Gallargues-le-Montueux

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Gallargues-le-Montueux est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc, la Cubelle et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Vidourle ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Gallargues-le-Montueux est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Lunel et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Gallarguois ou Gallarguoises.

Bien que la prononciation soit la même, Gallargues-le-Montueux (anciennement Grand Gallargues) et Galargues (anciennement Petit Gallargues) sont deux villages distincts, le premier étant situé dans le Gard et le second dans l'Hérault.

Le patrimoine architectural de la commune comprend sept immeubles protégés au titre des monuments historiques : le pont Ambroix, classé en 1840, la tour romaine, classée en 1875, l'église Saint-Martin, inscrite en 1986, l'Hôpital Saint-Jacques, inscrit en 2001, le château de Thomas Burnet, inscrit en 2001, le temple protestant, inscrite en 2015, et le monument aux morts, inscrite en 2018.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

À mi-distance de Nîmes et de Montpellier, le village se situe à un carrefour où se réunissent tous les grands axes de la région, autoroute, route nationale, routes des plages<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie et relief

La ville est construite sur le premier contrefort dominant de Modèle:Unité la plaine de Petite Camargue, faite d'étangs et marécages asséchés jusqu'au littoral se trouvant à Modèle:Unité.

À l’est, la limite de la commune est marquée par une rivière : le Razil ; à l'ouest, par un fleuve, le Vidourle, bordé d’une ripisylve classée de saules et peupliers blancs. Est également classée, la pinède dite de Cabassut qui débouche, au nord, en direction d'Aubais à Modèle:Unité et Sommières à Modèle:Unité, sur un vaste plateau naturel de garrigue. Au sud de la colline, la plaine est cultivée avec un vignoble aux cépages soigneusement palissés et diverses cultures maraichères. Aux pieds de la cité coule le canal du Bas-Rhône Languedoc.

Climat

Un orage violent a balayé le village le 14 septembre 2021 de 10h à 12h. Occasionnant la chute de pins centenaire et inondant le bas du village car l'eau ne pouvait pas s'évacuer correctement à cause des nombreuses constructions<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1985 à 2021 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Les Modèle:Tmp atteints à Gallargues-le-Montueux le Modèle:Date à 16h21<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, lors de la canicule européenne de juin 2019, après avoir été considérés pendant plusieurs jours comme étant un record absolu, représentent à cette date la seconde température la plus chaude jamais enregistré en France, le record appartenant à la ville voisine de Vérargues (46° le même jour)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

Axes ferroviaires

Un TER Perpignan - Avignon passe sans arrêt en gare de Gallargues.
Un TER Perpignan - Avignon passe sans arrêt en gare de Gallargues.

Modèle:Article détaillé

Gallargues est desservie par des trains TER Languedoc-Roussillon qui effectuent des missions entre les gares : d'Avignon-Centre, ou de Nîmes, et de Narbonne.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:30123-Gallargues-le-Montueux-Natura2000.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Vidourle »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, présentant un intérêt biologique tout particulier au regard de l'existence d'espèces aquatiques et palustres remarquables et singulières par rapport à d'autres cours d'eau de la région. Le Gomphe de Graslin, libellule d'intérêt communautaire, justifie notamment l'inscription du Vidourle au réseau Natura 2000<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « cours du Vidourle de Salinelles à Gallargues » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 6 dans le Gard et 4 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 16 dans le Gard et 5 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Gallargues-le-Montueux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lunel, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Gallargues, l'un des 4 pôles urbains intermédiaires et l'un des 3 pôles économiques majeurs du territoire du SCOT du sud du Gard qui couvre 79 communes, est aussi l'une des 51 communes du Pays Vidourle-Camargue et l'une des dix de la Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (53,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), zones urbanisées (13,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,1 %), terres arables (1,9 %), forêts (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Gallargues-le-Montueux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier/Lunel/Maugio/Palavas, regroupant Modèle:Nobr du bassin de vie de l'Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée<ref>Modèle:Lien web</ref>, retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les derniers événements significatifs qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1991, 1994, 2002, 2003, 2005, 2014 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:30123-Gallargues-le-Montueux-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gallargues-le-Montueux.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 94 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1049 sont en aléa moyen ou fort, soit 73 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017, 2018 et 2019, par des mouvements de terrain en 1983 et par des glissements de terrain en 1988<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque industriel.</ref>.

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Occitan Galargue, du roman Galargues, Galazanegues, du bas latin Galhiargum, Galazanicus, Galasanica, Ecclesia de Galasanicis, Galadanicis<ref name="LouTrésor"/>.

Occitan Mountuous, du roman montuos, montuoz, du latin montuosus : montueux<ref name="LouTrésor"/>.

Ses habitants s'appellent les Gallarguois et Gallarguoises.

Histoire

Antiquité

Sous le règne de l’empereur romain Tibère, l’existence d’une villa appartenant au tribun militaire de la Modèle:VIIe Légion Quintus Statius Gallus est connue sur la colline qu’occupe aujourd’hui le village, alors que la population locale se groupe à deux kilomètres dans la cité d’Ambrussum, qui vit du relais qu’elle apporte à la Via Domitia.

Moyen Âge

L’effondrement de l’Empire romain au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle provoque une insécurité qui fait migrer la population vers les places fortes et les hauteurs. Les fouilles dernièrement pratiquées à l’occasion de la restauration de l’église Saint-Martin ont établi la présence d’une première église sur l’emplacement de l’actuelle et du village, dès l’époque carolingienne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'ancienne Villa Gallacianicus est répertoriée au cartulaire de Notre-Dame de Nîmes en l'an 1007<ref name="DictTopo"/>. Le village se peuple autour de cette église et d'une fontaine, aux pieds d'un premier château évoqué avec le nom du seigneur des lieux, Rostaing, en 1027 dans l’acte de fondation près de St-Jean-de-Noix d’un monastère de Bénédictines dépendant de celui de St-Geniès-des-Mourgues<ref name="Cottineau"/>.

Par la suite, la baronnie est rattachée à la viguerie de Lunel<ref name="DictTopo"/>. En 1295, lors de l'acquisition de la baronnie par le roi de France Philippe IV le Bel, Gallargues reçoit du roi une charte de franchise qui lui confère le droit d’élire librement des consuls pour gérer la vie locale, instaurant, il y a sept siècles, une administration communale démocratique bien avant l'institution des conseils municipaux en 1790.

En 1356, le sénéchal de Beaucaire ayant ordonné sa mise en défense, un second château, dont la tour subsiste aujourd’hui, est édifié et la cité est fortifiée par un rempart construit avec le même matériau et le même appareillage que celui d’Aigues-Mortes, de Modèle:Unité de hauteur, Modèle:Unité à Modèle:Unité d’épaisseur, sur Modèle:Unité de pourtour, défendu par 5 grosses tours, avec 3 portes en ogives hersées<ref group="Note">L’enceinte de Philippe Auguste qui défend Paris à la même époque n'est que 8 fois plus étendue.</ref>.

Lors du dénombrement de 1384, Gallargues est une cité comptée pour 30 feux<ref name="DictTopo"/> alors qu'on en compte moins de 10 dans les villages avoisinants et 11 au Cailar. Son château et la seigneurie qui en dépend sont considérés comme une possession suffisamment importante pour que la reine de Majorque Isabelle qui y réside et meurt en 1404, accepte de les recevoir du roi de France Charles VI en compensation du prix de la vente de Montpellier que Jaume Modèle:III, son père, avait conclue le Modèle:Date avec le roi de France Philippe VI sans recevoir le paiement convenu.

Gallargues devient ville-étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Rappelant ce lien au cœur de la cité, une imposante demeure médiévale est réputée avoir été l'hôpital Saint-Jacques.

Époque moderne

La charte de franchise est solennellement confirmée par [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] en 1533, Henri Modèle:IV en 1660, Louis XIV en 1690.

Dès sa naissance, le protestantisme séduit les Gallarguois qui majoritairement s'y convertissent et le village paie cruellement sa fidélité à ses convictions car le Modèle:Date, les armées de Louis XIII commandées par le duc de Montmorency assiègent la ville qui refuse de renier sa foi, démolissent ses remparts, capturent la garnison protestante que commande François de Valescure, incendient la cité, et pendent le lendemain à Montpellier 63 de leurs prisonniers, l'un d'eux devant son fils de Modèle:Nombre.

Époque contemporaine

Faisant honneur à sa devise Plus solide que le Roc, la ville se relève, connaît même une incontestable prospérité aux {{#switch: XIX

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}} dont témoigne la qualité des demeures de l’époque où, sortie du périmètre de ses remparts, Modèle:Quand. Toutefois, les ravages du phylloxera, puis la Grande Guerre, provoquent à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un déclin de population qui ne retrouve son niveau qu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Aujourd'hui, Gallargues-le-Montueux, qui jusqu'en 1969 s'appelait Grand-Gallargues pour le distinguer de Galargues-le-Petit dans l'Hérault<ref name="DictTopo"/>, réunit Modèle:Population de France/dernière pop habitants à proximité de Montpellier, de Nîmes, de la mer, et de la Camargue qui marque ses traditions, ses fêtes, ses jeux taurins.

Politique et administration

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Le 4 février 2009, le Conseil Municipal de Gallargues-le-Monteux, sur proposition du Conseil d’École a donné à cette école communale le nom d’École élémentaire de la Maurelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, honorant ainsi ce patrimoine immémorial.

Modèle:Message galerie 2 Le collège Claude-Chappe, ouvert en 2014, est installé sur le territoire de la commune.

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:… Le Modèle:Date, la première édition du concours de miss Petite Camargue a lieu à Gallargues<ref>Modèle:Article.</ref>.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 54 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 82,3 % d'actifs (71,7 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 17,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 688 en 2013 et 1 377 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 687, soit un indicateur de concentration d'emploi de 119,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 1 687 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 446 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 83,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 6,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

448 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Gallargues-le-Montueux au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 448 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
44 9,8 % (7,9 %)
Construction 84 18,8 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
105 23,4 % (30 %)
Information et communication 21 4,7 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 13 2,9 % (3 %)
Activités immobilières 10 2,2 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
84 18,8 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
60 13,4 % (13,5 %)
Autres activités de services 27 6 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,4 % du nombre total d'établissements de la commune (105 sur les 448 entreprises implantées à Gallargues-le-Montueux), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • CSP Logistics, commerce de gros (commerce interentreprises) de parfumerie et de produits de beauté (Modèle:Unité)
  • Bleu Libellule France, commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé (Modèle:Unité)
  • Maison Farret, commerce de gros (commerce interentreprises) de volailles et gibier (Modèle:Unité)
  • SA Resma, fabrication de composants électroniques (Modèle:Unité)
  • CSP, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (Modèle:Unité)

Gallargues est l'un des trois pôles économiques majeurs répertoriés au schéma de cohérence territoriale du sud du Gard qui couvre démographiquement la moitié du département. Directement connecté sur l'axe autoroutier qui dessert l'arc méditerranéen et rattache la péninsule ibérique à l'Europe du Nord son territoire actif sur quarante hectares demain soixante est un site important d’emplois et d’activités de la région.

Aux teintures de garance et au tissage lucratif des indiennes carrés Hermès de l’époque qui avaient fait la réputation et la fortune des Gallarguois, succède aujourd'hui une ville active qui s'impose sur quarante hectares comme site majeur d'emplois et d'activités de la région, avec Le Figaro, Smurfit Kappa, Alpagel, Alloin, Bastide Médical, Axians-Vinci, RBC et trente autres entreprises.

Agriculture

La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 66 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 43 en 2000 puis à 22 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 19 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Édifices civils

Modèle:Article détaillé

Relai étape du pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle, on peut voir au cœur de la cité l'hôpital Saint Jacques remontant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, également l'église romane restaurée, et au sommet la tour royale édifiée comme la citadelle d'Aigues-Mortes à l'époque des croisades.

Le château de Thomas Burnet est une bastide du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle édifiée sur des caves et restes d’édifice antérieur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Au sommet de la colline sur laquelle la cité est construite, derrière le temple, il reste du second château de Gallargues la Tour royale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, MH, haute de Modèle:Unité au sommet de la tourelle circulaire qui la domine. Elle a été rééquipée en 2010, à son sommet, du grand mat de son ancien télégraphe Chappe, rue de la tour royale.

La place du Coudoulié est agrémentée de son ancien hôtel de ville remontant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comportant l'horloge civile ainsi que les cafés. Des fragments épars des anciens remparts du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle subsistent dans la cité. On y trouve de nombreuses maisons mas de caractère du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle attestant de la prospérité du village d'alors, ainsi qu'une arche du pont romain du site d'Ambrussum sur lequel passait la Via Domitia sur le Vidourle, devenu Pont Ambroix' au début du Moyen Âge.

Le monument aux morts, œuvre de Paul Landowski, est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2018.

Modèle:Message galerie 2

Édifices religieux

Modèle:Article détaillé L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1986<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)<ref name=":0" />.

À peu de distance, dans les murs du troisième château qu’avait édifié au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le marquis de Rochemore, se trouve l’actuel temple de style néoclassique construit à partir de 1810. Il possède de vastes tribunes soutenues par d'importantes colonnades, ainsi qu'un très haut plafond à caissons (environ Modèle:Unité). Il est l’un des plus imposants temples de la plaine de Languedoc (environ Modèle:Unité) après celui voisin de Marsillargues. Son grand clocher en façade orné de volutes gracieuses est ajouté en 1853 de même que sa cloche. De l'ancien château, demeure la colonnade d'entrée supportant l'ancien balcon et conférant à la façade un aspect particulièrement monumental et original.

L’église Saint-Martin a été restaurée de 1999 à 2002 par la commune avec l'appui de la direction régionale des Monuments Historiques, est de facture romane, fortement remaniée et reconstruite en grande partie au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, trouve son origine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur les mêmes lieux. Fine tour du clocher surmontée du campanile du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et cloche refondue en 1848.

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Patrimoine culturel

La maurelle

Fichier:Maurelle -Chrozophora tinctoria-.jpg
Maurelle : Chrozophora tinctoria

Modèle:Article connexe

La Chrozophora tinctoria. La maurelle est le fleuron du patrimoine gallarguois depuis le Haut Moyen Âge. Cette plante tinctoriale, connue depuis l’Antiquité, décrite par Théophraste, Pline l’Ancien et Dioscoride, pousse spontanément sur l’ensemble des pays du pourtour méditerranéen. Son nom botanique Chrozophora lui fut donné par Noël Martin Joseph de Necker en 1790 et son nom actuel de Chrozophora tinctoria A. Juss. par Adrien de Jussieu en 1824. Cette plante fut longtemps nommée Tournesol tinctorial. Son nom de Maurelle lui vient de l’Italien médiéval morella dont la couleur morello est largement décrite par Léonard de Vinci dans son trattato della pittura, traité de la peinture, au chapitre CXXI<ref name="Galmiche"/>.

Cette euphorbiacée se développe entre les mois de juillet et de septembre sur des terrains sablonneux pauvres et sommairement entretenus. Une de ses particularités réside dans le fait que ses graines arrivent à maturité tout au long de sa vie ce qui rend la récolte des semences donc sa culture très délicate voire impossible. Celle-ci fut néanmoins tentée à petite échelle pendant quelques années, au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors que sa raréfaction avait commencé.

Sa disparition intervint du fait de plusieurs facteurs : une collecte incontrôlée par arrachage qui empêchait toute reproduction, une profonde modification de la pratique agricole de la région notamment le remplacement des cultures de blé par celle de la vigne, enfin le développement de l’industrie des colorants chimiques et particulièrement de la mauvéine.

Son exploitation cessa vers 1870 et la plante disparut totalement de notre environnement immédiat au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle y fit sa réapparition, sans que l’on puisse expliquer ni pourquoi ni comment en 2007. Depuis, elle ne cesse de se répandre<ref name="Galmiche"/>.

Dès le Moyen Âge on connaissait dans le monde méditerranéen la particularité de son suc qui, de bleu lors de son extraction, virait au rouge-violet sous l’effet d’un acide faible. Une teinture qui possédait une telle particularité fut aussitôt exploitée pour la réalisation de drapeaux<ref group="Note">Drapeaux : nom donné aux chiffons au Moyen Âge.</ref> qui étaient de petites rondelles de tissu imprégnées de suc de Maurelle et mises à sécher, des dizaines de fois de suite, afin de réaliser de véritables comprimés de colorants qui pouvaient être conservés et servir ultérieurement aux peintres d’enluminures. En fonction de sa préparation on pouvait ainsi obtenir des formes rouge, bleue, violette voire rose, faciles à préparer et à conserver entre les pages de vieux livres d’où leur nom de folium. Cette technique persistera jusqu’à l’invention de la peinture à l’huile au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et disparaîtra des techniques usuelles de décoration des livres après l’invention de l’imprimerie. À partir de 1550 environ, la dimension des drapeaux, qui ne servent plus à enluminer, va augmenter pour former des rectangles d'un mètre de côté. Leur usage en sera totalement différent, en servant exclusivement à colorer la croûte d’un seul des fromages de Hollande : l’édam, du {{#switch: au

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La récolte de la maurelle<ref>Modèle:Harvsp.</ref> se faisait de juillet à septembre (après les moissons et avant les vendanges). Les ouvriers agricoles, parfois en famille, partaient de plus en plus loin récolter la maurelle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Max Gourgas, Promenade dans le passé gallarguois, Nîmes, C. Lacour, coll. « Colporteur », 1996, 255 p. (ASIN B0014SRTPG)</ref> qu’ils devaient alors traiter sur place : broyage des plantes par un moulin à olives, pressage dans des empilages de poches rondes en sparterie appelées cabas pour en extraire le suc, trempage des drapeaux faits de toiles grossières de coton (comme de la serpillière) de seconde main et séchage au soleil. Le trempage était renouvelé plusieurs fois en additionnant le suc de maurelle d’un sixième d’urine putréfiée dont l’ammoniaque servait à renforcer et maintenir la couleur bleu foncé. Cette technique était connue depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans tout le bassin méditerranéen (notamment en Iran : Traité de Nisi de Nishapur<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, en Italie : De arte illuminandi<ref>Modèle:Lien.</ref>, Manuscrit MS 277 de Montpellier en France, etc.).

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la technique va se modifier. Les drapeaux sont alors placés au-dessus, mais sans le toucher, de l’aluminadou qui est fait de couches de fumier alternées avec de la paille fraiche. Le gaz ammoniac en émanant permettait de fixer le colorant. Une fois secs, les drapeaux étaient emballés par ballots et livrés aux grossistes de Montpellier qui expédiaient la totalité de la production en Hollande par le port de Sète.

Les fromagers hollandais emballaient leur fromage d’édam dans ces drapeaux bleus ce qui conférait à la croûte du fromage une couleur rouge violacée apparaissant après virage du tournesol provoqué par les acides naturels sécrétés par le fromage. La pâte restant blanche contrairement à la mimolette qui est une invention française faite à Lille pendant la guerre avec les Pays-Bas sous Louis XIV, et qui était et est toujours intégralement colorée avec du rocou (Bixa orellana<ref>Bixa orellana</ref>) originaire d’Amérique centrale et des Antilles françaises. Les Gallarguois, seuls fabricants de drapeaux destinés à la coloration de l’édam, allaient jusqu’à affirmer qu’ils étaient les seuls à en posséder les secrets de fabrication, secrets qui n’existaient pas. Plusieurs essais de création de coopérative furent tentés au cours des siècles, mais aucune ne survécut plus de quelques mois.

La gloire de Gallargues ne vient pas tant de la maigre richesse que la maurelle lui apporta, mais bien plus à sa réputation botanique en faisant de notre village le seul producteur de colorant pour le fromage d’édam en Hollande. À ce titre, elle a parfaitement atteint son but en enrichissant le patrimoine traditionnel et culturel de Gallargues-le-Montueux, ce qui lui vaut d’être reconnu sur le plan botanique et tinctorial dans le monde entier.

Patrimoine environnemental

Fichier:Gallargues.jpg
Vue aérienne de Gallargues.

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Personnalités liées à la commune

  • Rostaing, premier seigneur de Gallargues qui se signale et mentionne son château dans l’acte de fondation d’un monastère en 1027.
  • Esprit Fléchier (1632-1710), évêque de Nîmes, orateur sacré aussi célèbre que Bossuet à son époque, sociétaire de l’Académie française et créateur de l’Académie de Nîmes, qui a ordonné et dirigé la première restauration de l’église Saint-Martin après sa dévastation à l’époque des guerres de religion puis l’a lui-même reconsacrée.
  • Henri Pitot (1697-1771), directeur des travaux de la sénéchaussée de Nîmes puis des États du Languedoc (connu pour avoir apporté l’eau courante à Montpellier par un aqueduc de Modèle:Unité de long) qui consacra vingt années de sa vie à diriger à Gallargues un monumental chantier de digues et de déversoirs pour protéger tout le territoire des crues du Vidourle.
  • Paulin Talabot (1799-1885), polytechnicien fondateur de la compagnie des chemins de fer du Gard puis de la compagnie PLM qui mit en service en 1845 la ligne Nimes-Montpellier sur laquelle il construisit la gare de Gallargues puis fit de cette gare une plaque tournante en prolongeant de là son réseau vers Sommières Le Vigan en 1872.
  • Ulysse Pastre (1864-1930), homme politique. Député du Gard de 1898 à 1910.
  • Toni Grand, (1935-2005) sculpteur. Descendant de Jean Grand.
  • Jean Cathary, (1927-2012) docteur vétérinaire inventeur du concept et créateur de l'entreprise Royal Canin dont le succès est mondial.
  • Jean-Marie Galmiche (1943), médecin radiologue, historien de la médecine et botaniste (Maurelle).
  • Martine Borg, actrice et auteur française.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Devise : Rupibus Firmior qui se traduit par Plus solide que le roc.

Voir aussi

Bibliographie

Autres sources

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

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