Alain Marleix

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Alain Marleix, né le Modèle:Date de naissance à Paris, est un homme politique français.

Député RPR, puis UMP de la [[Deuxième circonscription du Cantal|Modèle:2e du Cantal]], maire de Massiac, il devient secrétaire d'État chargé des Anciens combattants le Modèle:Date-. Il est ensuite nommé secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales dans le gouvernement François Fillon II du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Il est réélu député le Modèle:Date- avant de céder sa place à son suppléant, Jean-Yves Bony, lors des élections législatives du Modèle:Date-.

Biographie

Études

Né à Paris dans une famille originaire du Cantal, il intègre, après le collège Sainte-Barbe à Paris, l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), et décroche les diplômes de l'École supérieure de journalisme de Lille (ESJ) et d'études supérieures (DES) de sciences politiques.

Débuts politiques

Il devient alors journaliste parlementaire, chef du service politique du quotidien gaulliste La Nation (1968-1976)<ref name=couverture>Philippe Ridet, « Alain Marleix, ministre de couverture », Le Monde, 31 janvier 2008</ref>, puis est au sein du RPR, délégué régional de l'Auvergne (1976-1985), délégué national, chargé des fédérations (1976-1984), secrétaire national, chargé des fédérations et de l'organisation (1985).

En 1984, il est élu parlementaire européen<ref name=couverture/>, réélu sur la liste d'union UDF-RPR (1989-1993).

L’homme de réseau du RPR et de l’UMP

Il travaille dans l'ombre de Roger Romani, Bernard Pons et Charles Pasqua<ref name=couverture/>. Il devient conseiller de ce dernier en 1986, au ministère de l'Intérieur<ref>« Portrait - Alain Marleix », site de TF1-LCI, 23 avril 2008.</ref>, coauteur notamment du redécoupage de la carte électorale. À ses côtés, Nicolas Sarkozy est conseiller à la prévention des risques<ref name=couverture/>.

Directeur adjoint de la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 1988<ref name=couverture/>, il siège au comité central, au bureau politique et à la commission exécutive du RPR, et est successivement secrétaire national puis secrétaire général adjoint (1988), secrétaire national, chargé des affaires européennes (1991-1992)<ref name=arte>La machine à gagner, Arte tv, 10 juillet 2007</ref>.

Conseiller général élu dans le canton de Massiac en 1988 et vice-président du conseil général du Cantal, il est maire de Massiac de 1995 à 2008.

Homme d'influence, proche de Charles Pasqua, il le suit en soutenant Édouard Balladur dès 1993, puis en 1995 se rapproche de Nicolas Sarkozy, après la victoire de Jacques Chirac. Il fait profiter le maire de Neuilly de ses réseaux chez les élus, de sa connaissance exceptionnelle de la carte électorale et prend la vice-présidence, derrière Bernard Pons, de l'Association des amis de Jacques Chirac pour le transformer peu à peu en un organe sarkozyste<ref name=couverture/>.

Il est élu au premier tour, le Modèle:Date, député RPR de la [[Deuxième circonscription du Cantal|Modèle:2e du Cantal]], obtenant le meilleur score des élections législatives<ref name=couverture/>. Il est réélu le Modèle:Date, et siège comme juge titulaire à la Haute Cour de justice.

Réélu après la dissolution de l'Assemblée nationale en 1997 et le 16 juin 2002, avec pour suppléant Jean-Yves Bony, maire d'Ally<ref>Modèle:Lien web</ref>, il cosigne en 2004, une proposition de loi tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d'actes de terrorisme<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais vote en 2007 l'inscription dans la Constitution de l'interdiction de la peine de mort<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=couverture/>.

À la demande de Jacques Chirac, il mène plusieurs missions officieuses, notamment en aidant l'implantation de candidats dans les circonscriptions ou en négociant le parrainage par des élus ruraux du RPR de la candidature de Bruno Mégret visant à affaiblir le score de Jean-Marie Le Pen à l'élection présidentielle de 2002<ref name=arte/>,<ref>Nicolas Domenach et Maurice Szafran, Le Sacre, le roman d'un président, éditions Plon, mars 2003</ref>. Il fait partie du groupe UMP et de la commission des finances.

Lors de l'élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP en 2004, Alain Marleix est chargé du secrétariat national aux élections, poste stratégique, qu'il a déjà occupé, qui lui permet de connaitre l'ensemble du personnel politique français et de préparer l'investiture des candidats aux législatives, municipales et cantonales, leur permettant d'arborer le soutien de l'UMP<ref name=couverture/>.

Secrétaire d’État dans le gouvernement Fillon

Le Modèle:Date, Alain Marleix est nommé secrétaire d’État chargé des Anciens combattants, auprès du ministre de la Défense, dans le second gouvernement de François Fillon devenu le 7 juillet suivant, secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens combattants.

À compter du Modèle:Date, il est secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités Territoriales, auprès du ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités Territoriales. Considéré comme l'un des meilleurs connaisseurs de la géographie politique française au sein du parti — il est secrétaire national de l'UMP aux élections jusqu'au Modèle:Date —, il est notamment chargé du nouveau découpage de la carte électorale<ref>Modèle:Lien web</ref> et de la réforme des collectivités territoriales.

En Modèle:Date-, l'UMP le désigne pour mener sa liste à l'élection régionale de 2010 en Auvergne. Arrivé en tête du premier tour, il est battu au second par le président socialiste sortant René Souchon, à la tête de la liste d'union de la gauche qui recueille 59,68 % des voix<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, François Fillon présente la démission de son gouvernement. Alain Marleix quitte le gouvernement à cette occasion et cesse ses fonctions de secrétaire d’État. Il reprend son siège de député le Modèle:Date-.

Après 2012

Il est réélu au premier tour lors des législatives de 2012 obtenant 50,24 % des suffrages.

Le Modèle:Date-, il est nommé, par le nouveau président de l'UMP Nicolas Sarkozy, vice-président de la Commission nationale d'investiture présidée par Christian Estrosi<ref>« Nominations », u-m-p.org, 21 janvier 2015.</ref>.

Le Modèle:Date, il est élu conseiller régional au nouveau conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes sur la liste Wauquiez 2015, un nouveau souffle pour notre région dont il est la tête de liste pour le Cantal<ref group="Note">Cette liste obtient 52,45 % des suffrages dans le Cantal et 40,61 % au niveau de la région</ref>.

Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>Modèle:Article</ref> mais parraine le vainqueur de la primaire François Fillon.

Après l'élection d'Emmanuel Macron à la Présidence de la République, il indique qu'il laisse sa place à son suppléant, Jean-Yves Bony, en qualité de candidat aux élections législatives.

Famille

Son épouse, Évelyne, a été maire de Molompize jusqu'en 2008.

Il est le père de Laurence Saint-Gilles<ref>Modèle:Lien web</ref> et d'Olivier Marleix.

Détail des mandats et fonctions

Fonctions politiques
  • Secrétaire général adjoint du RPR chargé des fédérations (1979-1986)
  • Secrétaire général adjoint du RPR chargé des élections (1988 -1990)
  • Secrétaire national au RPR (1999)
  • Secrétaire national de l'UMP, chargé des élections (2004-2008)
  • Vice-président de la commission nationale d'investiture des Républicains : depuis le Modèle:Date-<ref>« Bureau politique du 29 novembre 2016 », republicains.fr, 29 novembre 2016.</ref>.
Mandats locaux
Mandats parlementaires
Postes ministériels
  • Modèle:Date - Modèle:Date : secrétaire d'État chargé des Anciens combattants, auprès du ministre de la Défense
  • Modèle:Date - Modèle:Date: secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens combattants
  • Modèle:Date - Modèle:Date : secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales, auprès du ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales

Notes et références

Notes

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Références

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Liens externes

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