Christian Estrosi
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Christian Estrosi, né le Modèle:Date de naissance à Nice, est un sportif motocycliste puis homme politique français.
Ancien président du conseil général des Alpes-Maritimes, membre de plusieurs gouvernements, député des Alpes-Maritimes et président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, il est président de la métropole Nice Côte d'Azur depuis 2012 et maire de Nice de 2008 à 2016 puis à nouveau depuis 2017.
Il est successivement membre du RPR, de l’UMP puis de LR, qu’il quitte en 2021, après avoir lancé le parti La France audacieuse et s’être prononcé pour un rapprochement avec La République en marche du président Emmanuel Macron. Le 16 septembre 2022, il devient vice-président du parti Horizons.
Famille et vie privée
Christian Estrosi naît le Modèle:Date- à Nice. Il est le fils d’un couple d'Italiens originaires d'Ombrie ayant immigré à Nice vers 1939. L'un de ses deux grands-pères tient un manège sur une place de Nice, auprès duquel Christian Estrosi passe régulièrement durant son enfance<ref>Le petit fils de forain dans le grand manège, François Tonneau, La Provence, 13 décembre 2015</ref>.
En Modèle:Date-, il divorce de Dominique Estrosi Sassone, fille de Jean Sassone (adjoint au maire de Nice de 1977 à 1995) et sénatrice. En Modèle:Date- à Nice, il épouse Laura Tenoudji, chroniqueuse dans l'émission Télématin sur France 2<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De son premier mariage, il a deux filles, nées Modèle:Nobr Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec sa deuxième épouse, il a une fille, née en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Carrière professionnelle
Il est d'abord pilote de grand prix motocycliste<ref>Modèle:Lien web.</ref> (quatre fois champion de France entre 1974 et 1979, et vainqueur de deux épreuves mondiales [[Formule 750|Modèle:Unité]] sur le circuit de Nogaro en 1976 et sur le circuit de Dijon-Prenois en 1977), carrière pour laquelle il abandonne le lycée : il n'a donc pas le baccalauréat, ce qui lui vaut plus tard le surnom de « motodidacte », donné par ses adversaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parcours politique
Débuts
Ses titres de champion de France motocycliste retiennent l'attention du maire de Nice, Jacques Médecin qui souhaite intégrer des jeunes gens dynamiques dans son équipe, et, avec son appui, le pilote de course se lance dans la politique. Il est élu Modèle:Nobr conseiller municipal de Nice et devient alors l'adjoint aux sports de Jacques Médecin. En 1989, il est élu à la tête du comité départemental de la fédération RPR des Alpes-Maritimes.
Il appartient à la Grande Loge nationale française (GLNF) de 1983 à 1988<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Député des Alpes-Maritimes
En 1988, il est élu député dans la cinquième circonscription des Alpes-Maritimes (Nice–Montagne) après avoir battu au second tour Jean-Hugues Colonna (PS).
Il est élu en 1993 dans une autre circonscription, la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes (Nice centre). Le Modèle:Date-, le Conseil constitutionnel annule le scrutin, et déclare inéligible Christian Estrosi pour une déclaration des comptes de campagne considérée comme frauduleuse, ce dernier n'ayant pas déclaré des dépenses supportées par l'association « Les Amis de Christian Estrosi » durant la campagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il retrouve son siège de député de la Modèle:5e en 1997, puis est réélu en 2002.
Christian Estrosi a été rapporteur en 2002 et 2003 à l'Assemblée nationale des lois sur la sécurité intérieure. À ce titre, il est auteur d'un amendement<ref>Modèle:Lien web.</ref> pérennisant les dispositions des Modèle:Nobr Modèle:Nobr de la loi sur la sécurité quotidienne du Modèle:Date-, adoptée à la suite des [[attentats du 11 septembre 2001|attentats du Modèle:Date-]]. Ces dispositions destinées à la lutte anti-terroriste devaient prendre fin initialement le Modèle:Date-. Il est rapporteur, en 2009, de la loi sur les violences en bande.
Le Modèle:Date-, il est réélu député dans la Modèle:5e des Alpes-Maritimes en obtenant 60,08 % des voix dès le premier tour de l'élection législative. À la faveur de la démission de son suppléant, Charles-Ange Ginésy, le Modèle:Date-, il est réélu député, le Modèle:Date- qui suit, avec 69,37 % des voix, au second tour en raison d'une participation insuffisante au premier pour assurer son élection directe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est réélu Modèle:Nobr. Le Modèle:Date-, il démissionne de l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Président du conseil général des Alpes-Maritimes
En 1985, élu dans le canton de Nice-8, il entre au conseil général des Alpes-Maritimes.
Christian Estrosi est élu conseiller général dans le canton de Saint-Étienne-de-Tinée en 2001, avec plus de 80 % des voix dès le premier tour. Dans la foulée, il est élu premier vice-président du conseil général des Alpes-Maritimes. Le Modèle:Date-, à la suite de la démission de Charles Ginésy, Christian Estrosi est élu président du conseil général des Alpes-Maritimes. Il est réélu à la tête de l'assemblée départementale en Modèle:Date-, à l'issue des élections cantonales.
Le Modèle:Date-, il est réélu président du conseil général des Alpes-Maritimes. Il peut cumuler durant un certain temps les fonctions de président du conseil général et de maire de Nice en raison d'un recours en annulation déposé devant le tribunal administratif de Nice contre son élection par le Parti radical de gauche, à l'occasion du premier tour des élections municipales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Christian Estrosi démissionne finalement de la présidence du conseil général des Alpes-Maritimes le Modèle:Date-, après cinq années passées à la tête de l'exécutif départemental<ref>Modèle:Article.</ref>. Éric Ciotti, lui succède le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Frappé par les règles sur la limitation du cumul des mandats, après la validation définitive des résultats des élections municipales de Nice par le Conseil d'État, Christian Estrosi démissionne de son mandat de conseiller général des Alpes-Maritimes le Modèle:Date-<ref name="démission CG">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Membre des gouvernements Villepin et Fillon
Le Modèle:Date-, il est nommé ministre délégué à l'Aménagement du territoire auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, Nicolas Sarkozy, dans le gouvernement Dominique de Villepin. Dès sa nomination, il se saisit des dossiers des pôles de compétitivité, puis des pôles d'excellence rurale. Dans un souci d'équité envers l'ensemble du territoire, Christian Estrosi s'est engagé à ce que 100 % des communes françaises aient accès au haut débit pour les liaisons Internet, à la téléphonie mobile, mais aussi à la télévision numérique. Pendant les derniers mois de sa fonction, il prend position en faveur du ferroutage et du transport fluvial.
Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il est secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, Michèle Alliot-Marie, dans le deuxième gouvernement François Fillon. En tant que membre du gouvernement chargé de l'Outre-mer, il doit s'excuser pour avoir loué un jet privé pour un montant de Modèle:Unité afin de se rendre aux États-Unis au lieu d'utiliser une ligne régulière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De plus, après avoir fait adopter une loi censée mettre un terme à l'instabilité politique chronique en Polynésie française, Modèle:Refnec. Modèle:Refnec.
Suivant la promesse faite lors de la campagne de l'élection municipale de Nice, il démissionne de ce portefeuille ministériel le Modèle:Date- pour se consacrer à plein temps à son poste de maire de Nice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, Christian Estrosi revient néanmoins au gouvernement François Fillon en qualité de ministre chargé de l’Industrie, auprès de la ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, il est remplacé à ce poste par Éric Besson, à l'occasion de la constitution du troisième gouvernement François Fillon.
Maire de Nice et président de structures intercommunales
Le Modèle:Date, il annonce être candidat à la mairie de Nice, dont la gestion par le sénateur UMP Jacques Peyrat est contestée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Durant la campagne, il affirme souhaiter que la gestion de la ville devienne Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, reprenant en cela un discours partagé par la plupart des candidats<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au second tour du scrutin municipal, le Modèle:Date-, il arrive en tête avec 41,33 % des suffrages, dans une triangulaire face au candidat de gauche Patrick Allemand (PS, 33,17 %), et au maire sortant, Jacques Peyrat (DVD, 25,50 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est officiellement élu maire de Nice par le nouveau conseil municipal le Modèle:Date.
Le Modèle:Date, il est élu président de la communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur (CANCA), devenue, fin 2008, communauté urbaine Nice Côte d'Azur (NCA). Le 9 janvier 2012, Christian Estrosi est élu président de la métropole Nice Côte d'Azur, structure résultant de la fusion de la NCA avec trois communautés de communes des Alpes-Maritimes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Candidat à un nouveau mandat de maire de Nice, sa liste arrive en tête au second tour des élections municipales, le Modèle:Date, à l'issue d'une quadrangulaire, devançant celle de la candidate du FN et celle du candidat de la gauche et candidat DVD. Christian Estrosi est réélu maire de Nice par le nouveau conseil municipal le Modèle:Date.
En février 2016, la chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d'Azur rend public un rapport critique de la gestion de la ville par le maire depuis 2008. Celui-ci pointe la situation financière « préoccupante » de Nice, dont la dette est passée en huit ans de 367 millions d'euros à plus de 500 millions d'euros et qui présente « plusieurs irrégularités » s'agissant de la gestion des ressources humaines, notamment concernant le temps de travail réellement effectué par les agents communaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle pointe également des primes versées en toute irrégularité et la mauvaise gestion financière de l'Opéra municipal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Afin de respecter la nouvelle loi sur le cumul des mandats, il démissionne de celui de maire de Nice, et échange son poste avec son premier adjoint Philippe Pradal<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Responsabilités à l'UMP et aux Républicains
Christian Estrosi occupe de multiples fonctions au sein de l'UMP dès la fondation de celle-ci : conseiller politique de l'UMP de 2002 à 2005, secrétaire national de l'UMP chargé des Fédérations de 2004 à 2005, secrétaire général adjoint de l'UMP du Modèle:Date- au Modèle:Date-, président départemental de la fédération UMP des Alpes-Maritimes depuis 2002, conseiller politique de l'UMP depuis 2009.
À l'occasion du congrès de novembre 2012, il soutient la candidature de François Fillon. En janvier 2013, dans le cadre de la direction « partagée » entre Jean-François Copé et François Fillon, il devient vice-président de l’UMP avec cinq autres personnalités du parti, en plus du vice-président délégué Luc Chatel, en poste depuis novembre 2012.
Le Modèle:Date-, Christian Estrosi est nommé, par le nouveau président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, président de la Commission nationale d'investitures<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est remplacé en Modèle:Date- par Jean-François Lamour.
Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016, après avoir critiqué sa stratégie à l'égard du FN lors des élections régionales de 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le 29 août, il est nommé porte-parole sur les questions économiques. Il soutient timidement François Fillon lors du second tour<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par la suite, son attitude ambivalente à l'égard de Fillon (il critique notamment la place du mouvement Sens commun au sein de LR<ref>Modèle:Article.</ref>) lui vaut les huées des militants<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En avril 2017, Le Parisien indique que Christian Estrosi a rencontré « discrètement » le chef des investitures d’En Marche et ancien ministre Jean-Paul Delevoye, en vue des élections législatives<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En mai 2021, dénonçant « une dérive » à droite, il quitte LR<ref name="Départ LR" />.
Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
De 1992 à 2002, il est conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Après son élection, il démissionne de ses fonctions de conseiller général pour le canton de Nice-8, ce qui conduit à l’organisation d’une élection partielle, remportée par Richard Giamarchi (RPR).
En mars 1998, après avoir été six ans premier vice-président du conseil régional, il tente d'empêcher l'élection d'un président de région socialiste par un accord avec le Front national local. Jean-Marie Le Chevallier, alors maire FN de Toulon, explique qu'il devait, aux termes de cet accord, prendre la présidence du conseil régional avec Christian Estrosi comme vice-président<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais les pressions des dirigeants nationaux du RPR et la volonté de Jean-Marie Le Pen de se présenter conduisent finalement à l'élection du socialiste Michel Vauzelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Christian Estrosi démissionne de son mandat de conseiller régional en 2002 pour cause de cumul des mandats. Interrogé en 2013 alors qu'il exerce dix fonctions électives et politiques, il se déclare favorable au cumul des mandats<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En vue des élections régionales de décembre 2015, il est désigné pour conduire la liste Les Républicains-UDI dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Au premier tour, il se place en deuxième position avec 26,5 % des voix, derrière la liste FN de Marion Maréchal, qui obtient 40,6 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il déclare alors que celle-ci Modèle:Citation et que la PACA Modèle:Citation<ref name="monde 4640869">Modèle:Lien web.</ref>. Le candidat socialiste Christophe Castaner, arrivé en troisième position avec 16,6 % des suffrages, retire sa liste pour favoriser sa victoire<ref name="monde 4640869" />, tandis que le Premier ministre Manuel Valls appelle à voter pour lui<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il remporte le second tour le 13 décembre avec 54,78 % des voix, la liste conduite par Marion Maréchal réalisant le meilleur score jamais obtenu par le FN dans une région (45,22 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Christian Estrosi est élu président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur le Modèle:Date- grâce au retrait du PS en sa faveur pour contrer le FN. Il déclare alors : Modèle:Citation. Ce retournement provoque Modèle:Citation note Le Figaro, Christian Estrosi étant considéré jusque-là comme un tenant d'une ligne droitière au sein de son parti, Modèle:Citation sur la sécurité et l'immigration notamment<ref>[[[:Modèle:Lien web]].</ref>.
Rapprochement avec Emmanuel Macron
Le 8 mai 2017, il annonce qu'il démissionne de la présidence du conseil régional, afin de redevenir maire de Nice en remplacement de Philippe Pradal, démissionnaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il redevient maire de Nice à compter du 15 mai 2017. Christian Estrosi, qui voit Renaud Muselier lui succéder à la région, conserve cependant une place de choix au sein de l'exécutif régional en tant que président délégué et premier vice-président, délégué à la Coordination des politiques régionales, aux grands événements et à la culture de la région<ref>Le Mag PACA, n° 264, été 2017, p. 7.</ref>.
Début octobre 2017, il lance un mouvement d'élus locaux qu'il baptise La France audacieuse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans les Alpes-Maritimes, il voit à partir de la mi-2017 une opposition se constituer sur sa droite autour d’Éric Ciotti, qui lui reproche son profil modéré et son rapprochement avec la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, Éric Ciotti lui succède à la présidence de la fédération LR du département et voit ses partisans l’emporter sur les soutiens de Christian Estrosi lors de l’élection des délégués de circonscription<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, il apporte son soutien à Christian Jacob pour le congrès des Républicains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En août 2020, il appelle à un rapprochement de LR avec La République en marche<ref>Modèle:Lien web</ref> et invite la droite à soutenir Emmanuel Macron en vue de l’élection présidentielle de 2022<ref>Modèle:Lien web</ref> ; cependant, les deux tiers des Français interrogés par les instituts de sondage s’opposent à sa proposition<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le 6 mai 2021, à la suite de la polémique au sein de LR concernant le ralliement de LREM à la liste menée par Renaud Muselier aux élections régionales de 2021 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Christian Estrosi annonce son départ des Républicains, faisant de même que le maire de Toulon Hubert Falco, et appelle à « reconstituer une grande formation politique » de la droite et du centre<ref name="Départ LR">Modèle:Lien web.</ref>.
Pendant la pandémie de Covid-19, il décide de restreindre l'accès aux centre de loisirs et de vacances aux seuls enfants munis « d'un test PCR de moins de 48 heures ou pour les plus de 12 ans d'un certificat de vaccination ». Il renonce finalement à cette mesure devant les protestations<ref>Modèle:Lien web</ref>. En juillet 2021, Chrisitan Estrosi signe avec plus de 380 élus locaux de gauche (François Rebsamen), de droite (Hubert Falco, Martine Vassal) et du centre une tribune soutenant les réformes engagées durant le quinquennat d'Emmanuel Macron ainsi que la politique sanitaire<ref>Christian Estrosi, Hubert Falco, Martine Vassal.. 382 élus signent une tribune et saluent la politique d'Emmanuel Macron, francetvinfo.fr, 18 juillet 2021</ref>.
En Modèle:Date-, il rejoint le parti politique Horizons, fondé par l'ancien Premier ministre Édouard Philippe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En janvier 2022, il soutient la privation d'assurance chômage pour non-vaccinés contre la Covid-19<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Soutien à un nouveau mandat d'Emmanuel Macron<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il apparaît en février 2022 sur la première liste du Conseil constitutionnel répertoriant les parrainages reçus par les candidats à l'élection présidentielle de 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Polémiques et affaires judiciaires
Affaire du golf de Nice
Christian Estrosi et sa femme Dominique sont mis en cause pour le détournement, en 1989, d'une subvention du conseil général des Alpes-Maritimes de Modèle:Unité destinée à l'association « le Golf de Nice », promouvant le lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais perçue par une SARL du même nom, exploitant le golf, et dont Dominique Estrosi était la gérante quelques mois avant les faits.
La plainte pour escroquerie du conseil général fait finalement l'objet, en Modèle:Date-, d'un non-lieu, prononcé par le juge d'instruction Jean-Paul Renard, dont l'impartialité dans cette affaire est critiquée et qui fera par la suite l'objet de poursuites judiciaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour Christian Estrosi, l'affaire du golf de Nice Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Condamnations pour diffamation et pour injure publique
En septembre 2015, à la suite d'une plainte du Syndicat national de l'environnement, il est condamné pour diffamation à payer Modèle:Unité d’amende au pénal et Modèle:Unité au civil et à publier cette décision dans la presse pour avoir affirmé que des fonctionnaires de l’État et des gardes du parc national du Mercantour avaient volontairement introduit des loups gris en France, et que ceux-ci n'étaient donc pas arrivés d'Italie sans intervention humaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le jugement a été confirmé en Modèle:Date- par la cour d'appel d'Aix-en-Provence<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En octobre 2019, la cour d'appel d'Aix-en-Provence condamne Christian Estrosi pour injure publique à Modèle:Unité de dommages et intérêts, à verser au membre du Rassemblement national, Philippe Vardon, qu'il avait qualifié « d'héritier de Goebbels<ref>Modèle:Lien web.</ref> ». La décision de la cour d'appel a été annulée le 19 octobre 2021 par la Cour de cassation qui a estimé qu'il n'y avait pas de diffamation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En juin 2021, Christian Estrosi est condamné en appel pour avoir traité de « charlatan » un géologue, Éric Gilli, au sujet des travaux souterrains du tramway<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais en avril 2022, la Cour de cassation casse l'arrêt de la cour d'Appel d'Aix-en-Provence<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Accusation de détournement de fonds publics
Jean-Noël Falcou, un militant d'Europe Écologie Les Verts, membre de l'association anticorruption Anticor, dépose, en février 2013, une plainte contre X pour Modèle:Citation, après avoir constaté l'envoi massif de courriers contenant un bulletin de soutien de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy (dont Christian Estrosi est alors le secrétaire général), affranchis aux frais de l'Assemblée nationale, dans la Modèle:5e des Alpes-Maritimes<ref name="reuters_fév2013">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="libération_fév2013">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="lefigaro_jan2013">Modèle:Lien web.</ref>. Dans un premier temps, Christian Estrosi déclare dans un communiqué que Modèle:Citation<ref name="lefigaro_jan2013"/>. Il reconnaît une Modèle:Citation trois semaines plus tard<ref name="reuters_fév2013"/>. La plainte est classée sans suite<ref name="lexpress_nov2013">Modèle:Lien web.</ref>.
Islamisme et relations avec les associations musulmanes
Le 26 mars 2013, le tribunal administratif de Nice annule la décision du 20 octobre 2011 de Christian Estrosi, qui avait signé une convention d'occupation avec une association musulmane pour sa salle de prière, rue de Suisse. Cette convention accordait à cette association un loyer très préférentiel (décote de 50 %)<ref name="Nice Matin 2013">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Valeurs actuelles 2015">Modèle:Lien web.</ref>. Par la suite, la ville de Nice indique avoir conclu une nouvelle convention avec l'association des musulmans en corrigeant le montant du loyer<ref name="Nice Matin 2013" />.
Christian Estrosi a attaqué en diffamation le journaliste David Thomson pour avoir rappelé dans son livre Les Revenants, publié en 2016, que Nice avait été un important vivier de djihadistes français et pour avoir donné la parole à un Niçois rentré de Syrie qui reprochait au maire de n'avoir rien fait pour neutraliser la propagande d'un recruteur du groupe État islamique. David Thomson est relaxé le 7 février 2019 par le tribunal de Nice<ref name="attaque">Modèle:Lien web</ref>. En décembre 2020, la Cour de cassation annule à nouveau la condamnation du journaliste de RFI sans ordonner de renvoi, ce qui rend cette décision définitive<ref>Christian Estrosi définitivement débouté de ses poursuites en diffamation contre un journaliste, laprovence.com, Modèle:1er décembre 2020</ref>.
En janvier 2023, à la suite d'une saisie de la cour administrative d’appel de Marseille par le membre du parti Reconquête Philippe Vardon, un arrêté du mois de juin 2018 autorisé par le maire octroyant à l'association « Union des musulmans des Alpes-Maritimes » (UMAM) l'occupation gratuite d'un théâtre municipal de la ville est révoqué. Une prière de rue rassemblant plus d'un millier de personnes et une autre au sein du théâtre avaient alors eu lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Plainte contre la porte-parole d'Anticor
Le 22 août 2013, le maire de Nice dépose plainte, reprochant à la porte-parole d’Anticor, Séverine Tessier, d’avoir publiquement exprimé ses inquiétudes sur la gestion des emprunts toxiques par la ville et sur le financement du partenariat public-privé du grand stade<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le tribunal correctionnel de Nice relaxe Séverine Tessier, le 25 janvier 2016, du délit de diffamation dont l’accusait Christian Estrosi<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Stationnement « intelligent »
Christian Estrosi s'est déclaré en mars 2013 en faveur du « stationnement intelligent », un système selon lui « innovant, facteur d’améliorations, et rentable, plutôt qu’un vieux système obsolète »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce système a été déployé sur l'ensemble de la commune de Nice, pour un coût de dix millions d’euros. Ce système, grâce à des capteurs, devait permettre « de connaître en temps réel l’état du stationnement, du trafic et de la qualité environnementale ».
En août 2015, la chambre régionale des comptes publie un rapport dans lequel elle examine la gestion interne de la SEMIACS, qui est la société gérante des stationnements pour le compte de la métropole Nice Côte d’Azur, et le contrôle de la municipalité sur la SEMIACS ; elle relève notamment<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- une masse salariale importante ;
- des contrats attribués sans mise en concurrence ;
- « aucun contrôle » de la ville de Nice sur la SEMIACS ;
- une ampleur et une récurrence des « irrégularités »<ref name="semiacs-fr3">Modèle:Lien web.</ref>.
La chambre régionale des comptes conclut en ces termes : « Contrairement à sa pratique habituelle, la chambre ne formule dans le présent rapport aucune recommandation destinée à améliorer la gestion de la SEMIACS, car l’ampleur et la récurrence des irrégularités constatées ôtent toute pertinence à de simples recommandations ponctuelles. Seule une reprise de contrôle de la société par son actionnaire principal et son conseil d’administration permettra en effet de remédier aux dysfonctionnements graves et systématiques relevés dans le présent rapport. »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De nombreux problèmes techniques, ainsi qu'un défaut de mise en concurrence dans l'attribution des marchés liés à la mise en place du stationnement intelligent pointé par la chambre régionale des comptes affaiblissent la crédibilité du dispositif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le projet est abandonné en mai 2016. La SEMIACS déclare : « la suspension du stationnement intelligent et notamment des kiosques sur les secteurs concernés de la ville […] afin de poursuivre la remise en ordre de la société de la SEMIACS et notamment les règles applicables en matière de commande publique »<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Alors qu'on constate de nombreux scandales sexuels et financiers au sein de la SEMIACS, son ancien directeur général délégué est incarcéré<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La gestion de la SEMIACS par son ancienne direction est ainsi vivement critiquée. Le scandale avait éclaté en 2013 et avait coûté la place au directeur général de la SEMIACS Henri Alonzo et à son ancien président, Benoît Kandel, ancien premier adjoint de Nice, tous deux mis en examen pour escroquerie en bande organisée, favoritisme, recel de favoritisme, prise illégale d'intérêts, détournement de fonds publics, corruption active et passive, abus de bien social, faux, et subornation de témoins pour la période comprise entre 2010 et 2013<ref name="semiacs-fr3"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Attentats
Après les attentats du 13 novembre 2015, il prône des « mesures d'exception » privatives de liberté. Il déclare : « À l'image du Patriot Act américain décidé au lendemain du 11-Septembre, il faut donc accepter de restreindre certaines libertés »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au lendemain de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice, Christian Estrosi accuse le gouvernement<ref>Modèle:Lien web.</ref>, alors qu'il avait formulé après l'attentat contre le journal Charlie Hebdo une critique accusatrice à l'égard de la municipalité socialiste de Paris en ces termes : « si Paris avait été équipée du même réseau [de caméras] que le nôtre, les frères Kouachi n’auraient pas passé trois carrefours sans être neutralisés et interpellés »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, Mediapart révèle que le camion utilisé pour l'attentat est filmé à onze reprises en trois jours sur la promenade des Anglais sans susciter d'intervention de la police municipale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Nice est la ville du jihadiste Omar Diaby, l'un des plus importants recruteurs de djihadistes pour la Syrie, où sont partis plus d'une centaine de Niçois, ce qui en fait une des villes les plus touchées de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Utilisation de la marque « France audacieuse »
Modèle:Article détaillé Début octobre 2017, Christian Estrosi lance un mouvement d'élus locaux qu'il baptise « France audacieuse ». Or ce nom est déjà celui d'un groupe de réflexion de la société civile, actif depuis 2016, qui mène des études de fond sur le développement durable et l'économie sociale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le lancement du mouvement de Christian Estrosi utilise donc une marque qui existait déjà et, certes, n'était pas déposée. Ceci suscite des railleries sur Twitter et dans les médias<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Prises de position
Maintien de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République française
En Modèle:Date, à la suite de la succession d'événements violents survenus sur l'île d'Ouvéa, Christian Estrosi participe à une manifestation organisée par Jacques Peyrat, alors député Front national, pour le maintien de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République française<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Peine de mort
Le Modèle:Date, en réaction aux viols et aux meurtres de deux petites filles<ref>Modèle:Lien web.</ref>, commis près de Perpignan le Modèle:Date par un pédophile récidiviste (affaire Christian Van Geloven), Christian Estrosi dépose à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à rétablir la peine de mort pour certains crimes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par la suite, en 1994, à l'occasion du débat sur l'instauration de la perpétuité réelle à l'encontre des assassins d'enfants (loi Modèle:N° du Modèle:Date), il considère, selon l'analyse qu'en faisait la journaliste Catherine Ehrel aux sixièmes rencontres nationales SMPR-UMD en 1994, qu'à défaut de la peine de mort « il n'y a rien d'inhumain à laisser les condamnés en prison jusqu'à la fin de leurs jours puisque c'est là qu'ils sont le mieux »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 2017, il déclare : Modèle:Citation.
Unions homosexuelles
Christian Estrosi se prononce contre le PACS lors des débats à l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, il accuse la majorité de gauche d'avoir été « mise au pas, sous les ordres des lobbies ». Il affirme que le PACS peut « même concerner les frères et les sœurs », et que, de « forme éminemment contestable » et « irréaliste par son contenu », il « constitue une erreur et une faute ». Il critique la reconnaissance juridique, financière et fiscale des couples homosexuels face aux couples hétérosexuels : « La justification des avantages accordés aux familles par l’État signe la juste contrepartie de leurs efforts pour préparer l’avenir de la France à travers la descendance des générations qu’elles assurent. Comment justifier auprès de ces familles que les couples issus du PACS qui, par définition et à une très grande majorité, n’auront pas d’enfant, vont bénéficier d’avantages quasi identiques à ceux dont elles disposent ? C’est en cela que ce projet est pernicieux, car il est déstabilisateur d’une société bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer »<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Le député déclare également qu'« une société qui céderait à la provocation de ces défilés exhibitionnistes pour accorder les mêmes droits à des couples homosexuels qu'à des couples mariés serait une société décadente »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2008, il révise son jugement, et autorise les couples hétérosexuels et homosexuels à organiser une cérémonie à la mairie de Nice à l'occasion de la signature de leur PACS<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En mai 2011, il inaugure un centre LGBT dans sa ville et reconnaît avoir « commis une grave erreur » de jugement lors des débats sur le PACS<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant il continue à tolérer que certains des ses adjoints refusent de le célébrer.[1]
Il vote contre le projet de loi autorisant le mariage homosexuel en avril 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais une fois la loi votée, il se dit « ravi de célébrer le premier mariage gay »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, il affirme que la loi du « mariage pour tous », qu'il considère comme entrée dans les « pratiques » du pays, ne devrait pas être abrogée par la droite si elle revenait au pouvoir. Il déclare à cette occasion que le mariage des couples homosexuels est une « avancée »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Augmentation des limitations de vitesse
En 2003, en plein débat sur la sécurité routière, et alors que se généralise une politique de répression de la vitesse excessive par l'installation de radars automatiques, il dépose devant la Commission des lois de l'Assemblée nationale un amendement au « projet de loi renforçant la lutte contre la violence routière » proposant de relever la vitesse maximale sur autoroute à Modèle:Unité contre les Modèle:Unité en vigueur (article additionnel sous l'article 10 du projet de loi)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cet amendement est motivé selon sa rédaction par la prise en considération de « la qualité du réseau routier et le renforcement de la sécurité des véhicules ». Initialement adopté par la Commission des lois, l'amendement est finalement retiré par son auteur.
Droit du sol
En février 2008, alors secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer, il prend position dans le débat public sur l'immigration irrégulière et l'obtention de la nationalité française en se déclarant favorable à la remise en cause de l'application automatique de la règle du droit du sol à Mayotte, en déclarant : « Nous pourrions prendre une décision exceptionnelle qui fasse que tout enfant né de parents en situation irrégulière ne puisse plus réclamer son appartenance à la nationalité française »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il justifie cette mesure par le conflit en cours dans les Comores, celui-ci risquant, selon lui, de provoquer « une invasion imminente » de Mayotte. Il déclare à ce sujet : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette réforme avait déjà été envisagée en 2005 par François Baroin, son prédécesseur au ministère de l'Outre-mer, avant d'être abandonnée face aux protestations, notamment de l'opposition de gauche.
Napoléon III
Il milite pour le rapatriement en France de la dépouille de Modèle:Souverain2<ref>« Rendez-nous les cendres de Napoléon III ! », Historia, Modèle:Date.</ref> qui fut inhumé dans l'abbaye Saint-Michel de Farnborough, dans le Sud de l'Angleterre, nécropole familiale voulue dans son exil par l'ex-impératrice Eugénie qui y fit inhumer en 1879 leur fils unique, prince impérial, et y repose elle-même depuis sa mort à Madrid en 1920, mais les religieux encore responsables du site s'y opposèrent.
Christian Estrosi espérait ce rapatriement pour le Modèle:150e anniversaire du rattachement du comté de Nice à la France en 1860 réalisé sous l'impulsion de Modèle:Souverain-.
En juin 2010, à l'occasion des festivités du rattachement et déclarant vouloir s'inscrire dans les pas de Philippe Séguin et réparer Modèle:Citation, Christian Estrosi cosigne avec l'écrivain Raoul Mille Le roman de Napoléon III (éditions du Rocher)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sécurité
Mi-août 2010, il propose de sanctionner les maires « qui ne se conforment pas à leur obligation de sécurité, de prévention de la délinquance, de lutte contre l'absentéisme scolaire et de réformes des règles d'urbanisme ». Il accuse nommément le maire de Grenoble, Michel Destot, et celle de Lille, Martine Aubry<ref>« Sécurité : l'“union sacrée” d'Estrosi irrite le PS » Le Monde, 18 août 2010.</ref>. Les élus mis en cause ont protesté, et certains élus, même classés à droite comme le chargé des élus à l'UMP Marc Laffineur, se sont élevés contre cette proposition. Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, et le ministre de l'intérieur Brice Hortefeux ont également pris leurs distances avec cette déclaration, en insistant sur l'idée d'un pacte entre les maires et le gouvernement plutôt que des sanctions<ref>« Sanctionner les maires : des voix s'élèvent à droite pour tempérer Christian Estrosi », Le Monde, 18 août 2010.</ref>.
Nice fait partie des trente villes de France à avoir mis en place, à l'initiative de son maire, un Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), auquel concourent police, justice, services de l'État et collectivités territoriales. Christian Estrosi et son équipe municipale se sont félicités d'avoir mené une action déterminée, durant dix-huit mois, en 2009-2010, pour réussir à faire table rase des squats niçois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Coupe du monde de football
Le Modèle:Date-, lors de la Coupe du monde de football, Christian Estrosi publie un arrêté municipal interdisant « l'utilisation ostentatoire » de drapeaux étrangers dans le centre de Nice de Modèle:Heure à Modèle:Heure, jusqu'à la fin de la coupe du monde le Modèle:Date-. L'exécution de l'arrêté est suspendue par la justice administrative le Modèle:Date-, mais Christian Estrosi affirme qu'il n'appliquera pas la décision du tribunal administratif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Algérie française
Le 20 octobre 2012, Christian Estrosi prononce un discours à Nice devant 300 anciens combattants et harkis, à l’issue duquel il déclare « Vive l’Algérie française ! ». Il s'est par la suite justifié sur ces propos, sur LCI : « Je n'ai pas à faire de devoir de repentance à l'égard de l'œuvre civilisatrice de la France avant 1962 et je ne suis pas un nostalgique de l'Algérie française »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, en tant que maire de Nice, il se rend à l'inauguration du mémorial Notre-Dame d'Afrique, qui contient des stèles rendant hommage aux militants de l'OAS morts pour l'Algérie française, dont Jean Bastien-Thiry, fusillé pour avoir organisé et conduit l'attentat du Petit-Clamart contre le président de la République Charles de Gaulle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Islam et islamisme
En juillet 2013, il critique l'attitude de François Hollande qui vient de déclarer pendant un voyage en Tunisie que l'islam est compatible avec la démocratie : Modèle:Citation, estimant pour sa part au sujet de l'islam et de la démocratie : Modèle:Citation<ref name="LM">Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date, Christian Estrosi parle de la menace qui pèse sur les français et musulmans de France, de l'Modèle:Citation présent en Irak, en Syrie mais aussi Modèle:Citation, Modèle:Citation, affirmant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ses opposants du Front national considèrent que ses déclarations sont une « posture électorale » en vue des élections régionales de 2015 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, pour laquelle l'extrême droite est donnée favorite. Le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, dénonce en particulier la subvention de Modèle:Unité accordée par la ville de Nice aux jeunes de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tenant d'une ligne jugée très à droite au sein de LR, il adoucit par la suite son discours. Après l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, il se pose dans l’opposition à Laurent Wauquiez dans le parti<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Roms et gens du voyage
En 2013, il déclare à propos de gens du voyage installés illégalement sur un terrain de football niçois : Modèle:Citation. Il affirme également que Modèle:Citation. Ces propos sont critiqués par le PS, qui, par la voix de son porte-parole Eduardo Rihan Cypel déclare que Christian Estrosi cherche Modèle:Citation<ref name="LM"/>.
Nature et biodiversité
Christian Estrosi se montre très favorable à la promotion de la chasse, selon lui la plus ancienne discipline sportive<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>. « Aménageurs du territoire qui veillent à l'équilibre des espèces » et « premiers gardiens de la biodiversité »<ref name=":2" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les chasseurs de la région PACA se voient attribuer une subvention de 2,5 millions d'euros pour la durée de son mandat à la tête de la région. Il s'engage aussi à ne plus subventionner les associations qui attaquent les chasseurs devant les tribunaux<ref name=":2" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il prend de même la défense du pastoralisme montagnard en maintes occasions<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et accorde sous la même présidence plus d'un million d'euros à son aide et sa promotion.
Le dénominateur commun de ces prises de position est son opposition à la présence du loup dans les Alpes françaises : en plus des nombreuses déclarations à son encontre, Christian Estrosi a proposé une loi visant à accentuer l'abattage du canidé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, milite pour supprimer sa protection par la Convention de Berne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, met à disposition des éleveurs et chasseurs des moyens ultramodernes (drones à caméras thermiques, optiques à vision nocturne)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; diverses actions qui lui attirent de vives critiques des défenseurs de la faune sauvage<ref>Modèle:Lien web.</ref>, jusqu'à se voir « remettre » le Trophée de plomb 2014 de l'ASPAS<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Détail des mandats et fonctions
Fonctions politiques
- Membre du bureau politique du RPR
- Secrétaire départemental de la fédération RPR des Alpes-Maritimes de 1989 à 2002
- Délégué national du RPR, chargé de la Sécurité civile, de 1992 à 1993
- Délégué national du RPR, chargé des Sports, de 1999 à 2001
- Délégué national du RPR, chargé de l’Animation, de 2001 à 2002
- Conseiller politique de l'UMP de 2002 à 2005
- Secrétaire national de l'UMP, chargé des Fédérations, de 2004 à 2005
- Secrétaire général adjoint de l'UMP du Modèle:Date- au Modèle:Date-
- Président départemental de la fédération UMP des Alpes-Maritimes depuis 2002
- Conseiller politique de l'UMP depuis le Modèle:Date-
- Vice-président de l'UMP : Modèle:Date- - Modèle:Date-
- Président de la commission nationale d'investitures : Modèle:Date- - Modèle:Date-
Mandats électifs
- Député
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : député de la [[Cinquième circonscription des Alpes-Maritimes|Modèle:5e des Alpes-Maritimes]]
- Modèle:Date- - Modèle:Date-<ref>Annulation de l'élection sur décision du Conseil constitutionnel (cf. note Modèle:N°).</ref> : député de la [[Deuxième circonscription des Alpes-Maritimes|Modèle:2e des Alpes-Maritimes]]
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : député de la [[Cinquième circonscription des Alpes-Maritimes|Modèle:5e des Alpes-Maritimes]]
- Modèle:Date- - Modèle:Date-<ref>Nomination comme membre du gouvernement.</ref> : député de la [[Cinquième circonscription des Alpes-Maritimes|Modèle:5e des Alpes-Maritimes]]
- Modèle:Date- - Modèle:Date-<ref name="Fillon_nomminations">Nomination comme membre du gouvernement.</ref>: député de la [[Cinquième circonscription des Alpes-Maritimes|Modèle:5e des Alpes-Maritimes]]
- Modèle:Date-<ref>Législative partielle à la suite de la démission de Charles-Ange Ginésy le Modèle:Date-.</ref> - Modèle:Date-<ref name="Fillon_nomminations"/>: député de la [[Cinquième circonscription des Alpes-Maritimes|Modèle:5e des Alpes-Maritimes]]
- Modèle:Date- - Modèle:Date-<ref>C. Estrosi récupère automatiquement son siège à l'Assemblée nationale, un mois après sa sortie du gouvernement (application de l'article LO 176 du code électoral).</ref> : député de la [[Cinquième circonscription des Alpes-Maritimes|Modèle:5e des Alpes-Maritimes]]
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : député de la [[Cinquième circonscription des Alpes-Maritimes|Modèle:5e des Alpes-Maritimes]]
- Conseiller régional
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : premier vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Depuis le Modèle:Date- : président délégué du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Conseiller général
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : conseiller général des Alpes-Maritimes (canton de Nice-8)
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : conseiller général des Alpes-Maritimes (canton de Nice-8)
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : premier vice-président du conseil général des Alpes-Maritimes (canton de Saint-Étienne-de-Tinée)
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : président du conseil général des Alpes-Maritimes (canton de Saint-Étienne-de-Tinée)
- Modèle:Date- - Modèle:Date-<ref name="démission CG" /> : conseiller général des Alpes-Maritimes (canton de Saint-Étienne-de-Tinée)
- Conseiller municipal
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : conseiller municipal de Nice (Alpes-Maritimes)
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : conseiller municipal de Nice (Alpes-Maritimes)
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : maire de Nice
- Depuis le Modèle:Date- : maire de Nice
- Conseiller communautaire
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : président de la communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur (CANCA), devenu, fin 2008, communauté urbaine Nice Côte d'Azur (NCA)
- Conseiller métropolitain
- Depuis le Modèle:Date- : président de la métropole Nice Côte d'Azur
La Métropole Nice Côte d'Azur regroupe 45 communes, du littoral aux plus hauts sommets du Mercantour (Le Gélas Modèle:Unité).
Fonctions ministérielles
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : ministre délégué à l'Aménagement du territoire du gouvernement Dominique de Villepin
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer auprès du Ministère de l'Intérieur dans le [[Gouvernement François Fillon (2)|gouvernement François Modèle:Souverain-]]
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : ministre auprès de la ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, chargé de l’Industrie, dans le gouvernement Modèle:Souverain-
Synthèse des résultats électoraux
Élections régionales
Année | Nuance | Région | Position | Modèle:1er | Modèle:2d | Sièges (Modèle:Abréviation discrète) | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||||
2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | UD | Provence-Alpes-Côte d'Azur | Tête de liste | 469 884 | 26,47 | Modèle:2e | 1 073 516 | 54,78 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Élections municipales
Année | Nuance | Commune | Position | Modèle:1er | Modèle:2d | Sièges (Modèle:Abréviation discrète) | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||||
2008<ref>Modèle:Lien web.</ref> | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | MAJ | Nice | Tête de liste | 43 576 | 35,80 | Modèle:1er | 51 792 | 41,33 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2014<ref>Modèle:Lien web.</ref> | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | UD | 51 653 | 44,98 | Modèle:1er | 54 573 | 48,61 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | ||
2020<ref>Modèle:Lien web.</ref> | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | DVD | 28 326 | 47,62 | Modèle:1er | 34 039 | 59,30 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Décorations et honneurs
Décorations françaises
- Modèle:Déco OLH (2020)<ref>Décret du 31 décembre 2020 portant nomination et promotion</ref> ; chevalier (2010)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Modèle:Déco COAL (2020)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Fichier:Medaille des Services Militaires Volontaires Bronze ribbon.svg Médaille des réservistes volontaires de défense et de sécurité intérieure (2019)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Décorations étrangères
- Fichier:MCO Order of Saint-Charles - Commander BAR.svg Commandeur de l'ordre de Saint-Charles de Monaco.
- Fichier:Cote d'Ivoire Ordre national Commandeur ribbon.svg Commandeur de l'ordre national de Côte d'Ivoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 4th class Officier de l'ordre du Mérite de la République de Pologne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Docteur honoris causa
Carrière de pilote de moto
- 1972
- Première course en Modèle:Unité - Modèle:5e au Paul-Ricard (âgé de 17 ans)
- 1974
- Tour de France moto : son moteur casse alors qu'il est en tête
- 1975
- Modèle:2e d'une course en Championnat du Monde Modèle:Unité à Dijon (PRIX FIM)
- Modèle:2e au Bol d'or sur Kawasaki avec Gilles Husson
- Modèle:1er de champion de France moto (750 cm³, Trophées de France)<ref name="Europe 1">Modèle:Lien web.</ref>
- 1976
- Vainqueur d'une course en [[Formule 750|Championnat du monde de Modèle:Unité]] à Dijon (PRIX FIM)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Vainqueur d'une course en Championnat d'Europe de Modèle:Unité à Nogaro
- Vainqueur du trophée FIM de Nogaro
- Modèle:2e à Dijon
- Modèle:2e des Modèle:Unité du circuit du Mugello sur Ducati
- Modèle:4e du Moto Journal 200
- Modèle:2e de champion de France moto (750 cm³)<ref name="Europe 1"/>
- 1977
- Vainqueur d'une course en [[Formule 750|Championnat du monde de Modèle:Unité]] à Dijon (Prix FIM)
- Modèle:3e de champion de France moto (750 cm³)<ref name="Europe 1"/>
- 1978
- Modèle:4e au Grand Prix de France Modèle:Unité à Nogaro
- Modèle:4e en Modèle:Unité en Espagne
- Modèle:4e en Modèle:Unité aux Pays-Bas
- 1979
- Modèle:2e et Modèle:3e en Modèle:Unité à Nogaro
- Modèle:4e et dernier titre de champion de France moto (250 cm³)<ref name="Europe 1"/>
- 1983
- Arrêt de la compétition
- 2004
- Participation aux Coupes Moto Légende
- 2005
- Participation aux Coupes Moto Légende
Autres activités
En avril 2016, trois jours après sa démission de l'Assemblée nationale, il crée une société de Modèle:Citation, dénommée «Monsieur Christian Estrosi»<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Publications
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Christian Estrosi (avec Maurice Szafran), Il faut tout changer !, Albin Michel, 2017.
- Christian Estrosi, Nice l'inattendue, Éditions Michel Lafon, 2019, 557 p.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Canton de Nice-8
- Canton de Saint-Étienne-de-Tinée
- Cinquième circonscription des Alpes-Maritimes
- Deuxième circonscription des Alpes-Maritimes
- Liste des députés des Alpes-Maritimes
- Liste des maires de Nice
- Ministre chargé de l'Aménagement du territoire
- Liste des ministres français des Outre-mer
- Liste des ministres français de l'Industrie