Michel Joseph Maunoury
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire
Michel Joseph Maunoury est un maréchal de France, né le Modèle:Date de naissance à Maintenon (Eure-et-Loir)<ref>Modèle:Lien web, Modèle:N°, vue 113/408.</ref> et mort le Modèle:Date de décès à Artenay (Loiret) dans le train qui le conduit à sa résidence, le château d'Herbilly près de Mer (Loir-et-Cher).
Biographie
Michel Joseph Maunoury est le fils d'un médecin.
Issu de la promotion 1867 de l'École polytechnique, il sort Modèle:99e de sa promotion de 124 élèves, choisit de servir dans l’artillerie et devient officier d’artillerie.
Carrière militaire de 1869 à 1914
Il est sous-lieutenant élève à l'École d'application de l'artillerie et du génie en 1869, participe à la guerre franco-allemande de 1870 et est blessé par une balle qui lui traverse la jambe droite le Modèle:Date-, à la bataille de Champigny.
En 1874, il devient capitaine, instructeur d'équitation et de conduite de voitures. Professeur adjoint au cours d'artillerie de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1883, chef d'escadron en 1886 puis lieutenant-colonel en 1893.
En 1896, il est commandant militaire du palais de la Chambre des députés et est promu colonel, l'année suivante.
Le Modèle:Date, il est promu au grade de général de brigade et, le Modèle:Date, au grade de général de division, commandant l'artillerie de la place et des forts de Paris et commandant l'École supérieure de guerre.
Il est nommé gouverneur militaire de Paris en 1910 et membre du Conseil supérieur de la guerre avant d'être placé sous la section de réserve, en 1912.
Première Guerre mondiale
A la tête de la Sixième armée
Rappelé à l'activité le Modèle:Date pour une mission d'inspection, il est très rapidement chargé de rassembler des troupes disparates, revenant d'Alsace, des divisions du général d'Amade et d'unités nouvellement incorporées pour constituer la [[6e armée (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:| }} }} armée]], devant se placer sur l'aile gauche de l'armée anglaise du maréchal French, autrement dit à l'extrême-gauche des armées alliées.
La bataille de l'Ourcq
Modèle:Article détaillé Lorsque la retraite des armées alliées amène le front à proximité de Paris, Joseph Gallieni, général commandant la place militaire de Paris, met à la disposition de Maunoury les troupes du camp retranché de Paris, qui s'ajoutent à l'effectif de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:| }} }} armée<ref>Georges Painvin, Souvenirs du temps passé auprès du maréchal Maunoury en 1914-19, Société historique régionale de Villers-Cotterêts</ref>. Il conduit à sa tête une attaque décisive sur le flanc de l'offensive allemande à partir du Modèle:Date contre l'armée von Kluck, lors de la bataille de la Marne<ref name="Klein"> Modèle:Harvsp</ref>. La bataille menée par la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:| }} }} armée est connue sous le nom de bataille de l'Ourcq, du nom de l'affluent qui se jette dans la Marne aux environs de Meaux.
Le général Maunoury est gravement blessé à la tête par une balle ennemie le Modèle:Date- au moment où il mettait l'œil à un créneau, dans les tranchées du plateau de Nouvron qu'il inspectait en compagnie du général Étienne de Villaret, lequel est blessé par la même balle, par ricochet<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Site lhistoireenrafale.lunion.fr, page "12 mars 1915 : le président Poincaré au chevet du général Maunoury à Villers-Cotterets", consulté le 7 octobre 2020.</ref>. Cette blessure le laisse aveugle jusqu'à sa mort. Il redevient gouverneur militaire de Paris du Modèle:Date au Modèle:Date.
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Le général Maunoury en 1914.
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Le général visité par Millerand avec à gauche son camarade de blessure, le général Étienne de Villaret.
Après la Première Guerre mondiale
Maunoury fut l'un des rares généraux de la guerre invités à la signature du traité de Versailles<ref name="Klein"/>.
Il meurt à Artenay, dans le train qui le mène dans sa résidence du château d'Herbilly, situé dans la commune de Mer (Loir-et-Cher), le Modèle:Date. Il était alors le président d'honneur de l'Union des aveugles de guerre<ref>Le Gaulois, 3 avril 1923</ref>.
Nommé maréchal de France à titre posthume le Modèle:Date- suivant<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>, il bénéficie d'obsèques nationales le Modèle:Date-. Ses funérailles ont lieu à Mer en présence des maréchaux Joffre et Foch et du ministre de l'Intérieur Maurice Maunoury, son cousin.
Ému, le maréchal Joffre apporte un dernier salut de l’armée française au glorieux soldat « qui restera l’une des plus pures et grandes figures de notre histoire militaire »<ref name=":0" /> :
« Son calme et son habilité de manœuvre ont permis à ses troupes de supporter pendant les quatre journées d’une lutte opiniâtre l’effort d’une notable partie de l’armée allemande et ont facilité ainsi le développement des opérations des armées alliées, qui ont entrainé la retraite de notre ennemi. Saluons de toute notre reconnaissance patriotique l’intrépide commandant de la Vie Armée, dont la clairvoyante énergie a si fortement pesé sur l’avenir de la France… »<ref name=":0" />
Le corps du maréchal Maunoury repose depuis le Modèle:Date dans la crypte des Gouverneurs à l'hôtel des Invalides de Paris.
Un bâtiment de logement d'élèves a pris son nom en 1976 dans les nouveaux locaux (à Palaiseau) de l'École polytechnique, école militaire où il a été formé lorsqu'elle était installée à Paris, rue Descartes.
Décorations
Décorations françaises
(Nota : la médaille militaire se porte en avant la LH pour les officiers généraux ayant commandé au front, attention selon La Grande Chancellerie aucun texte officiel n'existe et il s'agit d'une simple habitude) ;
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Décorations étrangères
- Ordre de Saint-Michel et Saint-George Chevalier Grand-croix de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-George (1915) (Modèle:Pays)
Hommages
- Monument du Maréchal Maunoury érigé à Mer (Loir-et-Cher) le Modèle:Date-. Il est situé place du 11-novembre-1918 ;
- Vitrail « Souvenir de la victoire de l'Ourcq en 1914 » en l'église Notre-Dame du Raincy, parfois appelé La Vierge aux Taxis, représentant le maréchal Maunoury avec Foch et Gallieni ;
- Un bâtiment de l'École polytechnique, à Palaiseau, porte son nom ;
- L'une des principales avenue de Blois porte son nom ;
- L'avenue du Maréchal-Maunoury lui rend hommage dans le Modèle:16e arrondissement de Paris ;
- Une avenue porte son nom dans la Cité des Aveugles du quartier Valrose à Nice ;
- Une avenue porte son nom à Chartres : elle prolonge la rue du Docteur-Maunoury (son frère) et débouche sur l'avenue Maurice-Maunoury de Luisant (son cousin).
- Buste du maréchal à la Maison des aveugles de guerre, inauguré en avril 1939<ref>L'Intransigeant, 25 avril 1939, L'Ouest-Eclair, 27 avril 1939, Paris-midi, 27 avril 1939</ref>.
- Un massif rocheux de la Forêt de Fontainebleau, à Larchant, porte son nom.
Références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Maunoury Joseph (X1867), sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique