Pauline Kergomard

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Modèle:Infobox Biographie2 Pauline Reclus, dite Pauline Kergomard, née le Modèle:Date de naissance à Bordeaux (Gironde) et morte le Modèle:Date de décès à Saint-Maurice (Seine, aujourd'hui Val-de-Marne) est une conférencière, autrice et inspectrice générale des écoles maternelles, dont elle est la fondatrice en France.

Biographie

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Origines et études

Marie Pauline Jeanne Reclus, est née dans la famille protestante des Reclus, elle passe deux années, entre Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, chez son oncle, Jacques Reclus, pasteur du temple protestant d'Orthez, et sa tante Zéline Trigant-Marquey, qui tient une école. Elle est la cousine germaine d'Élisée Reclus.

Elle devient institutrice à Modèle:Nobr.

Installation à Paris

En 1861, elle s'installe à Paris et épouse, en 1863, Jules Duplessis-Kergomard<ref name=":0">Modèle:Article</ref>, dont elle a fait la connaissance dans les milieux républicains. Son mari est un écrivain désargenté et ce mariage avec un homme peu porté sur le travail déplait à sa famille<ref name=":0" />. Ils auront trois enfants, dont deux survivent, Joseph et Jean, qui épouseront chacun des filles de Jules Steeg. Elle tient une école privée et devient la directrice de L'Ami de l'enfance, revue pour les salles d'asile.

Invention de l'école maternelle

Inspirée par Marie Pape-Carpantier, Pauline Kergomard est à l'origine de la transformation des salles d'asile, établissements à vocation essentiellement sociale, en écoles maternelles, formant la base du système scolaire<ref>Modèle:Article</ref>. Elle introduit le jeu, qu'elle considère comme pédagogique, et les activités artistiques et sportives. Elle prône une initiation à la lecture, à l'écriture et au calcul, avant cinq ans. Elle s'oppose toutefois à la tendance qui veut faire de ces écoles des lieux d'instruction à part entière, s'attachant plutôt favoriser le « développement naturel » de l'enfant.

Grâce à l'appui de Ferdinand Buisson, elle devient en 1879 déléguée générale à l’inspection des salles d’asile<ref name="HistoEduc">Modèle:Article</ref>. En 1881, Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, la nomme inspectrice générale des écoles maternelles, poste qu'elle occupe jusqu'en 1917. Elle fait acter par les programmes que le jeu est le premier travail du jeune enfant et réclame un mobilier adapté à leur taille, précédant Maria Montessori.

Elle mène Modèle:Citation<ref name="HistoEduc"/>. Républicaine convaincue, elle n'en est pas moins critique à l'égard de certains hommes politiques dans sa correspondance, notamment Gabriel Compayré, Aristide Briand, ou encore Gaston Doumergue<ref name="HistoEduc"/>.

Elle crée en 1887 l'Union française pour le sauvetage de l'enfance qui vient en aide aux enfants et adolescents en souffrance.

Hommages

Fichier:Rue Pauline Kergomard (Lyon) - panneau de rue.jpg
Plaque de la rue Pauline-Kergomard à Lyon.

Lors de ses obsèques en 1925, le philosophe, professeur d'université et défenseur de l'école laïque Paul Lapie prononce son éloge funèbre<ref name=":0" />.

En France, en 2015, Modèle:Nobr scolaires<ref>Luc Bronner et Maxime Vaudano, "De Jules Ferry à Pierre Perret, l'étonnant palmarès des noms d'écoles, de collèges et de lycées en France, Les décodeurs, sur lemonde.fr, Modèle:Date-.</ref>, dont de très nombreuses écoles maternelles, portent le nom de Pauline Kergomard.

Plusieurs rues, à Bordeaux, Lyon et Dijon, à Ducos (Martinique) et à Casablanca au Maroc, portent son nom.

Un timbre de Modèle:Unité, édité le 8 mars 1985 lui rend hommage.

Décorations

Publications

Notes et références

Modèle:References

Voir aussi

Bibliographie

  • Annika Blichmann, Schulreform und Reformschule in Frankreich. Die "École élémentaire Vitruve" im Horizont der Geschichte, Jena 2008, Modèle:ISBN.
  • Christophe Brun, Élisée Reclus, une chronologie familiale, 1796-2015, Modèle:2e, 2015, Modèle:Nb p..
  • Geneviève Kergomard et Alain Kergomard (éd.), Pauline Kergomard créatrice de la maternelle moderne, correspondances privées, rapports aux ministres, Rodez, Le Fil d’Ariane, 2000, Modèle:Nb p.
  • Éric Plaisance, Pauline Kergomard et l'école maternelle, PUF, Paris, 1996, Modèle:Nb p. (Pédagogues et pédagogies ; 11) Modèle:ISBN.Modèle:Plume
  • Micheline Vincent-Nkoulou, Pauline Kergomard (1838-1925), figure présente, figure absente, thèse de doctorat en sciences de l'éducation, Rouen, 2005 Modèle:OCLC.
  • Micheline Vincent-Nkoulou, « La fabrication des figures de deux pédagogues en histoire de l'éducation : Jean-Frédéric Oberlin et Pauline Kergomard », Carrefours de l'éducation, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Chapitre
  • Catherine Valenti, Pauline Kergomard, L'enfance au cœur, éditions Memoring, 2023, 109 p. Modèle:ISBN.

Liens externes

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