. Ses habitants sont appelés les Sommiérois ou Sommiéroises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : le beffroi de Sommières, inscrit en 1926, l'Immeuble 3 rue Taillade, inscrit et classé en 1984, et le château, inscrit en 2010.
Géographie
Située à l'extrême sud du département du Gard, à la périphérie ouest de la plaine de la Vaunage et à la périphérie du département de l'Hérault, dans une région très viticole, à vingt-sept kilomètres de Nîmes et à vingt-huit de Montpellier, cette ville très pittoresque est connue pour son centre médiéval construit en « damier » le long du fleuve le Vidourle, dont les étroites rues sont enjambées de multiples arcades et porches, pour son château, aujourd'hui en ruine mais en cours de restauration, dont la haute tour accessible aux visiteurs, domine la cité et pour son célèbre pont romain si souvent malmené lors des redoutables vidourlades. La commune est en effet régulièrement assujettie aux inondations lors d'épisodes de pluies cévenoles, le record datant de Modèle:Date.
Sommières est l'une des soixante-quinze communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard et fait également partie des trente-quatre communes du Pays Vidourle-Camargue.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villevieille », sur la commune de Villevieille, mise en service en 1970<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, dans le département de l'Hérault, mise en service en 1946 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Vidourle »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, présentant un intérêt biologique tout particulier au regard de l'existence d'espèces aquatiques et palustres remarquables et singulières par rapport à d'autres cours d'eau de la région. Le Gomphe de Graslin, libellule d'intérêt communautaire, justifie notamment l'inscription du Vidourle au réseau Natura 2000<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « bois du Puech Bouquet » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans le Gard et 1 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « cours du Vidourle de Salinelles à Gallargues » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 6 dans le Gard et 4 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « plaine de Campagne » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 3 dans le Gard et 3 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « vallon du ruisseau des Corbières » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 16 dans le Gard et 5 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Sommières.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Sommières est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Sommières, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sommières, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Il faut noter que sa situation géographique qui la lie au département de l'Hérault constitue également une attraction naturelle (mais non prise en compte statistiquement) avec les proches communes de Boisseron, Saussines, Galargues, Campagne, comptabilisant de fait un nombre d'habitants beaucoup plus élevé.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,5 %), zones urbanisées (22,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), forêts (2,8 %), prairies (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur sauvegardé
Modèle:Section à sourcer Un Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur de Sommières (PSMV) a été approuvé par délibération du Conseil Municipal du 23 Septembre 2014 et par Arrêté Préfectoral du 16 Avril 2015 générant dans le secteur classé l'avis préalable de l'Architecte des Bâtiments de France pour tout travaux à effectuer, ceci afin de coordonner ceux-ci avec le patrimoine historique de la ville.
Cette mesure bien perçue par les personnes concernées par les travaux se heurte toutefois à l'incompréhension souvent laissée par l'émetteur de l'avis préalable entraînant ainsi l'abandon regrettable du projet envisagé.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sommières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier/Lunel/Maugio/Palavas, regroupant Modèle:Nobr du bassin de vie de l'Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée<ref>Modèle:Lien web</ref>, retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les derniers événements significatifs qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1994, 2001, 2002, 2014, 2015 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1187 sont en aléa moyen ou fort, soit 88 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Histoire
Modèle:Blason-ville-fr Le pont au-dessus du Vidourle fut construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et attribué à l'empereur Tibère afin de relier Nîmes à Toulouse. Il était initialement constitué de plus de 20 arches pour une longueur totale de plus de deux cents mètres. Ses dimensions étaient ainsi suffisantes pour enjamber le lit "normal" du Vidourle et assurer la liaison entre les deux rives, malgré les nombreuses crues du fleuve.
Sommières fut érigée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en grande partie sur le pont (dont il ne reste ainsi que 7 arches visibles), à même le lit mineur du fleuve, ce qui explique les nombreuses inondations dont est victime la ville lors des débordements du Vidourle. Sommières fut un des fiefs principaux de la Maison des Princes d'Anduze, Satrapes de Sauve, et de leurs cousins les Roquefeuil-Anduze. Ces deux familles seigneuriales, de grande importance régionale, y battaient monnaie, dans un des ateliers de la ville, entre les années 1220-1266.
Durant les guerres de religion, la ville change de mains à plusieurs reprises. Après le massacre de la Saint-Barthélemy, ce sont d’abord les protestants qui quittent la ville pour Anduze et Sauve. Ils réunissent une troupe, et sous la direction d’Antoine Dupleix, dit le capitaine Grémian, ils reprennent la ville par surprise le Modèle:Date<ref>J. Brolles, « Histoire du premier siège de Sommières en Languedoc », Sommières et son histoire, bulletin n° 2, 1992</ref>.
Le gouverneur du Languedoc, Montmorency-Damville décide en Modèle:Date de reprendre à son tour la ville, qui est investie le Modèle:Date. Après deux mois de siège, le comte de Damville accepte la reddition des huguenots. Il épargne les habitants et les défenseurs<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P..</ref>, des Cévenols portant au chapeau la cuillère des Gueux de Zélande, sur instruction du roi<ref>Sébastien Volpellière, « Sommières, une page d’histoire militaire », Sommières et son histoire, bulletin n° 11, 2003. Disponible en ligne [1], consulté le 28 février 2007</ref> mais les protestants doivent quitter la ville<ref>J. Brolles. Modèle:Opcit.</ref>.
En 1622, durant les rébellions huguenotes, la ville est assiégée, comme presque toutes les villes protestantes, par l’armée royale.
Lors de la guerre des Camisards, Jean Cavalier fait une incursion dans Sommières le Modèle:Date contre les troupes royales de la place dirigées par M. Montredon. Il incendie une partie du faubourg du Bourguet pour les faire sortir du bastion mais celles-ci n'interviennent pas et sept à huit personnes décèdent<ref>« Un épisode de la guerre des Camisards : l’incursion de Jean Cavalier dans les faubourgs de Sommières (2 octobre 1703) », Sommières et son histoire, bulletin n° 11, 2003. Disponible en ligne [2], consulté le 28 février 2007</ref>.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Sommières est une bourgade industrielle enrichie par le traitement de la laine.
En matière linguistique et culturelle, le Vidourle constitue la frontière et une zone de transition généralement admise entre les variantes languedociennes et provençales du pays d'Oc (et non le Rhône comme cela est souvent mentionné).
Sommières a donné son nom à une dénomination complémentaire de l'appellation Languedoc: Languedoc-Sommières.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Jumelages
Démographie
Modèle:Population de France/section
Activités culturelles
- Cinéma Le Venise
- Radio locale Radio Sommières
- Plusieurs galeries d'art
- Artisanat d'art
- Musique : Jazz Corner, café musical, concerts
- Spectacles tauromachiques avec le Club Taurin "Lou Carmen" le club Taurin "CT Sommières et son Pays", L'Association de Défense des Tauromachies "L'Aficion", École de raseteurs de Sommières, le Club Taurin "Lou Passeroun"
- Théâtre
- Cité médiévale et Château
- Espace Lawrence Durell destiné à la culture
- Fêtes
- Les Trad'hivernales,
- les braderies et les brocantes,
- la fête des fleurs au Printemps,
- la fête des vins (Modèle:Date-)
- Fêtes d'Eté (fin juillet-début août)
- Election Miss Pays de Sommières organisé par le Comité Miss Pays de Sommières qualificative pour Miss Languedoc-Roussillon avec la société Miss France Organisation
Activités économiques
- Artisanat : Nombreux artisans aux activités diverses
- Commerce :depuis des siècles, de par sa position géographique la ville a toujours été tournée vers le commerce, plus d'une centaine de commerces variés, 4 grandes surfaces, un hébergement conséquent, (hôtel 5 étoiles, hôtels 3 étoiles, chambres d'hôtes, camping 5 étoiles, campings 3 et 4 étoiles), une trentaine de points de restauration, le marché de Sommières est Modèle:Référence nécessaire (tous les samedis et les mercredis d'été en nocturne) Modèle:Référence nécessaire
- Industrie : Autrefois prospère, l'industrie a pratiquement disparu, les huileries, les usines de cuir, de pantalons, la fabrique de carrelages, l'usine de coton, la mine de Salinelles (Terre de Sommières) ont fermé, subsiste une usine de pièces détachées pour l'aéronautique, la SODAPEM.
- Secteur tertiaire : exploitations vinicoles (caves coopératives Sommières et sa voisine Villevieille ainsi que des caves particulières) exploitations oléicoles (Moulin de Villevieille), maraichages, quelques céréales.
- Tourisme : Cité médiévale (secteur sauvegardé) avec ses monuments classés et son pont habité, l'un des rares ponts habités en Europe (inscription Monument Historique DRAC Modèle:Date- La Gazette de Nimes Modèle:Date- France Bleu Gard Lozère Modèle:Date-)
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 36 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 64,9 % d'actifs (53,3 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs) et 35,1 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Sommières<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 2 057 en 2013 et 1 944 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 630, soit un indicateur de concentration d'emploi de 135,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 1 630 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 696 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 78,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 12 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
732 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Sommières au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 732 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
43 | 5,9 % | (7,9 %) |
Construction | 64 | 8,7 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
283 | 38,7 % | (30 %) |
Information et communication | 12 | 1,6 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 24 | 3,3 % | (3 %) |
Activités immobilières | 41 | 5,6 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
92 | 12,6 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
104 | 14,2 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 69 | 9,4 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,7 % du nombre total d'établissements de la commune (283 sur les 732 entreprises implantées à Sommières), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Delber, supermarchés (Modèle:Unité)
- Sodapem, mécanique industrielle (Modèle:Unité)
- BR Fioul, commerce de gros (commerce interentreprises) de combustibles et de produits annexes (Modèle:Unité)
- Jardinerie Quincaillerie Bonell SARL, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en grandes surfaces (400 m² et plus) (Modèle:Unité)
- Arc En Ciel Autocars, transports routiers réguliers de voyageurs (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant une frange sud-est du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 41 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 26 en 2000 puis à 18 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 19 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Sommières inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, dont une grande partie est la propriété de la commune de Sommières.
- La chapelle royale castrale de Saint-Sauveur, dans l'ancien château fort, récemment restaurée et à présente ouverte au public dans le cadre de la visite du château avec accès à la tour Bermond (ou tour Carrée).
- La tour Bermond, édifiée sur un rocher, s'élève à 25 mètres ; sa partie supérieure permet une vue à 360° après avoir gravi les marches de l'escalier à vis.
- Les immeubles ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}) inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=":0">Modèle:Base Mérimée.</ref>. Escaliers à loggias avec rampes à balustres ou en fer forgé (cad. AC 423)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Nombreuses autres maisons et façades du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}} à découvrir sur les places à arcades et dans le dédale des rues de la ville ; ensemble urbanistique en damier remarquable, avec nombreux passages voûtés et arcades, hérité de la période médiévale ; nombreuses fenêtres géminées d'époque gothique, fenêtres Renaissance à croisées de meneaux, encadrements de portes à bossages Modèle:S mini- Louis XIII, façades Louis XV et ferronneries, etc. Modèle:Commentaire
- Le pont romain de Sommières dit « de Tibère » sur le Vidourle. Après le pont du Gard, il s'agit de l'un des monuments de ce type parmi les mieux conservés du monde romain bien que très restauré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle notamment par l'ingénieur Pitot. Il est l'un des rares ponts encore habités en Europe. Il a été doté de portes au Moyen Âge, dont l'une est l'actuelle tour de l'horloge, en grande partie intégrée dans la ville à cette époque. Son tablier, à l'origine en léger dos d'âne, fut aplani au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et des rambardes en fonte de fer furent installées en lieu et place des parapets de pierres. Pour autant, il n'est pas inscrit sur la liste des monuments historiques<ref group="Note">Procédure en cours après le récent et remarquable travail sur « les arches retrouvées du pont romain de Sommières » : 7 arches visibles sur un total de plus de 20 à l'origine...</ref>. Modèle:Commentaire
- Le beffroi communal, inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date, est une propriété de la commune. Cette tour fortifiée, dominant directement le Vidourle, jouxtant l'hôtel de ville, dans l'axe du pont, constituait une des entrées de la ville médiévale et comportait un pendant plus modeste (la Modèle:", effondrée lors d'une violente crue au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) à l'autre extrémité du pont romain, ainsi que l'atteste le blason de la ville qui y est sculpté, tout comme diverses gravures antérieures au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Porte ogivale, sa terrasse est surmontée d'une petite tourelle circulaire dotée d'un campanile en fer forgé très sobre qui comporte une importante cloche datant de 1613 classée MH. Tombée à nouveau lors de sa seconde installation en 1657 elle est restée fêlée depuis (d'où un son caractéristique « étouffé » très particulier). Les deux grands cadrans monumentaux qui ornent les façades datent de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1880).
- La porte du Bourguet, réaménagée en 1752 dans le style de l'époque. Elle a été restaurée après les inondations de 2002 notamment avec des aides de la ville de Versailles. Elle permet l'accès à la rue très commerçante Antonin-Paris, ancienne « rue droite ». À noter qu'elle possède encore ses anciennes portes en bois cloutées, également restaurées elles aussi par la même occasion. Lors de la dernière crue des 8 et Modèle:Date-, l'eau a atteint la base de l'imposte en fer, soit environ Modèle:Unité (niveau des premiers étages, quelque Modèle:Unité de plus qu'en 1933 et 1958...).
- La porte Narbonne, un peu plus bas, édifiée en 1753, restaurée après les inondations de 2002 elle aussi peu après la porte du Bourguet, donne directement accès au dédale des rues en damier de la ville basse.
- La porte de la Taillade : il n'en reste plus qu'un jambage. Située à l'extrémité sud de la vieille cité, à proximité de l'antique Via Luteva (de Nîmes à Lodève et Toulouse), elle ouvre sur la rue montante dite de la Taillade qui se continue ensuite en descente jusqu'à l'ex-place des Halles (place Jean-Jaurès), pour à gauche, à angle droit, donner sur l'actuelle rue de l'Horloge, afin de franchir le Vidourle<ref group=Note>Il faut noter qu'il s'agit ici de l'époque médiévale, le pont romain devant (études en cours) vraisemblablement à l'époque romaine se continuer au-delà de l'actuelle place Jean-Jaurès (ex-place des Halles) pour surplomber ce qui devait être alors une partie du lit du Vidourle, la voie romaine devant (étude en cours) se situer plus en amont.</ref>.
- L'église Saint Pons de Sommières a été entièrement rebâtie entre 1846 et 1867 dans le style néo-gothique alors à la mode (restauration et redécouverte des édifices médiévaux oblige depuis les années 1830/40, comme la Sainte Chapelle à Paris) ; elle n'est cependant pas dénuée d'intérêt. Sa façade encadrée de deux clochetons pointus présente un portail gâblé central surmonté d'une grande rose, le tout agrémenté d'un riche décor sculpté. L'allure générale de cette façade présente une similitude frappante avec celle de l'église Saint-Bardulphe de Rochefort du Gard bâtie également sur les plans de l'architecte Bourdon. La richesse du décor peint intérieur n'est pas sans rappeler, certes de manière plus modeste, celui de l'abbaye Saint-Michel de Frigolet à côté de Tarascon ainsi que tout son mobilier liturgique Modèle:S mini- encore présent, ce qui devient de plus en plus rare. À voir également l'orgue quelque peu composite au niveau des époques, actuellement en cours de restauration, et le très gracieux clocher de style Louis XV (1748) surmonté d'un élégant dôme de pierre avec lucarnes, seul élément conservé de l'ancienne église reconstruite après les troubles des guerres de religion<ref group=Note>Il ressemble fortement, dans son allure générale, à celui de l'église Saint-Julien-Saint-Antoine d'Arles.</ref>. L'état général de l'église, seulement cent cinquante ans après sa construction, est depuis quelques années suffisamment alarmant pour qu'une souscription Modèle:Quand en vue d'opérer plusieurs tranches de restaurations indispensables, notamment au niveau de l'étanchéité du bâtiment et du décor sculpté extérieur parfois très abîmé. Le bâtiment n'étant ni classé ni inscrit aux monuments historiques, il a été fait appel au mécénat ; la commune et la Fondation du Patrimoine ont participé également à ces travaux (la façade sud donnant sur le parvis et la rénovation des vitraux de la grande rose composée de mille trois cents pièces de verre bénéficient de cette première tranche de travaux tout comme l'orgue actuellement objet d'un étude par une commission spécialisée)<ref group=Note>Il a été présenté au conservateur départemental des objets d'art et d'antiquité du Gard plusieurs éléments mobiliers qui sont aujourd'hui protégés au titre des objets historiques (arrêté préfectoral du Modèle:Date-) ; il s'agit de 2 des 3 cloches du clocher, un ostensoir en argent, une croix de procession et statue du Christ en croix, les fonts baptismaux et le couvercle en bois, le tableau et son cadre (Apothèose ou le martyre de Saint Pons ?) visible dans le chœur, la croix reliquaire de la vraie croix datée de 1785, l'ensemble de la chapelle latérale de l'orphéon. Deux peintures murales ont été également présentées et leur protection est induite par la protection de l'édifice au même titre que les vitraux. L'étude de l'ensemble du mobilier, des peintures et vitraux reste à faire, ainsi que celle de toutes les chapelles. Par le même arrêté ont été également protégés au titre du mobilier, la toile de l'Immaculée Conception de l'ancienne chapelle du collège, actuellement conservée à l'Institut Maintenon, ainsi que le drapeau de la Lyre républicaine de Sommières (1878) conservé aux archives communales.</ref>.
- Le temple protestant de Sommières est installé depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans l'ancienne église des cordeliers (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle remaniée pour les besoins de sa nouvelle affectation au Modèle:S mini-). Belle façade classique, clocher sur le pignon central surmonté d'une sorte d'obélisque ou pyramidion, lui-même encadré de deux autres éléments de ce type. Cet édifice n'est pas sans rappeler, de manière plus sobre, la remarquable église voisine d'Aujargues ou, quelque peu, le curieux temple de Salinelles. À proximité du temple se trouvait une petite chapelle avec une crypte jouxtant l'hospice (lieu d'hébergement pour personnes âgées et géré par des religieuses devenu aujoud'hui un EHPAD) ; celle-ci fut démolie durant les années 1970, sa cloche déclarée disparue a été retrouvée dans le clocher de l'église Saint-Pons lors des récents travaux de réfection.
- Chapelle du couvent des Ursulines de Sommières.
- L'ancien ensemble des Récollets milieu Modèle:S mini-, situé sur la place du Bourguet. Il abrite les moines jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle date à laquelle il est transformé en hôpital. À partir de 1807, les ursulines investissent les lieux. Les bâtiments conventuels sont intégralement remaniés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans un style originale « gothique renaissance » à l'exception de la grande chapelle qui possède un étonnant plafond plat (ses décors et le mobilier ont été cependant entièrement renouvelés tout au long du Modèle:S mini-). De cette époque demeure aussi la monumentale grille en claustra de bois de noyer au sein d'une grande arche, derrière le maître autel, les sœurs ne pouvant se mélanger à la population civile.
- L'ancien ensemble conventuel des Ursulines, milieu Modèle:S mini-, en haut de la rue Taillade, abrite l'actuel centre culturel entièrement rénové dénommé Espace Lawrence-Durrell, l'ancienne chapelle étant destinée à des expositions itinérantes.
- Le château au quartier de Calès, dénommé château de Lantillac, petit château du milieu Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sorte de « gentilhommière », juché sur la colline surplombant la ville et le château médiéval, deux petites tours rondes, à l'origine couvertes de toitures coniques, encadrent sa façade.
- Le château de Costes-Cirgues, dit autrefois mas de Fine ; bien caché dans la végétation, il est remanié au début du Modèle:S mini- dans le style Belle Époque, toiture conique pointue couverte d'ardoises de la tour de l'horloge avec cadran en façade ; présence, à côté, sur une terrasse, d'un campanile en fer forgé riveté abritant une ancienne cloche d'église de belle dimension très décorée datant de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle provenant de l'église du Mont-Dore (Auvergne)<ref group=Note>Le propriétaire qui a remanié le mas était originaire du Mont-Dore.</ref>.
- Le domaine de Massereau, plus ancien, possède également une tour d'angle comportant encore une fois une ancienne horloge. Cette tour ronde est coiffée d'un dôme de pierre surmonté d'un petit campanile très sobre composé de quatre arceaux de fer supportant un timbre hémisphérique pour sonner les heures. Il est le premier établissement d'hôtellerie de plein air à obtenir la Modèle:5e en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le domaine de Puech Bouquet non loin de la limite communale avec le département de l'Hérault. En 1704, Jean Joseph d’Albenas acheta ce château et lui donna le nom de Gajan. Une clé de voûte sous l'escalier porte la date de 1606 qui situerait l'époque de sa construction. Il fut ensuite la propriété de la famille Cazaly qui le céda à la comtesse de Noailles en 1859. Il est depuis passé en de nombreuses mains mais reste une propriété privée.
- Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit l'ancienne voie ferrée Nîmes-Sommières (inaugurée le Modèle:Date et fermée en Modèle:Date) transformée en voie verte de la Vaunage : Caveirac - Calvisson - Sommières pour tous les non motorisés : piétons, fauteuils, patins et vélos<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celle-ci se continue à présent (travaux terminés) en direction de Fontanés-Lecques pour rejoindre par la suite Quissac et Sauve (la portion Quissac-Sauve est déjà fonctionnelle).
Personnalités liées à la commune
- Famille D’Albenas : famille noble dont plusieurs personnages historiques.
- Émilien Dumas, né le Modèle:Date près de Sommières et mort le Modèle:Date à Ax-sur-Ariège, érudit, paléontologue et géologue français. Il dresse, notamment, la carte géologique du Gard, toujours utilisée.
- Guillaume Viger, homme politique français né à Sommières en 1792.
- Numa Gilly, homme politique français né à Sommières.
- Alain Danilet, homme politique français qui fut maire de Sommières.
- Jean-Baptiste Fabre, dit « abbé Fabre », né à Sommières le Modèle:Date, ecclésiastique et écrivain. Son œuvre en français, en grande partie inédite, est consacrée à la poésie classique, aux contes et à la polémique. Il connaît le succès dans son œuvre en occitan, beaucoup plus libre et inventive. D'abord conçus pour amuser les nobles, notables et ecclésiastiques qu'il fréquente, Modèle:Référence souhaitée. Il traduit aussi à sa façon en occitan les grands poètes classiques comme Homère, Virgile, Horace, Martial ou Ovide.
- Charles Pascalis de Martignac (1732-1793), général des armées de la République, né à Sommières.
- Raymond César Oubxet (1740-1813), général des armées de la République et de l'Empire, né et mort dans la commune.
- Famille Poussigue :
- 1/ Léon né à Sommières en 1856, créateur du puits Arthur-de-Buyer, premier puits de mine à avoir dépassé les Modèle:Unité de profondeur en France en 1900. Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1909, il a également reçu une médaille d'or à l'exposition universelle de 1900 ainsi que la médaille d'or de la société d'industrie minéral en 1904.
- 2/ Alfred dit Modèle:" (1866-1941), né à Sommières dans la maison familiale 5, rue Taillade (plaque commémorative), auteur compositeur, régisseur de théâtres (Nice, Limoges).
- 3/ Fernand dit Modèle:" (1872-1940) né à Sommières 5, rue Taillade, poète, auteur compositeur de carrière internationale.
- 4/ Henri fils de Modèle:", chef d'orchestre parisien qui fit don à la ville de Sommières de divers tableaux appartenant à son père et peints par Jacqueline Gaussen Salmon peintre de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Jean Valz, né en 1746 dans le Gard (à Gallician, Vauvert ou Nîmes), mort en 1794 à Nîmes (guillotiné). Bourgeois révolutionnaire influent du Gard, administrateur de Nîmes, premier administrateur du district de Sommières. Il fut condamné à mort comme « fédéraliste », par le tribunal criminel du département du Gard. Modèle:Référence souhaitée.
- Famille Dax, médecins français :
- 1° Marc, installé à Sommières en 1800, né le Modèle:Date à Tarascon-sur-Ariège, mort à Sommières le Modèle:Date. Il est considéré comme un précurseur de la théorie de la dominance de l'hémisphère gauche du cerveau humain dans le langage, devançant de vingt-cinq ans les travaux de Paul Broca dont le nom a largement éclipsé celui de Dax.
- 2° Gustave, installé à Sommières, fils de Marc, il publie en 1863, en y intégrant ses recherches personnelles, les travaux de son père aux fins de reconnaissance. Une plaque commémorative a été apposée dans l'immeuble familial rue Antonin-Paris à Sommières, une place (ex-place du Marché) porte leur nom.
- Jacques Louis Vialla, né le Modèle:Date à Sommières, mort en 1849 à Belleville, colonel français.
- Jean Pierre Joseph Bruguière, né le Modèle:Date à Sommières et mort de ses blessures le Modèle:Date à Görlitz en Prusse, général d'Empire.
- Marthe Borély (1880-1955), auteure et critique littéraire antiféministe des années 1920 et 1930, chevalier de la Légion d'honneur en 1935 et proche de l'Action française.
- Pierre Comert (1880-1964), journaliste et diplomate. Il participa à la fondation de la Société des Nations, dont il fut l'un des cinq directeurs (1919 à 1932). En Modèle:Date-, il fonda à Londres le quotidien France.
- Jacqueline Gaussen Salmon (1906-1948), peintre de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Jacky Siméon (1952-), raseteur, installé à Sommières<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Jérôme Guézénec, né le Modèle:Date, ancien membre de l'équipe de France paralympique de tennis de table, vice champion du Monde et champion d'Europe.
- Lawrence Durrell, écrivain et voyageur britannique, né le Modèle:Date de naissance à Jalandhar dans les Indes Britanniques, installé à Sommières pendant une trentaine d'années, jusqu'à sa mort le Modèle:Date-.
- Jacques Bollo, artiste peintre né à Monaco le Modèle:Date- et mort à Nîmes le Modèle:Date-, vivait à Sommières.
Vues aériennes
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Vue aérienne.
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Vue aérienne.
Bibliographie
- Émile Boisson, Sommières, Ed. Lacour, 1995 (réimpr.)
- Ivan Gaussen, Sommières Promenade à travers son passé, 1968
- Ivan Gaussen, Guide de Sommières, 1955,
- Aimé Jeanjean, Vieilles rues de Sommières, Ed. Lacour
- Thérèse et Aimé Jeanjean, Sommières et son canton, Ed.Alan Sutton
- Pierre Mazier, Sommières aux beaux jours du chemin de fer, Ed. Lacour
- Franck Salles, Sommières culture des lieux lieu de culture, Ed. Lacour
- Jacky Villacéque, Retour à Sommières, Ed. PL
- Alfred Bédrines, Poèmes et Récits, 1956, 1957 Imp.Demontoy
- Elèves filles du CC, Le mois d'Modèle:Date- à Sommières, 1944 Imp.Demontoy
- J. Boisset, Quelques aspects de la vie sociale à Sommières en Languedoc au cours du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} siècle,
- Dumas, Emilien Dumas (un Sommièrois) sa vie Son œuvre, 1905, Imp.Demontoy
- Sophie Aspord-Mercier, Sommières. Histoire urbaine et monumentale d'une place forte en Languedoc, Errance, 2013, 280 p., ill.
- Étienne Plan, Histoire de Sommières, petite ville du Bas-Languedoc, Nîmes, Lacour, 1988 Modèle:BNF.
- D. & B. PAGES, Sommières 100 documents pour 1000 ans d'histoire. 2014, Ed. Gaussen - Le Cardinal. Modèle:ISBN
- Journal bimensuel Le Vidourle créé en 1953 pour Sommières, son canton et ses environs, émanation de "L'Echo du Vidourle" qui avait cessé de paraître, Rédacteur en chef et imprimeur-éditeur Antoine Demontoy
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Site de l'Insee
Autres sources
Voir aussi
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Articles connexes
- Liste des communes du Gard
- Retrait-gonflement des argiles, un processus de déformation cyclique fonction de l'humidité ou de la sécheresse et menaçant les bâtiments sans fondations suffisantes et reposant directement sur un sol argileux
- Terre de Sommières (argile gonflante de type smectite/montmorillonite)
- Salinelles#Risques majeurs (gonflement et retrait du sol argileux détruisant les bâtiments)