Eure-et-Loir

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Subdivision administrative

Le département d'Eure-et-Loir (Modèle:MSAPI<ref group=Note>Prononciation en français de France standardisé retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref>) est un département français dont la préfecture, Chartres, est située à Modèle:Unité à l'ouest-sud-ouest de Paris. Les villes de Dreux, Châteaudun et Nogent-le-Rotrou en sont les sous-préfectures. Il fait partie de la région Centre-Val de Loire.

Son nom provient des deux principales rivières qui le traversent, l'Eure, affluent de la Seine, et le Loir, affluent de la Sarthe<ref group="Note">Le nom du département est quelquefois écrit Eure-et-Loire, ce qui est une faute d'orthographe causée par une méconnaissance de la géographie : il ne faut pas confondre le Loir, rivière affluent de la Sarthe, et la Loire, le grand fleuve bien connu, qui ne passe nullement en Eure-et-Loir, mais à une cinquantaine de kilomètres au sud.</ref>. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 28.

Modèle:Sommaire

Géographie

Fichier:CarteRoute28.svg
Carte d'Eure-et-Loir.

Modèle:Article détaillé

Le département d'Eure-et-Loir s’étend à l'ouest-sud-ouest de l’agglomération parisienne et comprend plusieurs plateaux : le Thymerais au nord-ouest, le Drouais au nord, et la Beauce qui s’étend sur l'est, et dont fait partie le Dunois au sud. Dans l’ouest du département, le relief s’élève et forme les collines du Perche, attenantes à la fois à la Normandie et aux Pays de la Loire. Le Faux Perche marque la transition entre la Beauce et le Perche. Le département a par ailleurs bénéficié de la création du parc naturel régional du Perche.

Les principales rivières du département alimentent deux bassins versants, celui de la Seine au nord avec son affluent l'Eure et ses sous-affluents Avre et la Blaise, et celui de la Loire au sud avec son affluent le Loir et ses sous-affluents Ozanne, Conie et Yerre.

La forêt, avec près Modèle:Unité (appartenant à 80 % au domaine privé et 10 000 de forêts domaniales<ref>Modèle:Lien web</ref>) est également présente, notamment dans le Nord-Ouest du département. Les forêts de Senonches (Modèle:Unité) Dreux (Modèle:Unité), Châteauneuf (Modèle:Unité) et de Montécot (Modèle:Unité) abritent les massifs les plus importants. La vallée de l'Eure constitue également une trame verte et boisée qui contraste avec le plateau beauceron attenant.

L'Eure-et-Loir est limitrophe des départements de Loir-et-Cher et du Loiret, qui font également partie de la région Centre-Val de Loire. Il jouxte la région Île-de-France avec les départements de l'Essonne et des Yvelines, la région Normandie avec les départements de l'Eure et de l'Orne et enfin la région des Pays de la Loire avec le département de la Sarthe.

Géologie et relief

Modèle:Section à sourcer Schématiquement, quatre « régions » partagent le département : le Perche, au sud-ouest ; le « Faux Perche », à sa marge ; à l'est et au sud, la Beauce, avec la « Beauce chartraine » autour de Chartres ; et au nord-ouest, on trouve le Drouais-Thymerais (autour de Dreux et de Châteauneuf-en-Thymerais). Le relief et la disposition des cours d'eau dans le Perche et en Beauce peuvent se déduire à partir d’une carte.

La répartition des cours d'eau

La répartition des cours d'eau est différente : il y en a plus au sud-ouest, dans le Perche, qu'en Beauce. S'il y a une petite différence de la pluviométrie, elle ne peut expliquer à elle seule cette disposition. Quoi qu'il en soit, on constate donc, que dans le Perche l'eau ruisselle en surface, et qu'en Beauce ce n'est pas le cas. Elle s'infiltre : cela est dû à une différence géologique au niveau des roches du sous-sol. Le sous-sol du Perche est plutôt fait de sable et de grès, avec de l'argile à silex, et le sous-sol de Beauce est, lui, plutôt constitué de calcaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le sous-sol du Perche

Concernant la géologie du Perche, la structure actuelle serait en lien avec la formation des Alpes. Lors de cet événement, les roches sédimentaires se sont plissées et cela a formé un bourrelet (anticlinal) dans la région du Perche. En effet, comme les roches du Massif armoricain sont « rigides » (il s'agit surtout de granite), elles se sont comportées comme un « mur » contre lequel se sont bloquées les roches sédimentaires du Bassin parisien, donc du Perche. Le Perche se retrouve donc plus haut que la Beauce. D’autre part, les anciennes failles hercyniennes (ici du Massif armoricain) ont rejoué et permis l’affaissement du sommet du bourrelet. Ainsi, actuellement, la zone centrale est de l’argile à silex, et autour on trouve du sable ou du grès. La présence d'argile, de grès ou de sable permet somme toute à l'eau de ruisseler et de se rassembler en cours d’eau. La pluviosité est relativement importante (Modèle:Unité).

Le sous-sol de la Beauce

Dans le calcaire de Beauce, on trouve des fossiles, notamment, des planorbes et des limnées (des espèces d’eau douce – qui existent toujours -) : il y avait donc un lac en Beauce, c’est lui qui a permis la formation de ce calcaire. On trouve aussi de l’argile à silex, par décalcification du calcaire (qui n’était donc pas pur). Le calcaire s’est dissous, l’argile et les morceaux de silex sont restés. Ainsi, en Beauce, le calcaire se dissout facilement et permet à l’eau de ruissellement de s’infiltrer et il n'y a pas (ou peu) de rivières. De plus, la pluviosité est relativement faible (Modèle:Unité).

Le relief

Le relief est différent au sud-ouest, et au nord et nord-est : vallonné dans le sud-ouest, relativement plat au nord et au nord-est. D'une part, l'érosion (l'eau) a creusé des vallées dans le Sud-Ouest, donc des reliefs. Dans le Nord et le Nord-Est, l'eau a « ramolli » la roche et a donc permis que la surface soit plate : c'est du calcaire plus ou moins argileux (en fait, le calcaire est naturellement dissous par l'eau de ruissellement qui est enrichie par du dioxyde de carbone rejeté par les êtres vivants du sol, et à la fin, cela peut former des « trous » ou des « fissures », appelées diaclases). Ainsi, l'eau s'infiltre relativement rapidement en profondeur (sans vraiment ruisseler) pour rejoindre la nappe phréatique retenue par les couches plus profondes et imperméables<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'habitat en lien avec la géologie

Les constructions anciennes montrent en général le contenu du sous-sol : en Beauce, les anciennes maisons sont en calcaire, dans le Perche, elles sont en torchis, en conglomérat appelé « grison » (morceaux de silex cimentés par du calcaire et de l'argile), en brique et en grès « roussard » (il est de couleur rousse, car assez riche en fer oxydé : la rouille).

Ces constructions sont aussi en lien avec l'activité agricole.

Dans le Perche

Les fermes sont allongées (maison d’habitation que l’on agrandit avec le temps, lorsque les besoins s'en font sentir ou lorsqu'il y a suffisamment d'argent…) : on les appelle « longère » ; les champs sont délimités par des haies. Les animaux sont « parqués » par ces haies<ref group="Note">Certaines habitations construites un peu plus tard sont fermées, comme celles construites en Beauce et présentées ci-dessous.</ref>.

En Beauce

Les cours des fermes sont fermées, mais les champs sont ouverts (openfield). Cela permet de maintenir les animaux d’élevage dans la cour.

L'évolution du paysage

Il y a eu une diminution du nombre de parcelles (donc une modification du paysage), en Beauce et dans le Perche à la suite du remembrement entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et 1980, pour accroître la surface et permettre l’utilisation du matériel agricole.

Climat

Le département présente un contraste climatique entre sa partie ouest et sud-ouest, humide et bocagère (qui fait partie du Perche) et sa partie sud et est, beauceronne, qui fait partie des régions les moins arrosées de France, avec le Haut-Languedoc.

Modèle:Climat Modèle:Article détaillé

Transports

Modèle:Article détaillé

Histoire

Modèle:Article détaillé

Fichier:Eure-et-Loir et provinces.svg
L'Eure-et-Loir et les provinces qui occupaient son territoire avant 1790 : l'Orléanais, le Perche et l'Île-de-France.
Fichier:Carte du département de l'Eure-et-Loir - 1790-1793.tif
Carte de l'Eure-et-Loir (1790).

Le département est créé à la Révolution française, le Modèle:Date en application de la loi du Modèle:Date, à partir, principalement, de parties des anciennes provinces de l'Orléanais (Beauce) et du Perche (partie Est), mais aussi de l'Île-de-France (Drouais, Thymerais, Vallée de l'Avre, Hurepoix)<ref group="Note">Il est à noter que le blason, non officiel, du département d'Eure-et-Loir a été créé à partir de ceux du comté du Perche (partie occidentale du département) et de l'Orléanais.</ref>.

Au Moyen Âge, le territoire actuel du département est dominé par la ville de Chartres. La ville se développe grâce à la culture des riches terres de Beauce (marché au blé) et à sa vocation religieuse due notamment à la présence de la relique du Voile de la Vierge (don de Charles II le Chauve en 876). Sur l'impulsion de Fulbert de Chartres, elle sera le berceau d'une renaissance intellectuelle avec la fondation de l'École de Chartres. Au nord, Dreux, la vallée de l'Avre et le Thymerais, de même que le comté du Perche à l'ouest, constituent des postes avancés des rois de France face aux ducs de Normandie. Les terres d'Eure-et-Loir, par leur intérêt stratégique, sont donc très tôt ancrées dans la mouvance capétienne et progressivement rattachées aux anciennes provinces de l'Orléanais et de l'Île-de-France.

Durant la guerre de Cent Ans, le territoire du département est au centre de plusieurs conflits (dont la Journée des Harengs à Rouvray-Saint-Denis), en raison de sa proximité avec Paris et Orléans. Le traité de Brétigny, qui met fin provisoirement à la guerre, y sera signé près de Chartres.

À la Renaissance, l'Eure-et-Loir devient également une région prisée par les rois [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et Henri II avec la présence du château d'Anet, appartenant à une grande dame de la cour : Diane de Poitiers.

Le département est également marqué par la présence de Madame de Maintenon, Madame de Pompadour (Crécy-Couvé), Maximilien de Béthune, duc de Sully, décédé en son château de Villebon et inhumé à Nogent-le-Rotrou.

Fichier:1852 Levasseur Map of the Department D'Eure Et Loir, France (Loire Wine Region) - Geographicus - EureEtLoir-levasseur-1852.jpg
Carte du département d'Eure-et-Loir (1852).

À la Révolution, il est dans un premier temps envisagé de créer un département beauceron. La Beauce a en effet l'avantage de n'avoir jamais été une province sous l'Ancien Régime. Sa dimension essentiellement géographique et non politique s'inscrivait donc parfaitement dans l'idéologie révolutionnaire. Ce projet est mis en échec principalement par la volonté du roi de ne pas voir dispersées en un nombre trop important de départements ses possessions franciliennes. La création du département dans sa configuration actuelle tient également aux résistances des terres du Thimerais et du Drouais à se voir agrégées à celles de l'ancienne Normandie, et à l'impossibilité de conserver au Perche son unité, en partie pour des raisons politiques (ancien comté), et surtout à cause de l'absence d'une ville suffisamment importante pour se prévaloir du rang de chef-lieu de département. Chartres, avec entre autres le général Marceau, l'abbé Sieyès ou encore Brissot de Warville, chef de file des Girondins, donne plusieurs grands hommes à la Révolution.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le nord du département connaît une forte industrialisation, avec notamment l’imprimerie de Firmin Didot et les manufactures textiles des Waddington. Chartres conserve essentiellement sa vocation commerciale grâce à son important marché au blé et au commerce de la laine des nombreux élevages de moutons, dont la foire de Châteaudun est aussi un haut lieu. Le Perche qui s'est peu développé, et a connu une notable émigration vers le Québec les siècles précédents, devient une terre de nourrices réputées pour leur qualités maternelles auprès des familles aisées de Paris. Dreux devient également une ville industrielle, en particulier après la crise du phylloxéra qui met définitivement à bas les vignes normandes. Après le coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III, l'Eure-et-Loir fait partie des départements placés en état de siège afin de parer à tout soulèvement massif. Moins d'une centaine d'opposants sont arrêtés<ref name="boudon">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le département est durement touché par la guerre de 1870, avec la bataille de Loigny et l'incendie de Châteaudun par l'armée prussienne.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le département devient de plus en plus économiquement lié au développement de la région parisienne. Chartres et Dreux profitent pleinement de cette proximité avec l'implantation de plusieurs grandes entreprises (dont les futurs établissements Philips), pendant que la vallée de l'Eure qui les relie devient un lieu de villégiature avec la construction de nombreuses résidences secondaires. Des bases aériennes importantes s'installent à Chartres de 1909 à 1997 (base aérienne 122 Chartres-Champhol), ainsi qu'à Châteaudun de 1936 à 2014 (base aérienne 279 Châteaudun).

Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est marqué par son préfet Jean Moulin qui y fait son premier acte de Résistance face à l'occupant. La ville de Chartres est partiellement détruite en 1944 par un bombardement qui incendie sa bibliothèque. La ville de La Loupe est quant à elle presque totalement sinistrée. Après-guerre, l'est du département intègre progressivement l'aire urbaine de Paris, les cantons d'Anet, de Maintenon et de Nogent-le-Roi, voire d'Auneau, qui sont dès lors intimement liés à ceux du département des Yvelines limitrophes.

En politique, le département est la terre d'élection et le berceau de plusieurs grandes figures des [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }}]] et [[Quatrième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:|  }} }}]] républiques : William Waddington (ministre de l’Instruction publique en 1873 et 1877), Maurice Viollette (ministre d'État sous le Front populaire), Paul Deschanel (président de la République en 1920), Maurice Bourgès-Maunoury (président du Conseil en 1957).

Au tournant des années 1980, Dreux devient une ville politiquement singulière en élisant comme maire en 1977, puis députée en 1981, Françoise Gaspard, l'une des premières femmes politiques ayant assumé publiquement son homosexualité. En 1983, Dreux est le théâtre d'une alliance entre la droite locale et le Front national mené par Jean-Pierre Stirbois, dont la veuve Marie-France Stirbois est élue députée en 1989.

Politique et administration

Histoire politique du département

Modèle:Article détaillé Modèle:Section à actualiser Ce département fut dirigé entre 1907 et 1960 par le parti républicain, radical et radical socialiste (PRRRS), avec les présidences de Gustave Lhopiteau (1907-1920) et de Maurice Viollette (1920-1960) qui furent tous les deux ministres sous la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]], le second le fut même sous le Front populaire. Le PRRRS, parti d'idéologie républicaine et laïque, se situait initialement à gauche de l'échiquier politique, mais glissa ensuite vers le centre lorsque se développa le socialisme.

D'ailleurs c'est le parti socialiste qui prendra les rênes du Conseil général d'Eure-et-Loir en 1960, avec la présidence d'Émile Vivier qui durera jusqu'en 1976. 1976 est l'année du retour des radicaux à la tête du Conseil général, cependant ils apparaissent sous une forme différente : le parti radical de gauche, parti issu de la scission du PRRRS en 1972. Edmond Desouches puis Robert Huwart, occuperont successivement la présidence du Conseil général sous cette étiquette, et ce jusqu'en 1985.

Les élections cantonales de 1985 sont marquées par le basculement à droite du Conseil général d'Eure-et-Loir, Martial Taugourdeau membre du RPR en devient le président, il occupera ce poste jusqu'à son décès en 2001. Après un cours intérim assuré par le sénateur, Gérard Cornu, Albéric de Montgolfier alors conseiller général du canton d'Orgères-en-Beauce et membre du RPR (qui deviendra en 2002 l'UMP, puis Les Républicains en 2015), devient président du Conseil général en 2001. Il sera continuellement réélu en 2004, 2008 et 2015. Au terme des élections départementales de 2015, il bénéficie d'une très large majorité comprenant 28 conseillers généraux sur 30, parmi lesquelles se trouvent 22 élus "Les Républicains", 3 élus UDI et 3 élus DVD.

Le département d'Eure-et-Loir fut également connu pour la forte implantation qu'eut le Front National à partir des années 1980. Lors d'une élection municipale partielle à Dreux en 1983, le RPR et l'UDF s'allient avec le Front National pour faire basculer la mairie qui était à gauche depuis les élections municipales de 1977. Cela amène à l'élection du RPR Jean Hieaux qui administrera la ville en compagnie du Front National. Le Front National poursuivra sa progression avec l'élection de Marie-France Stirbois au poste de députée de la deuxième circonscription d'Eure-et-Loir, à l'occasion d'une élection législative partielle en 1989. Enfin Marie-France Stirbois obtiendra un autre mandat en devenant conseillère générale du canton de Dreux-Ouest entre 1995 et 2001. Cette même année marque la fin de l'implantation du parti dans le département, lorsque Marie-France Stirbois quitte le département pour les Alpes-Maritimes.

La situation actuelle

Modèle:Article détaillé

À droite

Trois des quatre principales villes du département sont dirigées par des maires de droite :

D'autres villes de moindre importance sont dirigées par des maires de droite :

  • Lèves : Rémi Martial, maire-conseiller départemental (LR) ;
  • Anet : Aliette Le-Bihan, maire (LR) ;

Un député sur quatre, Olivier Marleix, est membre de LR.

Les trois sénateurs d'Eure-et-Loir, Albéric de Montgolfier, Chantal Deseyne et Daniel Guéret sont membres de Les Républicains.

Modèle:Référence nécessaire

Au centre

Modèle:Section à actualiser Les Centristes sont surtout présents dans le sud du département marqué par l'ancien président de la région Centre-Val de Loire et député, Maurice Dousset, dont l'un des héritiers est Philippe Vigier, député-maire de Cloyes-sur-le-Loir, conseiller régional et président du syndicat du Pays Dunois. Il compte également quatre conseillers généraux (Michel Boisard, Laurent Leclerc, Marc Guerrini et Dominique Leblond) et quatre présidents d'anciennes intercommunalités (communauté de communes de la Beauce de Janville, communauté de communes de la Beauce vovéenne, communauté de communes des Trois Rivières, communauté de communes de la Beauce alnéloise).

Le Parti radical, ancien parti dirigeant le département entre 1885 et 1979, compte encore plusieurs élus municipaux : Philippe Masson, maire de Brou, des conseillers municipaux à Châteaudun et un maire honoraire à Gasville-Oisème.

Le Mouvement démocrate compte un conseiller général, Jean-Pierre Gaboriau, également maire de Châteauneuf-en-Thymerais.

Deux députés sur quatre sont classés au centre Guillaume Kasbarian de La République en marche et Laure de La Raudière du parti Agir

À gauche


Elle compte 2 conseillers départementaux sur 30 : Xavier Roux et Marie-Pierre Lemaître-Lezin, élus du canton de Lucé sous l'étiquette divers gauche.

La gauche a longtemps détenu (1978-2002) la première circonscription du département dont Georges Lemoine était le député. Ancien maire de Chartres et ministre socialiste, il est membre depuis 2008 du Parti ouvrier indépendant au nom duquel il s'est présenté à l'élection législative partielle de septembre 2008 (14,51 % des suffrages) et aux élections cantonales de 2011 sur le canton de Mainvilliers.

Depuis 2015, elle compte enfin 5 conseillers régionaux sur 12 dont Harold Huwart (PRG), vice-président, Estelle Cochard (EÉLV) et trois élus socialistes, Fabien Verdier, Michèle Bonthoux et Valentino Gambuto.

Extrême droite

Le Rassemblement national (RN) compte un conseiller régional (Philippe Loiseau), depuis les élections régionales de 2004. Le RN fait partie de l'opposition aux conseils municipaux de Dreux et Chartres.

Sans étiquette

Modèle:Référence nécessaire

Tendances politiques et résultats

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours

Modèle:Article détaillé

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours

Élections législatives de 2022

Modèle:Article détaillé

  • [[Première circonscription d'Eure-et-Loir|Modèle:1re]]
  • [[Deuxième circonscription d'Eure-et-Loir|Modèle:2e]]
  • [[Troisième circonscription d'Eure-et-Loir|Modèle:3e]]
  • [[Quatrième circonscription d'Eure-et-Loir|Modèle:4e]]
Élections législatives de 2017

Modèle:Article détaillé

Élections législatives de 2012

Modèle:Article détaillé

Élections législatives de 2007

Modèle:Article détaillé

Élections législatives de 2002

Modèle:Article détaillé

Élections référendaires

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores

Population et société

Démographie

Modèle:Article détaillé Les habitants d'Eure-et-Loir sont les Eurélien(ne)s<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Au niveau national le département occupe le Modèle:56e.

L'évolution démographique du département, bien que positive, cache des contrastes importants selon les secteurs

L'est du département, dans la zone d'influence directe de Paris, bénéficie depuis quelques années, de l'arrivée conséquente d'une nouvelle population poussée hors de l'Île-de-France par la pression immobilière et à la recherche d'une meilleure qualité de vie. Les agglomérations de Chartres et de Dreux, bien desservies en transports et en infrastructures, sont au cœur des bassins de vie les mieux pourvus.

À l'ouest : le Perche et son cadre bucolique s'est revitalisé depuis la création du parc naturel régional en 1998 grâce à une population plus touristique et aisée, en quête d'une résidence secondaire

Le centre et le sud du département connaissent une évolution moins favorable. Si la région de Courville-sur-Eure, reliée à Paris et Chartres par le rail et proche de l'autoroute A11 se maintient bien, les secteurs de Châteaudun et d'Illiers-Combray, mal desservis, subissent un solde démographique nul, voire négatif.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Communes les plus peuplées

Modèle:Composition Division de France

Résidences secondaires

Selon le recensement général de la population du Modèle:Date-, 6,9 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes d'Eure-et-Loir dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ville Population municipale Nombre de logements Résidences secondaires % Rés. secondaires
Frétigny 480 332 99 29,77 %
Frazé 519 341 100 29,22 %
Dampierre-sur-Avre 689 368 98 26,57 %
Unverre 1 172 722 177 24,48 %
Maillebois 990 539 114 21,10 %
Arrou 1 683 1 106 186 16,80 %
Sorel-Moussel 1 802 906 149 16,47 %
La Bazoche-Gouet 1 310 801 127 15,86 %
Villiers-le-Morhier 1 347 624 93 14,96 %
Abondant 2 042 847 106 12,52 %
Cloyes-sur-le-Loir 2 676 1 587 179 11,28 %

Modèle:Boîte déroulante/fin

Enseignement

Modèle:Article détaillé

Manifestations culturelles et festivités

Parmi les festivals et événements culturels, peuvent être citées : Journées lyriques de Chartres et d'Eure-et-Loir, Rencontres Musiques électroacoustiques, Jazz de Mars, Festival du légendaire, Caravane des poètes, Festival Top In Humour et Festival de musiques actuelles L'Paille à Sons (Chartres), Festival du Thé Vert et Festival Percheval (Nogent-le-Rotrou), Hurluperku (Châteauneuf-en-Thymerais), Fête des livres de La Ferté-Vidame, Fête des Flambarts de Dreux, Foire aux laines de Châteaudun.

Chartres en Lumières

Modèle:Article détaillé

Sports

Principaux clubs euréliens :

  • Football
  • Rugby
    • masculin
      • C'Chartres Rugby évoluant pour la saison 22/23 en Fédérale 1 poule 1
      • RCP (Rugby Club Percheron) Nogent-le-Rotrou évoluant pour la saison 18/19 en Honneur
      • RC (Rugby Club) drouais évoluant pour la saison 18/19 en Honneur
  • Basket-ball
  • Handball
  • Volley-ball
    • féminin
      • Châteaudun VB évoluant pour la saison 18/19 en Nationale 3 poule E
    • masculin
      • Châteaudun VB évoluant pour la saison 18/19 en Nationale 3 poule E
      • C'Chartres Volley évoluant pour la saison 18/19 en Nationale 3 poule E
  • Tennis de table
    • féminin
      • Entente Pays Courvillois / Yèvres évoluant pour la saison 18/19 en Nationale 3 poule A
    • masculin
      • C'Chartres TT évoluant pour la saison 18/19 en Pro A
      • Pays Courvillois Tennis de Table évoluant pour la saison 18/19 en Pré-Nationale poule B
  • Tennis
    • féminin
      • C'Chartres Tennis évoluant pour l'année 2018 en Pré-National
    • masculin
      • C'Chartres Tennis évoluant pour l'année 2018 en Nationale 3
      • AC Dreux évoluant pour l'année 2018 en Nationale 4
  • Baseball

Médias

Économie

Modèle:Article détaillé

L'Eure-et-Loir est un département de tradition agricole (Beauce) mais aussi en pointe dans trois filières économiques :

Agriculture

Le département est un acteur économique majeur dans la production de céréales et d'oléo-protéagineux en France<ref>Chambre d'agriculture d'Eure-et-Loir</ref>. Son économie agricole est néanmoins très fortement dépendante de la conjoncture et de l'environnement réglementaire des marchés des grandes cultures. L'Eure-et-Loir est le premier céréalier français. Il occupe également le premier rang national pour la production de colza et de pois protéagineux. Le blé tendre est de loin la production emblématique du département. Ainsi, près de 40 % des surfaces agricoles du département sont consacrées à la culture du blé tendre, qui a généré en moyenne 29 % de la production agricole marchande du département au cours des cinq dernières années.

L'agriculture du département est également promue par le Pôle AgroDynamic, une filière de valorisation des ressources agricoles du département mis en place dans différents secteurs : agroénergie, agroalimentaire, agromatériaux, agrosanté.

Industries

Énergies

Modèle:Article détaillé Le département est également en pointe en matière d'énergies renouvelables. Déjà classé au deuxième rang national en termes de production électrique grâce à ses parcs éoliens notamment situés dans la Beauce, l'Eure-et-Loir aurait été, dès 2012, le premier producteur d'électricité français d'origine photovoltaïque avec la création sur la base aérienne de l'OTAN désaffectée de Crucey-Villages, près de Brezolles dans la région naturelle du Thymerais, du plus grand parc photovoltaïque de France. Confié en février 2011 par le conseil général à l'opérateur EDF énergies nouvelles, le parc couvre 245 des Modèle:Unité de l'ancienne base militaire et a une puissance nominale de Modèle:Unité (équivalent à la consommation électrique de Modèle:Unité ou la production de Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le nombre de panneaux installés est de 741 150.

Tourisme

Modèle:Article détaillé

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

Personnalités reliées à l'Eure-et-Loir

Antiquité

Moyen Âge

Renaissance

Époque moderne

Révolution française

(par ordre alphabétique)

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 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
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}} ===

Arts et lettres

(par ordre alphabétique)

Sciences

Religion

Armées

Sports

Culture, arts décoratifs, spectacle, cinéma et médias

Politique

Modèle:Catégorie détaillée

Entreprises

(par ordre alphabétique)

Modèle:Saut

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Colonnes Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail