Île d'Oléron

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Île L’île d’Oléron (en saintongeais Ilâte d’Olerun) est située dans le golfe de Gascogne, en région Nouvelle-Aquitaine, au large des côtes de la Charente-Maritime dont elle fait partie, à Modèle:Unité de la pointe Espagnole et à Modèle:Unité au nord de l'estuaire de la Gironde. Avec les îles de , d'Aix, Madame et Nôle, elle fait partie de l'archipel charentais ; elle est séparée de la presqu'île de Marennes par le coureau d'Oléron, au nord, et de la presqu'île d'Arvert par le pertuis de Maumusson, au sud.

Plus grande île française métropolitaine après la Corse, avec Modèle:Unité de long sur Modèle:Unité dans sa plus grande largeur, elle a une superficie<ref>La superficie totale de l'île d'Oléron, telle qu’elle est retenue par l’Insee, est de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité pour l'ancien canton de Saint-Pierre-d'Oléron et Modèle:Unité pour l'ancien canton du Château-d’Oléron.</ref> de Modèle:Unité et compte plus de Modèle:Nombre permanents<ref>Au dernier recensement de l’INSEE réalisé en 2007, la population de l’île d’Oléron était de Modèle:Nombre.</ref>.

Au cours de son histoire, elle fait partie tantôt de l’ancienne province de l’Aunis, tantôt de l’ancienne province de Saintonge, au gré des nombreuses guerres, surtout pendant la période médiévale.

Fichier:Citadelle du Château-d'Oléron - Château d'Oléron.jpg
Citadelle du Château d'Oléron.

Administrativement, l’île d’Oléron correspond au canton de l'Île d'Oléron, depuis 2015. Son chef-lieu actuel est Saint-Pierre-d'Oléron, principal pôle commercial et artisanal de l'île. Jusque sous l'Ancien Régime, c'est la ville du Château-d'Oléron, siège de la subdélégation et abritant la garnison de l'île, qui remplissait cette fonction.

Fichier:Oleron pont.jpg
Le pont (viaduc) d'Oléron.

Depuis le Modèle:Date, l’île est reliée au continent par le pont de l'île d'Oléron, long de Modèle:Unité, troisième plus long pont de France après celui de l’île de Ré et celui de Saint-Nazaire, et est le plus ancien pont de France à relier le continent à une île.

Célébrée par Pierre Loti, elle est surnommée « Oléron la lumineuse » en raison de son fort taux d’ensoleillement tout au long de l'année.

Toponymie

Oléron est connue au Ier siècle sous le nom d'Uliaros «in aquitanico sinu Vliaros» (Pline, Histoire Naturelle, livre IV. XXXIII.XIX)<ref>Modèle:Lien web</ref>

Le nom Olarionensibus<ref>Modèle:Lien web</ref> est utilisé au Vᵉ siècle par l'évêque et écrivain gallo-romain Sidoine Apollinaire.

À la fin du XIIᵉ siècle, l'île est dénommée «insula Oleronis»<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le nom actuel de l'île dérive du nom employé au Moyen Âge.

Géographie

Modèle:Article connexe

Généralités géographiques

Bordée par le golfe de Gascogne, l'île d’Oléron est délimitée par deux détroits qui, localement, prennent le nom de pertuis :

L’île d’Oléron se trouve également située face à deux estuaires fluviaux, la Charente et la Seudre, qui jouent un rôle considérable pour ses activités économiques, ayant favorisé le développement de l’ostréiculture grâce à leur apport en eau douce. Depuis 1966, l’île a perdu partiellement son insularité avec la construction du tout premier pont français à relier une île au continent.

L'île est divisée administrativement en huit communes formant le canton de l'Île d'Oléron.

Du nord au sud, on trouve successivement:

L’île est parsemée de nombreux villages et hameaux rattachés aux communes de l'île dont notamment:

  • Chaucre (au nord-ouest de Saint-Georges) était autrefois un important foyer de « naufrageurs », brigands qui attiraient les navires sur les rochers afin de les piller<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
  • Sauzelle (à l’est de Saint-Pierre), vanté par Pierre Loti qui l'avait rebaptisé « le village des Sorciers » dans son roman Prime Jeunesse<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ;
  • Boyardville (à l'est de Saint-Georges) petite bourgade paisible de bord de mer, sortie de terre en 1803, au moment de l'édification de Fort Boyard;
  • La Cotinière (au sud-ouest de Saint-Pierre) premier port de pêche du département de la Charente-Maritime et le huitième de France<ref>Données statistiques du port de pêche relevées en janvier 2008.</ref>. Il est spécialisé dans le céteau, un poisson saisonnier.

Les anciens marais salants (situés à l’est et au sud de l’île) ont été reconvertis en « claires », terme désignant les bassins d’affinage. Les huîtres du bassin de Marennes-Oléron y acquièrent leur goût et leur texture particulière sous l’action d'une algue microscopique, la navicule bleue (Haslea ostrearia), dont la marennine provoque le verdissement<ref>Modèle:Lien brisé</ref>. La culture du sel est réintroduite (bien que de manière confidentielle) au port des Salines, au Grand-Village-Plage. L’art des saulniers (le terme paludier étant utilisé à Guérande) y est présenté dans un écomusée.

Fichier:Dune à Boyardville.JPG
Dunes dans la forêt des Saumonards, à Boyardville.
Fichier:FR 17 Saint-Georges-d'Oléron - Château Fournier.jpg
Le Château Fournier, situé à Saint-Georges d'Oléron, témoigne du passé viticole de l'île.

La vigne est présente à Oléron. Cultivée depuis la fin du IIIème siècle sur l'île, la production fut très importante jusqu'à la fin du XIXe siècle (plus de 4300 hectares). L'arrivée du phylloxera décima malheureusement la quasi-totalité des vignes<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'île fut durement touchée. Ruinés, les domaines bourgeois ne s'en relèveront pas. Aujourd'hui, le vignoble occupe environ 800 hectares.

Le pineau des Charentes, un vin de liqueur, blanc ou rouge, servi en apéritif, compte de nos jours parmi les productions notables d'Oléron.

Sur la côte est, face à la forêt des Saumonards, à deux kilomètres au large à vol d'oiseau, se situe fort Boyard, construit sur un haut fond, sur décision de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], pour protéger l'embouchure de la Charente et l'arsenal militaire de Rochefort.

À la pointe nord de l'île, sur la commune de Saint-Denis, se dresse le phare de Chassiron.

Au sud de l'île, Saint-Trojan, connu pour sa forêt, son train touristique et sa vaste plage de la côte ouest est la partie la plus balnéaire de l'île. L'endroit marque également le début de la vaste côte d'accumulation sableuse qui s'étend ensuite vers le sud, le long du littoral landais, jusqu'aux premiers contreforts du Pays basque, à peine interrompu par le pertuis de Maumusson et l'embouchure de la Gironde. Les marais de Brouage et de Rochefort poursuivent leur progression sur la mer et le « Coureau d'Oléron » tend à se colmater (sédiments de comblement issus des rivières et de l'érosion des falaises et des caps) et à établir un futur lien terrestre entre le continent (Bourcefranc) et l'île (Château-d’Oléron)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le climat de l'île d'Oléron, ses plages de sable, ses pistes cyclables, son estran pour la pêche à pied, en font une destination appréciée des estivants.

Le Modèle:Date, Oléron subit un tremblement de terre, d'une magnitude de Modèle:Nombre sur l'échelle de Richter, ne faisant ni victime ni dégât.

Relief peu élevé mais varié

Le relief de l'île d'Oléron est, dans son ensemble, peu élevé, mais, par la nature des terrains qui le composent, n'est pas uniforme. Son point culminant, Modèle:Unité, se situe dans les dunes de Saint-Trojan, au sud de l'île, tandis que les plus basses altitudes sont relevées dans les marais de la côte orientale, entre Le Château et Boyardville. Ceci lui donne à bien des égards des caractères assez semblables au relief de l'île de Ré, bien que quelques différences dans leurs formations géologiques opposent ces deux îles séparées par un détroit : Oléron constitue le prolongement occidental du plateau crétacé de la Saintonge, alors que fait partie de la plaine jurassique de l'Aunis.

Fichier:Île d'Oléron.jpg
Vue aérienne de l'île d'Oléron ; au premier plan, l'estuaire de la Seudre.

Les différences sont leurs assises géologiques : Oléron est essentiellement composée de calcaires gréseux du Crétacé, recouvrant la partie centrale de l'île et formant une bande étroite, d'une longueur d'environ vingt kilomètres et d'une largeur comprise entre Modèle:Unité. Dans cette partie centrale, les hauteurs varient de Modèle:Unité, en moyenne, atteignant rarement plus de dix mètres, comme au nord de l'île, à Saint-Denis. Le bas plateau insulaire, au relief à peine vallonné, porte des vignes et des cultures céréalières qui sont bien adaptées aux calcaires gréseux, comme sur le plateau continental de la Saintonge.

Sur les façades nord et ouest de l'île, ces grès forment une côte rocheuse qui surplombe l'océan avec des falaises hautes de Modèle:Unité, notamment à la pointe de Chassiron.

Le long de la côte ouest, s'accumulent des sables qui forment, par endroits, des dunes, plantées de pins, et dont les hauteurs culminent à Modèle:Unité entre Domino et Les Sables-Vigniers, et de longues plages de sable fin qui s'étirent jusqu'à la pointe de Gatseau, tout au sud de l'île. C'est dans ce secteur de l'île d'Oléron que se trouve le plus important massif dunaire, lequel porte les plus grandes hauteurs, avec Modèle:Unité à Saint-Trojan. Ces longues plages précèdent le plus souvent des cordons dunaires, en arrière desquels les villages balnéaires sont édifiés. Toute la côte occidentale est baignée par la Côte Sauvage où l'action des courants marins et des vents sont à l'origine de ces formations sablonneuses qui se prolongent vers la presqu'île d'Arvert, offrant Modèle:Unité de plages de sable sur tout son littoral.

Fichier:IleOleron-Ambiance.jpg
Paysage du sud de l'île d'Oléron.

La côte orientale de l'île d'Oléron est un peu plus variée : de la pointe rocheuse de Chassiron jusqu'à l'anse de Maleconche, elle est sablonneuse et porte, comme sur la côte occidentale de l'île, des dunes, plantées de chênes verts. Les dunes des Seullières, entre Saint-Denis et La Brée, précèdent le petit massif dunaire de la forêt domaniale des Saumonards, dont l'altitude atteint vingt mètres.

Depuis la pinède des Saumonards jusqu'au sud de l'île, à Saint-Trojan, la côte est uniformément basse et marécageuse, quelquefois sablonneuse, mais jamais régulière. Au nord-est, les dunes des Saumonards protègent les marais situés aux portes de Saint-Pierre, dont le marais aux Oiseaux, et sont devenus des prés salés, pour l'élevage de moutons. Ce vaste secteur géographique est, aujourd'hui, dans toute sa bordure littorale, le domaine par excellence de la conchyliculture, où l'ostréiculture est pratiquée aux côtés de la mytiliculture et même de l'aquaculture. Mais les parcs à huîtres sont l'activité dominante de toute la partie située autour du Château-d'Oléron et ce jusqu'à Saint-Trojan.

Enfin, entre le continent et le sud de l'île d'Oléron, face à l'estuaire de la Seudre, le coureau d'Oléron forme une sorte de chenal qu'entretient un puissant courant côtier qui le met en contact direct avec le pertuis de Maumusson.

Climat de type Midi-Atlantique

Modèle:Article connexe

Fichier:Mimosa-iledere.jpg
L’Île d'Oléron jouit d'un climat doux en hiver. Les mimosas, qui fleurissent en février, font, notamment, la renommée de Saint-Trojan-les-Bains.

L'île d'Oléron est la plus méridionale des îles du littoral français Atlantique, ce qui a des conséquences évidentes sur son climat de type Midi-Atlantique, comme celui de « la Charente-Maritime qui correspond à un carrefour des milieux atlantique et méditerranéen<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ».

L'île d'Oléron, comme le littoral de la Charente-Maritime et l'ensemble des îles charentaises, se caractérise par un climat particulièrement doux en hiver, notamment au sud de l'île, et rafraîchissant en été, grâce aux influences océaniques perpétuellement en mouvement. Les îles de Ré et d'Oléron, qui « enserrent » le pertuis d'Antioche, renferment une véritable mer intérieure, « une petite Méditerranée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> », qui se réchauffe facilement, grâce à la dérive nord atlantique permettant de favoriser de très bonnes conditions climatiques où les amplitudes thermiques demeurent relativement faibles.

Oléron est située en plein cœur de la zone la plus ensoleillée de la façade atlantique française. L'île bénéficie de plus de Modèle:Nombre par an<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'océan Atlantique, favorisent l'existence d'une végétation méridionale. Ainsi la flore se caractérise par la présence étonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, aidant le mimosa à fleurir dès janvier. Aux essences déjà méridionales du chêne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent des palmiers, des figuiers, des orangers et même des oliviers.

C'est ce climat exceptionnel qui faisait dire à Pierre Loti qu'Oléron est « l'île aux parfums »<ref>Cité dans Le Roman d'un enfant où l'auteur y décrit, notamment, des scènes de la vie oléronaise de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>. Modèle:Climat

Forêts

Modèle:Article connexe Gérée par l’Office National des Forêts, la forêt publique couvre Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>soit environ 17 % de la surface de l'île d'Oléron. Les massifs forestiers de l'île sont plantés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle afin de protéger les habitations<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les forêts sont situées de manière éparse sur le territoire insulaire et recouvrent des surfaces très différentes :

  • dans le sud de l'île se trouve la grande forêt domaniale de Saint-Trojan, s'étendant sur trois communes et couvrant Modèle:Unité ; elle est la plus grande et la plus étendue de toutes les forêts des îles du littoral Atlantique français ;
  • à l'ouest de Boyardville, la forêt domaniale des Saumonards est essentiellement composée de résineux et de chênes verts. Elle couvre Modèle:Unité et borde les rivages du pertuis d'Antioche, face au fort Boyard ;
  • propriété du conservatoire du littoral, la forêt Briquet se situe à l'ouest de la forêt des Saumonards, dans la commune de Saint-Georges d'Oléron ; les Modèle:Nobr de la forêt Briquet, gérés par l’ONF, sont classés en « forêt de protection »; elle présente un paysage et une biodiversité analogues aux côtes méditerranéennes<ref>Modèle:Lien web</ref>;
  • au nord-ouest de l'île, en bordure de l'océan, la petite forêt domaniale de Domino a une surface de Modèle:Unité et est une forêt de résineux (pins maritimes, essentiellement) auxquels se mêlent des chênes verts, plantés sur le cordon dunaire ; elle est en superficie la troisième forêt de l'île, appartenant également à la commune de Saint-Georges-d'Oléron ;
  • les petits bois domaniaux, situés sur les dunes des communes de La Brée-les-Bains, Saint-Denis et Saint-Pierre, cumulent une surface totale de Modèle:Unité.

Densément peuplée

Modèle:Article détaillé En 2019, la population de l'île d'Oléron s'élevait à Modèle:Nombre, ce qui en fait la deuxième île la plus peuplée du territoire métropolitain après la Corse et la plus peuplée des îles de tout le littoral Atlantique français. La densité de population est de Modèle:Unité et place l'île au-dessus de la moyenne départementale mais en dessous de la densité de l'île de Ré (204 hab/km²).

Peuplement assez bien réparti

Sur les huit communes de l'île, six ont une densité de population supérieure à Modèle:Unité. Les deux anciens cantons de l'île ont chacun une densité démographique dépassant aussi les Modèle:Unité :

Le dernier recensement de population, établi en 2019, donne les résultats suivants :

Urbanisation de plus en plus importante

Modèle:Article connexe L'urbanisation de l'île se poursuit inexorablement, avec des constructions de zones pavillonnaires et de résidences secondaires en formant des agglomérations urbaines au tissu encore lâche. L'objectif de la communauté de communes est aujourd'hui d'éviter l'émiettement et d'inciter à la densification afin de recomposer l'espace urbain et villageois<ref>Modèle:Lien web</ref>

Deux villes dominantes

Fichier:Saint Pierre depuis la Tour.jpg
Le centre-ville de Saint-Pierre-d'Oléron vu depuis le clocher de l'église Saint-Pierre.

Saint-Pierre-d'Oléron s'est affirmée de loin comme étant la « capitale » de l'île, grâce notamment à sa situation géographique centrale qui a déterminé les bases de son développement urbain et économique, supplantant Le Château-d'Oléron, capitale historique de l'île.

Aujourd'hui, cette ville, qui compte Modèle:Unité, se situe au onzième rang des communes urbaines de la Charente-Maritime<ref>Selon le rang démographique établi en 2007, Saint-Pierre-d'Oléron vient après La Rochelle (1), Saintes (2), Rochefort (3), Royan (4), Aytré (5), Saint-Jean-d'Angély (6), Tonnay-Charente (7), Lagord (8), Périgny (9) et Saujon (10).</ref> et elle se classe au huitième rang des unités urbaines du département<ref>Les unités urbaines rassemblent plusieurs communes urbaines au sein d'une agglomération multicommunale ou peuvent être issues d'une commune urbaine isolée Modèle:Incise, selon les différentes définitions de l'INSEE, plaçant La Rochelle en première position ; suivent Rochefort, Royan et Saintes pour les unités urbaines de plus de Modèle:Unité ; au cinquième rang vient La Tremblade, au sixième, Marennes et, au septième, Saint-Jean-d'Angély.</ref>. La ville franchit pour la deuxième fois de son histoire démographique le seuil des Modèle:Unité au recensement de 1990<ref>En 1866, pendant le Second Empire, la commune enregistre son premier maximum démographique avec Modèle:Unité, chiffre qui n'est dépassé qu'en 1990.</ref>. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à aujourd'hui, Saint-Pierre-d'Oléron a doublé sa population, passant de Modèle:Unité en 1946 à Modèle:Unité en 2017. Son développement est éminemment contemporain et son évolution démographique est remarquablement soutenue et régulière. Elle fait partie des villes secondaires de l'armature urbaine de la Charente-Maritime parmi les plus dynamiques du département.

Le Château-d'Oléron, avec une population de Modèle:Unité en 2017, demeure la seconde ville de l'île. Cette petite ville est la « capitale » historique de l'île, abritant, autrefois les gouverneurs d'Oléron qui avaient leurs quartiers dans l'enceinte de la citadelle. C'est la commune la plus densément peuplée de toute l'île avec Modèle:Unité. Son habitat ancien est groupé autour de l'ancienne citadelle et de la place centrale, Modèle:Quand, Modèle:Refsou. L'habitat récent, de type pavillonnaire, concentré dans des lotissements privés, tend à s'étendre le long des voies de communication, notamment en direction de Dolus-d'Oléron.

Vexillologie et héraldique

Fichier:Blason Oloron 1696.jpg
Blason de la ville d'Oloron 1696 (image du haut)
Fichier:Blason postale ancienne Oléron.jpg
Carte postale d'Oléron (années 1960)

On ne trouve pas de traces d'un drapeau de l'île d'Oléron avant les années 1950. Le drapeau actuel est inspiré du blason d'Oloron (Béarn) visible dans l'Armorial Général de France de Charles D'Hozier (1696). Une mauvaise transcription du blason de la ville d'Oloron en blason de la ville « d'Oléron » (3ème volume, généralité de Pau, folio n°78) explique la réappropriation du blason Béarnais<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Fichier:DrapeauOleron.png
Le drapeau de l'île d'Oléron.

Le drapeau est composé de trois couleurs : le bleu marine pour la mer, le jaune pour le soleil et le vert pour les forêts. On retrouve ce motif sur les armes de plusieurs communes de l'île d'Oléron.

Histoire

Modèle:Article connexe

La morphologie de l'île d'Oléron s'est stabilisée entre -4000 et -2000 av. J.C. sous la forme que nous connaissons actuellement après une période de montée des eaux progressive appelée transgression flandrienne et l'inondation des pertuis charentais qui étaient restés hors d'eau au cours de la dernière période de glaciation de Würm<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'occupation humaine de l'île est attestée dès le Néolithique comme en témoignent plusieurs sites archéologiques : Ponthézière à Saint-Georges-d'Oléron, Ors, sites de la Perroche et de l'Écuissière à Dolus<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Aliénor d'Aquitaine, parfois appelée Eléonore de Guyenne, séjourne au Château-d'Oléron dans son château en 1199. Elle y reste quelque temps, faisant rédiger une série de règles maritimes connues sous le nom de Rôles d'Oléron, avant de se retirer à l'abbaye de Fontevraud où elle meurt en 1204.

Fichier:Oleron 1686 BNF leg.jpg
Carte détaillée d'Oléron 1686 (BNF)

Le Modèle:Date, pendant la huitième guerre de Religion, l'ensemble de l'île est prise par Agrippa d'Aubigné<ref>Agrippa d’Aubigné et les guerres de religion au Château-d’Oléron (1586)</ref>.

En Modèle:Date, le protestant Soubise s’empare de l’île après avoir occupé l’île de Ré. Quelques mois plus tard, le duc de Guise organise un débarquement afin de reprendre l’île, appuyé par les flottes hollandaises et anglaises<ref>Modèle:Guerres de religion-Miquel, Modèle:P..</ref>.

Dans la nuit du 18 au Modèle:Date, durant une tempête, le Présidente Viera, un bateau à vapeur américain, en provenance de Montevideo, transportant Modèle:Unité de vin, victime d'une avarie s'échoue sur la plage de Grand-Village où il se casse en deux. L'épave est toujours visible sur la plage.

L'écrivain Pierre Loti est enterré depuis 1923 dans le jardin de la maison de ses grands-parents, suivant la tradition de ses ancêtres huguenots. Cette maison se situe à Saint-Pierre, mais selon les volontés de l'auteur, on ne la visite pas, contrairement à sa maison rochefortaise, transformée en musée.

L'île est l'une des dernières poches de résistance allemande de la fin de la Seconde Guerre mondiale (voir : Poche de La Rochelle et Poche de Royan et de la pointe de Grave) ; elle est libérée fin Modèle:Date avec un débarquement de plus de Modèle:Unité au sud sur la plage de Gatseau où un mémorial a été érigé <ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. René Babonneau, lieutenant-colonel et compagnon de la Libération, participe à la libération de l'Île, à la tête du [[158e régiment d'infanterie|Modèle:158e]]<ref>« René Babonneau », sur le site de l'ordre de la Libération.</ref>.

Fichier:Plaque historique du débarquement sur l'île d'Oléron.jpg
Panneau explicatif du mémorial du débarquement allié le Modèle:Date- sur la plage de Gatseau pour libérer l'île d'Oléron

Le pont de l'île d'Oléron, d'une longueur de Modèle:Unité, est inauguré le Modèle:Date.

Coiffes oléronaises

Selon une étymologie fantaisiste, le terme « kissenot » ou encore « quichenotte » désignant la coiffe en forme de cornette allongée vers l'avant, viendrait de la déformation de l'anglais Modèle:Lang, la coiffe étant portée par les Oléronnaises ne souhaitant pas être courtisées par les soldats anglais occupant l’île durant la guerre de Cent Ans. En fait, le terme est dérivé de « quichon » qui désigne un tas de foin ; le « quich'not », porté par les femmes lors de la fenaison, est simplement la coiffure de la faneuse. On retrouve cette coiffe dans beaucoup de provinces, sous des formes et des mesures légèrement différentes et sous divers noms. Contrairement à l'usage actuel, « quich'not » était non pas féminin mais masculin. On disait autrefois « un quich'not » et « mon quich'not »<ref>Les coiffes oléronnaises d'après les recherches d'André Bottineau.</ref>.

Administration

Modèle:Article connexe

Fichier:Île d'Oléron.svg
Carte de l'île d'Oléron.

L’île d’Oléron est rattachée au département de la Charente-Maritime, dans la région Nouvelle-Aquitaine, plus précisément à l’arrondissement de Rochefort.

Le canton de l'Île d'Oléron est divisé en huit communes : Le Château-d'Oléron, Dolus-d'Oléron, Le Grand-Village-Plage, Saint-Trojan-les-Bains, La Brée-les-Bains, Saint-Denis-d'Oléron, Saint-Georges-d'Oléron et Saint-Pierre-d'Oléron.

La communauté de communes de l'Île-d'Oléron<ref>Modèle:Lien web.</ref> fédère les projets d'intérêt oléronais, notamment dans les domaines de l'aménagement du territoire et du développement économique.

Modèle:Réf nécessaire

Développement économique et touristique

Afin de développer son territoire et maximiser l'attrait touristique de l'île, la communauté de communes de l'île d'Oléron a décidé de mettre en place un réseau de pistes cyclables favorisant les déplacements non-motorisés et mettant le territoire en valeur. Ce réseau de plus en plus dense s'inscrit dans la politique de développement durable de la communauté de communes en développant la mobilité durable et l'éco-tourisme. En 2014, il atteint ainsi plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

De nombreuses manifestations se déroulent sur l'île tout au long de l'année : concerts, brocantes, promenades découvertes, pique-niques, veillées lecture, ateliers et conférences, marchés, pétanque, régates, courses de surf et de catamaranModèle:Etc<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Une manifestation de gréements traditionnels se déroule au mois d'août à Saint-Pierre-d'Oléron<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transports

Réseau cyclable

L'île d'Oléron compte un réseau de plus de Modèle:Nobr de pistes cyclables. Chaque année, de nouveaux aménagements voient le jour sur le territoire. À travers les dunes, plages, marais et forêts, le vélo est le mode de déplacement privilégié pour découvrir à son rythme la diversité des paysages de l'île d'Oléron. Afin de guider et de faciliter les déplacements des cyclistes, le réseau cyclable est pourvu d’une signalétique informative et directionnelle. Répartis sur toute l'île, il existe 4 circuits de couleurs différentes mis en valeur sur le terrain par des totems numérotés<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Train de l'île d'Oléron

Modèle:Article détaillé Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des voies ferrées d’intérêt local font leur apparition dans les campagnes françaises. Le mouvement est plus ou moins rapide. En 1904, une voie métrique de 37km est inaugurée de Saint-Trojan à Saint-Denis, avec un embranchement secondaire de 6km de Sauzelle à Boyardville. Cinq locomotives locomotives Corpet-Louvet assurent 4 aller-retours quotidiens sur la branche principale.

Des témoignages d’époque montrent que le trafic est dense et, jusqu’en 1914, le chemin de fer s’avère être un atout essentiel pour l’économie de l’île. Il favorise notamment l’essor des bains de mer.

À cause de la concurrence de la route, le service s'arrêtera en 1935. La station de La Chevalerie, que l’on aperçoit peu après l’entrée sur l’île, est l’un des rares vestiges de ce temps du train. 

P'tit train de Saint-Trojan

Depuis 1963, sur la commune de Saint-Trojan, un chemin de fer à écartement de 60 cm relie le village aux plages de Maumusson et Gatseau. Il est inspiré de l'ancien tramway reliant Royan à Ronce-les-Bains<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Réseau de bus

Le réseau de bus départemental est plus développé que dans d'autres arrondissements de Charente-Maritime, et des liaisons directes pour la gare SNCF de Surgères ont pour objectif de rendre l'île accessible en une seule correspondance depuis Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un réseau de bus estival, dont le tracé varie d'une année sur l'autre, est mis en place de juin à fin août pour relier les différents centres villages et les campings. Il est financé par la communauté de communes d'Oléron<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Réserve naturelle et classement

Fichier:Marais des Oiseaux, Oléron.jpg
Le marais des Oiseaux.

La réserve naturelle nationale de Moëze-Oléron compte Modèle:Unité entre l'île et la Charente continentale. Elle inclut un vaste estran, zone classée réserve naturelle par un décret de 1993, découverte à marée basse, où il est interdit de pratiquer la pêche à pied : palourdes et coques <ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis le Modèle:Date, l'île d'Oléron est également classée au titre des sites naturels de France<ref name="test">Modèle:Lien web.</ref> et bénéficie, à ce titre, de la protection Natura 2000.

Personnalités liées à l'île

Culture populaire

Modèle:...

Galerie

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette

Modèle:Portail