Maillebois

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Maillebois est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. Ce village a une superficie de Modèle:Nombre.

Géographie

Situation

Maillebois se trouve dans le nord du département d'Eure-et-Loir (arrondissement de Dreux), à environ 30 km au nord-ouest de Chartres et 15 km au sud-ouest de Dreux.

La commune se trouve dans le pays du Thymerais.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Habitat

La commune de Maillebois a la particularité d'avoir trois bourgs (villages dotés d'une église), correspondant à trois communes originelles, issues des paroisses d'ancien régime :

  • Maillebois ;
  • Blévy ;
  • Dampierre-sur-Blévy.

Elle compte aussi plusieurs hameaux secondaires :

  • à l'ouest : Feuilleuse, La Verdière, Les Châtelets ;
  • au sud : Le Grand Boulay, La Pommeraie, Fouville ;
  • au nord : Chennevières.

Communications

Maillebois (bourg) est traversé par la route départementale 939, qui relie Chartres à Verneuil d'Avre et d'Iton (Eure), d'où partent des routes vers Caen et Rouen.

La route départementale 928 reliant Nogent-le-Rotrou à Dreux passe par Châteauneuf-en-Thymerais, à 5 km au sud-est.

Relief et hydrographie

La commune est arrosée par la Blaise, affluent en rive gauche de l'Eure, elle-même affluent de la Seine.

Un barrage sur la Blaise est à l'origine de l'étang de Dampierre. En aval, à Blévy, la Blaise reçoit le ruisseau de Saint-Martin en rive droite.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Thimert », sur la commune de Thimert-Gâtelles, mise en service en 1979<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Maillebois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,1 %), forêts (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), zones urbanisées (1,7 %), prairies (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Maillebois est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment le ruisseau de Saint-Martin, la Blaise et la Vallée de Saint-Vincent. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:28226-Maillebois-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Maillebois.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 65,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 398 sont en aléa moyen ou fort, soit 71 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

  • 1276 : Maillebois (cartulaire Saint-Père-en-Vallée de Chartres) ;
  • 1299 : Maaillebois (archives départementales d'Eure-et-Loir-H, Abbaye de Saint-Vincent-aux-Bois) ;
  • 1426 : Mailleboys (Archives nationales.-JJ 173, Modèle:N°, fol. 276 v°) ;
  • 1460 : Mailleboix (Archives nationales.-JJ 190, n° 20, fol. 12) ;
  • 1470 : Mailleboix (archives départementales d'Eure-et-Loir-H, abbaye de Saint-Vincent-aux-Bois) ;
  • 1485 : Mailleboues (archives départementales d'Eure-et-Loir-H, abbaye de Saint-Vincent-aux-Bois) ;
  • 1494 : Maillebouees (archives départementales d'Eure-et-Loir-G, chapitre Notre-Dame de Maillebois) ;
  • 1498 : « Jehan Bachelier, laboureur à Maillebouis, paroisse de Bléry » (Archives nationales-JJ 231, n° 98, fol. 55).

L'étymologie est la suivante : « maille » pourrait venir du latin malus (mauvais), par palatalisation du « l » ; dans ce cas, « Maillebois » signifierait « mauvais bois » ; mais il est possible qu'il s'agisse de « mail » signifiant « marne » (Modèle:Quoi).

Histoire

Ancien régime

Au Moyen Âge, il existe deux seigneuries : Maillebois et Dampierre.

L'histoire de Maillebois commence avec les barons de Châteauneuf-en-Thymerais. La seigneurie passe sans doute ensuite aux Vendôme-Montoire, précisément à la branche cadette, seigneurs de La Châtre-sur-le-Loir et Lassay-les-Châteaux, vidames de Chartres, puis par mariages<ref>Modèle:Lien web.</ref> aux Vieuxpont, Le Baveux et d'O. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est vendue aux Harlay de Sancy, Le Camus de Jambville, puis aux Desmarets, (notamment au maréchal de Maillebois).

La seigneurie de Dampierre dépend au départ du marquisat de Crécy. En 1480, François de Courseulles est cité comme seigneur d'un fief à Dampierre ; en 1487, il acquiert la moitié d'un fourneau à fer sous la Chaussée de l'étang de Dampierre<ref>http://feuilleuse.free.fr/wikini/wakka.php?wiki=AutourDampierreFermeDesMoulins&show_comments=1</ref>. En 1552, François de Vendôme, vidame de Chartres mort en 1562, vend la terre et seigneurie de Dampierre à Pierre de Courseulles<ref>http://www.denisjeanson.fr/site_toponymie/lettre_c/lieux_chateau18d/chateau18dd.html</ref>. En 1591, Jean de Courseulles seigneur du Rouvray (à Dampierre), remet aux enfants de Mathurin de Ballu, la terre du Bois-Ballu (paroisse de Dampierre), confisquée par sentence de mort rendue contre Mathurin de Ballu pour crime de forfaiture. En 1677, François de Courseulles baron de Dampierre marquis du Rouvray, la vend (60000 livres) à Henri Jules de Bourbon duc d'Enghien fils du Grand Condé<ref>http://www.lesforgesdedampierresurblevy.com/portail.html</ref>, aussi propriétaire de la forêt, des forges et des seigneuries de Sénonches et Brézolles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Époque contemporaine

Lors de la réforme administrative de la France en 1790, apparaissent les communes de Maillebois, Blévy et Dampierre-sur-Blévy.

Une loi du Modèle:Date supprime les communes voisines de Saint-Germain-de-Lézeau et Saint-Maurice-de-Lézeau ; Maillebois reçoit une partie de la section A de Saint-Martin-de-Lézeau (dont le bourg), et les sections A et B de Saint-Germain-de-Lézeau.

Un arrêté préfectoral du Modèle:Date réunit Maillebois, Blévy, Dampierre-sur-Blévy et Saint-Maixme-Hauterive en une commune qui prend le nom de Maillebois. Mais, par arrêté préfectoral du Modèle:Date, le territoire de Saint-Maixme-Hauterive redevient une commune distincte.

En 2003, Maillebois entre dans la communauté de communes du Thymerais et, en 2014, dans la communauté d'agglomération du Pays de Dreux.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Modèle:...

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

En Modèle:Population de France/dernière année, la commune de Maillebois comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.

Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

A Maillebois, il y a deux écoles : une maternelle et une élémentaire. La première se trouve à Maillebois. Elle accueille les maternelles, les petites sections, les grandes sections et les CP. La deuxième école se trouve à Blévy et accueille les CE1, les CE2, les CM1 et les CM2.

Manifestations culturelles et festivités

  • Tournage de l'émission "Le Meilleur Pâtissier" à Maillebois en 2016
  • Passage du Tour d'Eure-et-Loir à Dampierre-sur-Blévy en 2016 ;
  • Passage du Tour d'Eure-et-Loir à Maillebois en 2019.

Économie

Modèle:...

Lieux et monuments

Six édifices sont classés ou inscrits au titre de monument historique.

Château de Maillebois

Fichier:Chateau de Maillebois Chastillon.jpg
Gravure du château de Maillebois par Claude Chastillon (1560-1616).
Le château de Maillebois.
Le château de Maillebois, au bord de la Blaise.

Modèle:Article détaillé

Modèle:Inscrit MH<ref name="PA00097141"/>.
  • Propriétaires successifs : François d'O, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1535-1594). Sous Henri III, il est surintendant des finances. La châtellenie devient marquisat en 1621. Puis acquisition par Desmarets, contrôleur des finances, puis son fils Jean Baptiste Desmarets qui lui succède, appelé le maréchal de Maillebois. Le fils de ce dernier, Yves Marie de Maillebois devient sans doute le propriétaire suivant. Le marquis de Maillebois, Nicolas Desmarets (1648-1721) occupe la maison. Elle est cédée a la famille Latham qui acquièrent la propriété en 1870, un an avant l'invasion de la Prusse. Edmee Latham épouse le Dr. Paul Armand-Delille, et habite la maison jusqu'à sa mort. Son fils Lionel Armand-Delille (1913-2006) l'habite ensuite.
  • Le château : au corps principal s'ajoutent deux tours carrées formant un U, auxquelles viennent se flanquer deux grosses tours rondes. Des mâchicoulis soulignent la façade et les tours créant un ensemble harmonieux. Le château de Maillebois tel qu'il existe aujourd'hui est un mélange de plusieurs styles. Bâti en bois, puis en pierre de silex durant la seconde moitié du Moyen Âge, les murs d'origine atteignent par endroits plus de 2 mètres de large. Maillebois est à l'époque une vraie forteresse du Moyen Âge, avec un pont-levis, un donjon, quatre tours de garde et des murs à créneaux. Le château n'est doté d'un toit que pendant la Renaissance. Brûlé pendant la Révolution française, la moitie nord, détruite par les flammes, n'est jamais reconstruite, mais les fondations en pierre (aujourd'hui des murets à l’entrée du château) témoignent de sa taille d'origine. La façade sud est typique de la Renaissance, avec de grandes fenêtres, un perron en brique rouge, et des murs plus fins, un mélange de matières et de couleurs (briques rouge, silex).

Dampierre-sur-Blévy

Forges de Dampierre-sur-Blévy

Les anciens hauts-fourneaux de Dampierre.
Les anciens hauts-fourneaux de Dampierre.

Modèle:Article détaillé

Modèle:Inscrit MH Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Église Saint-Pierre de Dampierre-sur-Blévy

Modèle:... Modèle:Saut

Ferme des Moulins

Cette ferme est située à Dampierre-sur-Blévy. Son activité fut très liée aux forges de Dampierre, jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Certaines parties des bâtiments datent de cette époque. L’actuel Moulin des Moulins et la Grange des Moulins ont été reconstruits aux environs de 1860. Ces bâtiments s’intègrent sur un site regroupant la Ferme des Moulins, le Moulin des Moulins et la Grange des Moulins. Cet ensemble constitue un témoignage intéressant des activités agro-industrielles qui existaient autrefois.

La Grange des Moulins est un bâtiment exceptionnel par un travail de charpente rare pour un bâtiment agricole. Entièrement réalisée en peuplier, cette charpente ne nécessite aucun appui intérieur pour soutenir sa couverture de petites tuiles datant de la construction, dégageant ainsi un espace intérieur remarquable. Orientée est-ouest, sa longueur est de 25 mètres et sa largeur de 18,40 mètres. Les murs sont construits en briques et silex, ouverts par deux vastes portes à chaque extrémité, la porte ouest a été murée. Il est possible qu’elle ait servi de bergerie car elle rappelle par certains aspects les grandes bergeries d’hivernage que l’on trouve dans d’autres contrées.

En 1856, le Dictionnaire Géographique des Communes et des Hameaux indique que la Ferme des Moulins comptait « une maison, un ménage, treize habitants ». Le moulin cesse de fonctionner quelques années après. Sa taille ayant été jugée disproportionnée par rapport au débit de la Blaise, il fut même question de le démolir. Les différentes machines qui y étaient installées et certains matériaux sont démontés et réinstallés au Moulin de Barbasse à Montreuil-sur-Eure. La turbine n’avait pas été démontée. Elle est toujours en place, bien que hors d’usage.

Ferme du Rouvray

Fichier:Ferme du Rouvray.JPG
Ferme du Rouvray.

Ferme du Rouvray, Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Le nom Rouvray provient de rouvre (robur), chêne rouvre en gaulois, autrefois très commun et aujourd’hui très rare. C’est sur cette espèce de chêne que l’on recueillait le gui sacré des druides.
D’après la conformation des fossés trapézoïdaux, il semblerait que ce soit une ancienne villa gallo romaine.
Le Rouvray, vers l’an 960, était une véritable forteresse, dont l’enceinte encore existante, consiste en de larges fossés jadis revêtus de murailles et remplis d’eau. Cet ancien château fort est une place forte pendant la guerre de Cent Ans.
Les bâtiments actuels datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une seule de ses anciennes tours subsiste et l’on voit les fondements des autres. Des mâchicoulis et des tourelles défendaient les portes d’entrée. Le chevet de la chapelle, dont le pignon et la croisée sont tout ce qui en est resté, présente de vastes dimensions, les croisillons sur les murs de la ferme devraient être postérieurs au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Église Saint-François-d'Assise de Maillebois

Église Saint-François-d'Assise de Maillebois, Modèle:Inscrit MH<ref name="PA00097142"/>.

Église Saint-Pierre de Blévy

Église Saint-Pierre de Blévy, Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

L'édifice date des {{#switch: XV

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}}.

L'église présente huit verrières figurées du premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, restaurées à trois reprises en 1910, 1942-1943 et 1975 par Michel Petit, peintre-verrier de Thivars, et complétées par une vitrerie losangée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'ensemble est classé en 1906 monument historique à titre objet<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Cinq verrières sont constituées d'une lancette en plein cintre (baies 6, 8, 9, 11 et 12) et trois de deux lancettes (baies 4, 7 et 10).

Le soufflet de la baie 4 représente un écu comportant à gauche des hermines, armes de la famille d'Ô, à droite un serpent ailé, armes de Louise Le Gentil, fille d'honneur d'Anne de Bretagne et épouse de Charles d'Ô, seigneur de Blévy et propriétaire du château de Maillebois.

Maisons à pans de bois de Blévy

Ancienne base aérienne de Dreux-Louvilliers

L'ancienne base avant l'implantation du parc photovoltaïque.
L'ancienne base avant l'implantation du parc photovoltaïque.

Modèle:Article détaillé

Maillebois dans les arts

Maillebois est citée dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (Modèle:2e). Modèle:ISBN, Modèle:P.373-375</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Nicolas Desmarets, neveu de Colbert par sa mère, fut contrôleur général des finances à la fin du règne de Louis XIV (lequel ne l'appréciait guère ; mais l'habile financier sauva le roi de la faillite). Acquéreur de Maillebois en 1679, il fit déplacer une partie du village pour agrandir son parc, et fut confirmé marquis en 1706.
  • Jean-Baptiste Desmarets (1682-1762), fils du précédent, marquis de Maillebois, dit le maréchal de Maillebois, maréchal de France en 1741
  • Paul-Félix Armand-Delille (1874-1963) : né à Fourchambault (Nièvre) en 1874, il fut diplômé de médecine et devint l'un des principaux pédiatres de Paris. Il effectua une recherche distinguée sur la tuberculose et les maladies infectieuses des enfants. Il a été nommé professeur à l'École de médecine de Paris et a été vice-président de la Société de biologie. Pendant la Première Guerre mondiale, il a servi comme chef de la bactériologie de l'Armée française d'Orient et conduisit des travaux sur la malaria pour lesquels il a été fait commandeur dans l’ordre de la Légion d'honneur. Il s'est retiré sur le domaine du château de Maillebois, aux environs de Paris. En 1952, à l'âge de 78 ans, il y introduisit la myxomatose qui se propagea en France et de là à toute l'Europe, en inoculant deux lapins sur son domaine avec un virus issu d'une collection de culture conservée à Lausanne. Un acte pour lequel il était réprouvé par les éleveurs, les fourreurs et les chasseurs de lapins mais félicité par les fermiers et les forestiers.
  • Jean ou Jehan Hutin Le Baveux<ref>Généalogie Le Baveux</ref>, confident de Charles V, lieutenant et chambellan<ref>Histoire du diocèse de Paris, contenant la suite des Paroisses du Doyenné de Montmorency, Vol. 4, p. 236, éd. Prault, 1755</ref> du duc de Bourgogne en 1369.
  • Hubert Latham (1883-1912), aviateur, dont le buste est situé sur la place principale de Maillebois (sa famille était propriétaire du château).

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail