Calvisson

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Modèle:Infobox Commune de France

Calvisson est une commune française située en Vaunage, dans le département du Gard et la région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhony, le ruisseau de Calvisson et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Calvisson est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Calvisson et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Calvissonnais ou Calvissonnaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : les sépultures néolithiques de Cante-Perdrix, classés en 1913, l'église Saint-Saturnin, inscrite en 1949, et la maison Margarot, inscrite en 2011.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Localisation

Calvisson est une commune du Gard située à Modèle:Unité au sud-ouest de Nîmes, Modèle:Unité à l'est de Sommières et à Modèle:Unité au nord-est de Montpellier. Sa situation géographique privilégiée favorise depuis 30 ans une véritable explosion démographique.

Communes limitrophes

Les communes de Souvignargues, Aujargues, Congénies, Aigues-Vives, Vergèze, Boissières, Nages-et-solorgues, Saint-Dionisy et Saint-Côme-et-Maruéjols, sont limitrophes de la commune de Calvisson.

Hameaux et lieux-dits

Calvisson est constitué de trois ensembles urbains. Le centre-ville autour du vieux village et deux hameaux, Sinsans au pied de la Liquière et Bizac dans la plaine entre la butte et le village de Boissières.

Hydrographie et relief

Modèle:…

Calvisson est traversé par un affluent du Rhôny, l'Escattes.

Climat

Le village de Calvisson, comme Nîmes, possède un climat globalement méditerranéen avec des étés chauds et secs et des hivers (relativement) doux et plutôt pluvieux, mais avec toutefois de légères influences semi continentales dues à l'éloignement de la mer (30 km) et à sa position au nord de la Méditerranée. Les gelées sont ainsi assez fréquentes en hiver, on relève presque chaque année des températures inférieures à -5 °C. La neige, bien que plutôt inhabituelle, est loin d'être exceptionnelle, se produit quasiment chaque hiver, ces dernières années certaines quantités ont été assez remarquables, par exemple les 30 cm relevés le 8 mars 2010, épisode vraiment exceptionnel du fait de sa tardiveté ajoutée à son intensité déjà marquée. L'hiver 2009-2010 a été par ailleurs très froid, avec des températures descendant à 7 reprises en dessous de -5 °C, et totalisant 8 jours de neige en comptant le mois de mars.

Parmi les autres hivers remarquables, on compte notamment le trio janvier 1985, février 1986, janvier 1987 relevant ces trois hivers consécutifs des températures inférieures à -10 °C, jusqu'à -13,6 °C le 7 janvier 1985, l'hiver 1962-1963, avec une moyenne de 4 °C inférieure à la normale, soit donc un hiver comparable à un hiver commun à Amsterdam. Février 1956 reste bien sûr l'hiver à retenir, avec des températures minimales comprises entre -15 et -21 °C, des maximales ne dépassant pas les -5 °C et même un après-midi -10 °C ! Un froid polaire sévissant pendant tout le mois, provoquant le gel de tous les oliviers et de certaines parcelles de vignes. Plus récemment, la période fin février - début mars 2005 s'est fait remarquer par des gelées intenses et tardives, jusqu'à -7,8 °C le 2 mars, soit un record mensuel depuis au moins un siècle. Dernièrement, une vague de froid inhabituellement sévère s'est produite en février 2012, remarquable par sa durée de 15 jours et son intensité, avec les températures les plus basses de ces 25 dernières années, relevant ainsi 10 fortes gelées (</= -5 °C), et jusqu'à -10,2 °C le 5 février (-12 °C relevés en plaine).

Les étés sont en général chauds, le mercure dépasse régulièrement 33 °C de mi-juin à fin août et atteint souvent, au plus chaud de l'été 35 à 37 °C. L'été 2003 a été sans doute l'été le plus chaud depuis des siècles dans la région, et même dans toute la France ; les températures ont été pratiquement tous les jours de fin juin à fin août supérieures à 33 °C, dépassant même 40 °C en août (42 à 43 °C les 7 et 8 août !). Juillet 2006, juillet 1983, août 1947 et éventuellement août 2009 ont également été caniculaires.

La région est aussi souvent sujette à de violents épisodes cévenols, particulièrement aux mois de septembre et octobre, rendant les sols très vite inondés et créant des débordements de rivières. On retient notamment le 3 octobre 1988 (340 mm en 6 heures), le 12 octobre 1990, les 8 et 9 septembre 2002, le 22 septembre 2003, les 6 et 8 septembre 2005 (plus de 400 mm), les 29 et 30 septembre 2007 (230 mm en 3 h), le 7 septembre 2010...

Voies de communication et transports

Axes ferroviaires

Modèle:…

Axes routiers

Modèle:… Routes départementales D1, D40, D107 et D137

Transports en commun

Modèle:… La commune de Calvisson est desservie quotidiennement par une ligne de bus, la 141 du groupe lio. Celle-ci permet de relier Calvisson à Nîmes et Sommières.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:30062-Calvisson-ZNIEFF1.png
Carte de la ZNIEFF de Modèle:Nobr localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « Cuvette de Clarensac et Calvisson » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Calvisson est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Calvisson, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Calvisson est l'une 79 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Sud du Gard et fait également partie des 34 communes du pays Vidourle-Camargue.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45,4 %), forêts (31,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), zones urbanisées (7,4 %), prairies (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Modèle:…

Logement

Modèle:…

Projets d'aménagement

Modèle:…

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Calvisson est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Rhony. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1995, 1998, 2001, 2002, 2005, 2014 et 2015<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:30062-Calvisson-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Calvisson.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 2183 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Ce mot provient du nom latin Calvitius et du suffixe -onem, comme Lédenon par exemple. D'après le Pasteur Exbrayat, une famille romaine Calvicius serait à l'origine de la fondation de Calvicionis<ref>Idebert Exbrayat : Si la Vaunage m'était contée. À l'ombre de Rome. p 25</ref>. In terminium de Calvitione<ref>Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, Chap. 76</ref> en 1060.

Occitan Cauvissoun, Couvissoun, du roman Cauvisson, Calvisson, du bas latin Calvitio, Calvuzo, Clavuz-onis<ref name="LouTrésor"/>.

Ses habitants s'appellent les Calvissonnais et Calvissonnaises.

Histoire

Préhistoire

Le site est occupé depuis le Chalcolithique. On y trouve la présence des sépultures de Canta-Perdrix<ref>Idebert Exbrayat : Si la Vaunage m'était contée. p 17</ref>. Elles sont classées aux Monuments historiques depuis 1913<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Antiquité

Modèle:…

Moyen Âge

En 790, Calvisson est signalée comme capitale de la Vaunage dans un vieux parchemin de l'abbaye Notre-Dame de Nîmes<ref>Idebert Exbrayat : Si la Vaunage m'était contée, châteaux et prieurés. p 35</ref>.

C'est sous la domination des comtes de Toulouse qu'une appellation spécifique pour Calvisson apparaît pour la première fois (In terminium de Calvitione 1060). Calvisson a alors un château surmonté de deux tours dont l'ensemble couvre Modèle:Unité. Cette place forte commande toute la Vaunage. Il appartient au vicomte de Nîmes, Bernard Aton V, qui le donnera en dot à sa fille Ermessinde lors de son mariage, en 1121, avec Rostaing de Porquières, seigneur de Vauvert<ref name="c24">Hubert Rougier. Calvisson p 24.</ref>.

En 1304, le roi de France Philippe IV de France donne la seigneurie à Guillaume de Nogaret<ref>Hubert Rougier. Calvisson p 27.</ref>. À sa mort, la baronnie de Calvisson passe aux mains de son neveu Raymon<ref>Idebert Exbrayat : Si la Vaunage m'était contée, Guillaume de Nogaret et les seigneurs de Calvisson. p 50</ref>. Le village est administré par deux consuls<ref>Hubert Rougier. Calvisson p 32.</ref>, preuve d'une certaine autonomie.

Par alliance (avant 1450), Marguerite de Murat, dame de Calvisson, apporta la baronnie à son mari, Louis Louvet (ou Louet), seigneur de Mérindol, gouverneur du château de Nîmes. Il eut ainsi entrée aux États du Languedoc<ref>H. Jougla de Morenas, Grand armorial de France, tome 4 (1939), p 480.</ref>.

En 1535, une terrible épidémie de peste ravage Calvisson et la Vaunage<ref>Hubert Rougier. Calvisson p 39.</ref>.

Époque moderne

À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec les débuts de la Réforme, Calvisson est pris dans la tourmente des guerres de religion. Le village devient un foyer du protestantisme. Les guerres vont petit à petit ruiner le château qui, dès le milieu du siècle suivant, ne deviendra plus que « carrière » de pierres<ref>Hubert Rougier. Calvisson, chapitre IV : La réforme. p 38 et suivantes.</ref>,<ref>Idebert Exbrayat : Si la Vaunage m'était contée, chap. 7 : Prétendus Réformés p 59 et suivantes.</ref>.

Par Lettres de mai 1644, Jean-Louis Louet de Nogaret, lieutenant du roi en Languedoc, obtint l'érection de sa baronnie de Calvisson en marquisat, avec union de 18 autres terres<ref>Eric Thiou, Dict. des Titres... (2003) : union d'Aiguevives, Aubord, Aujargues, Bizac, Clarensac, Codognan, Congéniès, Junas, Langlade, Liviers, Marvejols-en-Vaunage, Mus, Parignargues, Pondres, St Dionisy, St Pancrace, Uchaud et Vergèze ; enregistré [AD 31, B1916, f° 268v°].</ref>. Il ne fit pas reconstruire le château de Calvisson, mais préféra Marsillargues. Sa descendance s'éteignit peu avant la Révolution.

Du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les juges ou baillis successifs de Calvisson sont Henri Ducros, Etienne Bonnafous, Jean-Pierre Berlier, Pierre-Jacques de Fabrique et Louis Raoux.

En 1703, Calvisson se trouve au cœur de la guerre des Camisards. Le village sert de base aux troupes royales dans la bataille de Nages contre les forces de Jean Cavalier<ref>Idebert Exbrayat : Si la Vaunage m'était contée, chap. 12 : Jean Cavalier, roi de la Vaunage p 102 et suivantes.</ref>,<ref name="c24" />.

En 1787, le sommet du roc de Gachone (167 mètres) qui surplombe le village sert de point de repère à Cassini pour cartographier la région (d'où le nom donné aussi de « signal de Cassini » ou plus couramment et simplement des « Trois moulins »).

Révolution française et Empire

Dès la convocation des États Généraux, Calvison participe avec enthousiasme à la Révolution<ref>Hubert Rougier. Calvisson Chapitre VI.</ref>. La société des Amis de la liberté obtient la transformation de l'église paroissiale en Temple de la Raison où sera célébrée la Fête de l'Être Suprême<ref>Idebert Exbrayat : Si la Vaunage m'était contée, p. 158.</ref>.

En 1810, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] attribue l'église aux protestants<ref>Idebert Exbrayat : Si la Vaunage m'était contée, p. 161.</ref>.

Époque contemporaine

Modèle:Quand<ref>Idebert Exbrayat: Si la Vaunage m'était contée. p 175.</ref>.

Le Modèle:Date, inauguration de la voie ferrée Nîmes-Sommières. En 1880, est construit un nouveau groupe scolaire rue de l'Herboux (récemment rasé pour faire place à une HLM ; un sort idem a été réservé à l'ancienne « Maison du Peuple »...) Dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le phylloxéra détruit la vigne, ce qui engendre la révolte des viticulteurs (1907). À la même époque le Modèle:Dr Gédéon Farel entreprend la réhabilitation du site des trois moulins<ref>Idebert Exbrayat : Si la Vaunage m'était contée, chap. 18.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Elu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Conseil municipal

Modèle:…

Jumelages

Modèle:…

Population et société

Consulter les informations sur le site de l'INSEE<ref group=I name="StatInsee">Modèle:Lien web.</ref>

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Il y a une école maternelle, une école primaire, une école élémentaire et un collège.

Santé

Modèle:…

Manifestations culturelles et festivités

  • Fête votive : Modèle:2e de juillet.
  • Floralies : dernier samedi de mai.
  • Transhumance : deuxième dimanche de mai.

Sports

Modèle:…

Médias

Modèle:…

Cultes

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 54 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (68,3 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 994 en 2013 et 802 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 509, soit un indicateur de concentration d'emploi de 46,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 2 509 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 529 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 87,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % les transports en commun, 5,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

526 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Calvisson au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 526 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
29 5,5 % (7,9 %)
Construction 91 17,3 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
143 27,2 % (30 %)
Information et communication 16 3 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 17 3,2 % (3 %)
Activités immobilières 24 4,6 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
75 14,3 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
79 15 % (13,5 %)
Autres activités de services 52 9,9 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,2 % du nombre total d'établissements de la commune (143 sur les 526 entreprises implantées à Calvisson), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Marc Et Gabrielle, supermarchés (Modèle:Unité)
  • Garage Roucher Pere Et Fille, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité)
  • Oriad Mediterranee, collecte des déchets dangereux (Modèle:Unité)
  • MR Pompes, intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques (Modèle:Unité)
  • Boudon, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (Modèle:Unité)

Agriculture

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 91 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 81 en 2000 puis à 39 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 48 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 13 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Édifices civils

Sépultures néolithiques de Cante-Perdrix

Site archéologique du Néolithique découvert au début des années 1880 lors d'épierrements pour le ballast de la nouvelle voie de chemin de fer de la Vaunage, il fut fouillé, notamment, par le docteur Gédéon Farel de Calvisson et le docteur Émile Marignan de Marsillargues (inscription MH du Modèle:Date-). On peut y remarquer des tombeaux et des monuments sépulcraux. À proximité de l'actuelle déchèterie et de la carrière, ce site, pourtant protégé, se trouve, aujourd'hui, dans un état total d'abandon et de dégradation.

Hôtel de ville

L'actuel hôtel de ville fut édifié en 1848 sur l'emplacement de l'ancienne maison consulaire. Il possède une très élégante façade en pierre de taille fine typique du style Louis-Philippe, rythmée par des fenêtres à arcs en plein cintre (variante plus légère du néoclassicisme, à rapprocher de manière plus modeste de l'hôtel des Postes de Nîmes élevé en 1846 par l'architecte nîmois Gaston Bourdon, qui construit en même temps le palais de justice). À l'intérieur, bel escalier d'honneur sur voûtes et colonnes et vaste salle du conseil au premier étage dont la superbe table est ornée, en son centre, du blason de la ville qui reprend les armes des Nogaret. À cette occasion, on édifie le gracieux campanile qui abrite la cloche de l'ancien temple de la Calade de Nîmes d'un diamètre de Modèle:Unité pour un poids théorique d'environ Modèle:Unité, classée sur la liste des « objets » des Monuments historiques depuis 1950.

Maison Margarot

Modèle:Article détaillé

Fichier:Calvisson-La maison Margarot.jpg
L'Houstau Margarot.

Modèle:Inscrit MH

Demeure de style Louis XV édifiée en pierre de taille tendre au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1745) sur l'actuelle place du pont et sur une partie du ruisseau couvert de l'Escattes, en face de l'église. La construction présente une aile centrale et deux avant-corps sur trois niveaux donnant sur un jardin côté place entouré de belles grilles scellées sur des piliers en forme de colonnes. Remarquer les ferronneries ouvragées des balcons ainsi que les riches menuiseries des portes. Cet immeuble est le seul de ce type en Vaunage pouvant être comparé, par ses qualités et ses dimensions, aux hôtels particuliers des centres urbains importants de l'époque. Les éléments de modénature en façade, de grande qualité, sont hélas fortement dégradés (utilisation probable mais fragile de la pierre des carrières de Mus ou Aigues-Vives). Cette maison est mise à la vente depuis plusieurs années sans succès; le cout d'une rénovation y est considérable. L'intérieur présente un bel escalier mais a hélas été dépouillé de nombreux éléments de décoration (boiseries, cheminées, etc.). L'inscription aux Monuments Historiques, outre la qualité du bâtiment, a d'ailleurs été motivée aussi dans une optique de conservation des éléments encore en place. On notera aussi la présence de très belles caves.

Maison Cavalier

Dans la partie haute du vieux village, sur les pentes de la butte de l'ancien château Nogaret, sur une petite place, belle demeure qui aurait abrité l'un des chefs camisards, Jean Cavalier, au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Autres demeures

L'ancien café ou maison du peuple, lieu historique des débats démocratiques à Calvisson et en Vaunage depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle,bâtiment désormais remplacé par un immeuble de trois étages que l'on peut, de manière objective, juger trop haut par rapport à l'élégant hôtel Margarot (15 mètres, soit la hauteur du faîtage de la toiture de l'église...).

Le village comporte d'autres demeures dignes d'intérêt, quelques autres hôtels particuliers qui comportent des éléments allant de l'époque gothique/renaissance aux 17ème/18ème siècles.

Halles

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Les halles.

Bâtiment formant un quadrilatère à cinq travées ou arcades, typique de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1897), associant armature métallique de type Baltard à un soubassement en maçonnerie et briques rouges en remplacement d'une première halle à arcades de pierres datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (une ancienne halle quelque peu similaire existe encore à Aubais). À l'intérieur, accrochée à l'un des pignons, trône une pittoresque représentation de Marianne sur un panneau. Mais contrairement à ce qui est annoncé sur un panneau explicatif récemment apposé sur l'édifice, ce dernier n'est en aucun cas de style Art nouveau...

Lavoirs et fontaines

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Lavoir de l'Herboux.

La construction des lavoirs correspond à une préoccupation sociale. Le lavoir est un lieu public et un bien communal. Le plus grand des lavoirs de Calvisson est le lavoir de Florent. Alimenté par sa propre fontaine, sa construction remonterait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le lavoir de l'Herboux et le petit lavoir du Pont datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les plus grands sont construits sur le même principe, de petits bassins en eau claire pour le rinçage suivis d'un grand bassin destiné au lavage. Au bassin de Florent, un abri permettait de faire bouillir le linge en toute saison. Le linge était ensuite étendu le long du ruisseau de Calvisson.

Ancien château de Guillaume de Nogaret

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Vestiges.

En 1304, le roi Philippe le Bel fait de Guillaume de Nogaret le seigneur de Calvisson et de la Vaunage. Ce dernier prend ainsi possession d'un château édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur un promontoire dominant à l'ouest le village, cédé par la Maison d'Uzès au royaume de France en 1264.

Ce château fort imposant disposait, à l'origine, de deux puissantes tours d'environ 20 mètres de hauteur ainsi que d'une grande salle de 27 mètres de longueur possédant une belle voute en berceau, entre autres.. Complètement démantelé durant les guerres de Religion au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il ne sera jamais relevé de ses ruines, servant même de carrière aux habitants du village. En 1714, un moulin à vent est édifié au sommet de la butte qui abritait jadis le château. Comme le « moulin de Cassini », ce dernier sera transformé en mausolée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; une coupole circulaire surmontée d'une urne en fonte de fer couronne son sommet.

À la fin du Modèle:S mini- et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le site bénéficie des aménagements du Roc de Gachone ; cyprès et pins sont plantés autour des restes de pans de murs médiévaux et de l'ancien moulin, conférant aujourd'hui à l'endroit un cadre particulièrement romantique et pittoresque.

Ancien château de Livières

De l'ancien château ou motte médiévale de Livières ne subsistent que les douves circulaires caractéristiques et les ruines d'une tour ou construction médiévale. Les bâtiments actuels ont été édifiés aux {{#switch: e

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}}s sous la forme d'un mas à destination viticole, composé notamment, d'une maison bourgeoise possédant une originale et grande tour d'angle hexagonale en briques rouges surmontée à l'origine d'une toiture d'ardoises datant du Second Empire Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. On regrettera la disparition de l'ancien pigeonnier encore présent sur les vues du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Édifices religieux

Église Saint-Saturnin

Modèle:Article détaillé

Construction à l'origine romane, l'église Saint-Saturnin de Calvisson, remaniée, d’après les archives, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le style gothique, fut très endommagée lors des guerres de Religion, opposant catholiques et protestants, tout au long du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Restaurée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle a malheureusement perdu son cloître au nord de l'édifice, son clocher, ainsi que ses trois chapelles latérales sud. On peut encore voir l'amorce des voûtes gothiques de ces 3 chapelles qui culminaient à 8 m, entre les contreforts très massifs des travées.

L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1949<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)<ref name=":0" />.

À l'intérieur, classés aux Monuments historiques au titre des objets (base Palissy), on notera les fonts baptismaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi que le superbe tableau représentant Le Mariage mystique de sainte Catherine d'Alexandrie d'après l'œuvre du Corrège, copie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la provenance mystérieuse.

Temple de l'Église réformée de France

Fichier:30420CalvissonTemple1456.JPG
Le temple.

Le culte de l'église protestante unie de France se célèbre dans un temple de style néoclassique élevé en 1821 à l'emplacement du premier temple démoli en 1685 lors de la réforme de l'édit de Nantes. Sa façade sévère, pour laquelle l'architecte nîmois Charles Durand<ref group="Note">Surnommé à l'époque « Durand-Colonne » pour son goût immodéré de l'Antiquité</ref> serait intervenu,(mais ce fait reste à préciser) possède un puissant portique à colonnade de style dorique voire toscan, surmonté d'un vaste fronton triangulaire orné de triglyphes et métopes. Le clocher, situé à gauche de la façade, abrite une importante cloche datée de 1844. L'intérieur possède des tribunes latérales supportées par des arcades en pierres de taille. Le fond du bâtiment abrite la chaire et la table de communion sous un voutement arrondi brisé du plafond. La salle de culte occupe près de 400 m2, la surface totale du bâtiment est de 600 m2.

Ancienne chapelle romane de Saint-Martin-de-Livières

L'ancienne chapelle romane de Saint-Martin-de-Livières fut rattachée à la paroisse de Calvisson. Elle n'était cependant pas incorporée au sein de la motte castrale de Livières mais à priori, ainsi que le mentionne la carte de Cassini à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle « chapelle déjà ruinée », en bordure de l'ancien chemin de Calvisson à Aigues-Vives, au niveau de l'actuel mas de Saint-Martin qui, lui, se trouve sur la commune de Congénies, juste à la limite du territoire de Calvisson. Ce quartier cadastral du sud-est de la commune de Congénies porte d'ailleurs le nom de Saint-Martin. Modèle:Référence nécessaire.

Patrimoine culturel

Modèle:Article connexe

  • Maison du boutis.
  • Vinopanorama, œnopole consacré à l'histoire viticole locale.

Patrimoine environnemental

Roc de Gachone

Fichier:Calvisson - Roc de Gachone - Moulin Pointu 04.JPG
Le Moulin Pointu.

Modèle:Article détaillé

Le roc de Gachone, ou les Trois Moulins est une colline qui surplombe à l'ouest le village et la butte de l'ancien château de Nogaret (alt. 167 mètres) et porte quatre moulins des {{#switch: e

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}}s, dont l'un, le plus à l'est, fut détruit lors d'une tempête en 1839. Le moulin du sommet, aujourd'hui de forme pointue, servit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Cassini lors de l'élaboration de sa fameuse carte du Languedoc (d'où la dénomination de « signal de Cassini » donnée aussi à cette colline). Avec l'intensification, tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de la viticulture, puis l'arrivée du chemin de fer en Vaunage, la culture céréalière marque sévèrement le pas et les moulins sont alors abandonnés entre les années 1850/60. Celui de Cassini, justement, abrite le tombeau de deux amis aveugles depuis les années 1880. À cet effet, il fut surmonté d'une haute coupole en forme d'obus qui donne à ce moulin sa silhouette si particulière (il vient d'être cédé à la commune par les héritiers). À la fin du Modèle:S mini- et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le site bénéficie de premiers aménagements « touristiques », sous l'impulsion du docteur Gédéon Farel. Le belvédère de « Miremer » est ainsi édifié en 1903, des semis de pins d'Alep et de cyprès opérés et l'on installe en 1911, grâce au concours du Touring-Club de France, face au golfe d'Aigues-Mortes, une table d'orientation en lave émaillée provenant de Riom sur les dessins de docteur Farel. Cette table ne sera déplacée sur la terrasse du moulin municipal qu'après restauration et même reconstruction d'une partie de ce dernier, quelques années plus tard. Une cérémonie fut alors organisée le 11 novembre 1928 et une plaque de bronze posée sur le mur du moulin pour commémorer le souvenir du docteur Farel.

Depuis le sommet, par temps clair, très vaste et saisissant panorama. Au nord-est, vue sur le mont Ventoux et la chaîne des Alpes, plus à l'est la montagne du Luberon et la basse vallée du Rhône, la Sainte-Victoire précédée des Alpilles et du plateau des Costières au sud-est. Au sud et au sud-ouest, la vue s'étend sur le golfe d'Aigues-Mortes et plus largement sur tout le golfe du Lion. Possibilité d'apercevoir le cap de Creus et la chaîne des Albères par temps particulièrement dégagé, notamment les soirs de février et de mars, tout comme le mont Canigou à l'ouest, sentinelle avancée des Pyrénées. Plus près, superbe vue sur le pic Saint-Loup et la montagne de l'Hortus semblant ici lui répondre.. tout comme sur l'ensemble des Cévennes depuis le massif de l'Aigoual au nord-ouest au mont Lozère, plus au nord. C'est également au nord, en direction de la moyenne vallée du Rhône, que l'on peut apercevoir la silhouette du mont Bouquet semblable à celle d'une dernière vague avant la plaine. Un panorama à 360° tout à fait exceptionnel compte tenu de la hauteur très modeste de la colline.

Voie verte de la Vaunage

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Voie verte piste de Congénies.

Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit l'ancienne voie ferrée inaugurée le 30 octobre 1882 transformée en voie verte de la Vaunage : Caveirac - Calvisson - Sommières pour tous les non motorisés : piétons, fauteuils, patins, et vélos, l'attention à la continuité aura nécessité le creusement de deux tunnels sous la CD 40.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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