Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de la Tourancelle et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Côme-et-Maruéjols, commune de la Communauté d'agglomération de Nîmes Métropole, est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 18,1 j
Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
la « Cuvette de Clarensac et Calvisson » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Côme-et-Maruéjols est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (51 %), cultures permanentes (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), prairies (6,7 %), zones urbanisées (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 2002, 2005, 2014 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 324 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Étymologie
Cosmas, martyr du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Maruéjols, du gaulois ialo (lieu, clairière, espace) caractérisé par un autre terme gaulois, l'adjectif maro- (grand).
Sanctus-Cosmas<ref>Lay. du Tr. des chapitres, t. 1, Modèle:P..</ref> 1146
Les terres de Saint-Côme et Maruejols furent érigées en marquisat en 1751 sous le nom de Rochemore-Saint Côme pour Paul-Ange de Rochemore<ref>Lettres de février 1751, enregistrées à Toulouse (AD31, B1948, f°337). Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p 204.</ref>.
La commune est née de la fusion, en 1812, des deux communes voisines de Saint-Côme et de Maruéjols<ref name=Cassini/> ; la première, au cours de la Révolution française, porta provisoirement les noms de Caramaule et de Cosme<ref name=Cassini/>. Claude dit "de Begaud" a vécu sur ces terres arides et a construit un « poulaillé ». Son chien avait commune de réveiller le voisinage.
Modèle:Tableau
En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 81,5 % d'actifs (72,9 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs) et 18,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
Sur ces 405 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
53 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Côme-et-Maruéjols au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
53
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
3
5,7 %
(7,9 %)
Construction
8
15,1 %
(15,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
11
20,8 %
(30 %)
Activités immobilières
6
11,3 %
(4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
14
26,4 %
(14,9 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
7
13,2 %
(13,5 %)
Autres activités de services
4
7,5 %
(8,8 %)
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,4 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 53 entreprises implantées à Saint-Côme-et-Maruéjols), contre 14,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
Bela SARL, commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé (Modèle:Unité)
SAS Du Bois Sacre, location de terrains et d'autres biens immobiliers (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 27 en 2000 puis à 15 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 14 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Tour hellénistique et ruines attenantes d'habitat : cad. A 810 (inscription MH 8 septembre 1978).
Horloge communale : très originale tour coiffée d'une sorte de petite flèche à tuiles en écailles ressemblant à un minaret (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) d'une hauteur de 27 mètres, édifiée en 1882/83 en remplacement d'un campanile en fer forgé au sein de l'ancien château aujourd'hui mairie et école