La Loupe

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Loupe est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.

C'est une commune du Parc naturel régional du Perche. Elle est le siège de la communauté de communes Terres de Perche.

Géographie

Situation

La Loupe est située dans l'arrondissement de Nogent-le-Rotrou, dans la région naturelle du Perche.

Position de La Loupe (en rose) dans l'arrondissement de Nogent-le-Rotrou (en vert) au sein du département d'Eure-et-Loir (grisé).
Position de La Loupe (en rose) dans l'arrondissement de Nogent-le-Rotrou (en vert) du département d'Eure-et-Loir (grisé).
Carte de la commune de La Loupe et des communes limitrophes

<mapframe zoom=11 latitude=48.4725 longitude =1.01583333333 height=300 width=300 align=center text=""> { "type": "ExternalData", "service": "geoline", "ids": "Q514185", "properties": { "fill": "#fc3", "stroke": "#ac6600" }} </mapframe>

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Voies de communication et transports

Desserte ferroviaire

Modèle:Article détaillé La ligne de chemin de fer de Paris-Montparnasse à Brest traverse La Loupe, reliant ainsi la ville à Chartres et Le Mans.

Réseau routier

La ville est notamment traversée par l'ancienne route nationale 820, aujourd'hui D920, reliant Bellême à Courville-sur-Eure.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1996 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

La Loupe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de La Loupe, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Loupe, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,9 %), zones urbanisées (28,8 %), prairies (20,1 %), forêts (8 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de La Loupe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment le ruisseau de l'Ancien étang de Pot de Vin. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1984, 1999 et 2017<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:28214-La Loupe-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Loupe.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 85,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1254 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Pende lupum, Passelupum en 1180, Passelu en 1210, Cantus lupus en 1081, Lopa en 1204 (charte de l’abbaye de Thiron)<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>, Malus lupus en 1240, Lupa, vers 1250 (pouillé), Villa lupi en 1341<ref name="Dico">Dictionnaire topographique du département d'Eure-et-Loir : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.</ref> et françaises, La Lope vers 1350 (livre rouge)<ref name="Dauzat"/>, Loupa en 1380 (charte de l’abbaye de Saint-Jean-en-Vallée), La Louppe en 1616 (not. de Vaupillon)<ref name="Dico"/>, Lalouppe en 1793, La Louppe en 1801<ref name="Cassini"/>.

Pour Albert Dauzat et Charles Rostaing, le toponyme paraît être un ancien nom commun<ref name="Dauzat"/>. Un sens topographique est douteux<ref name="Dauzat"/>. L'origine est obscure.

Histoire

Moyen Âge

Selon les plus anciens documents retrouvés à ce jour, La Loupe faisait partie des terres du diocèse de Chartres, baillée à Thibault le Grand, comte de Champagne et de Chartres, mort en 1152.

Le comte de Sancerre hérita alors de la châtellenie en 1232. Son fils, Étienne de Saint-Coesair, comte du Perche, fit bâtir la chapelle Notre-Dame-des-Fleurs au pied du château.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le domaine passa successivement dans les familles de Melun, de Préaux, de la Revière et d'Angennes. Le Modèle:Date-, le fief de La Loupe fut vendu à Renaud II d'Angennes, seigneur de Rambouillet. Le manoir féodal fut détruit par les Anglais au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et fut reconstruit en 1574.

Temps modernes

Voir section "Lieux et monuments" : château de La Loupe.

La commune a repris les armoiries de la famille d'Angennes, y ajoutant le gros chêne (une curiosité route de Rémalard) ainsi que la croix de guerre en souvenir du bombardement de 1944.

Sous l'Ancien Régime, La Loupe dépendait du baillage principal de Chartres, du gouvernement militaire et de la généralité d'Orléans. Au spirituel, la paroisse dépendait du diocèse de Chartres, de l'archidiaconé de Chartres et du doyenné du Perche<ref>Carte du diocèse : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b5971832m/f1.item.zoom</ref>. La paroisse est alors un prieuré-cure augustinien dépendant de l'abbaye de Saint-Vincent-aux-Bois et placé sous le vocable de Saint-Thibault<ref>Pouillé du diocèse de Chartres, 1738, p. 41-42</ref>.

Révolution française et Empire

En 1801, une petite partie de La Loupe est dévastée par le feu.

Le Modèle:Date-, l'Empereur Napoléon Modèle:1er et l'Impératrice Marie-Louise furent reçus à La Loupe, ce qui occasionna une dépense à laquelle durent contribuer les communes les plus riches de l'arrondissement.

Époque contemporaine

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, La Loupe exporte de la chaux vers Paris, on en retrouve la trace sur les murs de consolidations qui soutiennent la capitale dans les Anciennes carrières de Paris.

  • 1857: inauguration de la Gare de chemin de fer de La Loupe et du tronçon Paris-Le Mans de la ligne Paris-Brest
  • Les Prussiens occupèrent la commune du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Paul Deschanel (1855-1922), député d'Eure-et-Loir, président de la Chambre et futur président de la République (en 1920) avait surnommé la ville « l'Athènes d'Eure-et-Loir ».
  • 1899: La Loupe devient une "étoile ferroviaire" (également dépôt de machines à vapeur) avec l'ouverture des lignes vers Brou, vers Senonches, vers Nogent-le-Rotrou.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

  • 1913: Mise en service du tramway rural (voie métrique) en direction de Longny-au-Perche, Mortagne au Perche
  • Le Modèle:Date-, un gros incendie détruisit l'église, ce qui permit la découverte du tombeau des seigneurs d'Angennes.
  • Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution<ref name="sodigné-43"/>, dont La Loupe<ref name="sodigné-46"/>. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré<ref name="sodigné-43-44"/>. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé<ref name="sodigné-47"/>.

Modèle:Article détaillé

  • Le Modèle:Date, en début de soirée, le centre-ville est bombardé à tort par 7 bombardiers alliés qui manquent la cible prévue, un dépôt d'essence allemand. Le bilan est lourd : 73 personnes sont tuées, dont le maire de l'époque, et plus de 100 sont blessées, 92 immeubles sont détruits, 83 sont devenus inhabitables et environ 250 sont endommagés. La Loupe devenait la ville la plus sinistrée de la Seconde Guerre mondiale du département et sera décorée de la Croix de guerre le Modèle:Date.

Des décombres surgit un nouveau centre-ville. La commune a acheté le château et le parc, et La Loupe coule aujourd'hui des jours paisibles<ref>Sources : site de la ville de La Loupe.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Élection municipale du 15 mars 2020

Résultats de l'élection municipale du Modèle:Date- à La Loupe<ref>Résultats officiels pour la commune La Loupe.</ref>
Tête de liste Liste Premier tour Sièges
Voix % Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Éric Gérard 608 74,05 20 7
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Roger Tran 213 25,94 3 1
Inscrits Modèle:Unité 100,00
Abstentions Modèle:Unité 55,90
Votants Modèle:Unité 44,10
Blancs et nuls 53 2,67
Exprimés Modèle:Unité 41,42

Intercommunalité

Carte de la communauté de communes Terres de Perche dans le département d'Eure-et-Loir (2018).
Carte de la communauté de communes Terres de Perche dans le département d'Eure-et-Loir (2018).

Modèle:Article détaillé Depuis 2017, La Loupe est le siège de la communauté de communes Terres de Perche, la huitième d'Eure-et-Loir par sa population, environ Modèle:Unité (2015). En 2018, la communauté regroupe 24 communes, et le maire, Éric Gérard, est le président de la communauté de communes.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

La Loupe est jumelée avec : Modèle:Jumelages

Politique environnementale

Modèle:...

Population et société

Démographie

La Loupe compte environ 3 500 habitants.

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Sports

La ville accueille le judo et le football.

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:...

Économie

Modèle:...

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le château de La Loupe

Le château de La Loupe est situé dans le centre-ville. Il abrite des salles d'exposition. Une partie du château est également réservée à l'école de musique, qui permet aux enfants de suivre des cours et de découvrir de nombreux instruments.

En 1665, le maréchal de La Ferté fit construire le château actuel sur des plans de Vauban. Le domaine fut la possession de la famille de La Ferté Saint-Nectaire jusqu'en 1790 : il fut confisqué à la Révolution et le marquis de La Ferté émigra. La Loupe fut alors érigée en canton.

Du château, il reste un grand corps de logis dont la façade côté ville est austère ; du côté du parc, un corps en avancée s'orne à chaque étage de deux niches encadrant la grande baie. Modèle:Article détaillé

Le Gros Chêne

Situé à la sortie de la ville, sur la commune de Meaucé, le gros chêne serait un reste du bois environnant le château primitif de La Loupe et aurait remplacé un chêne druidique millénaire. Il est le sujet de nombreuses légendes. Il aurait été planté, en 1360, par un chevalier de Montireau, qui partait en croisade, et Jeanne, fille du seigneur de Meaucé, en gage de fidélité. Henri IV, qui venait assez fréquemment dans la région, se serait assis sous le chêne un jour de chasse. On dit également que dans une cavité de l’arbre se trouvait une statuette de la Vierge vénérée dans le pays. Des révolutionnaires enlevèrent la statue et à sa place poussa un champignon ayant la forme de la Vierge… Quelque temps plus tard, l’ordre fut donné d’abattre le chêne, et lorsque les outils des bûcherons s’émoussèrent et se cassèrent sans entamer l’arbre… on cria au miracle. Les pèlerinages au pied du chêne se firent plus rares à partir de 1920 puis cessèrent tout à fait. Le gros chêne a une circonférence de 14,30 m au pied et de 8,60 m à un mètre du sol<ref>http://www.parc-naturel-perche.fr/iso_album/pdf_vallee_fermesfortifiees300409.pdf</ref>.

Édifices cultuels

  • Église Notre-Dame-des-Fleurs, la plus récente.
  • Église Saint-Thibault, église paroissiale initiale.

Le monument aux morts

Inauguré le Modèle:Date, il est l’œuvre des sculpteurs frères jumeaux Jean et Joël Martel. De style Art déco, il est conçu en réaction au style Art nouveau et présente des lignes simples et épurées<ref>Modèle:Article.</ref>.

Modèle:Saut

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Personnalités liées à la commune

Fichier:Sceau Simon de Melun maréchal de France.png
Sceau de Simon de Melun, maréchal de France.
  • Simon de Melun (1250-Modèle:Date), maréchal de France, sire de La Loupe et de Marcheville.
  • Catherine Henriette d'Angennes de La Loupe, comtesse d'Olonne (1634-1714), baptisée à La Loupe le 18 juin 1634.
  • René Barthélémy Dorez (1690-1742), né à La Loupe, fils aîné de Barthélémy Dorez, contrôleur des poudres, puis faïencier, il est l'époux de Marie Agnés Alphonse et le père de Pierre Barthélémy Dorez et Nicolas Alexis Dorez tous deux faïenciers.
  • François Louis Dorez (1700-1739), né à la Loupe, Modèle:3e de Barthélémy Dorez, il est le fondateur de la faïencerie de Valenciennes.
  • Jean Louis François Marceau des Graviers (1751-1823), demi-frère du Général Marceau. D'abord procureur à Chartres, il devient ensuite commis-greffier, puis marchand à Pontgouin et enfin brigadier de gendarmerie à Ymonville, il se retire à La Loupe où il meurt le Modèle:Date-. Son unique enfant, François Marceau des Graviers, était surnommé "Marceau l'Américain" parce qu'il vécut une grande partie de sa vie aux Attathappas à Lafayette, aux États-Unis. Quand il revenait en France, il résidait chez sa tante, Jeanne Françoise Elisabeth Julie Leroy, veuve en premières noces d'Alexandre François Mondeguerre, notaire, et en secondes noces de Louis René Marceau Desgraviers, à Montlandon (Eure-et-Loir)<ref>Acte de décès de Jean Louis François Marceau, état civil de La Loupe, année 1823, acte n°34, cote 3 E 214/014, consultable en ligne, image 11/230 du registre 1823-1829</ref>.
  • Ferdinand Hédiard, né à la Loupe le Modèle:Date, est le fondateur de l'épicerie fine parisienne en 1854, et devient aussi pionnier dans la recherche de saveurs exotique à un niveau international. Il établit à Paris, rue Notre Dame de Lorette (75009) la première boutique Hédiard, qui s'appelle alors « Le Comptoir des Epices et des Colonies ». Plus tard, Ferdinand s'installe au pied de la statue de Louis XIV sur la place des Victoires à Paris. En poussant sa charrette dans les rues de Paris, il fait goûter ses fruits tropicaux aux passants intrigués. En 1880, Ferdinand Hédiard élit domicile au 21, place de la Madeleine, qui est devenu et est toujours le vaisseau amiral d'Hédiard. Le nouveau « Comptoir des colonies et de l'Algérie » est un véritable souk exotique. Au milieu des arômes de thé, de café, de safran et de piments mêlés à ceux d'ananas et de mangues fraîches, des vendeuses en costume antillais accueillent une foule de maharadjahs et de princes arabes<ref>Source</ref>. La rumeur dit qu'Alexandre Dumas aurait reçu son premier ananas des mains de Ferdinand Hédiard. Le succès remporté par la Maison Hédiard à l'international se concrétise au Japon dès 1973, puis en Corée du Sud, à Madagascar ou à Singapour, pour n'en citer que quelques-unes. Un siècle et demi plus tard, la Maison Hédiard continue d'honorer cet héritage en proposant des produits et des compositions à l'avant-garde du goût.
  • Jules Iehl (1875-1951), magistrat et écrivain, ami d'André Gide, juge de paix à La Loupe en 1908. Sous le pseudonyme de Modèle:Lien, il est l'auteur notamment des romans Cauët (1912) et Le Déserteur (1930)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1904, il fonda le cénacle littéraire appelé « groupe de Carnetin ». Il fut de 1904 à 1912 le compagnon de Marguerite Audoux.
  • Paul Sagot (1885-1959), rugbyman, il prit sa retraite à La Loupe.
  • René Aubert (1894-1977), peintre né à La Loupe. Trois de ses toiles sont conservées au musée Lambinet de Versailles<ref>Source Joconde</ref>.
  • Jacques Tarride (1903-1994), acteur français, décédé à La Loupe.
  • Pierre Derlon (1920-1982), écrivain. Il est enterré à La Loupe. Ses obsèques ont été célébrées en l'église de La Loupe en présence de son ami le photographe Robert Doisneau<ref>L'Écho républicain de la Beauce et du Perche du 3 mai 1982 : "Gitan et écrivain, Pierre Derlon repose en terre loupéenne". L'article précise que "C'est dans son "cher pays de La Loupe", comme il aimait l'appeler, qu'il a voulu reposer, près de ses amis, de son "vieux clocher", près de tout ce qui s'était enraciné au fond de son cœur". Précisons que Pierre Derlon n'était pas gitan d'origine, mais qu'il était devenu leur ami après avoir sauvé la vie de l'un d'eux alors qu'il avait 19 ans</ref>.
  • Jean-Marie Lhôte (né en 1926), ingénieur et écrivain. Il est le fils de Maître Lhôte, notaire à La Loupe, mort en 1944 lors du bombardement de la ville.
  • Olivier Bellamy (né en 1961), journaliste à Radio Classique, écrivain, a habité à La Loupe dans son enfance (1970-76) et a effectué sa scolarité au collège.

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Bases de données et dictionnaires

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail