Charles-Gilbert Romme

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Charles-Gilbert Romme, dit Gilbert Romme, né le Modèle:Date de naissance à Riom et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un homme politique et révolutionnaire français, qui est à l'origine du calendrier républicain. Après une carrière parlementaire et de représentant en mission plutôt normale, il figure parmi les derniers députés Montagnards, surnommés les Crêtois.

Face à la peine de mort, il se suicide le Modèle:Date de décès après avoir déclaré : Modèle:Citation.

Biographie

De Riom à Paris, via Saint-Pétersbourg

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Gilbert Romme, miniature.

D'une famille bourgeoise de Riom, il fait ses études en même temps que son frère, le futur mathématicien Charles Romme, au collège des Oratoriens de Riom puis, pendant cinq ans, à Paris. De 1779 à 1790, il devient le précepteur de Paul Stroganov, fils du comte russe Alexandre Sergueïevitch Stroganov, à Saint-Pétersbourg, puis le mène à Genève et enfin à Paris, accompagné du jeune André Voronikhine.

En janvier 1790, il crée à Paris le « Club des Amis de la loi » avec Anne-Josèphe Théroigne. Cela le rend populaire et lui permet d’être élu le 10 septembre 1791, le Modèle:11e sur 12, à l’Assemblée législative, où il participe avec Condorcet au Comité d'instruction publique, et le 6 septembre 1792, le Modèle:4e sur 12, à la Convention nationale, où il siège sur les bancs de la Montagne, par le département du Puy-de-Dôme.

À la Convention

Après la journée du 10 août 1792, la chute de la monarchie rendait caduque la constitution de 1791, ce qui entraîne la convocation de la Convention nationale. L'une de ses premières tâches est de faire le procès du roi ; le conventionnel Romme vote la mort de [[Louis XVI de France|Modèle:Nobr]] (janvier 1793). Il fait partie du Comité d'instruction publique où il joue un rôle important.

Il est notamment chargé de concevoir le calendrier révolutionnaire et présente, le Modèle:Date-, son rapport au Comité d'instruction publique, qui l'accepte, sans pouvoir s'accorder sur la nomenclature. La Convention l'adopte le Modèle:Date républicaine et adopte la nomenclature des noms de mois proposée par Fabre d'Églantine. Il intervint aussi dans les débats constitutionnels en présentant avec ses collègues Thibaudeau et Merlino un plan de gouvernement intérimaire en floréal Modèle:Nobr<ref name="BN" />.

Représentant en mission

La Convention nationale envoie nombre de ses membres, munis de larges pouvoirs, auprès des armées et dans les départements. Romme est missionné au moins deux foisModèle:Sfn :

Il est donc absent de Paris au moment du [[chute de Robespierre|Modèle:Nobr]].

De la Crête aux journées de Prairial

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Maison natale de Charles-Gilbert Romme, à Riom.

À son retour sur les bancs de la Convention, Romme s'associe au groupe d'une trentaine de députés qui contestent la politique des thermidoriens et entendent poursuivre l'œuvre de la Montagne, groupe qu'on surnomme les « crêtois ».

Le [[insurrection du 1er prairial an III|Modèle:1er Modèle:Nobr]], l'émeute populaire envahit la Convention. Dans la cohue, un conventionnel, Féraud, est assassiné, sa tête promenée au bout d'une pique. La séance est suspendue mais reprend dans la soirée : les représentants « crêtois », dont Romme, font voter une série de lois favorables aux émeutiers. On pense aujourd'hui que cette reprise de séance était une manœuvre pour compromettre les derniers Montagnards ; à la fin de la séance, quatorze députés sont placés en état d'arrestation.

Onze d'entre eux sont déférés devant une commission militaire, dont six (Bourbotte, Duquesnoy, Duroy, Goujon, Romme et Soubrany) sont condamnés à mort le 29 prairial an III après avoir été un moment emprisonnés au château du Taureau en baie de Morlaix. Ils tentent de se suicider à l'audience ; trois d'entre eux, parmi lesquels Gilbert Romme, y parviennent.

Alors qu'ils descendent l'escalier pour monter dans la charrette, Goujon sort un couteau caché, se frappe au cœur, et le passe à Romme. Modèle:Citation sont ses derniers mots. On les surnommera par la suite les « martyrs de Prairial ». « They were the Ultimi Romanorum (ils ont été les derniers des Romains) » écrira Carlyle<ref>T. Carlyle, The French Revolution: A History, 1837, p. 310.</ref>

Œuvres

Famille

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Annexes

Bibliographie

Recherches nouvelles

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Ouvrages anciens

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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