Montluçon

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Modèle:Infobox Commune de France

Montluçon <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (prononciation : {{#ifeq:1|0|/mɔ̃.ly.sɔ̃/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} ou localement {{#ifeq:1|0|/mo.ly.sɔ̃/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est une commune française située dans le centre de la France, sous-préfecture du département de l'Allier dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses Modèle:Unité (au Modèle:Nobr), appelés les Montluçonnais <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} et Montluçonnaises <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}, en font la première commune du département, devant Vichy et Moulins. La ville est le centre d'une aire urbaine de Modèle:Unité.

Cette ville fortifiée était autrefois stratégique car elle se situait à la frontière de plusieurs grandes entités, le Berry, la Marche et l'Auvergne. Historiquement, elle a d'abord fait partie du territoire des Bituriges durant l'Antiquité, du Berry une bonne partie du Moyen Âge puis réunie à la seigneurie de Bourbon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Située dans l'ouest de la province du Bourbonnais, elle fut longtemps rivale de Moulins, qui était une ville bien plus peuplée et influente. Elle est également culturellement très proche de la Creuse voisine, dont le territoire était englobé dans l'ancienne province de la Marche.

Elle connut un essor à partir de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'activité industrielle s'y développa grâce au canal de Berry et à la présence de houille dans la région. Des firmes, comme Dunlop, s'y installèrent et firent la renommée de cette cité mais le déclin industriel et démographique vint après les Trente Glorieuses. Elle est aussi la ville natale de Marx Dormoy et d'André Messager. C'est également la ville où a grandi Audrey Tautou.

Montluçon bénéficie du label Modèle:Citation avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris, Montluçon est aussi une ville d'art.


Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Encadré texte La commune est située dans le Massif central, dans le nord-ouest de la région Auvergne-Rhône-Alpes et dans l'ouest du département de l'Allier. Elle est proche de la Méridienne verte (ou méridien de Paris) et du méridien de Greenwich. Elle est la principale commune de l'aire urbaine de Montluçon (périmètre 2010) qui concentre Modèle:Unité en 2017<ref group="INS2" name="POP-AU">Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Nobr<ref group="INS2">Modèle:Lien web.</ref>. Historiquement, elle appartient à la province du Bourbonnais.

Son unité urbaine, peuplée de Modèle:Unité en 2018 (dans sa délimitation de 2020)<ref group="INS2" name="POP-UU">Modèle:Lien web.</ref>, regroupe les communes de Désertines, Domérat, Lavault-Sainte-Anne, Montluçon, Prémilhat, Quinssaines et Villebret<ref group="INS2">Modèle:Lien web.</ref>.

Montluçon est située à Modèle:Unité de Guéret, Modèle:Unité de Moulins, Modèle:Unité de Bourges, Modèle:Unité de Clermont-Ferrand, Modèle:Unité de Châteauroux et Modèle:Unité de Paris.

Communes limitrophes

Ses communes limitrophes sont<ref name="Géoportail">Modèle:Géoportail</ref> : Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune de Montluçon est située au nord du Massif central dans la région naturelle du Bocage bourbonnais, au carrefour de plusieurs ensembles géologiques. Elle est bordée au sud par les Combrailles. Modèle:Pas clair de roches cristallines, cristallophylliennes (gneiss, leptynites, serpentines) et granitiques (granite à deux micas). Ces collines ont été formées à partir d'une collision continentale, vraisemblablement hercynienne, qui a structuré le Massif central. La partie basse est constituée de roches sédimentaires tertiaires (argiles, grès, calcaires et marnes) qui datent de l'Oligocène. Le centre de la ville est bâti sur des alluvions et des dépôts datant de la fin du PliocèneModèle:Sfn,<ref>Cartes géologiques de la France au 1/50 000e, feuille de Montluçon réalisée par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), Modèle:Lire en ligne</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le point le plus bas de la commune, à Modèle:Unité d'altitude, est situé près de la station d'épuration à la limite de la commune de Saint-Victor. Le point le plus haut culmine à Modèle:Unité d'altitude et est situé dans le sud-est de la commune, près du quartier Rimard<ref name="Géoportail" />.

Hydrographie

Modèle:Article connexe

Fichier:River Cher in Montlucon - panoramio.jpg
Le Cher à Montluçon.
Fichier:Maison des douze apôtres à Montluçon en juillet 2014 - 1.jpg
La place Saint-Pierre, dans le centre historique de Montluçon.

La ville est traversée par le Cher. En aval de la commune, le bassin versant de la rivière couvre Modèle:Unité. Son débit a été observé pendant une période de vingt et un ans (1988-2009) dans la ville même. Le module de la rivière à Montluçon est de Modèle:Unité. Un débit moyen record de Modèle:Unité a été atteint en avril 1998<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'autres ruisseaux, affluents de la rivière, traversent la ville : l'Amaron ou Lamaron, le Polier, le ruisseau des Serpents, le ruisseau du Cluzeau et le ruisseau des Etourneaux.

Le canal de Berry, dont le cours commence au niveau du centre commercial Saint-Jacques, suit le Cher en direction du nord. Il a été construit entre 1808 et 1840 et permettait le transport du charbon et du fer car le Cher n'était pas navigable. Le canal a été recouvert à la suite de l'aménagement du centre commercial et n'est visible que sur un kilomètre environ, au nord au niveau de la zone industrielle.

Climat

La commune bénéficie d'un climat océanique dégradé car elle se situe loin de l'océan.

Modèle:Climat

Voies de communication et transports

Voies routières

Montluçon est desservie par les autoroutes A71, reliant Paris et Orléans au nord à Clermont-Ferrand au sud-est ; l'échangeur autoroutier avec l'A714 la dessert, cette antenne autoroutière est prolongée au-delà de Saint-Victor (au nord de la ville) par la route nationale 145 menant à Guéret et à l'A20 après La Souterraine.

La ville est traversée par la route départementale 2144, ancienne route nationale 144 venant de Bourges et continuant au sud-est jusqu'à Riom via Saint-Éloy-les-Mines. Elle est aussi accessible par la Modèle:Nobr, ancienne route nationale 143 partant du nord-ouest en direction de La Châtre et Châteauroux ; la [[Route nationale 694|Modèle:Nobr]] en direction de Cosne-d'Allier au nord-est ; la [[Route nationale 371|Modèle:Nobr]] vers Montmarault à l'est, où elle rejoint la route nationale 79.

Modèle:Refnec

Transport aérien

L'aéroport de Montluçon-Guéret est situé sur la commune de Lépaud, dans le département voisin de la Creuse, à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Montluçon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'aérodrome de Montluçon - Domérat est situé au lieu-dit Villars sur la commune de Domérat. Les Ailes Montluçonnaises, fondé en 1944, et l’Aéroclub Léon-Biancotto fondé dans les années 1970 proposent des voyages, des baptêmes de l'air ou encore une école de pilotage<ref>Site de l'aéroclub des Ailes Montluçonnaises (consulté le 24 décembre 2009).</ref>. Les deux aéro-clubs ont fusionné en 2016 pour devenir aéro-club de Montluçon-Domérat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transport ferroviaire

Fichier:Montluçon-FR-03-la gare-a1.jpg
La gare de Montluçon-Ville.

Une ligne de chemin de fer de Commentry à Montluçon a été exploitée à partir de 1844 environ et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Ses particularités sont de comporter deux plans inclinés équipés chacun d'une machine fixe à vapeur ainsi que l'exploitation par la traction hippomobile, jusqu'à l'arrivée de machines locomotives à vapeur en 1854.

La gare de Montluçon-Ville, mise en service en 1859, est au croisement ou au départ de plusieurs lignes ferroviaires : la ligne Bourges - Montluçon - Miécaze (Aurillac) (ligne 695 000 du réseau ferré national), aujourd'hui abandonnée au sud de Montluçon (la ligne Montluçon - Ussel via Eygurande - Merlines a fermé en Modèle:Nobr en raison du mauvais état de la voie), la ligne Montluçon - Guéret - Saint-Sulpice-Laurière (no 702 000 du réseau ferré national, continuant vers Limoges et Bordeaux), et la ligne Montluçon - Commentry - Moulins, no 705 000 du réseau ferré national, fermée en 1972 au-delà de Commentry. L'exploitation de la ligne Montluçon - Lapeyrouse - Volvic - Clermont-Ferrand, no 709 000 du réseau ferré national, a été arrêtée « pour raisons de sécurité », eu égard au mauvais état de la voie, en Modèle:Nobr, et toutes les circulations transférées sur route. Il était également possible de se rendre à Néris-les-Bains mais cette ligne a été fermée en 1969<ref>Modèle:Article.</ref> et la plate-forme après dépose de la voie et réaménagements est devenue une voie piétonne.

La liaison Bordeaux - Montluçon était assurée une fois par jour uniquement en Modèle:Heure environ jusqu'en décembre 2020. Deux liaisons quotidiennes sont ainsi désormais assurées vers Limoges seulement, en correspondance pour Bordeaux. Dans les années 1980, la liaison directe Paris - Montluçon était assurée six à huit fois par jour. Il n'y en a plus que deux à trois en 2020. Les trains mettent environ Modèle:Heure pour atteindre la gare de Paris-Austerlitz. En 1988, il fallait un peu moins de trois heures<ref name="diplo">Modèle:Article.</ref>. La ligne Paris - Bourges - Montluçon reste cependant la plus fréquentée. Il n'existe plus aucune liaison ferroviaire directe avec Lyon, la nouvelle capitale régionale. Dans un article daté de mai 2018, le périodique Le Monde diplomatique voit dans les suppressions de lignes et la dégradation du service au départ de Montluçon le symptôme de l'abandon des villes moyennes en France<ref name="diplo"/>.

Montluçon dispose de deux autres gares de moindre importance : La Ville-Gozet, sur la ligne de Bourges, et Montluçon-Rimard sur celle de Commentry.

Transport fluvial

Le canal de Berry a grandement contribué au développement économique de Montluçon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Une section du canal existe toujours, d'autres sections plus proches du Cher et du centre-ville ont été comblées, notamment celle qui était située à l'emplacement du centre commercial Saint-Jacques. S'il n'avait pas été si inopportunément morcelé à la fin des années 1950, un plan d'eau aussi précieux à l'intérieur d'une ville aurait pu être plus facilement aménagé pour le tourisme fluvial et devenir le centre d'un quartier rénové. Malgré ces difficultés, l'Association pour la réouverture du canal de Berry (ARECABE)<ref>Site de l'association pour la réouverture du canal de Berry (consulté le 24 décembre 2009).</ref> agit activement en faveur d'une réouverture de ce canal.

Transports en commun

Maelis est le réseau de transports en commun qui dessert quelques communes de la communauté d'agglomération Montluçon Communauté. La ville est desservie par sept lignes principales (A à G), plus une ligne fonctionnant le dimanche (DIM), ainsi que quatre lignes de transport à la demande<ref>Plan du réseau Maelis Modèle:Pdf, sur le site du réseau de transports en commun (consulté le 19 septembre 2018).</ref>.

Aménagements cyclables

Modèle:… La ville possède un réseau de pistes cyclables qui permet de se rendre n'importe où dans la ville.

Urbanisme

Typologie

Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Montluçon est une commune urbaine<ref group="Note">Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.</ref>. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Montluçon, une agglomération intra-départementale regroupant six communes<ref group="INS2">Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref group="INS2" name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="INS2" name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est la commune-centre<ref group="Note">La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe cinquante-huit communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group="INS2" name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="INS2" name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (77,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), forêts (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), prairies (0,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Morphologie urbaine

Modèle:Article connexe

Fichier:023432 2011-02-19 13-42 MontluonAllierAuvergne03100France.png
Plan de Montluçon.

La partie la plus ancienne de Montluçon se situe sur un piton rocheux dominant le Cher. Elle est délimitée par le boulevard de Courtais qu'occupaient autrefois les remparts. C'est au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que la ville se développe grâce à l'arrivée du chemin de fer et au canal de Berry qui permettront de transporter le charbon venu de Commentry. À partir des années 1950, l'activité industrielle commence à décliner même si la population augmente encore jusqu'en 1968. Le canal de Berry est déclassé en 1955, on procède à des licenciements et à la fermeture des usines. Seules les usines Dunlop et spécialisées dans la chimie continuent à connaître un essor. La fermeture de la ligne Montluçon - Moulins en 1972 réduit les voies de communication. Tous ces facteurs engendrent le déclin démographique de Montluçon qui était jadis une ville stratégique et moderne.

La ville est divisée en dix quartiers<ref group="MTL">Modèle:Lien web</ref> ayant chacun un adjoint : Centre-Ville / Les Forges, Montluçon-Est (Mongâcher, Croix Blanche, Châtelard et Diénat), Rimard / Nerdre, Saint-Jean / Chantoiseau / Les Ilets, Buffon / Les Iles / Guineberts, Fontbouillant, Bien-Assis / Fours à Chaux, Pierre Leroux, Marais / Villars et Ville Gozet / République / Blanzat.

Logement

Fichier:Montluçon maisons au bord du Cher 1.jpg
Quelques maisons au bord du Cher.

La commune comptait Modèle:Unité en 2015, contre 23 660 en 2010 (530 de plus) et 23 315 en 1999<ref group="INS">LOG T1 – Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>. Les résidences principales représentent 80,3 % de ces logements<ref group="INS" name="LOG T2">LOG T2 – Catégories et types de logements.</ref> (78,8 % dans l'Allier<ref group="INS2" name="dc-03" />) ; il n'y a que 2,1 % de résidences secondaires et 17,7 % de logements vacants<ref group="INS" name="LOG T2" /> (contre respectivement 7,3 % et 13,9 % dans l'Allier<ref group="INS2" name="dc-03" />). Ces logements sont pour 41,4 % des maisons individuelles et pour 58,2 % des appartements<ref group="INS" name="LOG T2" /> (respectivement 72 % et 27,4 %<ref group="INS2" name="dc-03" />).

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 46 % en 2015, en légère baisse par rapport à 2010 (46,5 %)<ref group="INS" name="LOG T7">LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

La ville possède Modèle:Unité HLM, soit 19,7 % des résidences principales<ref group="INS" name="LOG T7" />.

La plupart des logements possèdent 3 pièces (30,8 %), puis 4 pièces (27 %), puis 5 pièces ou plus (20,3 %). Les petits logements ou « studios » représentent 5,8 % de ces logements<ref group="INS">LOG T3 - Résidences principales selon le nombre de pièces.</ref>, ce qui est une sur-représentation par rapport au département (2,9 %)<ref group="INS2" name="dc-03" />.

Le confort de ces habitations n'est pas homogène. 98,2 % possèdent une baignoire ou une douche, 83,5 % possèdent un chauffage central<ref group="INS">LOG T8M – Confort des résidences principales.</ref> et 53,6 % ont un garage ou un parking<ref group="INS">LOG T9 – Équipement automobile des ménages.</ref>.

Ménages

Selon l'Insee, la ville comptait Modèle:Unité en 2015<ref group="INS">FAM T1 – Ménages selon leur composition.</ref>, soit 540 de moins qu'en 2010.

La répartition des ménages en 1999 était la suivante :

Les ménages en 1999
Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
Montluçon 43,4 % 33 % 12,5 % 7,7 % 2,4 % 1 %
Moyenne nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE<ref>Modèle:Lien web</ref>

On remarque qu'il y a plus de ménages de deux personnes ou moins à Montluçon par rapport à la moyenne nationale, mais moins de ménages de trois personnes ou plus.

Toponymie

La première mention de la ville date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous la forme latinisée Monslucii. Elle est ensuite attestée sous la forme Monlucum aux alentours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis Montem Lucion en 1202Modèle:Sfn, Montelucionis en 1216. On trouve ensuite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Monluzcon, puis Montluzon, Monlicon, Mohlicon, Molicon, Mollicon, Moluccoz et pour terminer MoluçonModèle:Sfn.

Le nom de la ville est généralement prononcé Moluçon et non pas Montluçon par ses habitants et ceux de la région. Cette prononciation va donner son nom aux molussons, bateaux à fonds plats qui naviguent sur le Cher avant de rejoindre la Loire.

Langue régionale

Modèle:Article détaillé

Fichier:Croissant (linguistique).png
Carte linguistique du Croissant selon l'Atlas sonore des langues régionales (CNRS 2020)<ref>Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda (Limsi, CNRS), Modèle:Citation, communication au colloque Modèle:Citation, Montluçon, 2019, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Montluçon en est la plus grande ville.

Montluçon est située dans le Croissant, zone de transition linguistique entre parlers occitans et de langue d'oïl<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Les parlers du Croissant (groupe de recherches universitaires et académiques en linguistiques sur les parlers du Croissant ; CNRS)</ref>,<ref>Bibliographie des productions du groupe de recherche sur les parlers du Croissant ; CNRS, 2020.</ref>. Montluçon est, par ailleurs, la plus grande ville de tout cet espace. Elle est aussi avec Vichy une des deux villes du Bourbonnais croissantais<ref>Modèle:Article.</ref> et ce depuis le Moyen Âge où l'on y parlait l'ancien occitan<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc</ref>,<ref>André Billange, En Bourbonnais, aux confins du pays d'oc, Montpellier, Institut d'études occitanes, 1949</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Le Modèle:Citation (monlusunés) fait partie des parlers occidentaux du Croissant<ref>Modèle:2e rencontres Les parlers du Croissant du 15 et 16 mars 2019 - Montluçon. Journées organisées par le projet « Les parlers du Croissant » (ANR) et l'opération LC4 (Labex EFL). CNRS.[1]</ref> représentés par le dialecte marchois<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le parler est en effet le même que celui du nord de la Marche et notamment de la Creuse<ref>Yves Lavalade, Dictionnaire occitan / français (Limousin, Marche, Périgord, Bourbonnais) - étymologies occitanes, Modèle:2e édition, éditions Lucien Souny, La Geneytouse / Limoges, 2003, [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>. En ancien occitan le nom de la ville est Monlesú<ref>Le nom occitan Monlesú est présent depuis le Moyen Âge. Il se retrouve mentionné et transposé dans les années 1440 dans le Curial et Guelfe, texte majeure de la littérature catalane médiévale.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Aujourd'hui coexistent les formes Montlussó<ref>Paul-Louis Grenier, L'Esmerauda, in Chansó de Combralha, éditions Occitania, Toulouse / Paris, 1927, p. 47, Modèle:Lire en ligne</ref>,<ref>Paul-Louis Grenier, Lo Bon Duc, in Chansó de Combralha, éditions Occitania, Toulouse / Paris, 1927, p. 105, Modèle:Lire en ligne</ref> voire Montluçon, comme en français mais qui se prononce [munly'su]<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Carte linguistique de l'Allier.png
Carte linguistique de l'Allier selon l'Atlas sonore des langues régionales (CNRS, 2022) : en bleu le bourbonnais d'oïl, en marron les parlers du Croissant, en vert : ceux arpitans.

Montluçon s'insère dans le sous-dialecte du marchois central, une des trois grandes variétés du marchois<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. Son aire à l'Est de la Marche linguistique s'étend jusqu'au nord-ouest du département du Puy-de-Dôme<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le sous-dialecte montluçonnais est donc un parler constitutif du dialecte marchois, comme cela est enregistré par le Linguasphere Observatory<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

De nombreuses recherches sur la toponymie occitane ont eu lieu pour la région montluçonnaise avec plus particulièrement celles d'Yves Lavalade, Pierre Goudot<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ou encore celles de Maurice Piboule<ref>Maurice Piboule, Essai de toponymie rurale du centre de la France, Ed. Cercle d'archéologie de Montluçon, Montluçon, 1996 Modèle:ISSN.</ref> qui établit des comparaisons avec les parlers voisins de la Creuse (ex. région d'Evaux-les-Bains<ref>Maurice Piboule, Histoire d'Evaux-les-Bains, Paris, Office d'édition du livre d'histoire, 1995 Modèle:ISBN</ref>) ou encore du reste des Combrailles (ex. région de Marcillat-en-Combraille)<ref>Maurice Piboule, Mémoire des communes bourbonnaises : la Combraille, Foyers ruraux de l'Allier, 1988 Modèle:BNF.</ref>.

Parmi les principaux auteurs de la région de Montluçon figurent Paul-Louis Grenier, qui a écrit des poèmes sur Montluçon dans sa Chansó de Combralha<ref>Paul-Louis Grenier, Chansó de Combralha (La chanson de Combraille), éditions Occitania, Paris / Toulouse, 1927, (Modèle:Lire en ligne sur le site de la Bibliothèque numérique du Limousin)</ref>, ou encore Louis-Péroux Beaulaton<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, qui est également une des principales figures littéraires du marchois avec ses textes en Modèle:Citation, terme qui désigne le parler au nord-ouest de Montluçon<ref>Modèle:Article</ref>.

Certains mots du monlusonés sont passés dans le français local de Montluçon. Ex. Modèle:Citation est fréquemment employé pour dire Modèle:Citation comme dans tout le Limousin voisin<ref>Modèle:Article</ref>.

Le marchois qui est parlé dans la région va aussi influer musicalement toutes les régions alentour, y compris la proche Marche mais aussi le Berry méridional, le reste des Combrailles, etc<ref>Modèle:Article</ref>.'

Étymologie et origine antique du nom

L'origine mythique du toponyme Montluçon serait Mons Lucii « le mont de Lucius », car la ville aurait été construite par Lucius Appius, proconsul romain, lieutenant de la légion Octavia Augusta, général qui commandait la légion romaine cantonnée à Neriomagus, aujourd'hui Néris-les-Bains, explication reprise par des ouvrages non spécialisés en toponymie (ou en linguistique historique) par exemple : des monographies historiques anciennes, des guides touristiquesModèle:Sfn ou encore certains sites internet amateurs. Ce genre d'explication est sans rapport avec l'étude toponymique menée par des spécialistes et qui démontre qu'aucun nom de ville gauloise n'a jamais été composé à partir du nom d'un proconsul romain. De même elle montre que les formations toponymiques en Mont- + autre élément sont médiévales, comme le laisse supposer la plus ancienne attestation de Montluçon qui date du Moyen Âge. C'est une autre étymologie tout aussi fallacieuse et mythique qui est reprise dans la devise de Montluçon, Mons lucens inter montes (mont étincelant entre les monts), ou mons lucens évoque la colline de Lucius<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il s'agit donc selon toute vraisemblance, d'une formation médiévale en Mont- suivi d'un toponyme antérieur gaulois ou gallo-romain, conservé dans la nouvelle formation toponymique médiévale comme cela arrive souvent<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Albert Dauzat assimile l'élément -luçon à Luçon (Vendée) (Lucionnum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) qu'il considère comme un nom de personne latin Luccius ou Lussius, suivi du suffixe -o / -onem<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., Modèle:P.466a et 416b.</ref>,Modèle:Sfn. Ce suffixe, écrit conventionnellement -ÓNE, est d'origine gauloise ou latine et dénote généralement une présence vague (faune, flore, propriété, etc.)<ref>Modèle:Lien web. Dominique Fournier, origine du suffixe -ÓNE, article Bion.</ref>. Selon Xavier Delamarre, ce nom de personne latin pourrait cacher un nom de personne gaulois basé sur l'élément luco-, loco- « loup ou lynx ? », en raison de la grande popularité en Gaule des anthroponymes Lucus, Lucius, Lucco, Lucceius, etc<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Par ailleurs, l'emploi de cet anthroponyme chez les Gaulois se vérifie même dans une inscription rédigée en langue gauloise : le plomb de Chamalières près de Clermont-Ferrand. Le nom apparaît dans la phrase : « lopites snIeððdic sos brixtia anderon c lucion floron nigrinon adgarion aemilI on paterin claudIon legitumon caelion ». Le c est pour Caion (prénom), Lucion (gentilice), Floron Nigrinon (cognomen) et adgarion (épithète gaulois)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Préhistoire

Des traces d'occupation humaine et du mobilier lithique (outils de silex) datant de la période du Magdalénien (préhistoire, douze mille ans avant notre ère) ont été retrouvées notamment sur l'esplanade du château de Montluçon.

En 2010, une station de plein air de chasseurs collecteurs de la même époque a été découverte sur le site des Hauts de Buffon. Bien d'autres sites existent aux alentours de la commune comme à Nassigny, Prémilhat, Néris-les-Bains, Quinssaines, Lamaids ou encore le site de MarignonModèle:Sfn.

Période gallo-romaine, mérovingienne et carolingienne

Fichier:Territoire Biturige V1.jpg
Territoire des Bituriges Cubes durant l'Antiquité. Montluçon est un peu à l'ouest de Neriomagus (Néris-les-Bains).

Durant l'Antiquité, Montluçon fait partie du territoire des Bituriges Cubes<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref> qui vont donner leur nom au Berry<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Après la défaite de Vercingétorix et la conquête de la Gaule, Montluçon devient un important point stratégique. Une tradition locale relate que les Romains s'installent sur le site et édifient un castrum pour surveiller les Lemovices et les Arvernes. Montluçon est une ville carrefour, un lieu de passage en direction, notamment, d'Évaux-les-Bains (Ivaonum) et de Néris-les-Bains (Aquae Neriae). Sur cet axe routier, le site des Hauts de Buffon est occupé du {{#switch: au

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}} par un sanctuaire, un fanum gallo-romain qui perdure jusqu'à la période carolingienne du {{#switch: au

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}}.

À la suite du déclin de Rome, plusieurs peuples venant de l'est ruinent et pillent la haute vallée du Cher. Les Wisigoths s'installent en 378. En 507 leur roi Modèle:Noble est tué par Clovis qui conquiert alors le Berry et l'Auvergne. Il y a des traces d'occupations de l'époque carolingienne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) sur l'esplanade du château.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Montluçon détrône Néris, qui était alors la cité la plus puissante de la région. Elle connaît un grand rayonnement, mais la ville est située à la frontière du royaume des Francs et du duché d'Aquitaine.

Après l'invasion des Normands au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville doit pouvoir se défendre. C'est ainsi qu'apparaît la seigneurie de Montluçon qui devient bientôt la rivale de celle de Bourbon (ils sont issus de la même famille Modèle:Noble- de Montluçon est le frère d'Modèle:Noble).

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Hongrois envahissent la région. Ils pillent Néris qui est une ville riche mais ne réussissent pas à détruire Montluçon qui est alors bien protégée. Les survivants de Néris vont ensuite émigrer, pour la plupart, vers Montluçon après la destruction de leur citéModèle:Sfn.

Moyen Âge

Fichier:Bourbonnais (Carte de Cassini).png
Le Bourbonnais a acquis Montluçon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le seigneur de Montluçon le plus célèbre a été Odon qui fit construire des remparts et un donjon. Après sa mort en 998, les religieux venus d'Évaux-les-Bains construisent l'église Saint-Pierre dont les travaux s'achèvent au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Montluçon est ensuite divisée en deux paroisses. Odon n'ayant aucun descendant, c'est son frère Hugon qui lui succède.

À la mort de ce dernier, n'ayant pas d'enfant non plus, c'est son neveu Archambaud II qui devient seigneur, réunissant ainsi les seigneuries de Montluçon et de BourbonModèle:Sfn, mais cette partie est soumise à caution, car un Modèle:Noble- de Montluçon existe à la même période, Géraud est le frère cadet d'Modèle:Noble- de Bourbon<ref>Chazaud,Martial-Alphonse [] Étude sur la chronologie des sires de Bourbon, {{#switch: -

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}} (1865)</ref>, cependant ce seigneur de Montluçon ne vivra exclusivement qu'à Moulins ainsi que ses enfants... Comme la présence d'Odon est aussi un fait indéniable, la seule explication possible c'est que Odon ou son frère Hugon aient eut une fille qui par mariage avec Géraud aurait alors transmis cette seigneurie à cette branche des Bourbons. Géraud étant décédé avant son beau-père, les enfants de ce dernier durent en hériter, soit Hugues, seigneur de Montluçon, né en 970. Modèle:Noble- de Bourbon ne devint donc pas seigneur de Montluçon, mais c'est son cousin (Hugues) qui le devint (et aussi son vassal).

En 1098, Modèle:Noble- de Bourgogne partit à la tête de 100 000 croisés, rejoindre les comtes Modèle:Noble- de Blois et Modèle:Noble- de Vermandois en Palestine, on trouve dans la liste des effectifs qui nous sont parvenu<ref>Document issu de la (Bibliothèque Royale (incorporée à la Bibliothèque Nationale)) (document existant encore en 1845)</ref>,<ref>Roger, Paul André [] La Noblesse de France aux Croisades (1845)</ref>, nous trouvons Guillaume de Montluçon (et de Bourbon), accompagné de Girard et Maillart de Bourbon, signe que les liens sont resté proches entre les deux branche de cette famille. Guillaume d'autre part serait l'époux d'Modèle:Noble- de Bourbon, et donc beau-frère d'Modèle:Noble- de Bourbon. Il meurt en terre sainte en 1099.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Anglais font le siège de la ville car elle est bien située mais les Montluçonnais résistent. Les Anglais font un nouveau siège en 1170 mais cette fois ils parviennent à entrer dans la ville en 1171. Ils l'occupent pendant dix-sept ans jusqu'à l'arrivée de Philippe Auguste. En 1202, le roi donne la seigneurie de Montluçon à Modèle:Noble, sire de Bourbon, la réduisant à une simple châtellenie, en échange du mariage de son fils Modèle:Noble avec Béatrice de Montluçon (dernière représentante de la première branche des Bourbon-Montluçon) . Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le seigneur Modèle:Noble-, ayant besoin d'argent, accorde une charte aux bourgeois de la ville. Le Modèle:Date, la sirerie de Bourbon devient duché. En 1356, les Anglais, menés par le Prince Noir, prennent et reprennent les châteaux du Bourbonnais. Ils repartent en laissant derrière eux la peste noire, qui décime une partie de la populationModèle:Sfn.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Noble, duc de Bourbon, fortifie la ville compte tenu de l'importance stratégique qu'elle a prise. Il relève les murailles, creuse des fossés alimentés par les eaux de l'Amaron et construit quatre portes. Il restaure le château et l'église Notre-Dame. Louis II de Bourbon meurt le Modèle:Date dans le châteauModèle:Sfn.

Époque moderne

Fichier:Montluçon passage du Doyenné 1.jpg
Le passage du Doyenné.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Montluçon est entourée de vignes produisant de bons vins que les voisins du Limousin, de la Marche et des Combrailles viennent se procurerModèle:Sfn.

En 1531, la ville est rattachée à la couronne de France en même temps que le duché à la suite de la confiscation des terres du duc Modèle:Noble. Montluçon connaît une mauvaise période à cause d'une nouvelle épidémie de peste en 1581 et des guerres de Religion. En 1592, Modèle:Noble fait renforcer les remparts qui tombent en ruine. Les habitants se plaignent des impôts et des taxes au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Durant cette période, la femme et la mère de Nicolas Fouquet se retirent dans la ville sur ordre du jeune roi Modèle:Noble et résident dans le château de la Gaité. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on dénombre environ Modèle:Unité intra-muros. Montluçon possède une église collégiale, deux couvents, un hôpital et une châtellenie. Durant l'hiver 1709, le jour des rois, une vague de froid bloque l'accès à la ville et détruit toutes les récoltes. Après ce gel, Montluçon subit une famine qui fait de nombreuses victimes. En 1782, la fonte des neiges provoque une inondation détruisant quatre-cents maisonsModèle:Sfn.

Période révolutionnaire

Fichier:Allier villes.PNG
Le nouveau département de l'Allier avec la position de Montluçon.

Les cahiers de doléances ont été rédigés entre le 16 et le 18 mars 1789. La période de la Révolution française a cependant été calme à Montluçon. Seule la Grande Peur a agité la cité, les habitants se sont donc préparés à défendre leur ville. À la création des départements en 1790, Montluçon voulait échapper à l'autorité de Moulins. Le député montluçonnais Regnard avait présenté ses idées d'un département dont Montluçon serait le chef-lieu mais il était le seul député à défendre cette proposition alors que Moulins et Guéret en possédaient sept.

Le Modèle:Date, Moulins devient officiellement le chef-lieu du nouveau département. Montluçon tente alors d'avoir le siège du diocèse mais là encore c'est Moulins qui a le siège épiscopal. Dès le Modèle:Date, le nouveau département de l'Allier est créé et Montluçon devient une commune. La ville n'est que chef-lieu d'un district qui comprend neuf cantons : Désertines, Estivareilles, Huriel, Lignerolles, Marcillat, Néris, Saint-Désiré et Saint-Sauvier, Modèle:Quoi est supprimé le Modèle:Date.

Un arbre de la liberté est planté sur la place Notre-Dame, le Modèle:Date. Les communes de Châteauvieux et de Blanzat sont rattachées à Montluçon le Modèle:DateModèle:Sfn,<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Montluçon plan incline.jpg
Le plan incliné de Châteauvieux à Montluçon longeant le lieu-dit « les Hauts Fourneaux ».

Montluçon devient une sous-préfecture de l'Allier le Modèle:Date. Un projet a été présenté pour rendre le Cher navigable car on pouvait transporter le charbon venant de Commentry par un chemin de fer industriel et le bois provenant de la forêt de Tronçais. Ce chemin de fer industriel de Commentry à Montluçon livré en 1846 et à traction hippomobile jusqu'en 1854, comportait deux plans inclinés à Chateauvieux et Marignon. Seulement le projet de canalisation était irréalisable, il fut donc modifié. Dès 1808, on commence à construire le canal de Berry longeant le Cher. Les travaux se terminent en 1834 et le canal est ouvert à la navigation en 1835. En 1840, la nouvelle route Tours-Moulins passe par Montluçon, ce qui augmente les possibilités de circulation. Enfin, la construction de la gare et de l'avenue Napoléon III annonce l'arrivée du chemin de fer et de nouvelles voies de communication. Peu à peu, la ville englobe les faubourgs, elle commence à se moderniser, à s'industrialiser. La population a plus que quintuplé en cinquante ans, passant de Modèle:Unité en 1840 à 27 818 en 1890. Les remparts disparaissent et sont remplacés par le boulevard de Courtais. Des usines sont construites sur la rive gauche du Cher (dont l'usine Saint-Jacques, fondée en 1848 et fermée en 1964, filiale de la Compagnie des forges de Châtillon-Commentry et Neuves-Maisons, qui fabriqua, entre autres, de 1876 à 1885 les "tourelles Mougin"<ref>Site internet Fortiffsere.fr</ref>, destinées à armer les forts de l'Est, tel celui de Manonviller<ref>Site internet Fortiffsere.fr / "Fortiff'Séré"</ref>,Modèle:Sfn), et dans le nouveau quartier de la Ville Gozet. Leurs hauts fourneaux s'intègrent au panorama de la ville. L'empereur Modèle:Napoléon III vient à Montluçon en août 1864Modèle:Sfn.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

En 1906, des ouvriers organisent une grève de plusieurs semaines pour dénoncer des horaires de travail trop longs et des salaires trop faibles. La ville continue toutefois à se développer grâce aux municipalités socialistes élues depuis 1892. La ville est plus propre, mieux aménagée et mieux éclairée ; beaucoup de bâtiments publics sont édifiés pendant cette période et sont encore présents aujourd'hui. Cette période, la Belle Époque, se termine en 1914 à cause de la Modèle:CitationModèle:Sfn.

Première et Seconde Guerre mondiales

Fichier:Usines Dunlop de Montluçon (Allier), en 1925.jpg
Usines Dunlop de Montluçon, 1925.

La Première Guerre mondiale débute réellement le Modèle:Date avec la première déclaration officielle de guerre adressée par l'Autriche-Hongrie à la Serbie. La France mobilise à partir du 2 août et l'Allemagne lui déclare la guerre le 3 août. Dès le 7 août, les appelés quittent la ville. Les femmes se retrouvent seules avec leurs enfants. Certaines personnes n'hésitent pas à leur venir en aide. Les usines montluçonnaises participent à l'effort de guerre en se tournant vers l'armement et en particulier l'obus. Elles emploient des femmes et des prisonniers allemands.

Après l'Armistice, l'automobile (qui était auparavant réservée aux classes les plus riches) s'étend dans les autres classes sociales. La production de pneumatiques augmente, c'est pourquoi Dunlop s'installe à Montluçon dès 1919, dans une ancienne usine de chargement d’obus possédant un grand terrain où la future usine peut s'étendre<ref name="Historia">« Dunlop met la gomme », Historia, février 2008, Modèle:P.</ref> et aussi grâce à une importante main-d'œuvre. L'usine a fait connaître Montluçon au monde entier.

La Seconde Guerre mondiale éclate le Modèle:Date, la ville est bombardée le Modèle:Date- par la Luftwaffe faisant 81 morts<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après l'armistice de Modèle:Date, la France est partagée en deux zones par la ligne de démarcation qui laisse Montluçon en « zone libre » jusqu'en 1942. Montluçon est libérée le Modèle:DateModèle:Sfn.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent l'usine de Dunlop (bien que l’usine soit en zone libre) pour exploiter le potentiel de laboratoire, puisque celle-ci avait la capacité de fabriquer du caoutchouc synthétique, le caoutchouc naturel ne pouvant être importé d’Indonésie par les nazis. La fabrication de pneumatiques avions pour la Luftwaffe était également très intéressante pour les Allemands. C’est pourquoi dans la nuit du 15 au 16 septembre 1943, dans le cadre de missions visant à détruire le potentiel industriel de l’Allemagne nazie, et notamment ses outils de production à des fins militaires, les alliés décident de bombarder le site et réduisent en cendres les ateliers de production et de stockage, ainsi qu’une partie de la ville de Saint-Victor. On dénombre trente-six morts et plus de deux cent cinquante blessés.

Montluçon depuis 1945

Après la Libération, Montluçon doit être reconstruite comme d'autres villes en France. Elle continue à se développer pendant les Trente Glorieuses et connaît le « baby boom » : la ville compte plus de Modèle:Unité au recensement de 1968Modèle:Sfn.

Au début des années 1950, Montluçon connaît la crise du logement. La municipalité entreprend de construire près de Modèle:Unité pour y loger Modèle:Unité. Durant cette décennie, la ville commence à voir son industrie décliner : beaucoup d'ouvriers sont licenciés. De plus, le canal de Berry, qui est à l'origine de l'essor industriel de Montluçon, a été déclassé en 1955 après avoir cessé toute activité. En 1958, Montluçon connaît deux inondations importantes. Celle de mai a été la plus catastrophique. Tous les quartiers en bord du Cher et de son affluent l'Amaron ont été inondés ainsi que les usines Saint-Jacques et Saint-Gobain. Il y avait également des dégâts sur la ligne Montluçon - Paris<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2002, Jacques Chirac obtient 88,09 % des voix, soit plus que la moyenne nationale (82,21 %), Jean-Marie Le Pen rassemble 11,91 % contre 17,79 % au niveau national. Le taux de participation est de 75,26 %, ce qui est à peu près égal à la moyenne nationale (79,71 %)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'élection présidentielle de 2007, les résultats au second tour sont différents des chiffres nationaux : Nicolas Sarkozy obtient 44,60 % des voix et 55,40 % pour Ségolène Royal, contre respectivement 53,06 % et 46,94 % au niveau national. Au premier tour, Jean-Marie Le Pen obtient 7,13 % des voix, ce qui est légèrement inférieur au résultat de la France entière (10,44 %) ; François Bayrou, quant à lui, obtient le même taux qu'en France (17,40 % à Montluçon et 18,57 % en France). Olivier Besancenot (5,35 %) et Marie-George Buffet (5,18 %) sont les seuls autres candidats à dépasser 5 %<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors des élections législatives de 2002, les Montluçonnais ont voté pour Daniel Dugléry, candidat apparenté UMP, à 52,15 % et pour Pierre Goldberg, candidat du PCF, à 47,85 %. Le taux de participation est de 64,82 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Aux élections législatives de 2007, Bernard Lesterlin, candidat apparenté au PS, reçoit 50,34 % des voix et Daniel Dugléry 49,66 %. 64,17 % des électeurs sont allés voter<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Aux élections européennes de 2004, pour les résultats du second tour, Catherine Guy-Quint (PS) obtient 30,51 % des voix et Brice Hortefeux (UMP) 20,67 %. Le taux de participation est faible (40,65 %)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors des élections européennes de 2009, Jean-Pierre Audy (UMP) obtient 30,93 % des voix au second tour et Henri Weber (PS) 18,53 %. Le taux de participation est plus faible qu'en 2004 (36,37 %)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors du second tour des élections régionales de 2004, Pierre-Joël Bonté (PS) obtient 57,39 % et Valéry Giscard d'Estaing (UMP) 42,61 % des voix, pour un total de 61,29 % de participation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour les résultats du second tour des élections régionales de 2010, René Souchon (PS) obtient 55,29 % des voix tandis qu'Alain Marleix (UMP) en collecte 44,74 %. Le taux de participation est de 50,37 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Pour le référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel, les Montluçonnais votent Oui à 72,76 % et Non à 27,24 % pour 27,89 % de participation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors du référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe, 59,06 % des Montluçonnais disent Oui tandis que 40,94 % disent Non. Le taux de participation est de 63,45 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin Modèle:1er tour Modèle:2d tour
Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e % Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e %
Municipales 2014 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVD Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FG Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVG Modèle:Unité Pas de Modèle:2d tour
Européennes 2014 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 25,43 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 20,38 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 15,89 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FG 12,26 Tour unique
Régionales 2015 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 38,21 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 21,79 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 18,93 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PCF 10,84 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 44,74 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS-PCF-EELV 38,28 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 16,97
Présidentielle 2017 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 24,41 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 23,65 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 18,81 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 18,22 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 70,15 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 29,85 Pas de Modèle:3e
Législatives 2017 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 30,44 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 23,41 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FI 16,74 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 11,51 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 56,36 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 43,64 Pas de Modèle:3e
Européennes 2019 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 22,61 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 18,99 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 11,97 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 9,78 Tour unique
Municipales 2020 LR 27,03 DVD 21,23 DVG 19,52 DVG 15,36 LR 31,46 DVG 28,10 DVD 26,00

Administration municipale

Le conseil municipal de Montluçon est composé de 43 membres dont 12 maires-adjoints et 30 conseillers municipaux<ref group="MTL">Modèle:Lien web</ref>. En 2001, la ville a mis en place un conseil municipal des jeunes, ouvert aux collégiens, lycéens et jeunes adultes. En 2008, ce conseil était composé de 43 membres, et un nouveau mandat a été mis en place en Modèle:Date<ref group="MTL">Modèle:Lien web</ref>.

Montluçon est le chef-lieu de l'un des trois arrondissements du département de l'Allier.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Six maires (sept en comptant l'intérim de Modèle:Nobr) sont élus à Montluçon depuis 1959 : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Rattachements administratifs et électoraux

Montluçon est divisée en plusieurs cantons. Par un décret du Modèle:Nobr, en remplacement des anciens cantons de Montluçon-Est et Montluçon-Ouest, sont créés les cantons de Montluçon-Nord-I, Ouest-II, Sud-III et Est-IV<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un décret du Modèle:Nobr scinde le canton Nord en deux parties, Montluçon-Nord-Est et Domérat-Montluçon-Nord-Ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Montluçon était alors divisée en cinq cantons entre 1982 et 2015, et à l'exception de Domérat-Montluçon-Nord-Ouest, avaient Montluçon comme chef-lieu.

À la suite du redécoupage des cantons du département de 2014, la commune est divisée en quatre cantons : Montluçon-1, Montluçon-2, Montluçon-3 et Montluçon-4. Montluçon est le bureau centralisateur de ces quatre cantons<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville se trouve dans la deuxième circonscription de l'Allier, représentée par la députée La République en marche Laurence Vanceunebrock-Mialon depuis Modèle:Nobr.

Montluçon est siège d'un tribunal de grande instance, d'un tribunal d'instance, d'une juridiction de proximité, d'un tribunal de commerce, d'un conseil de Prud'hommes<ref>Modèle:Lien web</ref>, d'un tribunal correctionnel et d'un tribunal de police.

Intercommunalité

Montluçon est le siège de la communauté d'agglomération Montluçon Communauté, issue de la fusion de la communauté d'agglomération montluçonnaise et d'une communauté de communes le Modèle:Date-.

Politique environnementale

Modèle:…

Fiscalité locale

Taux de fiscalité directe en 2009
Taxe Taux moyen de la strate Taux voté à Montluçon
Taxe d'habitation 17,97 % 16,86 %
Taxe foncière sur le bâti 23,82 % 29,90 %
Taxe foncière sur le non-bâti 56,79 % 51,00 %
Taxe professionnelle 0 % 0 %
Sources des données : Direction de la comptabilité publique au sein du ministère des Finances<ref name="Budget2009">Modèle:Lien web</ref>.
Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale.

Jumelages

Au 28 octobre 2010, Montluçon est jumelée avec :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

À partir de la Révolution, en 1793, la population de la commune diminue légèrement. Elle varie entre 5 684 et Modèle:Unité. L'âge d'or de Montluçon commence en 1841, grâce à l'industrie du charbon à Commentry et à la situation privilégiée de la ville (Canal de Berry, chemin de fer…) qui attire les usines. Elle prospère jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, passant de Modèle:Unité en 1841 à 35 062 en 1901. Dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population recommence à stagner, stagnation qui durera jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. Elle perd environ Modèle:Unité durant cette période, atteignant Modèle:Unité en 1911. La population reprend un nouvel essor démographique à partir de 1921 grâce à l'implantation de nouvelles usines dans la cité. Elle gagne des habitants entre 1936 et 1946 alors que la plupart des grandes villes de l'époque en perdent. Le pic de population est atteint en 1968 avec Modèle:Unité, ce qui ne sera plus jamais atteint. La population commence à diminuer fortement à partir de cette date jusqu'à atteindre actuellement le même nombre d'habitants qu'en 1901. Cela est dû à la fermeture de nombreuses usines qui avaient amené beaucoup d'ouvriers dans la région.

Pyramide des âges

La population de la commune est âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 33,8 % la même année, alors qu'il est de 34,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,12 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,05 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Immigration

En 1999, la population immigrée représentait Modèle:Unité soit 6,7 % de la population dans la commune. Ce chiffre est supérieur à la moyenne régionale (4,3 %) mais inférieur à la moyenne nationale (7,4 %). Parmi ces personnes, 34,2 % venaient du Portugal, 8,9 % de la Turquie et 8,2 % de l'Algérie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Enseignement

Montluçon est située dans l'académie de Clermont-Ferrand.

Établissements scolaires

Fichier:22. Montluçon patrimoine.JPG
Entrée du collège Jules-Ferry.

La ville administre 15<ref group="MTL">Modèle:Lien web</ref> écoles maternelles et 14<ref group="MTL">Modèle:Lien web</ref> écoles élémentaires communales qui reprennent le nom d'un personnage illustre (Honoré-de Balzac, Aristide-Briand, Maurice Carême, Desnos/Ayme, Marx Dormoy, Jules Ferry, Paul Fort, Anatole France, Jean Giono, Pauline Kergomard, Paul Lafargue, Alphonse de Lamartine, Louise Michel, Frédéric Mistral, Jean Moulin, Marie Noël, Louis Pergaud - Jacques Prévert, Jean Racine, Jean Renoir, Jean Rostand - Henri Wallon, Elsa Triolet, Voltaire et Émile Zola). Le département gère quatre collèges (Jules Ferry, Jean-Jacques Soulier, Jean Zay et Jules Verne) et la région Auvergne-Rhône-Alpes quatre lycées.

Le lycée Madame-de-Staël<ref>Modèle:Lien web</ref>, construit en 1967 par l'architecte Jean Dubuisson (Prix de Rome), se situe près du centre-ville et propose comme formations des filières d'enseignement général, des filières professionnelles, des sections européennes en anglais, allemand et espagnol ainsi que des classes préparatoires aux grandes écoles en littéraire et en voie économique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces classes connaissent d'ailleurs un succès grandissant, avec un taux d'intégration en constante progression depuis 10 ans. La filière littéraire a notamment envoyé 6 élèves à l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr entre 2016 et 2019. Le lycée Paul-Constans<ref>Modèle:Lien web</ref>, construit en 1956 et transformé en lycée en 1960, se situe à l'ouest de la ville et propose des filières scientifiques et technologiques, des filières professionnelles, des BTS, des classes préparatoires, des licences professionnelles et le GRETA Bourbonnais Combraille<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il y a deux lycées professionnels à Montluçon, le lycée professionnel Nerdre-Maurice-Guyot<ref>Modèle:Lien web</ref> et le lycée professionnel Albert-Einstein<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce dernier, situé au nord-ouest de Montluçon, propose des formations sur l'automobile, l'électronique et l'informatique ainsi que sur l'énergie et l'environnement<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il existe également des établissements privés, dont les écoles maternelles et élémentaires Sainte-Philomène, Notre-Dame et Saint-Paul, le collège Saint-Joseph et les lycées Saint-Vincent et Saint-Joseph, ces deux derniers ayant fusionné en 2013 en un unique lycée général et professionnel Sainte-Louise<ref>Modèle:Lien web</ref>, appartenant à l'Institution Sainte-Louise-de-Marillac qui regroupe ce lycée, l'école Sainte-Philomène et le collège Saint-Joseph.

Vie universitaire

Manifestations culturelles et festivités

  • Festival de la Chanson Française
  • Carnaval du Bœuf-Villé
  • Foire-Expo au Parc des Expositions
  • Feux de la Saint-Jean
  • Printemps des Peintres
  • Festival Ciné en herbe
  • Semaine de l'Environnement
  • Brocante musicale
  • Forum des Associations (tous les 2 ans)
  • Festival des Droits de l'Enfant
  • Fête de la Jeunesse
  • Montluçon fête ses étudiants
  • Village de Noël

Santé

Montluçon possède deux maisons de retraite, une maison d'accueil, une résidence, un logement-foyer et une unité de soins<ref group="MTL">Modèle:Lien web</ref>.

Elle possède aussi un centre hospitalier qui regroupe les spécialités de médecine générale, de chirurgie, de psychiatrie ou encore de gynécologie obstétrique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La polyclinique Saint-François, qui est située dans la commune voisine de Désertines, regroupe les spécialités de chirurgie et d'imagerie médicale<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sports

Équipements sportifs

Montluçon est équipée de 3 complexes sportifs, 1 centre aqualudique, 7 gymnases et 6 stades<ref group="MTL">Modèle:Lien web</ref> :

  • Le complexe sportif de Bien-Assis est composé d'une salle multisports et de deux terrains de football ;
  • Le complexe sportif des Guineberts est composé d'une salle multisports, salle d'escrime, salle d'arts martiaux, salle de gymnastique et d'un terrain de football ;
  • Le complexe sportif de Nerdre est composé d'une salle multisports et une salle de gymnastique ;
  • Le centre aqualudique de la Loue est composé d'un bassin olympique, d'un bassin ludique avec un toboggan, d'un bassin extérieur avec un toboggan, d'un restaurant "L'Aqua", d'une salle de musculation et de cardio-training, d'un sauna, d'un hammam, d'un jacuzzi et de fosses de plongées. Il est situé sur la commune de Saint-Victor à la limite de Montluçon ;
  • Deux salles de sports : la Halle des Sports (salle multisports, salle de boxe, salle de lutte, murs d'escalade, salles de musculation et une salle de tennis de table) et la salle Paul-Lafargue (multi-activités).
  • Les gymnases Albert-Camus, Jean-Moulin, Jean-Zay, Jules-Ferry et Paul-Constans composés d'une salle multisports, d'un terrain de football (Albert-Camus) et d'une salle de gymnastique (Paul-Constans).
  • Six stades : le stade Dunlop, le stade Ricardo-Molina<ref>Modèle:Lien web</ref>, le stade des Ilets, le stade Pierre-Dupont, le stade Saint-Jean et le Stadium de la Loue d'une capacité de Modèle:Nombre.
  • Un complexe sportif destiné aux amateurs et aux professionnels de la pétanque, le boulodrome Christian-Fazzino (sans doute le plus grand boulodrome en France, et peut-être même du monde<ref>Modèle:Lien web</ref>), situé dans le quartier du Diénat. Il a été inauguré le 30 avril 2015, avec le championnat départemental<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Associations et clubs

Il existe 16 associations sportives dont le club principal est l'ASPTT, qui propose 13 activités différentes.

Événements sportifs

La ville a été ville étape du Tour de France en 2008, en 2001, en 1992, en 1966, en 1956 et en 1953. La ville a accueilli le Championnat de France de Hockey Subaquatique Division 1 masculine et féminine en mai 2012 et en juin 2010, ainsi que le Championnat de France d’Échecs des Jeunes, au centre athanor, du 17 au 24 avril 2011. Elle a accueilli également les championnats de France d'apnée en juin 2011.

Médias

Presse locale

Aucun siège de rédaction de presse n'est situé dans la commune. Des correspondants relayent les informations locales pour le quotidien La Montagne, dont l'agence est située boulevard Carnot.

De 1875 à 1944, Le Centre paraissait de manière trihebdomadaire dans les départements de l'Allier et de la Creuse et constituait le principal organe de presse régional<ref>Presse locale ancienne</ref>.

Radios locales

Il y a 6 radios locales sur Montluçon :

Les autres radios émettant sur Montluçon<ref>"Les radios à Montluçon" sur annuaireradio.fr</ref> : Modèle:Début de colonnes

Télévision

Sur Montluçon, il existe 4 émetteurs pour la TNT<ref>Emetteurs TNT dans l'Allier</ref> :

  • Le site de diffusion de Quinssaines, à l'Ouest de Montluçon, comporte 2 pylônes. L'un est détenu par TDF et diffuse les multiplexes R1, R2, R3 et R7. Tandis qu'Itas Tim diffuse, sur un autre pylône, les multiplexes R4 et R6.
  • Le site de Marignon, à l'Est de Montluçon, comporte lui aussi 2 pylônes. L'un est à TDF et diffuse les multiplexes R2, R3 et R7. L'autre est situé chemin de la Perdrix à Désertines et appartient à Towercast. Il diffuse les multiplexes R1, R4 et R6.

Parmi les chaînes terrestres, les Montluçonnais peuvent recevoir France 3 Auvergne.

Cultes

Modèle:Article détaillé Les Montluçonnais disposent de divers lieux de cultes catholiques, orthodoxes, protestants, musulmans et bouddhiques. Certains sont situés dans la ville même, d'autres se trouvent à proximité.

Dans la ville

Le doyenné de Montluçon est rattaché au diocèse de Moulins<ref> Modèle:Lien web </ref> et comprend trois<ref> Modèle:Lien web </ref> paroisses : paroisse de la Trinité, paroisse Saint-François d'Assise et paroisse Sainte-Marie, dont deux couvrent la commune de Montluçon.

Les lieux de culte correspondant sont : Pour la paroisse de la Trinité (Montluçon rive gauche)<ref> Modèle:Lien web </ref>,

  • Église Saint-Paul, place Jean Dormoy.
  • Chapelle Sainte-Marguerite-Marie-Alacoque, avenue du Président Auriol des Guineberts.
  • Église Saint-Martin, rue Robert Schumann de Fontbouillant.
  • Église Sainte-Thérèse des Marais, rue Michelet.
  • Chapelle de Bien Assis.

Pour la paroisse Sainte-Marie (Montluçon rive droite)<ref> Modèle:Lien web </ref>

  • Église Notre-Dame, place Notre-Dame.
  • église Saint-Pierre, place Saint-Pierre
  • Chapelle Sainte-Jeanne-d’Arc, rue de la Mange des Îles.
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste, route de Villebret (désaffectée).

D'autres monuments font également partie du patrimoine religieux :

  • Chapelle du Sacré-Cœur, rue Croix Verte
  • chapelle du collège-lycée jules Ferry, rue Jules Ferry.
  • Chapelle de l'Institution Sainte-Louise Marcillac, rue du Faubourg de la Gironde.
  • Chapelle Saint-Louis, rue du Doyenné (vestiges).
  • Chapelle Notre-Dame de Fatima (10, Passage Barathon-Grands Prés).

La paroisse de Vichy-Montluçon<ref> Modèle:Lien web </ref> de la fédération protestante de France regroupe la communauté liée à l'Église réformée de France, temple réformé, rue Achille Allier<ref> Modèle:Lien web </ref>, Montluçon dispose de trois églises qui regroupent la communauté évangélique : l'Assemblée de Dieu, rue Raquin, l'église évangélique protestante Assemblée France Mission, rue Paul Constans<ref> Modèle:Lien web </ref> et l'église évangélique tzigane de la mission évangélique des tziganes de France, rue des Frères Martenot Modèle:Citation<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Montluçon dispose de trois mosquées, la mosquée Al-Hijdra, la mosquée As-Salam et la mosquée Er-Rahma<ref> Modèle:Lien web </ref> et d'un ermitage bouddhique<ref> Modèle:Lien web </ref> : l'ermitage Yogi Ling<ref> Modèle:Lien web </ref> de tradition Changpa Kagyu.

Montluçon dispose d'une salle du royaume pour les témoins de Jéhovah, quai de Normandie.

À proximité

Église orthodoxe : monastère orthodoxe de Saint-Hubert qui se situe dans la commune proche de Chavenon.

Bouddhisme : la pagode Phap Vuong qui se situe dans la commune proche de Noyant-d'Allier.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Montluçon au 22 173e rang parmi les Modèle:Unité de plus de cinquante ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le revenu moyen par ménage était en 2007 de Modèle:Euro<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2004, 175 ménages montluçonnais étaient redevables de l'impôt sur la fortune. Le montant moyen de l'impôt sur la fortune était de Modèle:Unité contre Modèle:Unité au niveau national. Le patrimoine moyen des redevables de l'ISF était de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2008, 238 ménages montluçonnais étaient redevables de l'impôt sur la fortune. Le montant moyen de l'impôt sur la fortune était de Modèle:Unité et le patrimoine moyen des redevables de l'ISF était de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Emploi

La commune fait partie de la zone d'emploi de Montluçon<ref group="INS2">Modèle:Lien web</ref>. En 2015 on comptait Modèle:Unité dans la zone. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 14 508, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'INSEE.</ref> est de 151,2 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi pour un Montluçonnais actif<ref group="INS">EMP T5 – Emploi et activité.</ref>.

La répartition par secteurs d'activité des emplois à Montluçon fait apparaître le poids du secteur commercial mais aussi l'importance du secteur de l'administration publique, et la relative faiblesse du secteur agricole et de la construction.

Répartition des emplois selon le secteur d'activité en 2015 (données INSEE)
Échelle Agriculture Industrie Construction Commerce, transports, services divers Administration publique, enseignement, santé, action sociale
Commune<ref group="INS">EMP T8 – Emplois par secteur d'activité.</ref> 0,2 % 12,8 % 4,6 % 39,2 % 43,3 %
Département<ref group="INS2" name="dc-03" /> 5,3 % 14,9 % 6,7 % 37,6 % 35,4 %
France entière<ref group="INS2" name="EMP FR" /> 2,7 % 12,4 % 6,6 % 46,3 % 32,1 %

Population active

La population âgée de Modèle:Nobr s'élevait en 2015 à Modèle:Unité (23 509 en 2010), parmi lesquelles on comptait 71,6 % d'actifs dont 57 % ayant un emploi et 14,6 % de chômeurs<ref group="INS">EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

En 2015, 11 743 des Modèle:Unité âgées de quinze ans ou plus (soit 91,9 %) sont des salariés<ref group="INS">ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2015.</ref>. 69,6 % des actifs de Modèle:Nobr ou plus ayant un emploi travaillent dans la commune de résidence<ref group="INS">ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.</ref>.

La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active de Montluçon<ref group="Note">Y compris les actifs sans emploi.</ref> fait apparaître une sous-représentation des agriculteurs et exploitants et une sur-représentation des employés par rapport à la moyenne de la France entière.

Répartition de la population active par catégories socio-professionnelles en 2015 (données INSEE)
Échelle Agriculteurs exploitants Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres et professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Montluçon<ref group="INS" name="EMP T3">EMP T3 – Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.</ref> 0,1 % 4,3 % 8,9 % 19,7 % 39,7 % 24,9 %
France entière 1,4 % 6,0 % 15,8 % 24,6 % 28,7 % 21,9 %

Entreprises et commerces

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville profite de l'exploitation des charbons de Commentry et de l'ouverture du canal de Berry. L'industrie montluçonnaise se développe dans les secteurs de l'armement et la métallurgie jusqu'à la Première Guerre mondiale. Avec l'épuisement de ces mines de charbon, la ville a dû reconvertir ses industries traditionnelles (hauts fourneaux, verreries) en faisant venir le minerai par le canal de Berry. Puis Montluçon a développé son industrie dans la chimie, le pneumatique (implantation de l'usine Dunlop) et l'électronique (Sagem principalement). Plus récemment, Montluçon a développé un pôle de technologie de pointe au technopôle de la Loue<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Montluçon est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Montluçon-Gannat Portes d'Auvergne qui gère l’aérodrome de Montluçon Guéret situé à Lépaud.

Il existe la communauté Emmaüs Val de Cher<ref>Un nouveau souffle pour Emmaüs, La Montagne, 2 septembre 2015, Romain Beal</ref>.

Grandes entreprises

La commune abrite le siège social de 18 grandes entreprises<ref>Modèle:Lien web</ref> réalisant plus de 10 M€ de chiffre d'affaires.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

Patrimoine religieux

Montluçon possède un patrimoine religieux dont certains monuments sont classés monument historique.

Monuments classés
Fichier:Montlucon-NotreDame.jpg
L'église Notre-Dame de Montluçon.

L'église Notre-Dame de Montluçon, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été classée à l'inventaire des monuments historiques en 1987<ref group=M name="notredamemontluçon">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Cette église gothique a été reconstruite par le duc Modèle:Noble dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'emplacement de l'ancienne église romane dont elle reprit la même orientation est-ouest. La plupart de l'édifice date du {{#switch: et

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle

}} même si certaines parties sont plus anciennes comme l'absidiole nord datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et d'autres plus récentes comme la porte de la façade occidentale (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref group=M name="notredamemontluçon"/>.

Fichier:Montluçon place de la Poterie 1.jpg
Le clocher de l'église Saint-Pierre de Montluçon vu depuis la Place de la Poterie.

L'église Saint-Pierre de Montluçon, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été classée à l'inventaire des monuments historiques en 1978<ref group=M name="stpierremontluçon">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Le début de la construction de l'édifice date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et elle se termine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le clocher actuel date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les piliers qui le soutiennent dans la croisée du transept ont été renforcés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group=M name="stpierremontluçon"/>.

L'église Saint-Paul de Montluçon, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été classée à l'inventaire des monuments historiques en 1987<ref group=M name="stpaulmontluçon">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. La construction de cette église remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle entre 1863 et 1869. Elle a été construite par l'architecte Louis-Auguste Boileau dans le nouveau quartier près des usines Saint-Jacques. Elle a principalement été construite avec les nouvelles méthodes de l'époque et en particulier avec le métal<ref group=M name="stpaulmontluçon"/>.

L'ancienne chapelle Saint-Louis, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; église primitive des chanoines du chapitre de Saint-Nicolas, datée de 1260 a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1926<ref group=M>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Monuments non classés

Le temple de l'Église réformée de France, rue Achille Allier à Montluçon, de style néo-gothique, a été construit en 1888 par maître Hartmann. Il a été bâti à partir de calcaires provenant de régions différentes. La dernière restauration du monument remonte à 1951<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La chapelle du Sacré-Cœur, de la Croix Verte, où repose le corps de Louise Thérèse de Montaignac. Cette religieuse, qui a contribué à l'entretien de cette chapelle, est morte en 1885 et a été béatifiée par le pape Modèle:Noble<ref group="MTL">Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine civil

Châteaux
Maisons

Plusieurs maisons du vieux Montluçon ont reçu la distinction « Monument historique » :

Patrimoine environnemental

Fichier:Montluçon 050.JPG
Le jardin Wilson

Modèle:Article détaillé

Montluçon possède de nombreux espaces verts :

Patrimoine culturel

La société savante Les Amis de Montluçon.

On trouve quatre médiathèques sur la communauté d'agglomération montluçonnaise : médiathèques Boris Vian et Fontbouillant à Montluçon, médiathèque Léo Ferré à Désertines, médiathèque de Domérat ainsi qu'un bibliobus<ref>Site du réseau des médiathèques de la communauté d'agglomération montluçonnaise</ref>.

Musées

Les principaux lieux de spectacles à Montluçon

Fichier:Montluçon théâtre 1.jpg
Le théâtre municipal.

Autres lieux de spectacles proches

Personnalités liées à la commune

Nés à Montluçon

Fichier:André Messager.jpg
André Messager.
Fichier:Montluçon monument Marx Dormoy 1.jpg
Monument à Marx Dormoy.

Modèle:Colonnes

Morts à Montluçon

Modèle:Colonnes

Autres

Modèle:Colonnes

Héraldique

Fichier:Château des Ducs de Bourbon - Montluçon.jpg
Château des ducs de Bourbon.

Modèle:Blason-ville-fr

Malte-Brun, quant à lui, rapportait dans La France illustrée (1882) deux autres blasonnements pour les armes traditionnelles de la ville de Montluçon :

D'azur, à un château d'argent composé de quatre tours, et un donjon couvert en pointe et posé sur une montagne d'or.
De gueules, à une montagne d'or, au chef cousu de sable, chargé d'une lanterne d'argent.

Charles-René d'Hozier montre, dans son Armorial général de France, un écu de gueules à un mont d'or, au chef de sable chargé d'une lanterne d'argentModèle:Sfn.

Vie militaire

Listes des unités militaires :

Anecdotes

  • Du temps où le canal de Berry fonctionnait et avait un grand port à Montluçon, les bateaux de type berrichon qui y étaient fabriqués étaient nommés « molussons » par les mariniers, selon une habitude de la profession qui baptise facilement un type de bateau du nom de la ville ou de la région, éventuellement un peu déformé, dont il est originaire.
  • Le groupe Mickey 3D a composé en 2009 une musique sur la ville, parue dans l'album La Grande Évasion.
  • Les quatre pieds de la Tour Eiffel ont été conçus à l'emplacement de l'actuel centre commercial Saint-Jacques de Montluçon.
  • Dans l'émission Les Grosses Têtes de février 1982, Jacques Martin, Jean Yanne et Olivier de Kersauson ont ébauché un portrait humoristique de Montluçon citant notamment : sa base militaire américaine, son remonte-pente, son Pont des Soupirs, ses porte-conteneurs, ses champagnes, ses derricks, sa synagogue en saindoux, ses fumeries de saumon, et n'oublient pas de préciser que « Tokyo n'est pas autre chose qu'un grand Montluçon »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Montluçon a par la suite été l'objet dans une autre émission de plusieurs chansons improvisées dans divers styles musicaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Le 22 août 1905, à l'ancien vélodrome de Montluçon (rue du Vélodrome), aujourd'hui détruit et remplacé par celui du Diénat, à l'emplacement des courts de tennis de l'EDF, se produisit William Frederick Cody dit Buffalo Bill et sa troupe du Buffalo Bill’s Wild West<ref>Charles Eldridge Griffin, Four Years in Europe with Buffalo Bill, University of Nebraska Press, 1908. (En ligne.)</ref>.
  • Du 18 novembre 2013 au 22 novembre 2013, Montluçon était à l'honneur dans l'émission télévisée Midi en France sur France 3 présentée par Laurent Boyer. Un tournage a eu lieu le 13 mars 2018 (5 émissions enregistrées dans la journée)
  • Le 18 juillet 2014, le chanteur sud-africain Johnny Clegg s'y est produit pour un concert.

Compléments

Sur les hauteurs environnantes, se dressent les restes d'un vignoble ancien : le vignoble de la région de Montluçon

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Insee

Modèle:Références

  • Autres sources INSEE :

Modèle:Références

Site de la mairie

Modèle:Références

Autres références

Modèle:Références

  • Base Mérimée :

Modèle:Références

  • Autres sources :

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail