Jean de Berry
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Personnalité politique
Jean de Berry (Modèle:Date à Vincennes - Modèle:Date à Paris), troisième fils du roi de France [[Jean II de France|Modèle:Nobr dit le Bon]], est un prince français qui a joué un rôle politique important dans le royaume de France au cours des règnes de son frère Charles V et de son neveu Charles VI.
Il est à la tête d'un grand ensemble territorial qui comprend notamment le duché de Berry, le duché d'Auvergne et le comté de Poitou.
L'homme politique
Il est apanagé comte-pair de Poitou en Modèle:Date <ref>Jean de Berry, Comte de Poitou au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur le site de la mairie de Poitiers</ref> puis Modèle:1er Pair de Berry en Modèle:Date par son père<ref>Jean Duquesne Dictionnaire des gouverneurs de Province, éditions Christian, Paris 2002 Modèle:ISBNModèle:P.102</ref>.
Après la défaite désastreuse de Poitiers, où son père Modèle:Nobr le Bon est fait prisonnier, il est donné en otage aux Anglais lorsque le roi revient en France (1360) et il reste prisonnier en Angleterre jusqu'en 1367.
En 1369, il reçoit de son frère Modèle:Nobr, les comtés d'Auvergne et de Boulogne, par spoliation de [[Jean II d'Auvergne|Modèle:Nobr d'Auvergne]], son futur-beau-père, le Modèle:Date, et du comté de Montpensier de 1404 à 1416.
Reconquête du Poitou
Depuis le début de la reconquête, des frères du roi c'est en premier lieu Louis d'Anjou qui est en première ligne pour les opérations militaires, puis Jean de Berry et le cousin Louis de Bourbon. Philippe le Hardi a un rôle plus effacé. Cependant il prend part directement aux opérations de reconquête du Poitou. En effet cette région est liée par des intérêts économiques à l'Angleterre où elle exporte son sel. Les barons poitevins ont massivement choisi le parti anglais et il faut une campagne militaire lourde pour la faire revenir possession française<ref>Françoise Autrand, Modèle:Nobr, Fayard 1994, Modèle:P.</ref>.
La campagne pour la reconquête du Poitou, de l'Aunis, de la Saintonge et de l'Angoumois commence aussitôt après la bataille de La Rochelle où la flotte castillane coule une bonne partie de la flotte anglaise, privant la Guyenne de soutien logistique. L'armée royale assiège la forteresse de Saint-Sévère, qui capitule le Modèle:Date. Pendant ce temps, Montcontour est repris, puis Poitiers ouvre ses portes à Du Guesclin le Modèle:Date-.
Les forces françaises progressent le long de la côte, vers le sud. Le captal de Buch est capturé le Modèle:Date- alors qu'il allait secourir Soubise assiégée : son armée est interceptée par la flotte galloise et castillane qui remonte la Charente. Les îles de Ré et d'Oléron font leurs soumissions le Modèle:Date-, mais les barons poitevins restent fidèles aux Anglais et se retranchent dans Thouars. Philippe le Hardi et Jean de Berry arrivent alors avec des renforts rendant intenable la situation des Poitevins<ref name="Autran589"/>.
Du Guesclin continue à progresser le long du littoral jusqu'à la Rochelle, qui est prise le Modèle:Date-. Ainsi isolées, les villes se rendent tour à tour : Angoulême (la capitale du « prince Noir ») et Saint-Jean-d'Angély le Modèle:Date-, Saintes le 24<ref name="Autran589">Françoise Autrand, Modèle:Nobr, Fayard 1994, Modèle:P.</ref>.
Les négociations de reddition sont menées par Philippe et Jean de Berry qui est le comte de Poitou et doit conquérir le cœur de ses sujets. Ils obtiennent que les seigneurs poitevins prêtent serment de fidélité au roi de France le Modèle:Date en l'église de Loudun (traité de Loudun)<ref name="Autran589"/>. Par ce traité, tous les anciens privilèges et libertés du pays du temps de Saint Louis (le souverain de référence à l'époque) et de son frère Alphonse de Poitiers sont solennellement confirmés<ref name="Autran589"/>.
Le Modèle:Date-, Jean de Berry, Philippe le Hardi, Louis de Bourbon et Bertrand du Guesclin font une entrée triomphale dans Paris<ref>Françoise Autrand, Modèle:Nobr, Fayard 1994, Modèle:P.</ref>.
Le 12, il prête hommage à son frère [[Charles V de France|Modèle:Nobr]] pour le comté de Poitou suivi des barons qui réitèrent en sa présence leur serment de fidélité au roi.
Tant que son aîné le roi Charles le Sage vécut, Jean, comme ses deux frères Louis d'Anjou et Philippe de Bourgogne, demeura un soutien indéfectible de Charles et de sa politique audacieuse contre l'ennemi anglais. Il commanda l'armée Royale envoyée en Limousin, Poitou et Quercy. Il reprend aux Anglais les villes de Limoges, Poitiers et La Rochelle. Modèle:Refnec
Gouvernement des oncles
À la mort de son frère [[Charles V de France|Modèle:Nobr]] (1380), il est nommé un des tuteurs du jeune roi [[Charles VI de France|Modèle:Nobr]] conjointement avec les ducs d'Anjou et de Bourgogne ; mais il ne se signale que par son avarice et sa rapacitéModèle:Refnec. Lorsque Modèle:Nobr est atteint de folie, il partage l'autorité avec son frère, le duc de Bourgogne [[Philippe II de Bourgogne|Modèle:Nobr le Hardi]] (1342-1404), et le duc d'Orléans [[Louis Ier d'Orléans|Modèle:Nobr]] (1372-1407), frère cadet du roi Modèle:Nobr. Toutefois le duc de Berry prend peu de part au pouvoir ; en 1381, le duc Modèle:Nobr de Berry est nommé lieutenant général du roi en remplacement de son frère Louis en Languedoc, où sévit le Tuchinat. Cette nomination aggrave les choses : le tuchinat devient porteur de la contestation de l'impôt, du pouvoir royal et de ses méthodes. Les troupes commandées par le duc de Berry affrontent les tuchins en bataille rangée, entre autres à Uchaud, près de Lunel. Il exerce dans la région toutes sortes de vexations et d'exactions.
Révoltes antifiscales
La situation n'est pas aisée pour les oncles du roi : à sa mort Modèle:Nobr pris de remords a décidé d'abolir les fouages en pays de langue d'oïl, ce que le peuple comprend: les impôts. En effet, ceux-ci sont au départ justifiés par l'état de guerre en vertu d'une négociation avec les états généraux. Or les Anglais, repoussés du royaume de France par Modèle:Nobr et en proie à de graves troubles internes, ne sont pas en état de continuer le conflit. L'impôt n'a plus lieu d'être et le roi et ses oncles doivent réunir les Etats généraux le Modèle:Date. La teneur exacte des débats n'est pas connue, mais, le Modèle:Date-, le conseil du roi dirigé par Louis d'Anjou doit publier une ordonnance abolissant tous les impôts créés depuis Philippe le Bel<ref>Françoise Autrand, Modèle:Nobr, Fayard février 1986, Modèle:P.</ref>. Les exactions sur les fermiers et les juifs se multiplient, malgré une ordonnance royale et l'action de la prévôté de Paris<ref>Françoise Autrand, Modèle:Nobr, Fayard février 1986, Modèle:P.</ref>. Cependant aucune paix n'a été signée avec l'Anglais et le conseil argumente que pour prévenir une éventuelle chevauchée anglaise, il faut que le pays verse une aide. Le pays rechigne à l'accepter et les Etats sont de nouveau réunis en Modèle:Date-. Ils consentent à une aide pour la guerre pendant un an à dater du Modèle:Date, moyennant quoi de nombreuses chartes et privilèges de villes sont confirmés<ref>Françoise Autrand, Modèle:Nobr, Fayard février 1986, Modèle:P.</ref>.
Ceci ne met pas fin à la contestation. Le Languedoc appartient au Domaine royal, l'impôt y est géré par des officiers royaux qui se comportent en pays conquis et s'attirent l'hostilité de la population. Jean de Berry a été nommé Lieutenant général du Languedoc, mais le pays veut comme chef Gaston Fébus le puissant et indépendant comte de Foix qui a su faire prospérer ses terres en restant neutre dans le conflit anglais. Ce dernier s'adresse aux Languedociens en Gascon et promet de purger les trois Sénéchaussées de tous les pillards issus de la démobilisation à la fin des conflits castillans et franco-anglais qui y pullulent<ref>Françoise Autrand, Modèle:Nobr, Fayard février 1986, Modèle:P.</ref>. Jean de Berry doit intervenir à la tête d'une puissante armée pour restaurer l'autorité royale. Le Languedoc se soulève, Gaston Fébus met à mal des routiers issus des rangs de l'armée du duc de Berry. Modèle:Nobr a Modèle:Unité, il ne rêve que de combats épiques: il va chercher l'oriflamme à Saint Denis. Voyant venir une sévère répression menée par l'armée royale, les Etats de Languedoc préfèrent céder et font savoir qu'ils se soumettraient au duc de Berry contre l'amnistie pour les actes de rébellion et restitution des biens confisqués. Gaston Fébus exige le versement de Modèle:Unité immédiatement puis une pension de Modèle:Unité<ref name="autVI87">Françoise Autrand, Modèle:Nobr, Fayard février 1986, Modèle:P.</ref>. Il faut l'intervention énergique du cardinal Jean de la Grange pour obtenir la paix en Modèle:Date-. Ce dernier obtient une réunion des Etats de Languedoc à Béziers pour discuter des conditions de l'impôt et ne quitte la ville qu'une fois que tous les habitants de plus de 14 ans ont juré fidélité au roi<ref name="autVI87"/>!
Modèle:Nobr, dès qu'il put gouverner, lui retira son gouvernement et fit périr sur le bûcher Jean Béthisac, le principal agent de sa tyrannie (1389). D'abord médiateur dans l'opposition entre Bourgogne et Orléans, Modèle:Nobr favorisa, à partir de 1410, les Armagnacs dans la guerre civile les opposant aux Bourguignons, puis traita avec les Anglais et fut nommé capitaine de Paris et lieutenant du roi en Languedoc (1413).
Le constructeur et mécène
Les châteaux du duc
Jean de Berry commence par faire réparer ou agrandir les palais de ses principaux fiefs. Le palais comtal de Poitiers est reconstruit à partir de 1380, à la suite de sa destruction à l'occasion d'un incendie par les Anglais en 1345. Il en subsiste la grande salle comtale et la tour Maubergeon, qu'il fait aménager en résidence. Dans la même ville il fait construire un château de forme triangulaire. À Bourges, il fait reconstruire le palais ducal, dont il subsiste très peu de traces. Sur le modèle de la Sainte-Chapelle du Palais de la cité, il y fait édifier la Sainte-Chapelle de Bourges (1405), aujourd'hui détruite, pour montrer sa filiation avec le roi saint Louis. Il fait aménager le palais de Riom entre 1382 et 1389, notamment une grande salle ainsi qu'une Sainte-Chapelle, toujours subsistante.
- Châteaux ayant appartenu au duc de Berry
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Vue du château de Mehun-sur-Yèvre, Les Très Riches Heures du duc de Berry
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Château triangulaire de Poitiers, Les Très Riches Heures du duc de Berry
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Château de Lusignan, Les Très Riches Heures du duc de Berry
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Château d'Étampes, propriété du duc de 1400 à 1411, Les Très Riches Heures du duc de Berry
Il se fait construire ou réaménager par ailleurs d'autres châteaux. Celui de Mehun-sur-Yèvre est sans doute le plus important programme architectural du duc et devient résidence habituelle de sa famille. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il fait des travaux dans le château de Lusignan, et notamment à la tour d'Étampes. L'architecte de la plupart de ces constructions est Guy de Dammartin. D'autres travaux sont effectués dans ses résidences de Mehun-sur-Yèvre, Concressault, Genouilly, Nonette, Usson, Graçay, Gien et Aubigny-sur-Nère. Enfin, le duc est aussi propriétaire de plusieurs résidences à Paris. L'hôtel de Nesles est le principal, situé à l'emplacement actuel, donné par Modèle:Nobr en 1380 et dans lequel il fait des travaux en 1386. Il est détruit en partie par la foule de Paris en 1411 et c'est là qu'il meurt en 1416. Juste à côté, il possède aussi l'hôtel des Tournelles, qu'il cède à son neveu [[Louis Ier d'Orléans|Modèle:Nobr d'Orléans]] en 1404. Il possède enfin un manoir à Saint-Marcel en périphérie de la ville, ainsi que le château de Bicêtre, lui aussi détruit en 1411.
L'amateur d'œuvres d'art
Mécène fastueux, il possède un très grand nombre d'œuvres d'art connues grâce à plusieurs inventaires toujours conservés, datant de 1401-1403, 1411 et à sa mort en 1416. Il s'agit principalement de bijoux, de pierres précieuses, de médailles et de pièces d'orfèvrerie. Il les obtient par les nombreux cadeaux de ses proches, mais il en fait aussi don à son entourage. Souvent refondues, la plupart de ces œuvres ont disparu. Parmi les rares œuvres encore connues, se trouvent le reliquaire de la Sainte Épine, conservé au British Museum, la coupe de sainte Agnès, toujours au British Museum, qu'il donne à son neveu Modèle:Nobr en 1391, la Modèle:Citation offerte à son frère Philippe, maintenant conservé dans le trésor impérial de Vienne, au château de Hofburg<ref name="Salet">Francis Salet, La « Croix du serment » de l'ordre de la Toison d'or, Journal des savants, 1974, Modèle:N°, Modèle:P..</ref> ou encore une des plus anciennes porcelaines chinoises connues en Europe, actuellement au Victoria and Albert Museum<ref>Notice du vase Gaignères-Fonthill sur le site du V&A</ref>.
- Exemples d'objets d'art ayant appartenu au duc de Berry
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« Croix du serment » conservée dans le trésor de l'ordre de la Toison d'or, Vienne<ref name="Salet"/> -
Copie d'une médaille représentant Modèle:Nobr ayant appartenu au duc de Berry
Le duc est aussi un grand bibliophile et ses inventaires font mention des nombreux ouvrages manuscrits qu'il acquiert ou qu'il commande à plusieurs artistes enlumineurs. À la fin de la sa vie, il possède environ 300 manuscrits : 41 sont des chroniques, 24 ouvrages consacrés aux sciences et aux arts, 15 traités de philosophie et de politique, 14 bibles, 16 psautiers, 18 bréviaires, 15 livres d'heures, 6 missels et une cinquantaine d'autres livres de piété. On le sait commanditaire de six livres d'heures, exécutés selon ses instructions :
- Les Petites Heures de Jean de Berry, le premier d'entre eux, commandé à Jean Le Noir et Jacquemart de Hesdin entre 1372 et 1390 (Bibliothèque nationale de France) ;
- Les Très Belles Heures de Notre-Dame, réalisée pour lui entre 1389 et 1404, notamment par les frères de Limbourg et l'atelier des frères Van Eyck (Bibliothèque nationale de France, Museo Civico del Arte de Turin, Louvre et Getty Center) ;
- Les Très Belles Heures du duc de Berry, achevées en 1402 par Jacquemart de Hesdin (Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles) ;
- Les Grandes Heures du duc de Berry, réalisées entre 1407 et 1409 toujours par Jacquemart de Hesdin (Bibliothèque nationale de France et Louvre) ;
- Les Belles Heures du duc de Berry par les frères de Limbourg (Metropolitan Museum of Art, New York) ;
- Les Très Riches Heures du duc de Berry enfin, le plus célèbre d'entre eux, commandées encore une fois aux frères de Limbourg. Mais leur décès et celui de leur commanditaire en 1416 laissent le manuscrit inachevé (Musée Condé, Chantilly).
- Exemples d'enluminures commandées par le duc de Berry
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Le duc de Berry partant en pèlerinage. Miniature des frères de Limbourg ajoutée aux Petites Heures du duc de Berry
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L'Adoration de Dieu par les frères de Limbourg, Les Très Belles Heures de Notre-Dame
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Le duc de Berry en prière, Les Très Belles Heures du duc de Berry
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Le Portement de la croix, Les Grandes Heures du duc de Berry
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L'annonciation aux armes du duc de Berry, Les Belles Heures du duc de Berry
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Mois de janvier, scène de repas chez le duc, Les Très Riches Heures du duc de Berry
Généalogie
Ascendance
Fratrie
Il a dix frères et sœurs :
- Blanche (1336-1336), sans postérité ;
- Modèle:Souverain2 (1338-1380), roi de France de 1364 à 1380, et descendance ;
- Catherine (1338-1338), sans postérité ;
- Louis (1339-1384), duc d'Anjou, épouse Marie de Blois (1345-1404), et descendance ;
- (Jean Ier de Berry) ;
- Philippe le Hardi (1342-1404), duc de Bourgogne, épouse en 1369 Modèle:Souverain3 (1350-1405), et descendance ;
- Jeanne (1343-1373), épouse en 1352 Charles le Mauvais, roi de Navarre (1332-1387), et descendance ;
- Marie (1344-1404), épouse Modèle:Souverain2 (1344-1411), duc de Bar, et descendance ;
- Agnès de Valois (1345-1349), sans postérité ;
- Marguerite (1347-1352), sans postérité ;
- Isabelle (1348-1372), épouse Jean Galéas Visconti (1351-1402) duc de Milan, trois enfants dont Valentine Visconti, et postérité.
Descendance
En 1382, Bernard de Ventadour vend la seigneurie de Montpensier à Modèle:Nobr, duc de Berry. Aussitôt la transaction effectuée la seigneurie est érigée en comté. Modèle:Nobr le donne immédiatement à son fils aîné Charles qui meurt à vingt ans en 1382. Son fils cadet Modèle:Nobr n'étant pas majeur, Jean de Berry reprend pour lui-même le comté jusqu'en 1386 où il le donne à son fils Jean qui le garde jusqu'à sa mort. Lui aussi disparaît avant son père qui, une nouvelle fois reprend le comté et en 1416 c'est sa fille Marie de Berry qui est faite comtesse de Montpensier de 1416 à 1434. Mariée en troisièmes noces à [[Jean Ier de Bourbon|Modèle:Nobr de Bourbon]] (1381-1434), ils donnent le comté à leur fils [[Louis Ier de Montpensier|Modèle:Nobr de Bourbon-Montpensier]] dit le Bon (1402-1486) qui est comte de Montpensier de 1434 (date de la mort des parents) jusqu'à 1486.
En 1360, Jean de Berry<ref>Jean de Berry sur le site Foundation for Medieval Genealogy</ref> épouse Jeanne d'Armagnac (morte à Poitiers, le Modèle:Date<ref>Modèle:Harvsp.</ref>), fille du comte d'Armagnac [[Jean Ier d'Armagnac|Modèle:Nobr]] et de la comtesse de Charolais Béatrice de Clermont, petite-fille de Robert de Clermont.
Sept enfants sont issus de cette union :
- Bonne (château de Mehun-sur-Yèvre, janvier ou Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>-château de Carlat, Modèle:Date-), vicomtesse de Carlat et de Murat
- x (1) 1377 [[Amédée VII de Savoie|Modèle:Nobr]], comte de Savoie,
- x (2) 1393 son cousin [[Bernard VII d'Armagnac|Modèle:Nobr]], comte d'Armagnac, petit-fils de Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} ci-dessus,
- Jeanne (attestée de 1373 à 1375), morte jeune<ref name="Autrand2000-p239">Modèle:Harvsp.</ref>;
- Charles (Bourges, Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>-printemps 1383<ref name="Autrand2000-p263">Modèle:Harvsp</ref>), comte de Montpensier; fiancé en 1373 à Marie de Sully<ref name="Autrand2000-p263"/>, une riche héritière;
- Béatrix, morte âgée de quelques mois en Modèle:Date-<ref name="Autrand2000-p239"/>;
- Marie (second trimestre 1375<ref name="Autrand2000-p239"/>-1434), duchesse de Bourbonnais et d'Auvergne, comtesse de Montpensier, de Clermont, de Forez, dame de Beaujeu (1416-1434),
- x (1) 1386 [[Louis III de Blois-Châtillon|Modèle:Nobr de Châtillon]] (mort en 1391), comte de Dunois,
- x (2) 1393 Philippe d'Artois (1358-1397), comte d'Eu,
- x (3) 1401 [[Jean Ier de Bourbon|Modèle:Nobr]], duc de Bourbonnais et d'Auvergne
- Jean (fin Modèle:Date- ou Modèle:Date-<ref name="Autrand2000-p239"/>-1397), comte de Montpensier (1386-1401), il épouse en 1386 Catherine de France (1378-1388), fille du roi Charles V, puis en 1390 Anne de Bourbon (1380-1408) ;
- Louis, attesté en 1383<ref name="Autrand2000-p239"/>, mort jeune
En 1389, il épouse [[Jeanne II comtesse d'Auvergne|Modèle:Nobr]] (1378-peu avant 1423), comtesse d'Auvergne (1404-1424) et de Boulogne (1404-1424), sans postérité de cette union.
Notes et références
Modèle:Bouillet Modèle:Références
Voir aussi
Bibliographie
Études biographiques
Pierre Duhamel, Jean de Berry, le frère du roi, Royer, 1996
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage, 4 vol. Modèle:Lire en ligne, Modèle:Lire en ligne. Modèle:Commentaire biblioModèle:Lire en ligne, Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Article.
- « Autour de Jean de Berry », Revue historique du Centre-Ouest, Modèle:T., Modèle:2e 2005, Modèle:P.247-452.
- Jean Favier, Danielle Gaborit-Chopin, « Berry Jean de France, duc de (1340-1416) », in Encyclopædia Universalis.
Culture et mécénat
- Philippe Bon (dir.), Le Château et l'art, à la croisée des sources, t. I, Mehun-sur-Yèvre, Éd. Groupe Historique et Archéologique de la région de Mehun-sur-Yèvre, ill., n. et coul., pl., 2011.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Thomas Rapin, Les chantiers de Jean de France, duc de Berry : Maîtrise d'ouvrage et architecture à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, thèse, université de Poitiers, 2010. Modèle:Lire en ligne Modèle:Lire en ligne
- Modèle:Article.
- Thomas Rapin, Les relations entre les artistes de Jean de Berry et les tuiliers mudéjars du royaume d'Aragon, dans Bulletin monumental, 2018, Modèle:N°, Modèle:P., Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage.