Vauvert (Gard)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Vauvert est une commune française située dans le sud du département du Gard en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhône, le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc, le canal du Rhône à Sète, le Vieux Vistre, le ruisseau de Valliouguès et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans la Camargue (delta du Rhône), la commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (« le Petit Rhône », la « Petite Camargue », la « Camargue gardoise fluvio-lacustre » et les « costières nîmoises »), cinq espaces protégés (la réserve naturelle régionale du Scamandre, la « Basse plaine de l'Aude et Collines d'Enserune », les « Costières de Nimes », la Camargue et la Petite Camargue) et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Vauvert est une commune urbaine et littorale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Vauvert et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Vauverdois ou Vauverdoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la chapelle de Montcalm, inscrite en 2000, et le temple protestant, inscrit en 2012.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:Map commune FR insee code 30341.png
Limites administratives de la commune.

Vauvert est située dans le sud-est de la France, en région Occitanie, dans le département du Gard, entre la Petite Camargue et le plateau des Costières. À Modèle:Unité de Nîmes, à Modèle:Unité de Montpellier, villes dotées de gares TGV et d'aéroports, à 20 min d'Arles, 1 h d'Avignon et 1 h 15 de Marseille, à 20 min de la mer, Vauvert est au cœur d'une région riche de sa culture et animée tout l'été de festivals. La ville a le caractère typique des bourgs agricoles du siècle dernier. Le vieux centre a gardé un aspect pittoresque avec ses ruelles étroites. Les principaux quartiers du centre-ville sont la Condamine, le Hameau, le Mas Barbet, le Quartier occitan, le Roc des poulets et le Valat de la Reyne.

Les communes de Beauvoisin, Le Cailar, Saintes-Maries-de-la-Mer (13), Saint-Gilles, Saint-Laurent-d'Aigouze et Vestric-et-Candiac sont limitrophes de la commune de Vauvert. La ville est également située sur la ligne de chemin de fer Nîmes - le Grau du Roi.

Vauvert est l'une des 75 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du sud du Gard et des 51 communes du Pays Vidourle-Camargue.

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

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Hydrographie

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Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 15,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vestric-et-Candiac », sur la commune de Vestric-et-Candiac, mise en service en 1966<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Garons », sur la commune de Saint-Gilles, mise en service en 1964 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Paysages

Fichier:Vauvert (Gard, Fr) balisage jacqaire dans les vignes.JPG
Balisage jacquaire dans les vignes

La ville actuelle, située au cœur du vignoble de l'AOC Costières de Nîmes, a le caractère typique des bourgs agricoles du siècle dernier.

De grande superficie, le territoire communal englobe une grande partie de la Petite Camargue.

90 % du territoire communal est rural. Au nord, la vigne, au sud une immense nature sauvage bordée d'étangs et de roselières (étendues de roseaux), véritable réserve naturelle d'oiseaux et d'animaux sauvages (taureaux et chevaux camarguais), non loin des hameaux de Gallician, de Montcalm et de Sylvéréal. Dès le printemps et jusqu'à l'automne, le village résonne du bruit des lâchers de taureaux camarguais dans l'arène ou dans les rues. Avec Modèle:Nombre d'ensoleillement par an, le climat est exceptionnel. La température moyenne est de Modèle:Unité en hiver, de Modèle:Unité en été.

Vauvert est un des fiefs de « l'Aficion » taurine. Les traditions taurines camarguaises y sont très vivantes. Dès le printemps et jusqu'aux mauvais jours, les arènes résonnent du bruit des courses camarguaises et les rues des abrivados et bandidos, au cours desquelles taureaux et chevaux traversent la ville. Les traditions tauromachiques espagnoles y sont également à l'honneur. Outre les manifestations taurines, de nombreuses animations occupent les loisirs des Vauverdois : opérettes, spectacles musicaux, théâtraux, animations sportives.. De nombreux équipements sportifs permettent la pratique de diverses activités : tennis, natation, pétanque, promenades en bateau, cyclotourisme, randonnées pédestres, pêche

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune fait également partie des la Camargue (delta du Rhône), un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1977 pour ses nombreux bombements sources de diversité : bourrelets alluviaux des bras anciens et actuels du Rhône et cordons dunaires élaborés par les courants marins et les rivages historiques de la Méditerranée. Entre ces replis encore en partie boisés, dans les dépressions, se répartissent des terres basses occupées par les lagunes bordées de steppes salées, les marais à roselières en partie exploités pour la coupe du roseau et les étangs - dont le plus grand, le Vaccarès, occupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cinq autres espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000

Fichier:30341-Vauvert-Natura2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :

  • « le Petit Rhône », d'une superficie de Modèle:Unité, un site de grande importance pour la remontée des poissons migrateurs, parfaitement complémentaire du Grand Rhône<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • la « petite Camargue », d'une superficie de Modèle:Unité, une grande zone humide littorale indissociable de la Camargue provençale. Il comprend deux ensembles très intéressants : d'une part une zone laguno-marine avec un important massif dunaire actif avec de nombreuses dunes vives et fixées dont certaines boisées (Genévriers et Pins pignons) et d'autre part une zone fluvio-lacustre constituée de marais et d'étangs doux à saumâtres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Et deux au titre de la directive oiseaux<ref name="Natura" /> :

  • le « Camargue gardoise fluvio-lacustre », d'une superficie de Modèle:Unité, comprenant une vaste zone (Modèle:Unité) de marais dulçaquicoles constituée par les étangs du Charnier, du Grey et du Scamandre ceinturés par la plus vaste étendue de roselières de la région (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • les « costières nîmoises », d'une superficie de Modèle:Unité, qui accueillait, en 2004, Modèle:Unité chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Six ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Vauvert est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Vauvert, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'estuaire du Rhône, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (33,9 %), zones humides intérieures (21,9 %), terres arables (15,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (7,6 %), zones urbanisées (2,9 %), forêts (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), prairies (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %), zones humides côtières (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

Voies de communication et transports

Modèle:...

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Vauvert est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Nîmes, regroupant Modèle:Nobr soumises aux aléas de ruissellement pour la commune de Nîmes et de débordements de cours d’eau, notamment du Vistre, d'un de ses affluents, le Rhôny, et plus à la marge du Rhône, à l’aval, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les événements significatifs passés relatifs à la Vistre sont des crues rapides et violentes, qui causent d’importants dégâts, voire des pertes humaines (octobre 1988, septembre 2002, décembre 2003, septembre 2005 notamment). Concernant le Rhôny, les principales crues recensées à Codognan ont eu lieu en 1845, 1933, 1945, 1958, 1963, 1976, 1987 et en octobre 1988. Cette dernière est la plus importante et marquante pour la population nîmoise. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1994, 1995, 1999, 2002, 2003, 2005, 2018 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:30341-Vauvert-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vauvert.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 3492 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2012, 2016 et 2017, par des mouvements de terrain en 1983 et par des glissements de terrain en 1988<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque industriel.</ref>.

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

La commune est en outre située en aval des barrages de Sainte-Croix et de Serre-Ponçon, deux ouvrages de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Risques sismiques

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Toponymie

Le domaine Montcalmès est attesté sous les formes :

  • Montecalmense en 814 (Regesta Imperii = BM I, no. 0522) ;
  • Monscalmus en 815 (BM no. 0580) ;
  • Monte Calmense en 852/853 (Dipl. Charles II, no. 0155) ;
  • Vauvert est attestée sous la forme Vallis viridis en 1308, la « vallée verte ».

Histoire

Préhistoire

Les hommes s'installèrent à Vauvert dès la Préhistoire. Dans plusieurs sites on a découvert des objets préhistoriques ainsi qu'un squelette datant de la Préhistoire.

Moyen Âge

Fichier:Portesaintlouisvauvert.JPG
Porte de Saint Gilles, base de l’actuelle tour de l’horloge

Appelée Posquières au Moyen Âge, la cité connut un grand renom. La cité et son château étaient bâtis sur la colline dite le Castelas. Le site était déjà occupé dans l'Antiquité puisque des vestiges d'une villa romaine y ont été découverts. Les origines du fief de Posquières se situent vraisemblablement au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:|  }} }} ou au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le premier document écrit fiable qui mentionne l'existence de Rostaing {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, seigneur de Posquières, date de 1066. L’étymologie du mot Posquières a fait l'objet de controverses chez les historiens de la commune. Une recherche publiée en 1998 dans le Bulletin de la Société d'Histoire de Posquières-Vauvert<ref>https://hal.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/44545/filename/Posquieres-BSHVP.pdf</ref> montre qu'une altération phonétique du B et du P permet d'avancer que Posquières dérive du latin et de l'hébreu boscus+ariae (boscariae) c'est-à-dire l'endroit où l'on trouve des bois.

Posquières était une cité où vivait une communauté juive relativement importante. Les juifs s'installent progressivement vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et leur population s'accroît en 1140 avec l'exil des juifs andalous fuyant les persécutions almohades. En 1165, le voyageur itinérant juif, Benjamin de Tudèle, évaluait cette population à Modèle:Nombre, ce qui peut représenter approximativement 200 à Modèle:Nombre. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la communauté a pu compter jusqu’à Modèle:Nombre, soit une estimation d’un tiers de la population du bourg. À Posquières, les juifs vivaient dans le quartier situé sur les versants sud et sud-est de la colline, à l’extérieur des murailles du château. Plusieurs noms de rue attestent de cette présence de la communauté juive de Posquières devenue Vauvert : la rue des Juifs, la rue des Bonnets carrés, notamment. Un fragment d'un des piliers de la synagogue a été trouvé dans la cour de la maison où se trouvait l'édifice religieux. On a trouvé également une sculpture réemployée sur la façade d'une maison. Les Juifs sont chassés en 1306 par Philippe le Bel et migrent vers Tarascon, puis vers le Comtat Venaissin (Avignon) qui était terre du Pape<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Rabad de Posquières et son fils Isaac l'Aveugle développèrent dans leur académie rabbinique leurs connaissances et commentaires quant à la kabbale juive.

Située au creux d'un vallon nommé Vallis viridis (c'est-à-dire vallée verdoyante, qui donnera ensuite Vauvert), l'église de Notre-Dame de la Vallée verte était le lieu d'un pèlerinage parmi les plus notables de France, tout juste après celui de Notre-Dame de Boulogne. Les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle s'y arrêtaient. L'église Notre-Dame était alors reconnue dans tout le royaume de France. On y faisait des diableries, sortes de mystères théâtralisés qui faisaient intervenir Satan. En 1254, le sire de Joinville, chroniqueur du roi Louis IX, rapporte qu'un chevalier tombé à la mer fut miraculeusement sauvé par Notre Dame de Vauvert. Le roi se rendit à Vauvert pour remercier la vierge et ordonna la construction d'un hôpital qui se situait entre les rues Carnot, des Juifs et Plegnol. La petite place formée par le carrefour de ces rues s’appelait autrefois place Saint-Louis, en souvenir de la visite du roi. La porte à l’angle de la rue Voltaire et de la rue Carnot appelée « Porte St Louis » est une porte de style Louis XIII, elle ne date donc pas du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et n’est pas la porte de l’ancienne maladrerie ou hôpital, qui se situait de l’autre côté du carrefour. Des travaux d’embellissement de l'hôpital sont effectués et financés par [[Jacques Ier d'Aragon|Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Aragon]], l'architecte est Martin de Lonay. On y construit une église, c'est le même qui est à l'origine de l'abbatiale de Saint Gilles. En Modèle:Date-, Louis IX fait étape à Vauvert avant de partir de nouveau en croisade ; il dort dans la maladrerie quelques mois avant son décès.

Entre 1292 et 1299, Héthoum de Korikos aurait fait un pèlerinage à Notre-Dame de Vauvert, sans qu'on puisse savoir s'il s'agit du Vauvert de Paris ou du Vauvert gardois<ref>http://crm.revues.org/2526 (Modèle:P.)</ref>. En 1305, Vauvert accueille le pape Clément V, puis Guillaume de Nogaret en 1311. Le roi Charles IV le Bel, après avoir battu les Flamands, oblige 300 d'entre eux à effectuer des pèlerinages. Cent de ces pèlerins sont dirigés vers Saint-Gilles et Vauvert. Impressionnés par les représentations théâtrales données sur le parvis de l'église, appelées « diableries » (mystères qui font intervenir Satan), ils parleront longtemps, à leur retour, du diable de Vauvert, comme d'une chose fantastique mais située très loin : « au diable Vauvert ». Pendant les Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vauvert est réputée pour son pèlerinage de la Vierge : l'église est agrandie fréquemment pour accueillir toujours plus de pèlerins. Elle est considérée comme la plus belle du Languedoc.

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des documents révèlent la ruine du château et la dégradation de l'église. En 1538, Vauvert accueille le roi [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et toute sa cour.

Époque moderne

Vauvert est touchée par les guerres de religion au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En Modèle:Date-, les réformés battent les catholiques dans la plaine de Saint-Gilles et détruisent l'abbatiale de cette ville. À Vauvert, 30 prêtres et fidèles sont massacrés, le cimetière usurpé, tous les édifices religieux sont détruits (2 églises, 10 chapelles, 4 prieurés ruraux), la cure (presbytère) est détruite et remplacée par un immeuble pour loger les pasteurs protestants. Les seuls vestiges clairement identifiés qu’il reste de l'église de Vauvert sont : une tête de gargouille qui a été incluse, comme élément décoratif, dans le mur de la maison à l’angle de la rue Voltaire et de la rue Broussan et une autre sculpture visible au Modèle:N° de la rue des Juifs. Dans le but de restaurer l'autorité royale meurtrie par les conflits religieux, et afin de réconcilier catholiques et protestants, la régente Catherine de Médicis organise le Grand tour de France de Charles IX et sa cour entre 1564 et 1566. Après s'être arrêté à Nîmes pendant deux jours, et après avoir visité le pont du Gard pour y assister à des spectacles de nymphées, le roi fait étape à Vauvert les 14 et Modèle:Date-. Il y dîne et y dort, et poursuit son périple en se rendant à Aigues-Mortes<ref>Abel Jouan, « Voyage de Charles IX en France », in Charles de Baschi, marquis d'Aubais, Pièces fugitives pour servir à l'histoire de France, Paris, chez Hugues-Daniel Chaubert et chez Claude Hérissant, 1759, tome I, première partie, Modèle:P..</ref>. Dans les années 1590-1600, les remparts sont reconstruits et une nouvelle église bâtie mais en 1622 nouvelle destruction de la cité, le château est rasé. Dans les années 1650-1670, Vauvert retrouve peu à peu son église et son presbytère inaugurés en 1689 : c'est l'actuelle église. Lors de la Révocation de l'édit de Nantes, en 1685, par Louis XIV, le temple situé sur l'actuelle place de la Révolution est détruit.

La cité fut violemment marquée comme ce Modèle:Date- où quatorze camisards sont condamnés aux galères perpétuelles, trois filles fouettées et un jeune homme nommé Petit-Marc, accusé d'être le prédicateur, est pendu devant l'église le Modèle:Date-. L'église est incendiée. On décide de protéger la ville de remparts, dont il ne reste actuellement que la porte de Saint Gilles. En Modèle:Date-, le comte de Broglie passe par Vauvert. En Modèle:Date-, Baville fait condamner des protestants à Vauvert<ref>Court M., Histoire des troubles des Cévennes ou de la guerre des Camisards, sous le règne de Louis XIV ; Villefranche, 1819 (tome 1); Modèle:P..</ref>.

Avec la révocation de l'édit de Nantes, les protestants se cachèrent. Ils se réunissaient alors dans les bois des alentours et peut-être dans les souterrains de la ville qui permettaient de relier l'ancien château à la fontaine de l'Espérion. Ces souterrains servirent d'échappatoire pour les protestants vauverdois pour célébrer leur culte. Quelques vestiges de ces souterrains ont été découverts lors des travaux de la rue Carnot<ref>Modèle:Lien web</ref>. Malgré les guerres de religion et la diffusion de la Réforme dans la région, Vauvert reste une étape incontournable du pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle tout comme Arles et Saint-Gilles. Nous connaissons tout particulièrement le récit de voyage de Nicolas Albani, pèlerin napolitain qui, en 1743, se rend à St Jacques à partir d'Arles et passe donc à Vauvert, à une période où la peste touche la Provence<ref>Albani Nicolas, Veridica Historia o'sia Viaggio da Napoli a S. Giacomo di Galizia.</ref>.

Commencée en 1812, la construction du grand temple protestant par l'architecte Charles Durand fut achevée en 1816. L'édifice de style néoclassique avec vaste portique à colonnes en forme d'hémicycle contenant près de Modèle:Nombre, fut inauguré par le préfet en 1819. En 1868, une scission divisa la communauté protestante de Vauvert et une partie de ses membres se rattacha à l'église réformée évangélique, professant une théologie plus « orthodoxe ». Celle-ci fit construire un temple, inauguré en 1869, qu'on désigna à Vauvert comme le Petit Temple.

Jusque dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le cimetière resta divisé par un mur séparant les sépultures catholiques et protestantes.

Époque contemporaine

Fichier:Château Montcalm Vauvert.JPG
Château de Montcalm (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) à Vauvert (Gard).

Le Marquis de Montcalm, célébrité française à Québec, fut baptisé en l'église de cette ville. Vauvert donna son nom, pour une raison encore inconnue, à un lieu-dit sur la commune de Dolbeau-Mistassini au bord du Lac Saint-Jean au Québec.

À la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vauvert connaît un fort développement lié à la viticulture. Un patrimoine civil illustre cet apogée économique : construction de l'hôtel-de-ville avec sa riche façade qui évoque l’embellissement du village en 1860, de belles demeures bourgeoises (rue de Saint-Gilles), un ancien cinéma et un ancien théâtre sur la place Montcalm, un parc sur l'actuel emplacement des arènes Jean-Brunel, ou encore les arènes construites par Louis Valentin au pied de la colline du Castellas et inaugurées en Modèle:Date-<ref>http://www.bouvine.info/local/cache-vignettes/L371xH253/x-1352-79efc.jpg</ref>. Ce notable vauverdois organisait, dans ses arènes, des concerts lyriques. D'ailleurs, deux statues à l'entrée des arènes rappelaient les deux muses. C'est donc à partir de cette époque que les Vauverdois se passionnèrent pour l'art lyrique dont certains en ont fait carrière : Jean-Lemestin Broussan (baryton et directeur de l'Opéra de ParisModèle:Refnec), Jean-François Villaret (ténor de Camille Saint-Saëns), Chantal Bastide, Patrick Ivorra et Valentine Lemercier ayant actuellement une carrière internationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.. Les anciennes arènes Valentin, de forme rectangulaire, accueillaient également un théâtre et le cinéma « Le Lux » jusque dans les années 1970 où il sera incendié. C'est également sous le Second Empire qu'apparaissent les premiers jeux taurins assimilés à ce que nous appellerons la course camarguaise. Ces jeux se pratiquaient sur des « plans » (arènes aménagées de charrettes sur une place) comme celui du Jeu de Ballon. Avec la levée de l'interdiction des courses de taureaux, des manadiers et des éleveurs s'installèrent en Petite-Camargue. Petit à petit, les taureaux portaient des attributs patriotiques.

C'est à cette même époque que Vauvert connaît un schisme parmi la communauté protestante. Après des siècles de luttes, la philosophie des Lumières du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avait exercé une profonde influence sur le protestantisme français. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se produisit un mouvement religieux puissant appelé le Réveil qui rétablit les fondements essentiels de la foi chrétienne. Les Églises connurent des dissidences. Certains membres conservèrent la tendance dite libérale tandis que d'autres optèrent pour la tendance orthodoxe dite évangélique. En 1867, cette séparation des protestants toucha Vauvert. On aménagea un local situé sur la route de Nîmes et appelé le « Bouaou » pour accueillir la tendance orthodoxe tandis que le « Grand temple » réunissait la tendance libérale. Attirant de plus en plus de fidèles évangéliques, il fut décidé de construire le temple de l'Oratoire dit « Petit Temple », financé par 19 notables vauverdois et inauguré au printemps 1869. On tenta une réconciliation de la communauté protestante en 1938 mais en vain. Les protestants évangéliques achetèrent un presbytère sur l'ancien emplacement de la Poste<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la plaine languedocienne devint un espace au solde migratoire important. La viticulture attirait les travailleurs saisonniers venus de Lozère, d'Ardèche, des Cévennes, du Vaucluse et d'Auvergne. D'autres immigrants s'installèrent définitivement dans la région comme les Italiens plus nombreux que les Espagnols jusqu'à la Grande Guerre (1914-1918) dans le Gard (56,6 % des étrangers contre 16,6 % pour les Espagnols)<ref name="cg6">http://www.cg06.fr/cms/cg06/upload/decouvrir-les-am/fr/files/rr78-1981-04.pdf</ref>. Les Espagnols travaillaient plutôt dans l'agriculture tandis que les Italiens se faisaient embaucher dans les métiers liés à la mine, aux carrières, au bâtiment et aux métiers de la pêche<ref name="cg6"/>. Étant donné l'importance de la viticulture et de l'élevage de taureaux à Vauvert, sur les Costières et cœur de la Petite-Camargue, on peut émettre l'hypothèse que les Espagnols furent plus nombreux à s'y installer que les Italiens préférant le littoral (Aigues-Mortes pour les salins du Midi et Grau-du-Roi pour la pêche). Dans les années 1960-1970, Vauvert accueille une importante immigration maghrébine, d'anciens harkis et enfants d'immigrés venus travailler dans les champs environnants, puis victimes du chômage et de l'exclusion à partir des années 1980<ref name="a">Modèle:Lien web.</ref>. C'est dans ces mêmes années que sont construits plusieurs bâtiments publics comme l'ancien Collège de Vauvert (actuelle école Jean-Macé) en 1951 puis les nombreux ouvrages remarquables réalisés par l'entreprise vauverdoise Pierre Valette : le foyer communal de Gallician (1958), la piscine municipale (1969), la poste de Vauvert (1971), le centre culturel Robert Gourdon (1979) et l'aménagement des jardins du Castellas. Tous ces projets sont reconnaissables par leur architecture associant béton et pierre du Pont-du-Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:AncreEn Modèle:Date-, des émeutes éclatent après la mort de Mounir Oubajja tué par un habitant du quartier. Des commerces et des véhicules sont incendiés et vandalisés dans tout le centre-ville après de nombreuses années d'échauffourées et de tensions communautaires entre la vieille-ville et sa cité du Bosquet<ref name="a" />. La plaine de la Vistrenque, accueillit une immigration Hmong ou Miao, peuple d'Asie originaire des régions montagneuses du sud de la Chine (région de Guizhou), du nord du Viêt Nam et du Laos. S'alliant aux Français pendant la guerre d'Indochine, entre 8000 et 10 000 Hmong du Laos reçurent l'autorisation de s'installer en France. Certains d'entre eux s'établirent à Vauvert.

Au cours du dernier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vauvert a connu d'intenses et rapides mutations économiques et sociales. Avec la fin de la monoculture de la vigne, le développement important d'activités industrielles et commerciales, l'urbanisation, l'accroissement rapide de la population, la construction d'équipements sociaux, sportifs et culturels, la commune a changé de visage. Ces mutations et ces innovations qui se sont prolongées dans les deux premières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont confirmé Vauvert dans son statut de principale ville du sud du département du Gard.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Administration municipale

Le conseil municipal de Vauvert comprend Modèle:Nobr, dont le maire, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr.

Depuis les élections municipales de 2020, sa composition est la suivante :

Groupe Président Effectif Statut
« Pour nous, c'est Vauvert ! »
PS
Jean Denat 25 Majorité
« Rassemblés pour Vauvert »

RN

Jean-Louis Meizonnet 8 Opposition

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité

Modèle:...

Canton

La commune est chef-lieu d'un canton qui dépend de l'arrondissement de Nîmes et de la deuxième circonscription du Gard.

Intercommunalité

La commune appartient à la Communauté de communes de Petite-Camargue, dont elle abrite le siège.

Jumelages

Modèle:Jumelage

Équipements et services publics

Enseignement

La ville de Vauvert possède trois écoles maternelles (Georges Pompidou, Coudoyer et Lucette Abauzit), quatre écoles primaires (Libération, Jean Macé, Pic d’Étienne et André Rougeon) et une école privée (Notre-Dame dite Modèle:Citation). Les hameaux de Gallician et de Montcalm possèdent également leur école élémentaire. La ville accueille le collège public La Vallée Verte et un collège privé, l'Institut d'Alzon, situé au château de Vestric près de Vauvert<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville était de nouveau candidate pour accueillir un lycée public depuis 2015, lycée que la ville n'avait pas obtenu en 1998 au profit de Milhaud. Toutefois, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, a décidé d'implanter ce lycée dans la ville de Sommières, faisant de la ville de Vauvert la grande perdante. C'est la seule ville gardoise de plus de Modèle:Nombre n'ayant de pas de lycée sur sa commune. Ce lycée aurait ouvert ses portes en 2021 et aurait accueilli tous les élèves du sud-gardois<ref>Modèle:Article.</ref>. Les élèves de Vauvert et du sud-gardois continueront à se rendre au lycée de Milhaud, lycée de secteur.

Santé

Modèle:...

Sécurité

La commune est classée depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la gendarmerie nationale. En effet, la commune Modèle:Citation<ref name="dossier presse">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> et Modèle:Citation<ref name="dossier presse"/>, ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de gendarmes supplémentaires.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:...

Sports et loisirs

La ville possède une piscine municipale ouverte uniquement en période estivale de juin à septembre. On compte une quarantaine d'associations sportives (athlétisme, rugby, foot, futsal, hand, volley, roller, basket, boxe, arts martiaux, pétanque, chasse, danse, culturisme, vélo, ping-pong, badminton, tir, gymnastique, judo, handisport, yoga, tennis, course camarguaise…) qui pratiquent leurs activités sur les différentes infrastructures sportives de la ville : centre culturel et sportif Robert Gourdon (gymnase, plusieurs salles de danse, de gym, de musculation et de combats), complexe sportif Léo Lagrange (4 stades, 3 terrains de tennis, terrain multi-sport, piscine, piste d'athlétisme, piste de skate, parcours de santé), stade et terrain multi-sport Robert Pradille, boulodrome Léon Soulier, halle des sports du collège La Vallée Verte, gymnase Jean Macé, salle de boxe Richard Caramanolis, salle de ping-pong Jacques Sécrétin et les différents terrains multi-sports de quartiers (Bosquet, Rougeon, Libération, Daudet, Gare).

Vauvert Futsal : créé en 2007, le club spécifique de futsal traditionnel, affilié à l'Association Française de futsal<ref>Modèle:Lien web.</ref> évolue en Kappa Ligue Futsal (niveau national), et dispose d'une réserve évoluant en championnat du Gard Élite. Le club a pris part à la Coupe des Champions UEFs en 2012 ainsi qu'à la coupe d'Europe UEFs en 2015. Le club a fourni également des internationaux au futsal AMF. Le club a remporté la coupe de France AMF en 2015 et fini vice-champion de France la même année<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2019, la Ville obtient un laurier au label « Ville Active et Sportive », récompense qui met en avant le dynamisme des communes dans le domaine sportif, notamment grâce aux équipements en accès libre, aux dispositifs et actions en faveur des habitants et des associations sportives. Ce label a été décerné à la Ville de Vauvert pour la période 2019-2021.

Équipements sociaux et culturels

Fichier:Arenes Vauvert.jpg
Arènes de Vauvert.
  • École intercommunale de musique de Petite-Camargue (avenue des Costières) : l'école intercommunale de musique de Petite Camargue est gérée par la communauté de communes et propose des activités sur les communes de Vauvert, Beauvoisin, Le Cailar, Aimargues, Aubord ainsi que Mus et Bernis. Cet établissement propose une trentaine d'activités et de nombreux ensembles musicaux, dont le big-band de Petite-Camargue, pour une totalité de Modèle:Nombre environ. L'école organise de nombreux concerts dans les différentes communes des alentours (concerts classiques, concerts de jazz, rencontres musicales, groupes de rock, ensembles de cuivres, ensembles de cordes, concerts musiques du monde, chorales, fêtes de la musique, auditions des élèves, etc.) mais aussi un stage de jazz au début du mois de juillet. La nouvelle école de musique a été inaugurée à la rentrée de Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Arènes Jean-Brunel (avenue Victor-Hugo) : la ville est membre du l'Union des villes taurines françaises. Dans les arènes sont organisées de nombreuses manifestations taurines (courses camarguaises, taureaux-piscine, spectacles équestres, corridas, fêtes votives) et culturelles (festival de jazz et concerts lyriques).
  • Espace culturel Jean-Jaurès (place des Halles) : il s'agit d'un espace culturel où sont organisées de nombreuses expositions, conférences et rencontres littéraires et cinématographiques.
  • Médiathèque Simone-Weil (place des Halles).
  • Centre culturel et sportif Robert-Gourdon (avenue Robert-Gourdon) : le centre culturel propose de nombreux ateliers artistiques et ludiques (poterie, peinture, broderie, patchwork, théâtre, cours de langue…) ainsi que des activités sportives (gymnastique, danse, yoga, arts martiaux, musculation…).
  • Centre de loisirs Pierre-François (avenue Ampère) : le centre de loisirs occupe une place importante dans la vie des enfants. C'est un mode de garde pour les familles mais aussi un lieu d'expression, d'apprentissage et un véritable temps éducatif. Les animateurs proposent des moments de détente, de plaisir, de rencontre par le biais de nombreuses activités ludiques, ballades, voyages.. Le centre de loisirs accueille également un centre d'hébergement et la cantine scolaire.
  • Centre social Rives, rue Émile-Zola.
  • Radio Système 93-7 (avenue de la Costière) : la radio a été transférée au sein de la nouvelle école de musique.
  • La ville de Vauvert possède deux salles des fêtes (la salle Georges Bizet et la salle Frédéric Mistral) où sont organisés de nombreux concerts, mais aussi des lotos, des repas et des rencontres d'artisans. D'autres lieux de concerts : l'auditorium Jean Denat au sein du collège La Vallée Verte (avenue de la Condamine), le « Hall du Coudoyer » au sein du centre culturel Robert Gourdon (rue du Coudoyer) et le nouvel auditorium de l'école de musique (avenue de la Costière).

Vie culturelle

  • La ville est fière de ses traditions camarguaises. La ville propose une saison taurine riche en manifestations tout au long de l'année : le concours d'abrivado en mai, la fête votive pendant la semaine du Modèle:Date- avec dix jours de fêtes, le « revivre » en septembre, ou encore la féria en juillet. Des courses camarguaises sont organisées dans les arènes Jean-Brunel, de façon ponctuelle, à partir du mois de mars jusqu'en septembre (trophée des as, trophée de l'avenir, courses taurines…).
  • Les « Nuits du Jazz » (2004-2014) : festival de jazz ayant eu lieu début juillet, dans les arènes Jean-Brunel, en parallèle du stage de jazz organisé par l'école de musique. Ce festival a duré dix ans et a accueilli de grandes vedettes de la scène jazz : Marcus Miller, Dee Dee Bridgewater, Michel Legrand, Chucho Valdés, Manu Dibango, Tigran Hamasyan, Kyle Eastwood, Lucky Peterson, André Manoukian, Manu Katché, China Moses, Al Jarreau, Omara Portuondo, Earth, Wind and Fire, Thomas Dutronc et Michel Jonasz. Alors réputé, ce festival a été arrêté et repris par Jazz à Junas en 2015.
  • Courant Scène : association créée en 1997 et qui organise de nombreux concerts, tout au long de l'année, à Vauvert, Vergèze, Gallargues-le-Montueux et Nîmes. Courant Scène fait découvrir de nombreux artistes reconnus dans le milieu de la composition et chanson française comme Dimoné, Brigitte Fontaine, Juliette, Bernard Lubat, Enzo Enzo, Anne Sylvestre, Manu Galure, San Severino, Babx, Paul Personne, Rachid Taha ou encore Jeanne Cherhal. En 2017, Courant Scène fête ses Modèle:Nombre.
  • L'art lyrique est très important dans la vie vauverdoise. Plusieurs associations réputées assurent la promotion de l'art lyrique en Camargue et en Provence. L'association « Les Amis du Bel-Canto », créée en 1967, promeut cet art en faisant venir de grands artistes qui viennent prêter leur voix lors de concerts dans les arènes de Vauvert, au temple ou à la salle Georges Bizet. En 2014, l'association a organisé l'opéra Carmen dans les arènes. Chaque année, un gala lyrique est organisé dans la ville.
  • Festival des cultures urbaines : il se tient généralement fin mai - début juin depuis 2000, pendant une semaine. Il met en valeur la danse hip hop et le graf avec de nombreux ateliers ouverts à la population et d'émissions radiophoniques sur la radio locale, Radio Système. La semaine se termine en général le samedi soir dans les arènes de la commune avec un spectacle hip hop (danse et/ou chant selon les années). L'idée de ce festival est de faire connaitre cette culture au plus grand nombre et d'impliquer la jeunesse vauverdoise dans l'organisation de cette manifestation. La structure porteuse de cet évènement est l'Association Rives<ref>centre social de la commune (Association RIVES)</ref>. En 2010 le festival a fêté son dixième anniversaire.
  • Festival jeunesse de théâtre amateur : organisé conjointement par le centre social (association RIVES) et le centre culturel Robert Gourdon de la commune, ce festival, certainement unique en son genre, accueille durant tout un week-end près de 400 jeunes comédiens âgés entre 6 et Modèle:Nombre venus du département et de la région. Près de 45 spectacles répartis dans 4 salles sont proposés aux publics (Modèle:Nombre en 2007).

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 39 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau

En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 71 % d'actifs (58,6 % ayant un emploi et 12,4 % de chômeurs) et 29 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 3 191 en 2013 et 3 146 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 137, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 4 137 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 468 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 84,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 8,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

917 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Vauvert au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 917 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
81 8,8 % (7,9 %)
Construction 142 15,5 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
277 30,2 % (30 %)
Information et communication 12 1,3 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 26 2,8 % (3 %)
Activités immobilières 37 4 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
114 12,4 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
141 15,4 % (13,5 %)
Autres activités de services 87 9,5 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,2 % du nombre total d'établissements de la commune (277 sur les 917 entreprises implantées à Vauvert), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Virbac Nutrition, fabrication d'aliments pour animaux de compagnie (Modèle:Unité) ;
  • Valdeyron Materiaux, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (Modèle:Unité) ;
  • Sté d'importation et de distribution d'armes et munitions - Sidam, commerce de gros (commerce interentreprises) d'autres biens domestiques (Modèle:Unité) ;
  • Mouchet Burry, commerce de détail de maroquinerie et d'articles de voyage (Modèle:Unité) ;
  • Cosadis, supermarchés (Modèle:Unité).

Industrie

  • Kem One : Cette société exploite à la Saline de Vauvert un gisement de sel dans la concession de Parrapon située sur les communes de Vauvert et Beauvoisin. Le gisement de sel est exploité par dissolution en place du sel à partir de doublets de puits fonctionnant en alternance, un puits comme ouvrage d’injection d’eau de dissolution et un puits comme ouvrage d’extraction de la saumure produite<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis 1973, la saumure produite est envoyée vers les usines de Fos-sur-mer et de Lavéra du pôle Produits Vinyliques du groupe Kem One par un saumoduc de 90 km. La quantité de sel produite correspond au chargement quotidien de 153 camions, soit 4500 tonnes.
  • Finedoc : usine de traitement et de valorisation des produits viticoles.

Maison d'édition Au Diable Vauvert

Ce proverbe est certainement très réputé mais on se demande parfois où il prend ses sources. Il y a trois légendes :

La toute première version n'est pas vraiment vauverdoise mais il faut l'avouer a la préférence de nombreux historiens. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le roi Robert le Pieux décide d'établir sa résidence hors de Paris, dans un vallon planté de vignes alors nommé Vauvert (le val vert). Ce vallon n'est autre que ce que nous connaissons aujourd'hui comme le Jardin du Luxembourg. À sa mort, le château est rapidement abandonné et devient très vite un lieu inquiétant. Ses murs tombent en ruine et servent de refuge à toute une population de brigands et de mendiants, ce qui fait du château de Vauvert une véritable cour des miracles. Les témoignages de l'époque évoquent des cris et des hurlements en provenant. On en conclut vite que c'est un lieu maléfique, ce qui donnera naissance à l'expression populaire aller au diable Vauvert. Une autre histoire dit que Robert le Pieux y mena une vie qualifiée de « joyeuse » et qu'il se serait livré à des actes sacrilèges, ce qui fit à croire à l'époque que le diable habitait l'endroit.

La deuxième version concerne bien la ville de Vauvert. Durant toute l'époque médiévale, Posquières-Vauvert est un village étape pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. La ville prospère, devient grande et réputée ainsi que son église et son château médiéval qui surplombait la colline du Castellas. On pense donc que cette expression aurait des significations avec le chemin de Compostelle et un rapport avec l'église et les marécages de la commune. Certains disent qu'il s'agissait d'une rumeur qui circulait : soi-disant qu'un fidèle très pieux aurait vu le diable dans l'église, d'autres pensent que la légende est plutôt liée aux marécages très fréquent à l'époque car il y avait même des marécages là ou se situe de nos jours l'Esperion et tous les alentours de la route du pont des Tourradons. À cette époque et ce depuis les écrits de Ovide pendant l'Antiquité, on pensait que les marécages étaient les entrailles de l'enfer. Ainsi on disait « va au Diable Vauvert » en voulant dire « va en Enfer », ce qui était à cette époque un proverbe très maléfique et horrible. Mais le seul problème avec cette version c'est qu'à cette époque Vauvert s'appelait Posquières. Donc la ville se serait-elle appropriée le proverbe ou disait-on « va au diable Posquières » ?

La troisième version est liée à l'histoire de Notre Dame de la Vallée Verte; (L'ancienne église, détruite durant les Guerres de religion et qui a donné son nom à Vauvert). En 1326 le roi Charles IV le Bel, après avoir battu les Flamands, oblige, avec l’aide de l’autorité ecclésiastique, 300 d’entre eux à effectuer des pèlerinages. 100 de ces pèlerins sont dirigés vers St Gilles et Vauvert. Impressionnées par les représentations théâtrales données sur le parvis de l'église, des « diableries », ils parleront longtemps, à leur retour, du diable de Vauvert, comme d’une chose fantastique mais située loin, très loin, « Au Diable Vauvert ».

Agriculture

La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 375 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 216 en 2000 puis à 166 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 150 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 60 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Produits

Tourisme

Pour plus de renseignements sur les activités touristiques à Vauvert et dans les environs, consulter l'office de tourisme de Vauvert.

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine civil

Patrimoine religieux

  • L'église paroissiale de la ville, Notre-Dame de l'Assomption de Vauvert. Entièrement reconstruite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à la suite des guerres de Religion durant lesquelles Vauvert vit bon nombre de ses beaux bâtiments disparaître, d'une architecture particulièrement sobre, elle possède un modeste clocher mur sur le pignon de sa façade. Elle renferme les fonts baptismaux sur lesquels fut baptisé le marquis de Montcalm. Sa sépulture est au Québec dans le Mausolée Montcalm dans le cimetière de l'Hôpital général de Québec à Notre Dame des Anges. On peut y voir aussi un vitrail montrant saint Louis IX en train de prier devant la statue de Notre-Dame, rappelant le passage de Louis IX à Vauvert.
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Grand temple.
  • Le Grand temple. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2012<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il fut élevé par l'architecte départemental Charles-Etienne Durand après l'autorisation du ministre de l'Intérieur en 1795 qui concède aux protestants une partie du bâtiment dit des « casernes » pour la construction d'un temple. Le projet est lancé en 1810 et terminé en 1817. Le bâtiment est situé dans un îlot dégagé, orienté vers la rue principale. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les halles ont été accolées à l'arrière et les constructions encadrant le portique ont densifié cet îlot qui se retrouve alors en plein bourg. Charles-Étienne Durand a conçu un nouveau type architectural, dont il met au point les grands principes dans le projet d'une église paroissiale entre 1787 et 1791 et présentés à l'An II aux Concours de la Convention. Ces principes sont inspirés de l'Antiquité : un plan entièrement circulaire, un perron d'entrée monumental constitué de quatre colonnes ioniques et d'un fronton dans une symétrie parfaite. D'ailleurs, le temple de Vauvert est le seul temple de Durand possédant des colonnes ioniques et non des colonnes doriques. Parmi les projets de temples que Charles-Étienne Durand réalisent à partir de 1807, plusieurs respectent parfaitement ce modèle dont les temples de Vauvert et de Beauvoisin. Le modèle du temple vauverdois a inspiré l'architecte suisse Melchior Berri, qui a réalisé plusieurs temples dans la ville de Bâle, dont on a retrouvé des esquisses qui s'apparentent aux temples de Vauvert et Beauvoisin<ref>Musée des remparts d'Aigues-Mortes</ref>. L'architecte doit faire face à l'épineux problème des clochers. En 1817, en pleine construction du temple, le Consistoire demande d'élever un clocher aux frais des fidèles protestants dont l'entrepreneur Nolhac, principal mécène de ce projet. L'architecte Durand réagit vivement dans un courrier au préfet pour s'opposer au projet du clocher au-dessus du fronton pour des raisons esthétiques, préférant voir ce clocher sur le mur de derrière du temple. Le clocher sera construit comme il le préconise<ref>Modèle:Article.</ref>.
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Chapelle de Montcalm
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Chapelle du Sacré-Cœur de Gallician
  • Temple protestant de l'oratoire dit Petit temple, de l'église réformée évangélique de Vauvert (1869).
  • La chapelle de Montcalm et le château de Montcalm. La chapelle est la propriété d'une association diocésaine. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est une très belle chapelle fin Modèle:19e de style éclectique à tendance « romano provençale », de plan centré, avec coupole à la croisée du transept surmontée d'un gracieux clocher à pans coupés. Son décor intérieur est très sobre hormis les chapiteaux des colonnes et des vitraux signés du grand maître verrier parisien Édouard Didron (1886), illustrant la vie de Saint Lazare. Elle est due à Henri Revoil ou Auguste Véran et fut commandée par l'ancien châtelain du tout proche hameau de Montcalm. Elle est logiquement située non loin des ruines très pittoresques du château néo-renaissance du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle édifié dans les années 1880 par le célèbre industriel marseillais Louis Prat (1845-1932) à l'origine du fameux Noilly Prat. Le château est situé au sein de l'ancien riche domaine viticole des sables de Montcalm en Petite Camargue, comprenant de vastes chais, des maisons ordonnées autour de cours pavées pour les ouvriers, des écuries, un château d'eau et la chapelle évoquée dans le paragraphe précédent ; le tout au niveau du carrefour des routes menant vers Aigues-Mortes, Gallician, Sylvéréal et Arles. Au décès de Louis Prat en 1932, le château de Montcalm parait représenter une trop lourde charge pour les héritiers qui finissent par déposer les toitures.. Débute alors une longue période de dégradation à laquelle aucun des propriétaires successifs à ce jour n'a pu hélas mettre un terme.
  • Ancienne abbaye de Sylveréal.
  • Chapelle du Sacré-Cœur de Gallician.
  • Temple protestant de Gallician.

Patrimoine environnemental

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Personnalités liées à la commune

  • Abraham ben David de Posquières (Rabad de Posquières) (1120-1197), rabbin, kabbaliste et philosophe provençal du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Le Marquis de Montcalm, dont le château natal se trouve à l'entrée de la ville sur la commune voisine de Vestric et Candiac, près du CD 135. Ce héros mourut en 1759 lors du siège de la ville de Québec par les Anglais au cours de la guerre pour la possession du Canada. Désormais, la bâtisse a été transformée en collège privé. Il fut baptisé à Vauvert.
  • Raoul Allier, philosophe protestant, très célèbre pour son combat en faveur de la loi de Séparation de l'Église et de l'État et en faveur du capitaine Dreyfus. Sa famille (gardoise d'origine) a donné quatre maires à la commune de Vauvert, dont le dernier était son frère, Paul Allier.
  • Émile Reinaud (1854-1924), avocat et écrivain, maire de Nîmes de 1892 à 1900, est né à Vauvert.
  • Leimestin Broussan : grand baryton devenu directeur de l'Opéra Garnier (Paris) de 1908 à 1914.
  • Gaston Bazile (1883-1952), homme politique, sénateur radical du Gard.
  • Jean-Pierre Serre, mathématicien français né le Modèle:Date- à Bages (Pyrénées-Orientales). Il est considéré comme étant l'un des plus grands mathématiciens du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Son père s'y étant installé comme pharmacien, il vient vivre à Vauvert pendant son adolescence et va au lycée Alphonse Daudet à Nîmes. Après avoir réalisé sa thèse dans le domaine de la topologie algébrique sous la direction d'Henri Cartan il a effectué des travaux fondamentaux en théorie des nombres et géométrie algébrique. Jean-Pierre Serre est un ancien élève de l'École normale supérieure, médaillé Fields en 1954, médaille d'or du CNRS en 1987, Prix Abel en 2003, membre de l'Institut (Académie des sciences), professeur honoraire au Collège de France et ancien membre du groupe Bourbaki. Un centre de mathématiques porte son nom au lycée Daudet.
  • Émile Guigou (1910-2000), médecin, résistant, président du Comité de Libération de Vauvert, maire de Vauvert (1944-45), premier adjoint (1945-1977). Historien de Vauvert. Fondateur de la Société d'Histoire de Vauvert-Posquières en 1978.
  • Jacques Guigou, sociologue et poète. Professeur émérite des universités.
  • Paul Barthes.
  • Robert Gourdon a marqué l'histoire politique locale. Maire SFIO puis PS de Vauvert de 1946 à 1979, il fut également député du Gard, président du conseil général du Gard de 1973 à 1979. Sous son impulsion, Vauvert se modernise. En coopération avec le docteur Émile Guigou, premier adjoint, ils créent la zone industrielle, des quartiers d'habitat social, le tout-à-l'égout, goudronnent les rues, valorisent les marais. Sous ses mandatures successives, de cité viticole fin {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }}, Vauvert devient le centre économique majeur du sud gardois.
  • René Girard, joueur puis entraîneur de football né à Vauvert et qui a été quatre fois champion de France : 3 fois avec les Girondins de Bordeaux dans les années 1980 sur le terrain et en 2012 sur le banc du Montpellier HSC.
  • Gilbert Collard, avocat et homme politique, député FN de la [[Deuxième circonscription du Gard|Modèle:2e du Gard]] depuis 2012, possède sa résidence principale à Gallician.
  • Jean Valz avait acquis une propriété à Gallician.
  • Jacques Meizonnet (1792-1859), poète.
  • Hadrien Poujol, raseteur (vainqueur de la Palme d'argent en 2001, de la Cocarde d'or & du Trophée des maraîchers en 2003, du Muguet d'Or & de la Cocarde d'Or en 2004 et du Trophée des maraîchers en 2005).
  • Damien Abad, conseiller municipal de Vauvert de 2007 à 2010, député depuis 2012, député européen de 2009 à 2012, président des Jeunes Centristes de 2008 à 2010 et secrétaire général adjoint du Nouveau Centre en 2010.
  • Nicolas Meizonnet (1983), homme politique, conseiller municipal de Vauvert.
  • Modèle:Référence souhaitée
  • Laurent Coulondre, pianiste et organiste de jazz, originaire de Vauvert.
  • Kamel El Mahrouk (1985), joueur de football établi à Vauvert.

Galerie d'images

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Émile Guigou, Une cité au pays d'Oc : de Posquières à Vauvert, Anthropos, 1978. Réédité à L'impliqué en 1995.
  • Émile Guigou, Les contraintes de la vie vauverdoise : histoire politique, religieuse et économique de Vauvert, 1789-1975, Impr. Rouvière frères, Montpellier, 1976.
  • Numéros du Bulletin de la Société d'histoire de Vauvert-Posquières, édités par elle (années 1990 et 2000). Copyright Éditions de l'impliqué - ISSN 1273-6805.
  • Émile Guigou, Les conquérants de la Costière. Anthropos, 1981.
  • Jean-Marie Marconot, L'Analyse de la conversation : le livre de Vauvert, Uchaud, Maison d'animation et de recherche populaire occitane, 1985 Modèle:ISBN.
  • Modèle:Bibliographie.
  • Jean Cabot, Des nouvelles du diable Vauvert, Nîmes, Lacour, 1995 Modèle:BNF.
  • Alain Bronnert, Vauvert : histoire des gens d'ici, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2010 Modèle:ISBN.

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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