Aubord
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Aubord est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vieux Vistre, le Grand Campagnolle, le Rieu et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « costières nîmoises »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aubord est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine d'Aubord et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Aubordois ou Aubordoises.
Géographie
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Localisation
Les communes de Bernis, Milhaud, Générac, et Beauvoisin sont limitrophes de la commune d'Aubord. Elle est située au sud-est de la D135, également appelée "Chemin des canaux".
Hydrographie et relief
Une grande partie du territoire de la commune fait partie de la Vistrenque. La partie orientale de la commune est située contre le plateau des Costières.
La commune d'Aubord est traversée par deux ruisseaux, le grand Campagnolle (9,5 km) et le Rieu (7,5 km).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vestric-et-Candiac », sur la commune de Vestric-et-Candiac, mise en service en 1966<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voies de communication et transports
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « costières nîmoises »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, qui accueillait, en 2004, Modèle:Unité chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « costières de Beauvoisin » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et les « plaines de Caissargues et Aubord » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Aubord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubord, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Aubord est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du sud du Gard et l'une des 51 communes du Pays Vidourle-Camargue.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (72,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones urbanisées (10,1 %), prairies (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Aubord est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Nîmes, regroupant Modèle:Nobr soumises aux aléas de ruissellement pour la commune de Nîmes et de débordements de cours d’eau, notamment du Vistre, d'un de ses affluents, le Rhôny, et plus à la marge du Rhône, à l’aval, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les événements significatifs passés relatifs à la Vistre sont des crues rapides et violentes, qui causent d’importants dégâts, voire des pertes humaines (octobre 1988, septembre 2002, décembre 2003, septembre 2005 notamment). Concernant le Rhôny, les principales crues recensées à Codognan ont eu lieu en 1845, 1933, 1945, 1958, 1963, 1976, 1987 et en octobre 1988. Cette dernière est la plus importante et marquante pour la population nîmoise. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 1994, 1998, 2002, 2003, 2005 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 876 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Aubord est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Modèle:… Ses habitants s'appellent les Aubordois et Aubordoises.
Les différents noms du village au travers des âges et des écris: Albord Albort Albon Albono Albonio Albornio Alburno Alburnum Alburnus
Le nom du village au travers des ouvrages littéraires...
- In Alburno,879 (Mén. l, pr.p. 12, c. 1).[1]
- In terminio de Alborno, in suburbio Nemausense, 1078 (cart. de N.-D. de Nimes,ch. 170).
- Prioratus Sancti-Martini del Born, 1266 (chap. de Nimes, arch. départ. G. 162).
- Albornum. 1322 (Mén. II, pr. p. 36, c. 2); 1381 (dénombr. de la sénéch.).
- Prieuré Saint-Martin d'Aubort,du Bord, 1590 (insin. ecclés. du dioc. de Nimes).
- Auborn, 1685 (chap. de Nimes, arch. départ.).
Histoire
Préhistoire
Les sondages de diagnostics effectué par l'INRAP de Nîmes, au printemps 2014, concernant la création de la zone d’activité "la Farigoule" ont permis de mettre au jour un grand nombre de fosses et de foyers appelés « caves » datant de plusieurs millénaires.
Cette zone sur le plateau dominant la plaine du Vistre a été très longtemps habitée à la fin de la préhistoire durant la période néolithique. Une fouille a pu être conduite en décembre 2014 et janvier 2015 sur deux zones, identifiant deux squelettes et une couche dense d’ossements humains. La troisième zone, plus grande et plus complexe, présentait des structures non exploitables, qui ont fait l’objet d’une mesure conservatoire.
Ces caves ont été construites pour stoker des denrées alimentaires dans des grands vases à fond rond. Après leur abandon, les toits et les murs se sont effondrés, remplissant en grande partie les caves. Les fragments de poteries récoltés en abondance dans les caves dateraient de 2800 à 3000 ans avant notre ère. Ces céramiques étaient accompagnées d’objets en silex ou en os et de reliefs de repas constitués d’ossements d’animaux.
Une autre découverte signalée sur le site "La Farigoule" : une grande fosse à deux foyers avec des céramiques à fond plat, décorés de motifs imprimés en chevrons, triangles et bandes parallèles. Ainsi qu’un abondant outillage : lamelles très fines et tranchantes en silex et un bloc d’obsidienne. Ces objets témoignent de l’arrivée dans la région au tout début du néolithique, il y a de 7 500 ans, de migrants ou d’explorateurs venus d’Italie.
Moyen Âge
21 juillet 878 "le bullaire"
Le "Bullaire de l'Abbaye de Saint-Gilles<ref>Titre : Bullaire de l'Abbaye de Saint-Gilles / publ. et annoté, sous les auspices du Comité de l'art chrétien, par M. l'abbé Goiffon,...Auteur : Église catholique. Auteur du texte Éditeur : (Nîmes) Date d'édition : 1882 Contributeur : Goiffon, Étienne (1827-1905). Éditeur scientifique</ref>" nous relate une bulle du pape Jean VIII daté du 21 juillet 878 où il fait état de la commune de Aubord lors d'un inventaire des biens de l'abbaye de Saint-Gilles : (page 9) « in Alburno campos et vineas cum omnibus suis pertinentiis » « À Aubord ces champs et des vignes, avec toutes ses dépendances »". On comprend dès lors que la commune d'Aubord est déjà existante par ses bâtiments et ses terres.
14 juin 1078 : Carta pontii de Bolonia, "la charte"
Cette charte nous renseigne sur les noms anciens des quartiers où lieux-dits de la commune. (en cours de traduction). On y retrouve notamment des indications sur les moulins de la commune longeant le Vistre (Guistre), qui n'était alors pas endigué.
1322. Un templier nommé Poncius Guilhelmi de Alborno.
On notera dans le livre Histoire civile, ecclésiastique et littéraire de la ville de Nismes avec les... Ménard, Léon (1706-1767) en page 36, qu'il est mention de la présence d'un certain Poncius Guilhelmi de Alborno. Les templiers se distribuant les terres, celles du village ont certainement été attribués à ce dernier.
L'estimation de 1322 pour l'assise de Calvisson<ref>Mén. II, pr. p. 36, c. 2</ref> nous apprend qu'à cette époque on comptait 70 feux dans les deux villages réunis de Bernis et d'Aubord. En 1381, ces deux localités, encore unies, n'en ont plus que 30.
Époque moderne
Les camisards
Essuyant une attaque des armées du roi, les protestants mirent la commune à feu et à sang. De nombreux camisards se cachaient dans la commune afin d'éviter d'être pris et envoyés aux galères, aux bagnes dont Cayenne.
Le mas de Poustoly, anciennement 'de chastelier', fut incendié par les camisards le 24 septembre 1703. Le rentier et son fils jetés dans le feu (cf Bosc, H. : La Guerre des Cévennes, tome 2, p. 176 et 411).
En 1750, Aubord seul avait 20 feux et 100 habitants. Aubord était compris dans la viguerie de Nîmes. Le prieuré-cure de Saint-Martin d'Aubord faisait partie de l'archiprêtré de Nîmes et valait Modèle:Nb ; l'évêque de Nîmes en était le collateur.
Révolution française et Empire
Époque contemporaine
Aubord est un centre de l'immigration espagnole des années 1950 et 1960 en Languedoc. Les immigrés venaient principalement de la région de Murcie. Ils travaillaient généralement comme ouvriers agricoles dans le domaine Saint-Jean d’Aubord qui fut, jusqu'au début des années 1970, la principale ressource économique d’Aubord. Une partie des travailleurs immigrés espagnols exerçaient aussi dans les usines Perrier (source Perrier) à Vergèze. Il existait aussi une immigration italienne entre 1950 et 1970, mais celle-ci n’y atteignait pas les dimensions de l’immigration espagnole. À partir de 1970 cette immigration européenne fut rattrapée par une immigration maghrébhine, surtout en provenance du Maroc. N'oublions pas les rapatriés d'Afrique du Nord (les « pieds-noirs ») qui, à partir de 1962 (indépendance de l'Algérie), ont formé une communauté qui a été fortement implantée à Aubord.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Les écoliers d'Aubord débutent leurs études à l'école maternelle (5 classes) et primaire (8 classes) de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
Manifestations culturelles et festivités
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 55 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 24,6 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 418 en 2013 et 387 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 033, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 1 033 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 173 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 89 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
191 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Aubord au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 191 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
18 | 9,4 % | (7,9 %) |
Construction | 41 | 21,5 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
50 | 26,2 % | (30 %) |
Information et communication | 5 | 2,6 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 5 | 2,6 % | (3 %) |
Activités immobilières | 5 | 2,6 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
26 | 13,6 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
25 | 13,1 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 16 | 8,4 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (50 sur les 191 entreprises implantées à Aubord), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Aubord Recyclage, collecte des déchets non dangereux (Modèle:Unité) ;
- DRYG, activités des sociétés holding (Modèle:Unité) ;
- DBS, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (Modèle:Unité) ;
- Durand Patric Environnement, récupération de déchets triés (Modèle:Unité) ;
- Pzaubord, restauration de type rapide (Modèle:Unité).
Agriculture
La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 26 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 26 en 2000 puis à 19 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 17 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 35 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Spécialisations
La géographie agraire est dominée par la viticulture et l'arboriculture (abricot, pêche). Vers le milieu des années 1990, une agriculture de type maraîchère s'est établie sur territoire de la commune. Cette innovation agricole et maraîchère (salades, légumes) était surtout portée par les Meo/Hmong (peuple) de la Vistrenque<ref name="Neff"/>. La partie est de la commune, recouverte de cailloutis villafranchiens, fait partie du plateau des Costières et du terroir viticole de l'AOC Costières de Nîmes.
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
Édifices religieux
La commune possède une église, plusieurs fois reconstruite et un temple protestant.
- Église Saint-Martin d'Aubord.
- Temple protestant d'Aubord.
Personnalités liées à la commune
- Dieter Anhuf, géographe allemand ayant fait une étude sur la culture de l'abricotier à Aubord.
- Le géographe franco-allemand Christophe Neff a passé une partie de sa jeunesse à Aubord. Pendant un temps, Aubord fut son « port d'attache en France ». Dans son blog, il compare Aubord à Macondo<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Dieter Anhuf : Analyse d'irrigation pour la Commune d'Aubord : les besoins d'eau de l'abricotier… Mannheim (1992).
- Neff, C., Anhuf, D. : Milieu naturel et géographie agricole d'une commune de Vistrenque : Aubord (Gard, France). In: Bul. Soc. Ét. Sc. Nat. Nîmes et Gard. T. 60, 46-57 (1995).
- Modèle:Ouvrage.
Articles connexes
Liens externes
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- Modèle:Lien brisé
- Modèle:Lien web
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- Modèle:Lien web
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes