Riom

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Riom (prononcé : Modèle:MSAPI<ref group="alpha">Prononciation locale en français de France retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref> <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} ou Modèle:MSAPI<ref group="alpha">Prononciation également possible en français de France standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref> <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle possède sa propre aire et unité urbaine qui s'intègre à l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.

Située au nord de l'Auvergne, la ville fut dès 1210 capitale de la Terre d'Auvergne puis du duché d'Auvergne. Par son histoire et son patrimoine bâti la ville est classée Pays d'Art et d'histoire.

Elle est l'une des quatre sous-préfectures du département avec Ambert, Issoire et Thiers et le bureau centralisateur du canton de Riom depuis les élections départementales de 2015<ref name="decret-cantons">Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme.</ref>,<ref group="Note">Avant 2015, Riom était chef-lieu de deux cantons : Riom-Est et Riom-Ouest.</ref>. Les habitants de Riom, au nombre de Modèle:Population de France/dernière pop au recensement de Modèle:Population de France/dernière année, sont appelés les Riomois et les Riomoises. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Riom est située au nord du département du Puy-de-Dôme. En nombre d'habitants, elle se classe en troisième position après Clermont-Ferrand et Cournon-d'Auvergne en 2015. Elle bénéficie d'une situation privilégiée, entre la chaîne des Puys et la plaine de la Limagne.

La ville se situe à Modèle:Unité au nord de la préfecture Clermont-Ferrand<ref>Distance entre Riom et Clermont-Ferrand selon GoogleMaps. [1]</ref> et à Modèle:Unité au sud-ouest de Vichy<ref>Distance entre Riom et Vichy d'après Google Maps. [2]</ref>, ainsi qu'à environ Modèle:Unité au sud-est de Montluçon<ref>Distance entre Riom et Montluçon d'après Google Maps. [3]</ref> et Modèle:Unité au sud de Moulins dans l'Allier<ref>Distance entre Riom et Moulins selon Google Maps.</ref>.

Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

Onze communes sont limitrophes<ref name="geoportail" /> :

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Modèle:Section vide ou incomplète La commune s'étend sur Modèle:Unité ; son altitude varie entre 314 et Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

Modèle:Section vide ou incomplète Elle est traversée par l'Ambène. L'agglomération riomoise est concernée par quatre bassins versants : celui de Genzat, de l'Ambène, du canal de Limagne et du ruisseau du Sardon. Il existe un risque d'inondation dû aux cinq ruisseaux qui traversent la ville<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Le climat de Riom se rattache aux relevés de Clermont-Ferrand qui est la station météorologique la plus proche, à Modèle:Nobr au sud.

Située à l'est de la chaîne des Puys, la région clermontoise est caractérisée par une des plus fortes amplitudes thermiques annuelles de France. L'été chaud est marqué par des orages tandis que l'hiver est froid et sec. La station de mesures de Météo-France a ainsi enregistré les températures extrêmes de Modèle:Nobr en juillet 1983 et de Modèle:Nobr en février 1929. La région clermontoise se situe en zone de rusticité 8a. Modèle:Météo France

Modèle:Climat La pluviométrie est l'une des plus faibles de France avec Modèle:Nobr de précipitations par an<ref name="meteorologienat">Moyenne 1961-1990. Source : Mémorial de la météorologie nationale, Quid 2007, Modèle:P.984.</ref> ; les pluies provenant de l'ouest sont arrêtées par la chaîne des Puys (d'où les sources, comme celle de Volvic). L'ensoleillement est de Modèle:Unité par an<ref name="MF" />.

Voies de communication et transports

Voies routières

L'autoroute à deux numéros A71-A89 et des panneaux directionnels dont la sortie 13 indique Riom
L'autoroute à deux numéros A 71-A 89 dessert Riom, desservie par l'échangeur 13.
La route départementale 446 au nord de Riom
Contournement nord de Riom (Modèle:Nobr).

La ville est traversée par la Modèle:Nobr (ancienne Modèle:Nobr déclassée) et contournée à l'ouest par la Modèle:Nobr et à l'est par la voie express Modèle:Nobr, anciennement Modèle:Nobr.

L'autoroute à deux numéros A 71-A 89 dessert la commune et son agglomération via son échangeur 13 ; elle permet de relier le centre-ville depuis son contournement est jusqu'à Lyon, Clermont-Ferrand, Paris, Vichy et Bordeaux. Ouverte en 1987, elle est payante.

Autour de Riom, le réseau départemental, géré par le conseil départemental du Puy-de-Dôme, est riche.

Six routes rejoignent le carrefour giratoire situé à la sortie nord-est : la Modèle:Nobr, vers Gannat ; la Modèle:Nobr, vers Pessat-Villeneuve, Thuret et Randan ; la Modèle:Nobr, jouant le rôle de contournement est ; la Modèle:Nobr, pénétrante vers le centre-ville ; la Modèle:Nobr, en direction de Mozac ; la Modèle:Nobr (anciennement Modèle:Nobr puis Modèle:Nobr) en direction de Combronde, Saint-Éloy-les-Mines et Montluçon.

Riom est aussi le point de départ des routes départementales 986 (ancienne route nationale 686 vers Mozac, Volvic et Pontgibaud), 227 (ancienne RN 685 vers Châtel-Guyon), 224 (vers Ennezat et Maringues), 6 (vers Ménétrol et Pont-du-Château), 420 (vers Ménétrol et Gerzat), et ville de passage sur les Modèle:Nobr (vers Puy Chany, commune de Saint-Beauzire), 83 (vers Marsat et Ennezat) et 425 reliant Clerlande à Puy Chany. Elle est aussi desservie par les RD 224B reliant les boulevards à la gare et 224C reliant les RD 224 et 2029 par les boulevards nord-est.

Fichier:Riom (street-art).jpg
Street-art Riom (2022) par les artistes Cofee et Topaz à l'entrée du centre-ville de Riom au bord de la voie cyclable.

Le centre-ville de Riom a été classé en zone de rencontre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celle-ci a été inaugurée le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article (édition de Riom).</ref>.

Transports en commun

Modèle:Article détaillé Le réseau urbain RLV Mobilités dessert la ville de Riom. Il se compose de quatre lignes urbaines, desservant la gare SNCF<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il remplace, depuis le Modèle:Nobr, l'ancien réseau R'cobus.

Riom est également desservie par quatre lignes du réseau Cars Région Puy-de-Dôme, géré par la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • la ligne P60, reliant Combronde à Clermont-Ferrand, avec un arrêt à Riom Bel Horizon (Sainte-Marie)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • la ligne P61, reliant Clermont-Ferrand à Riom, Combronde, Saint-Éloy-les-Mines et Montaigut ;
  • la ligne P73, reliant Clermont-Ferrand à Riom et à Châtel-Guyon ;
  • la ligne P75, reliant Riom à la zone industrielle de Ladoux à Cébazat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transports ferroviaires

Modèle:Article détaillé À Modèle:Nobr au nord de Clermont-Ferrand, la gare de Riom - Châtel-Guyon est la dernière de la relation ferroviaire qui dessert l'Auvergne depuis Paris-Bercy (en Intercités à réservation).

La desserte TER Auvergne-Rhône-Alpes est étoffée par des relations entre les gares de Moulins, Saint-Germain-des-Fossés, Lyon-Perrache via Part-Dieu, Vichy d'une part, Montluçon et Gannat d'autre part au nord, et Gerzat, Clermont-Ferrand, Vic-le-Comte, Issoire et Brioude au sud.

Urbanisme

Typologie

Riom est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Riom, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,3 %), zones urbanisées (20,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,5 %), forêts (2,1 %), cultures permanentes (0,7 %), prairies (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Modèle:Section vide ou incomplète Le plan local d'urbanisme a été approuvé par délibération du conseil municipal du Modèle:Nobr. Il est en cours de révision<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

En 2013, la commune comptait Modèle:Unité, contre 9 085 en 2008. Parmi ces logements, 87,6 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 11 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 49 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 50,7 % des appartements<ref group="a">LOG T2 – Catégories et types de logements.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 49,9 %, en baisse sensible par rapport à 2008 (52,1 %). La part de logements HLM loués vides était de 20,1 % (contre 15,4 %)<ref group="a">LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

Projets d'aménagement

Modèle:Section vide ou incomplète

Risques naturels et technologiques

La commune de Riom est soumise à quatre risques majeurs<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="prim">Modèle:Lien web</ref> :

  • inondation ;
  • mouvement de terrain (minier, par glissement de terrain et par tassements différentiels) ;
  • phénomènes météorologiques ;
  • séisme (zone de sismicité modérée) ;
  • transport de marchandises dangereuses.

Deux plans de prévention des risques ont été approuvés ; celui concernant le risque inondation par crue à débordement lent de cours d'eau a été prescrit le Modèle:Date- et approuvé le Modèle:Date-, tandis que celui concernant le risque mouvement de terrain a été approuvé le Modèle:Date-<ref name="prim" />.

Le DICRIM a été approuvé en décembre 2006<ref name="prim" />.

Toponymie

Le toponyme Riom est issu du gaulois (langue celtique) Rigomagos<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie nord-occitane, Éditions Sud Ouest, Collection Sud Ouest Université, Bordeaux, 2003.</ref> qui signifie Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Par la suite, le latin modifie le mot gaulois et la ville est nommée dans cette langue Ricomagus, qui signifie cette fois-ci Modèle:Citation. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Grégoire de Tours mentionne le vicus Ricomagensis.

Langues traditionnelles

Modèle:Article détaillé

Fichier:Amable Faucon.jpg
Amable Faucon, écrivain riomois, est une figure de la littérature occitane du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de son mouvement rococo.

Toponymie

La langue que l'on parlait traditionnellement à Riom était le nord-occitan, variante septentrionale de la langue occitane<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le nom occitan de Riom est soit Riom (à l'écrit comme en français mais prononcé Riou ou Rion<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), avec pour gentilé les riomaires, soit Riam (prononcé Modèle:MSAPI)avec pour nom de ses habitants les riamaires. En ancien occitan le nom est également Riom<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le nom Riom sous sa forme actuelle - tant la prononciation que l'orthographe - est attesté en ancien français dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Les langues de Riom (occitan et français)

Historiquement, Riom a pour langue traditionnelle l'occitan mais le français y est aussi présent depuis très longtemps (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au moins). Des formes d'oïl sont donc parfois présentes dans le parler nord-occitan de la région de Riom<ref>Modèle:Article</ref>.

La langue occitane à Riom

Fichier:Carte linguistique du Puy-de-Dôme.png
Carte linguistique du Puy-de-Dôme (Atlas sonore des langues régionales, CNRS). En bleu clair : les parlers du Croissant<ref>Modèle:Article.</ref> ; en marron : le nord-occitan ; en vert : l'arpitan.

De nombreux textes en occitan ont été écrits à Riom comme par exemple des actes officiels et des poésies. Parmi les textes les plus importants de la ville de Riom figure l'Alfonsine, la charte communale de la ville accordée par Alphonse de Poitiers en 1270. L'acte est bilingue est rédigé tant en latin qu'en occitan<ref>Modèle:Article</ref>.

C'est à Riom qu'a été réalisée la plus vieille ketouba (acte de mariage juif) de France, en 1319. Si cet acte de mariage est bien réalisé en hébreu, des mots en occitan y ont été insérés<ref>Modèle:Article.</ref>.

Lors de la période moderne, entre le Modèle:S mini- et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Riom est un berceau de la littérature occitane en Auvergne où la ville fait figure de tête de proue - avec Clermont - de l'évolution de la langue<ref>Jean Roux, Modèle:Ouvrage.</ref>. Parmi ces écrits, figurent ceux d'Amable Faucon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, auteur et poète riomois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, un des principaux représentants du rococo en langue occitane<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'occitan est toujours enseignée à Riom, comme dans toutes les autres sous-préfectures du département depuis 2021, avec des ateliers et cours prodigués par plusieurs associations dont l'Institut d'études occitanes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des cours de langue occitane sont donnés par un spécialiste aux archives municipales de la ville de Riom<ref>Riom Mag', n°129, ville de Riom, Novembre-Décembre 2018, p. 5, [lire en ligne].</ref>.

Riom a également la particularité d'abriter l'Agence des Musiques des Territoires d'Auvergne aussi nommé Modèle:Citation qui relève, enregistre le patrimoine oral local<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dépendant de ce dernier, Les Brayauds - Centre départemental des Musiques et Danses traditionnelles du Puy-de-Dôme, tout proche, basé à Saint-Bonnet-près-Riom dispense également des cours d'occitan auvergnat<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'occitan y est à l'honneur et l'AMTA et l'association Les Brayauds sont des institutions dans sa protection et diffusion dans la région<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le français

Fichier:Pré-oïlisation dans le Puy-de-Dôme.png
Parlers auvergnats pré-oïlisés (= de transition avec le français) dans le Puy-de-Dôme (marron grisé) selon Pierre Bonnaud<ref>Pierre Bonnaud, Introduction générale à l'onomastique d'après l'exemple du fichier onomastique de l'Auvergne (FOA), Centre régional de documentation pédagogique de Clermont-Ferrand, 1979, carte n°10 « Faits généraux et interférences interrégionales », p. 92-93.</ref>.

Le français est présent de manière très précoce à Riom à la suite de la conquête de l'Auvergne par Philippe-Auguste entre 1210 et 1213 (siège de Tournoël). Le siège de la Terre d'Auvergne est installé à Riom et confié à Guy de Dampierre, seigneur champenois, puis par la suite à Alphonse de Poitiers, sénéchal d'Auvergne, comte de Poitiers et frère du roi saint Louis. Une administration francophone est présente à Riom depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et exerce une influence certaine sur la langue locale. La ville est donc bilingue occitan / français dès le milieu du Moyen Âge<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

De nombreux actes en langue d'oïl sont écrits dans la ville de Riom dès cette période. Il est possible de signaler par exemple Le Recueil de Riom, livre de recettes et de cuisine en moyen français et produit à la cour de Jean de Berry, c'est-à-dire dans le palais ducal de Riom<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Histoire

Modèle:À délister Jusqu'en 1531, date d'annexion de l'Auvergne par la couronne de France, Riom était la capitale du duché d'Auvergne, une des principautés féodales auvergnates. La ville est d'origine gallo-romaine : Ricomagus, « riche marché ». Dans l'intense féodalité de l'Auvergne à partir de l'an mil, la ville a grandi autour de l'église collégiale de Saint-Amable, le saint local, qui fut l'objet de pèlerinages.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville a bénéficié du patronage de Jean, duc de Berry, qui reconstruit le palais des ducs d'Auvergne et la Sainte-Chapelle.

Sous l'Ancien Régime, Riom devint la capitale de la généralité éponyme qui comprend une partie importante de l'Auvergne.

En 1942, s'est tenu le procès de Riom lors duquel le régime de Vichy reprochait à plusieurs hommes politiques du Front populaire d'être responsables de la défaite en ayant empêché le réarmement de la France par la mise en place de réformes sociales. Ils ont été séquestrés non loin, au château de Chazeron, dans l'attente de leur procès. Il y eut également le procès par contumace du général de Gaulle pour s'être opposé au régime de Vichy sous l'Occupation ; il ne sera naturellement pas emprisonné à la Libération.

Chronologie

Antiquité et haut Moyen Âge

Bas Moyen Âge

Riom dessinée par Guillaume Revel pour son Armorial d'Auvergne vers 1450.
Riom dessinée par Guillaume Revel pour son Armorial d'Auvergne vers 1450. À gauche le palais construit par Jean de Berry, duc d'Auvergne et la Sainte-Chapelle, à droite l'abbatiale de Saint-Amable. Au centre la tour-porte de Layat, entrée à Riom de la route de Paris<ref group="Note">Planche originale de l'Armorial de Revel conservée à la Bibliothèque nationale de France, sous la cote : Ms. fr. 22297, f° 41.</ref>.

Époque moderne

Révolution française

En 1789, Malouët est élu député de Riom aux états généraux. L'année suivante, Soubrany est élu maire de Riom.

En 1792, Gilbert Romme et Soubrany sont élus députés à la Convention.

Le comité secret de surveillance et de sûreté générale de Riom est institué en anticipant la loi du Modèle:Nobr, dès le Modèle:Nobr (le texte de la loi n'était pas parvenu aux communes). La municipalité est très active dans la lutte contre les contre-révolutionnaires. Il est très actif dans la surveillance des parents d'immigrés et des ci-devants nobles, et se charge de la délivrance des certificats de civisme. Avec les troubles contre-révolutionnaires de Lozère, il multiplie les arrestations : 29 d'avril à août, pour une population de Modèle:Unité. Ce chiffre relativement peu élevé est encore diminué par une vague de libérations en juillet et août. Le décret du 14 frimaire an II réorganise la constitution des comités en interdisant le cumul de fonctions entre municipalité, comité de surveillance et garde nationale : le comité passe de douze à quatorze membres, dont dix nouveaux. Après le 9-Thermidor, le comité est réorganisé : les membres de la noblesse de robe en sont exclus (Modèle:Nobr). Les simples cultivateurs sont admis (la moitié des membres) et côtoient des petits fonctionnaires et commerçants. Après avoir libéré la plupart des internés, il est dissous le Modèle:Nobr<ref name="bourdin-2004">Modèle:Article.</ref>. La place de la Fédération est aménagée en 1793.

Un club politique est créé en Modèle:Nobr, sous le nom de Modèle:Citation<ref name="bourdin-2004" />.

La flèche de l'église Saint-Amable est détruite en 1794, ce qui explique aussi qu'une partie de l'église soit construit selon un style baroque tardif.

Les députés Romme et Soubrany sont guillotinés en 1795.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

  • 1801 : Riom devient sous-préfecture du Puy-de-Dôme ;
  • 1804 : Riom devient le siège de la Cour d'appel ;
  • 1813 : l'ancien couvent des Cordeliers est transformé en maison centrale ;
  • 1824-1848 : Construction du nouveau bâtiment de la Cour d'appel par l'architecte Guillaume Degeorge ;
  • 1853 : Arrivée des Maristes rue Pascal. Ils créent l'Institution Sainte-Marie dans l'ancien collège des Oratoriens en 1856, jusqu'en 1886 ;
  • 1855 : Arrivée du chemin de fer à Riom, depuis Gannat ;
  • 1859 : Création du musée par Francisque Mandet, installé en 1866 dans l'hôtel Dufraisse ;
  • 1862 : Voyage de Napoléon III en Auvergne et plus particulièrement à Riom ;
  • 1877-1883 : Construction de la manufacture des tabacs, place Eugène-Rouher, par l'ingénieur Dargnies ;
  • 1886 : Installation des Pères Maristes et ouverture du lycée Sainte-Marie (qui existe toujours).

Époque contemporaine

  • 1904 - 1935 : Étienne Clémentel, maire de Riom ;
  • 1937 : Commémoration du tricentenaire de la mort de Jeanne-Charlotte de Bréchard ;
  • 1940 (24 mai - 16 juin) : Modèle:Unité d'eau lourde sont stockés dans la prison en vue de la fabrication de la première pile atomique "Zoé".
  • 1940 (20 juin) : Bombardement de Riom ;
  • 1940 (30 juillet) : Riom devient la Cour suprême de justice ;
  • Entre 1940 et 1944, l'abbé Annéser, curé de Boulange, se réfugie dans la ville de Riom et la ville de Volvic en zone libre avec environ 900 de ses paroissiens.
  • 1942 (février à avril) : Procès de Riom ;
  • 1944 (25 août) : Libération de Riom ;
  • 1963 : Construction de la poste ;
  • 1967 : Riom, création d'un secteur sauvegardé ;
  • 1969 : Création du musée d'Auvergne (ou ATP : Art et Tradition Populaire) ;
  • 1972 : Départ des Visitandines ;
  • 1975 : Riom, classée Ville d'art ;
  • 1979 : Donation de la collection Richard à la ville de Riom (musée Mandet) ;
  • 1983 : Inauguration du musée Mandet rénové (apport de la collection Richard) ;
  • 1983 - 1989 : Construction de logements sociaux dans le quartier des tanneries ;
  • 1985 : Riom, labellisée Ville d'art et d'histoire ;
  • 1989 - 1995 : Claude Liebermann, maire de Riom ;
  • 1990 : Construction du lycée professionnel Marie-Laurencin ;
  • 1991 : Plan de sauvetage du centre ville - restauration des chaussées de l'ensemble des rues
  • 1991 : Ouverture du golf ;
  • 1992 : Restauration du collège Michel-de-l'Hospital ;
  • 1993 : Réhabilitation du parvis de l'église Saint-Amable ;
  • 1995 : Ouverture de la piscine ;
  • 2005 : le label Ville d'art et d'histoire s'élargit à Riom-Communauté qui devient Pays d'art et d'histoire ;
  • 2009 : Inauguration du lycée du bâtiment Pierre-Joël-Bonté.
  • 2018 - 2019 : Ouverture des Jardins de la Culture : cinéma, médiathèque, école de musique et d'arts plastiques.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:Section vide ou incomplète La commune avait voté à 56,31 % pour Pierre-Joël Bonté aux élections régionales de 2004, avec un taux de participation de 72,42 %<ref>Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.</ref>.

La commune avait voté à 66,05 % pour René Souchon aux élections régionales de 2010, avec un taux de participation de 55,41 %<ref>Résultats des élections régionales de 2010 sur le site du Ministère de l'Intérieur.</ref>.

Aux élections municipales de 2014, le maire sortant, Jean-Claude Zicola (PS) ne s'est pas représenté. Trois candidats étaient en lice mais le premier tour n'a pas désigné de candidat élu à la majorité absolue, Pierre Pécoul (DVD) n'arrivant qu'à 49,15 % des voix. Michel Bages (DVG) a été directement éliminé avec seulement 9,83 %, terminant en troisième position. Au second tour, Pierre Pécoul a été élu avec 54,41 % des voix, battant Pierrette Chiesa (PS). Le taux de participation était de 67,31 %<ref name="mun-2014">Résultats des élections municipales de 2014 sur le site du Ministère de l'Intérieur.</ref>.

Aux élections municipales de 2020, la liste conduite par le maire sortant, Pierre Pécoul (DVD), est réélue au second tour face à Charles Brault (liste d'union de la gauche), l'emportant avec 50,59 % des voix (67 voix d'avance).

Administration municipale

Le conseil municipal est composé de trente-trois élus, dont la composition suit <ref>La Montagne, 29 juin 2020. Résultats sur le site du ministère de l'intérieur : [4]</ref> :

Composition du conseil municipal (mandat 2020-2026)
Nuance Liste présidée par Sièges Statut
LR-UDI « Rassemblés pour Riom » Pierre Pécoul 25 (14) majorité
PS-EELV-PCF-LFI « Riom Collectivement, pour un nouveau souffle » Charles Brault 8 (3) opposition
Le nombre de sièges entre parenthèses correspond au nombre d'élus
au conseil communautaire de la communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans.

Le conseil municipal a désigné neuf adjoints<ref group="R" name="adjoints">Modèle:Lien web.</ref>, six conseillers municipaux délégués<ref group="R" name="adjoints" /> et dix-sept conseillers municipaux<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Rattachements administratifs et électoraux

Sur le plan administratif, Riom était chef-lieu de district en 1793 puis chef-lieu d'arrondissement depuis 1801. Elle fut par ailleurs chef-lieu d'un canton unique de 1793 à 1801, avant d'être scindé en deux (Riom-Est et Riom-Ouest) de 1801<ref name="Cassini" /> jusqu'en Modèle:Nobr ; à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune devient le bureau centralisateur d'un canton unique<ref name="decret-cantons" />.

Riom est le siège d'une cour d'appel, d'un tribunal d'instance et d'un tribunal paritaire des baux ruraux, mais aussi de la cour d'assises du Puy-de-Dôme<ref name="Justice">Modèle:Lien web.</ref>. Elle dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, des tribunaux administratif, de grande instance, de commerce et pour enfants de Clermont-Ferrand<ref name="Justice" />.

Politique environnementale

Modèle:Section vide ou incomplète La ville s'engage à économiser l'eau et l'énergie, à renforcer le rôle de l'environnement dans l'élaboration de marchés publics, ou encore à protéger la biodiversité<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>. Elle possède une station de qualité de l'air, gérée par l'association Atmo Auvergne<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Au Modèle:Nobr, Riom est jumelée avec sept communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Tous ces jumelages sont des coopérations décentralisées sur le thème de la culture, du tourisme et du patrimoine.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,86 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Riom fait partie de l'académie de Clermont-Ferrand.

Dans l'enseignement public, la commune gère quatre écoles maternelle et élémentaire constituant un groupe scolaire (Jean-Rostand, Maurice-Genest, Pierre-Brossolette et René-Cassin)<ref group="R" name="gr-scol">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="educ">Annuaire des établissements scolaires de Riom sur le site du ministère de l'Éducation nationale.</ref>.

Les élèves poursuivent leur scolarité dans les trois collèges publics gérés par le conseil départemental du Puy-de-Dôme, en fonction du lieu de résidence : Jean-Vilar, Michel-de-l'Hospital et Pierre-Mendès-France<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="R" name="colleges">Modèle:Lien web.</ref>, puis au lycée Claude-et-Pierre-Virlogeux géré par la région<ref name="educ" />.

Le lycée Virlogeux accueille depuis Modèle:Nobr un microlycée<ref>Présentation du microlycée sur le site ÉduSCOL.</ref> : Le LIANE (Lycée Innovant Ambition NumériquE)<ref>Site de LIANE Micro Lycée.</ref>. Ce lycée public est destiné aux jeunes décrocheurs de Modèle:Unité, qui après une interruption de leurs études, souhaitent reprendre une scolarité afin préparer un baccalauréat général et éventuellement poursuivre des études supérieures. Il résulte d'un partenariat entre le rectorat de Clermont-Ferrand et la région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est le seul établissement public de ce type dans la grande région (l'autre microlycée, à Lyon, étant privé).

Le lycée professionnel Marie-Laurencin, spécialisé dans les arts et la mode (qui bénéficie par ailleurs d'une labellisation), est créé en 1990<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.

Un autre lycée, situé au sud de la commune, porte le nom de l'ancien maire et du président du conseil régional d'Auvergne décédé en cours de mandat, Pierre-Joël Bonté. Il forme les élèves au baccalauréat professionnel, aux CAP et aux BTS dans le domaine du bâtiment<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.

Dans l'enseignement privé, les élèves suivent leur scolarité à l'institution Notre-Dame-des-Arts<ref group="R" name="gr-scol" />-Sacré-Cœur<ref name="educ" />, puis à l'institution Sainte-Marie (collège et lycée)<ref group="R" name="colleges" />.

Il existe aussi un centre d'information et d'orientation<ref name="educ" />.

Manifestations culturelles et festivités

Depuis 1987 a lieu en été le festival Piano à Riom, principalement consacré à la musique classique et organisant une dizaine de concerts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville de Riom organise plusieurs manifestations, y compris des éco-manifestations depuis 2010, dans le but de Modèle:Citation d'une manifestation<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.

Deux saisons culturelles majeures se déroulent dans la commune : « Accès Soirs » et « Éclats de Fête »<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.

La Fête de la Ville est organisée chaque année<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

Modèle:Section vide ou incomplète

Sports

La ville de Riom possède plusieurs installations sportives et plus de quarante associations sportives<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.

Infrastructures sportives

  • Complexe sportif Émile-Pons : construit dans les années 1960, cet équipement intercommunal peut accueillir plus de Modèle:Unité. Il comprend entre autres un terrain d'honneur, une piste d'athlétisme, six courts de tennis, un stand de tir et une piste de tir à l'arc. Il est utilisé par le club de football (FC Riomois), de rugby (RC Riomois) et d'athlétisme ainsi que par l'école Pierre-Brossolette, le collège Jean-Vilar et le lycée Virlogeux<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Stade Dumoulin : il permet la pratique du tir à l'arc, du tir sportif et du football<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Stade Pierre-Robin : cet équipement communal, d'une capacité de mille places, comprend notamment deux terrains gazonnés. Il est utilisé par le FC riomois et le RC Riomois<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.

Associations sportives

Médias

Modèle:Section vide ou incomplète

Économie

Riom compte deux parcs d'activités : un parc européen d'entreprises, et le parc artisanal de Layat.

Riom a un marché des producteurs actif : il se réunit tous les samedis matin et les mercredis aux halles. Déballage de spécialités locales : fromages, produits régionaux…

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à Modèle:Euro, ce qui plaçait Riom au 23 354e rang des communes de plus de Modèle:Unité en métropole<ref>Revenus fiscaux localisés des ménages Modèle:Zip, Insee, données 2011.</ref>.

Emploi

En 2013, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à Modèle:Unité, parmi lesquelles on comptait 69,5 % d'actifs dont 60,3 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs<ref group="a">EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Unité dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 7 340, l'indicateur de concentration d'emploi est de 144,7 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif<ref group="a">EMP T5 – Emploi et activité.</ref>.

6 652 des Modèle:Unité âgées de quinze ans ou plus (soit 90,7 %) sont des salariés<ref group="a">ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2013.</ref>. Près de 36 % des actifs travaillaient dans la commune<ref group="a">ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.</ref>.

Entreprises

La commune abrite le siège social de 14 grandes entreprises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La manufacture des tabacs (ex Seita) reprise par Imperial Tobaco a été fermée définitivement en 2017<ref>Modèle:Article.</ref> et le site occupé par la société Bacacier<ref>Modèle:Article.</ref>.

Par ailleurs s'est installé un laboratoire dépendant du groupe Merck Sharp Dohme et Chibre

Au Modèle:Date-, Riom comptait Modèle:Unité, dont la majorité émanaient du secteur des services, aussi bien aux entreprises qu'aux particuliers<ref group="a">DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>.

En outre, elle comptait Modèle:Unité<ref group="a">DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>.

Au Modèle:Nobr, elle comptait Modèle:Unité actifs (Modèle:Unité salariés), répartis comme suit :

Caractéristiques des établissements selon le secteur d'activité au Modèle:Nobr (source : Insee)
Échelle Agriculture Industrie Construction Commerce, transports,
services divers
Administration publique,
enseignement, santé,
action sociale
Établissements actifs<ref group="a">CEN T1 – Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Nobr.</ref> 1,5 % 6,5 % 8 % 64,8 % 19,2 %
Postes salariés<ref group="a">CEN T2 – Postes salariés par secteur d'activité au Modèle:Nobr.</ref> 0,2 % 31 % 5,1 % 24,8 % 39 %

Agriculture

Au recensement agricole de 2010, la commune comptait Modèle:Nobr agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 2000 (40) et à 1988 (50)<ref name="agri" />.

La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de Modèle:Unité en 2010, dont Modèle:Unité sont allouées aux terres labourables et Modèle:Nobr sont toujours en herbe<ref name="agri" />.

Industrie

Modèle:Section vide ou incomplète

Commerce et services

Le centre-ville de Riom a deux rues très commerçantes, la rue de l'Hôtel-de-Ville et la rue du commerce. On peut y admirer un joli patrimoine architectural et de jolies devantures.

L'agglomération riomoise possède deux zones commerciales majeures :

Tourisme

Au Modèle:Date-, la commune comptait neuf hôtels, totalisant Modèle:Nobr quatre hôtels classés deux étoiles et quatre autres classés trois étoiles, ainsi qu'un hôtel non classé<ref group="a">TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au Modèle:Date-.</ref>. Il n'existe aucun camping<ref group="a">TOU T2 – Nombre et capacité des campings au Modèle:Date-.</ref>, résidence de tourisme, village vacances ou tout autre type d'hébergement collectif dans la commune<ref group="a">TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au Modèle:Date-.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé Le centre-ville de Riom est classé secteur sauvegardé au sens de la loi sur la protection du patrimoine (loi dite « Malraux » du code de l'urbanisme). Afin de dynamiser ce patrimoine, Riom dans le cadre de la communauté de communes, appartient au réseau du label Villes et Pays d'art et d'histoire.

En 1212, Philippe Auguste avait annexé le comté d'Auvergne pour en faire la Terre d'Auvergne avec Riom comme capitale, bien que Clermont soit la ville la plus importante du comté, mais elle était la ville de l'évêque. La Terre d'Auvergne avait été donnée en apanage à Alphonse de Poitiers puis à Jean de Berry, enfin, par sa fille, à la maison de Bourbon. Elle revint dans le domaine royal en 1531. La qualité de ville royale où se trouvait le pouvoir civil et judiciaire du comté d'Auvergne jusqu'à la Révolution a permis à la ville de posséder un très riche patrimoine architectural. L'incendie de 1483 et le séisme de 1490 font que la plupart des bâtiments civils du centre ancien subsistants ont été construits après.

Les rues du centre ancien

Le centre ancien était entouré de remparts qui ont été démolis entre 1739 et 1768. Les boulevards actuels ont été tracés sur les anciens fossés (boulevard Chancelier-de-L'Hospital, boulevard Desaix, boulevard Clémentel, boulevard de la République, boulevard de la Liberté).

D'imposantes demeures bourgeoises bâties d'un bloc et où cohabitaient dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle plusieurs générations de riches familles sont visibles. Ces maisons pouvaient abriter jusqu'à 40 personnes.

Plusieurs rues du centre ancien possèdent ces bâtiments intéressants<ref>Modèle:Chapitre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La rue de l'Hôtel-de-Ville s'appelait rue du Palais et partait de la porte de La Bade, devant le château dont il reste la Sainte-Chapelle, pour aller vers l'abbaye Saint-Amable dont il subsiste l'église. Elle se termine au coin des Taules, à l'intersection des rues de l'Horloge, au nord, et la rue du Commerce, au sud. Elle se prolonge par la rue Saint-Amable, ancienne rue Mercière, qui s'arrêtait à l'abbaye. La rue séparait deux quartiers de la ville, le quartier du Poux, au nord, et le quartier Naigueperse, au sud.

La rue de l'Horloge et la rue du Commerce constituent l'axe nord-sud, autrefois rue des Taules, de la ville ancienne. Elles donnaient, au nord sur la route de Paris par la tour-porte de Layat, et au sud sur la porte de Clermont.

  • la rue du Commerce :
    • la maison Prenat<ref>Modèle:Base Mérimée : Maison</ref> (no 8),
    • le bâtiment de l'ancienne chambre de commerce avec sa grande salle voûtée conduisant à un jardin.
    • l'hôtel de Rochevend (no 36)<ref>Modèle:Base Mérimée : Maison</ref>
  • rue de l'Hôtel des Monnaies
    • l'hôtel Chauvigny de Blot<ref>Modèle:Base Mérimée : hôtel des monnaies, actuellement annexe municipale</ref> (no 22)
  • rue Soubrany :
  • rue Croisier :
    • hôtel de l'Ancienne Monnaie (no 10) construit en 1420. Occupé par la sous-préfecture depuis 1846,

La basilique Saint-Amable

Modèle:Article détaillé

Basilique Saint-Amable, extérieur
Basilique Saint-Amable, extérieur.
Basilique Saint-Amable, intérieur
Basilique Saint-Amable, intérieur.

Un baptistère est édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par saint Amable, prêtre de Riom. Édifice desservi par un chapitre de chanoines de Saint-Augustin depuis 1077 et qui devient séculier en 1548. En 1452, un tremblement de terre aurait obligé à renforcer l'un des quatre grands piliers du clocher<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À la Révolution, l'église devient un atelier de salpêtre. Dix-huit mois plus tard, elle est rendue au culte. Elle porte le titre de basilique mineure, à la suite de la demande de monseigneur Pierre-Marie Belmont, alors évêque de Clermont, qui voyant la piété des paroissiens demanda au pape Pie X l'élévation au titre de basilique mineure ; le pape l'élèvera par bref du 7 mars 1912<ref>Basilique de Saint-Amable de Riom : son passé, ses richesses d'art et son culte (ouvrage).</ref>. C'est le plus vaste édifice du diocèse après la cathédrale de Clermont. Son architecture est complexe puisqu'elle est marquée par toutes les périodes :

La flèche en pierre de taille du clocher avait été supprimée à la Révolution.

Dans le bras nord du transept on peut voir l'œuvre, Le Christ apaisant la tempête<ref>Promenades dans Riom, Un, Deux… Quatre Édition.</ref>, de Claude Marie Dubufe datant de 1819. Le maître de Dubufe n'était rien d'autre que David.

L'église possède un mobilier intéressant : un autel biface en marbre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une chasse de saint Amable du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle remplaçant la précédente fondue au moment de la Révolution.

La basilique Saint-Amable de Riom est classée monument historique depuis 1840<ref>Modèle:Base Mérimée et Modèle:Base Mérimée.</ref>.

L'église Notre-Dame-du-Marthuret

Église Notre-Dame-du Marthuret.
Église Notre-Dame-du Marthuret.

Modèle:Article détaillé

L'église fut reconstruite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à la suite de l'incendie du précédent édifice.

C'est une collégiale à nef unique. Elle est l'un des derniers exemples au Nord du style gothique languedocien.

Au-dessus du portail, une copie de la Vierge à l'oiseau ; l'original étant à l'intérieur, dans la première chapelle, à droite en rentrant. Cette vierge date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle fut sauvée des destructions révolutionnaires par les bouchers de Riom.

Église Notre-Dame-du Marthuret.
Vierge à l'oiseau du Marthuret.

La tour de l'Horloge

Modèle:Article détaillé

La tour de l'Horloge.
La tour de l'Horloge.

La tour de l'Horloge se situe au centre du quartier marchand, rue du Commerce, près du Coin des Taules. Elle est l'ancien beffroi, symbole des libertés communales acquises grâce à la charte de franchise, l'Alphonsine, en 1270. Elle a été bâtie à partir de 1391 pour recevoir la cloche de la ville. Autrefois, un automate, offert par le duc Jean de Berry, frappait la cloche. La partie basse, de plan carré, est de style gothique. Elle est sur trois niveaux et elle sert d'assise à la tour octogonale édifiée vers 1530. En 1646, un ouragan renverse son couronnement originel. Un nouveau couronnement en forme de dôme soutenu par huit colonnes<ref group="Note">Ces colonnes, et la frise qui les accompagne, ont été récupérées du puits Lavèze, qui se trouvait dans la cour du palais ducal.</ref> est construit. À la Révolution, on supprime les symboles royaux (décorations de fleurs de lys, etc.) mais la salamandre, symbole du roi [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], située juste au-dessus du cadran de l'horloge, a été épargnée. L'accès au sommet (véritable plateforme) permet de découvrir une vue de l'ensemble du paysage urbain et des campagnes environnantes. Pour se repérer, des tables d'orientation en lave émaillée ont été installées.

À remarquer, à côté de la porte : l'aune-étalon de Riom (Modèle:Unité), portant fleur de lys, est scellée dans le mur. Cet étalon servait de mesure officielle, sous l'Ancien Régime, près des boutiques et étals de la place des Taules.

La tour est désormais le siège du Pays d'art et d'histoire de Riom, service de Communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans.

La Sainte-Chapelle et la cour d'appel

Entrée de la Cour d'appel de Riom
Entrée de la Cour d'appel de Riom.
La Sainte-Chapelle
La Sainte-Chapelle.

Modèle:Article détaillé

La Sainte-Chapelle de Riom a été élevée à partir de 1395-1396 et achevée vers 1403, selon le modèle de la Sainte-Chapelle royale de Paris.

Celle de Riom a été construite par Hugues Foucher, maître des œuvres ducales en Auvergne. Il s'agit du dernier élément conservé en place de la résidence construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Jean de Berry, car Riom était le siège royal de la province d'Auvergne. Elle est de style gothique flamboyant. La majeure partie des vitraux sont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ils illustrent l'Ancien et le Nouveau Testament. La lecture des vitraux est rendue difficile par les restaurations du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui n'ont pas restitué l'ordre initial.

Sur le mur du fond, une tapisserie d'Aubusson est étendue.

La Sainte-Chapelle est classée monument historique depuis 1840<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le propriétaire actuel est le ministère de la Justice puisqu'elle est comprise dans l'enceinte de la Cour d'appel de Riom.

Le monument des fusillés

Situé dans le cimetière des Charmettes à Riom, il est dédié à la mémoire des poilus fusillés pour l'exemple. Il est inscrit : « Aux victimes innocentes des conseils de guerre 1914-1918 et à celles de la milice et gestapo 1939-1944 ». C'est l'un des monuments aux morts pacifistes de France. Édifié à l'initiative de l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC), il est inauguré le 11 novembre 1922.

L'hôtel de ville

Modèle:Article détaillé L'hôtel de ville de Riom<ref>Modèle:Base Mérimée : hôtel de Cériers, actuellement hôtel de ville</ref> est l'ancien hôtel de Cériers, devenu ensuite l'hôtel Frétat. Le bâtiment est construit autour d'une cour intérieure marquée par l'influence italienne. La cour intérieure, est bordée au rez-de-chaussée sur les deux ailes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par une galerie dans laquelle se trouve la statue « Le baiser de la gloire » (1923) de Raymond Léon Rivoire. Dans le vestibule d'entrée est placée une plaque en lave émaillée reproduisant la lettre de Jeanne d'Arc aux Riomois (1429).

Le bâtiment sert d'hôtel de ville depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il a été construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille Cériers qui a donné dix-sept consuls à la ville de Riom entre 1270 et 1539 et un chancelier à la sénéchaussée d'Auvergne. Jean II de Cériers, père du bâtisseur de l'hôtel, avait été trésorier du duc de Bourbon et d'Auvergne jusqu'au retour de la Terre d'Auvergne à la Couronne en 1523. Son fils, Amable de Cériers a été un élu du bas-pays d'Auvergne entre 1521 et 1540. Il avait obtenu des lettres de réhabilitation de noblesse par [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] en 1527. Il était marié avec Jeanne Robertet dont le frère Florimond Robertet a été notaire et secrétaire de Charles VIII, Louis XII et François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} avant d'être, en 1505, un ambassadeur auprès de la République de Florence.

La construction de l'hôtel de Cériers a dû être entreprise entre 1521 et 1526. L'hôtel est devenu la propriété de la famille de Frétat entre 1615 et 1650. La façade sur la rue de l'hôtel de ville est des {{#switch: XVIII

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}}.

L'hôtel a été acquis en 1721 pour en faire le logement de l'intendant d'Auvergne. Les corps de bâtiment ouest et nord sur cour ont été repris au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La cour de l'hôtel de ville abrite le monument aux morts de la Première Guerre mondiale. C'est un bronze d'Auguste Rodin, « Gallia Victrix », qui a été réalisé d'après un modèle de Camille Claudel.

L'ensemble de l'hôtel a été restauré en 1910, à l'initiative du maire de l'époque, Étienne Clémentel.

Le château de Mirabel 

Modèle:Article détaillé

Équipements culturels

La bibliothèque intercommunale

La bibliothèque intercommunale de Riom Modèle:Incise, établie depuis la Révolution française<ref>Chronique des bibliothèques françaises Bulletin des Bibliothèques de France</ref>, possède une collection comprenant Modèle:Unité (livres, journaux, etc.), quinze manuscrits médiévaux confisqués des communautés religieuses. Le ministère de la culture a réalisé des copies digitales de trois manuscrits enluminés<ref>Art et histoire en Auvergne-Rhône-Alpes : Collections de reliures contemporaines, Riom</ref>.

Depuis 2005, l'ensemble des onze points lecture du territoire de Riom-Communauté forme un réseau intercommunal. La structure de Riom en est la bibliothèque centrale.

Le musée Mandet

Modèle:Article détaillé Le musée se trouve dans l'hôtel Dufraisse du Cheix<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>, hôtel de style Louis XV reprenant le plan des hôtels parisiens entre cour et jardin, construit à l'angle de la rue de l'Hôtel de ville et le rue Chabrol. L'hôtel a été construit à partir de 1707 pour Annet Dufraisse (1672-1709).

L'hôtel abrite depuis 1866 les collections de peintures et de sculptures de l'Antiquité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il abrite une importante collection de portraits d'hommes célèbres de l'Auvergne.

En 1983 les époux Richard, des collectionneurs riomois, font don de quelque Modèle:Unité au musée : peintures, sculptures, objets d'art décoratif dont une belle collection d'orfèvrerie.

En 2010, la restauration des bâtiments est terminée. Des espaces pédagogiques sont aménagés ainsi qu'une bibliothèque de recherche et un département des arts décoratifs de 1950 à nos jours est créé. Il possède une collection de plus d'une centaine de pièces d'orfèvrerie, de verrerie et de céramique dont certaines ont été créées spécialement pour le musée (Roland Daraspe, Goudji).

Le musée continue à présenter ses anciennes collections : tableaux de l'école flamande, hollandaise et française des {{#switch: XVIII

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}}, tableaux orientalisants du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et plus particulièrement les tableaux du peintre né à Riom Alphonse Cornet, décorateur des châteaux du Louvre et de Fontainebleau.

Le musée présente aussi une belle collection d'objets provenant de l'Antiquité romaine, grecque, étrusque et égyptienne : petits bronzes, terres-cuites, statuettes d'argile, poteries, bijoux…

Des œuvres du Moyen Âge sont montrées : chapiteaux sculptés, bénitiers, différentes pièces lapidaires mais aussi des statues en bois dont une remarquable Sainte Véronique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et une sévère Vierge en majesté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en chêne, des meubles ciselés, des émaux champlevés du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle provenant de Limoges.

La Renaissance n'est pas oubliée : tableaux, tapisseries, meubles…

La période classique ({{#switch: -

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}}) est illustrée par la mise en valeur de meubles marquetés, des tapisseries d'Aubusson du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de l'argenterie et de la porcelaine et par une collection surprenante de râpes à tabac.

Le musée présente aussi une collection d'armes anciennes dont le « tromblon de Mandrin ».

Le musée régional d'Auvergne

Modèle:Article détaillé Le musée<ref>Communauté de Riom : le musée régional d'Auvergne</ref> se trouve au 10bis rue Delille dans un hôtel particulier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle donné en 1958 par mademoiselle Luce de Montgon.

Il présente l'ethnographie régionale de la Haute et Basse-Auvergne. Sur trois étages, outils et objets retracent la vie rurale et agricole, l'artisanat, les fêtes populaires, les costumes des habitants. Très belle collection de sculptures religieuses rassemblées par l'abbé Douissard à partir des années 1960. Belle collection de coiffes.

Le forum Rexy - Théâtre municipal

Le Rexy est construit à l'emplacement de l'Ancienne comédie / salle de cinéma, ouvrant sur la rue Hellénie. Il devient un cinéma dans les années 1920, est détruit en 1934 par un incendie et reconstruit en 1936. Sa façade est refaite en 1985 et repeinte en 2000<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine culturel

Agence des musiques des territoires d'Auvergne

L'Agence des musiques des territoires d'Auvergne (AMTA)<ref>Site de l'AMTA</ref> est une association régionale rassemblant un millier d'adhérents d'horizons géographique, culturel et sociologique divers ayant pour passion commune l'Auvergne, ses habitants et leurs savoir-faire. Depuis sa création en 1985, l'AMTA est en convention avec le ministère de la Culture, le Conseil régional d'Auvergne et la ville de Riom où elle est implantée.

Issue du mouvement d'éducation populaire et très attachée à la diversité culturelle, l'AMTA s'attelle à faire connaître et comprendre les gens des « pays d'Auvergne » et à transmettre leurs connaissances. Pour cela, les bénévoles et permanents de l'association collectent la mémoire des femmes et des hommes porteuse d'imaginaire particulier, de dialectes complexes, de lien et de sens entre « l'hier » et « l'aujourd'hui », le rural et l’urbain, l’autochtone et le nouvel arrivant, la tradition et la modernité. Ce patrimoine recouvre les musiques et danses, les contes, les langues vernaculaires, les savoir-faire.

Personnalités liées à la commune

Buste d'Étienne Clémentel par Rodin dans la cour de la mairie de Riom
Buste d'Étienne Clémentel par Rodin dans la cour de la mairie de Riom.

Héraldique et logotypes

Modèle:Blason commune

L'ancien logo utilisé par la ville de 2003<ref group="R" name="charte2021">Modèle:Lien web.</ref> à 2009 représentait la tour de l'Horloge, symbole des libertés communales. Il a été remplacé en Modèle:Date-, la tour étant modernisée dans la lettre « i »<ref group="R" name="logo2021">Modèle:Lien web.</ref>

Une nouvelle identité visuelle a été dévoilée le Modèle:Date-. La tour de l'Horloge disparaît du logo pour laisser place aux fleurs de lys présentes sur la façade de la tour jusqu'à la Révolution<ref group="R" name="logo2021" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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}}), Clermont-Ferrand, 1905]

Notes et références

Notes et cartes

Notes

Modèle:Références Modèle:Références

Cartes

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Références

Site de l'Insee

Dossier relatif à la commune Modèle:Références

Site de la mairie

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Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail