Artenay
Modèle:Infobox Commune de France
Artenay est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune d'Artenay se trouve dans le quadrant nord-ouest du département du Loiret, dans la région agricole de la Beauce riche<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref> et l'aire urbaine d'Orléans<ref name="FC"/>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité d'Orléans<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département. La commune fait partie du bassin de vie de Janville<ref name="FC"> Modèle:Lien web.</ref> dont elle est éloignée de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Les communes les plus proches sont : Poupry (Modèle:Unité, en Eure-et-Loir), Dambron (Modèle:Unité, en Eure-et-Loir), Bucy-le-Roi (Modèle:Unité), Ruan (Modèle:Unité), Trinay (Modèle:Unité), Chevilly (Modèle:Unité), Baigneaux (Modèle:Unité, en Eure-et-Loir), Santilly (Modèle:Unité, en Eure-et-Loir), Lion-en-Beauce (Modèle:Unité), Sougy (Modèle:Unité), Lumeau (7,8 km) et Terminiers (10,2 km)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Carte communes limitrophes
Lieux-dits et écarts
Autroche, Auvilliers, Herblay, la Noue.
Géologie et relief
Géologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années. Les plus anciennes sont du calcaire de Pithiviers remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. Les plus récentes sont des alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°327 - Neuville-aux-Bois » et « n°363 - Orléans » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département du Loiret<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Hydrographie
D'un point de vue hydrographique, Artenay se trouve à l'est du réseau hydrographique fossile des assecs de la rivière Conie, dont la cuvette marnière de Poupry constitue un point amont. La vallée sèche du Nant se trouve du nord-est au sud-ouest d'Artenay. Aucun cours d'eau permanent n'est donc répertorié sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal d'Artenay ne comprend pas de ZNIEFF<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Artenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,7 %), zones urbanisées (3,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Planification
Plan local d'urbanisme
La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en octobre 1974. Le document est approuvé en septembre 1991 puis révisé en mars 1985 puis en juin 1990 et en janvier 1999<ref name="Urba-procedures-jan2016"/>.
La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000, dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le 9 mars 2004. Après une première enquête publique qui se déroule en mars 2008 puis une deuxième en juillet 2009, le document est approuvé le 16 décembre 2009<ref name="Urba-procedures-jan2016">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>,<ref name="Urba-procedures">Modèle:Lien web.</ref>.
SCoT du Pays Loire Beauce
La commune est membre du Pays Loire Beauce, qui regroupe 38 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en janvier 2013 pour prendre la compétence Modèle:Citation dans ses statuts<ref name="SCOT1">Modèle:Lien web.</ref>. Le périmètre de SCoT à l'échelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrêté par le Comité Syndical le 26 juin 2013<ref name="SCOT_1">Modèle:Lien web.</ref>. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le 21 juin 2014<ref name="SCOT_2">Modèle:Lien web.</ref>, l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études<ref name="SCOT_3">Modèle:Lien web.</ref>. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018<ref name="SCOT3">Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
Voies de communication et transports
Infrastructures routières
La commune est traversée par l'autoroute A10 et cinq routes départementales : la RD 2020, la RD 5, la RD 106, la RD 620 et la RD 861.
L'autoroute A10, dite « L'Aquitaine », relie Paris à Bordeaux (au niveau de sa rocade) via Orléans, Tours, Poitiers et Niort. Elle traverse la partie ouest de la commune. Si la route d'accès à l'échangeur d'Artenay qui constitue la sortie Modèle:N° est sur le territoire communal, l'échangeur proprement dit est situé en Eure-et-Loir.
La RD 2020 traverse la commune du nord au sud et longe le bourg sur son flanc ouest. Il s'agit de l'ancienne Route nationale 20, transférée au département du Loiret par arrêté préfectoral du 22 décembre 2005<ref name="Transfert-RN-2005">Modèle:Lien web.</ref>, consécutivement au décret du 5 décembre 2005<ref>Modèle:Légifrance.</ref> qui définit la nouvelle consistance du réseau routier national et qui prévoit de maintenir dans le réseau routier national que la partie la plus méridionale de la route, entre le débouché de l'A66 et l'Espagne. Cet axe supporte en 2014 un trafic de Modèle:Unité au nord de l'agglomération et de 10 383 au sud<ref name="Geoloiret-Routes">Modèle:Lien web.</ref>.
La RD 5 (Modèle:Unité à l'est du bourg et 2 363 à l'ouest) relie Patay à Chilleurs-aux-Bois et longe la zone d'Artenay-Poupry<ref name="Geoloiret-Routes"/>. La RD 106 (Modèle:Unité) relie la commune à Saint-Lyé-la-Forêt<ref name="Geoloiret-Routes"/>. La RD 620 (Modèle:Unité) est une voie de raccordement de la sortie de l'autoroute A10 au nord de la RD 2020.
La RD 405 (Modèle:Unité en 2014) raccordait le centre-bourg au hameau d'Assas et à la RD 2020. Jusqu'en 2016 cette route traversait la sucrerie d'Artenay et exposait ainsi ses usagers à un risque majeur en cas d'accident à la sucrerie. Après plusieurs années d'échanges avec le propriétaire de la sucrerie, le département décide en 2008 de céder cette portion de route à la sucrerie. Une enquête publique a lieu en 2009 et met en évidence la nécessité de construire un giratoire au nord de la sucrerie et la prolongation de la RD 861 jusqu'à la RD 2020 ainsi qu'un franchissement de la voie ferrée reliant Paris à Orléans. Une nouvelle enquête publique sur ce nouveau projet a lieu en avril 2012<ref name="RD861-EnqPub">Modèle:Lien web.</ref>. Les travaux, d'un coût de Modèle:Unité d'euros sont engagés en septembre 2015 et se terminent en avril 2016<ref name="RD405">Modèle:Lien web.</ref>. Après mise en service, l'assiette de la RD 405 est déclassée, cédée à la sucrerie et réaffectée à la circulation interne du site<ref name="RD861-EnqPub"/>.
Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Transports en commun routiers
En 2016, Artenay est desservie par la ligne régulière Modèle:N° du réseau d'autocars interurbains Rémi<ref name="Ulys1">Site officiel du Réseau de Mobilité Interurbain (Rémi)
https://www.remi-centrevaldeloire.fr/</ref> qui relie Bazoches-les-Gallerandes - Aschères-le-Marché - Artenay - Orléans<ref>Horaires Ligne 21 du réseau Rémi 45 (2023)
https://www.remi-centrevaldeloire.fr/wp-content/uploads/REMI_45_LIGNE_21_WEB.pdf</ref>. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans, TAO à l'arrêt Gare d'Orléans et Rémi à la Gare routière d'Orléans.
Infrastructures ferroviaires
La commune est traversée par la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean et la ligne Paris-Austerlitz-Orléans-Limoge-Toulouse, unes des grandes lignes de chemin de fer radiales françaises partant de Paris en direction du Sud-Ouest du pays. La gare d'Artenay est desservie par des trains TER Centre-Val de Loire circulant entre Paris-Austerlitz et Orléans<ref>Modèle:Lien web</ref>
Risques naturels et technologiques majeurs
La commune est vulnérable aux risques majeurs suivants : risque industriel, mouvement de terrain, risque sismique (très faible), transport de matières dangereuses, risques climatiques<ref name="Georisk">Modèle:Lien web.</ref>.
Risque industriel
La commune d’Artenay accueille deux entreprises classées au titre des installations classées pour la protection de l'environnement, soumises à autorisation avec servitude d’utilité publique (classement SEVESO seuil haut). Seules deux autres communes du département du Loiret ont cette spécificité : Orléans et Saint-Cyr-en-Val<ref name="DICRIM14">Modèle:Pdf Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
L’entreprise Norbert Dentressangle exploite deux établissements sur le site de la ZAC du Moulin, relativement éloignée du bourg : l’établissement de ND Logistics Artenay 1&2 d'une superficie de Modèle:Unité sur un terrain de Modèle:Unité, destiné au stockage de liquides inflammables, d’aérosols et de produits dangereux pour l’environnement, classé Seveso seuil haut, et l'établissement de ND Logistics Artenay 3, destiné au stockage de matières combustibles courante, ne relevant pas du même classement<ref name="PPI-ND-11">Plan Particulier d'Intervention ND Logistics – Artenay - Janvier 2013 - Modèle:P..</ref>. Le périmètre d’intervention établi par le plan particulier d'intervention résulte de l'enveloppe des effets thermiques et toxiques liée aux fumées incendie ou stockage de produits phytosanitaires déterminée à partir d'une distance de Modèle:Unité des murs extérieurs du bâtiment. Il englobe la gare de péage de sortie-entrée de l’autoroute A10<ref name="PPI-ND-22">Plan Particulier d'Intervention ND Logistics – Artenay - Janvier 2013 – Modèle:P..</ref>.
La sucrerie d'Artenay, un des sites du groupe Tereos, un groupe coopératif sucrier français de dimension internationale, est située au nord de l'agglomération artenaysienne et relève du régime des ICPE du fait de la présence d’un important dépôt d’alcool et de stockage de produits dangereux. Situé près du bourg et d’importantes voies de circulation, les enjeux humains et bâtis sont nombreux. Le périmètre d’intervention établi par le plan particulier d'intervention résulte de l'enveloppe des effets de surpression, thermiques et toxiques et en particulier du cas de détonation des engrais ammonitrates. Il est défini par un cercle de 1400 m autour de l’établissement avec des excroissances<ref name="PPI-Tereos-24">Plan Particulier d'Intervention Tereos- Artenay - Décembre 2013 – Modèle:P..</ref>. La traversée de l'usine par la route départementale 405 posait de ce fait un problème majeur de sécurité depuis des années. Après de multiples tergiversations, le problème est résolu en 2016 par la construction par la prolongation de la RD 861 au nord du site et le déclassement de la RD 405<ref name="RD405" />.
La loi 2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages prévoit la mise en place des Plans de prévention des risques technologiques (PPRT) pour les établissements industriels soumis à la directive Seveso et à autorisation avec servitudes au titre de la législation des installations classées pour la protection de l’environnement. Le PPRT autour des entrepôts ND Logistics, prescrit par arrêté préfectoral du 3 mai 2012, a été approuvé le 2 juillet 2013<ref>. Modèle:Lien web.</ref>. Celui relatif à l’entreprise Tereos a été prescrit le 12 octobre 2009 et approuvé le 17 décembre 2013<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Risque mouvements de terrains
Le risque de mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse est dû à des phases de retrait-gonflement des argiles pouvant fragiliser les fondations des bâtiments<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La commune comporte deux zones d’aléa fort : une bande impliquant une grande partie du bourg et s’étendant au nord et une zone au sud-ouest de la commune, à l’ouest du hameau d’Autroche<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Une autre cause des effondrements de terrain est la présence de cavités souterraines d’origine naturelle du fait d’un sous-sol karstique ou anthropique<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Une dizaine de cavités est recensée sur la commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Risque sismique
Artenay est située en zone de sismicité très faible, soit de Modèle:Nobr sur une Modèle:Nobr<ref> Modèle:Lien web.</ref> comme l’ensemble du département du Loiret<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le séisme le plus important dont l’épicentre est situé dans le Loiret s’est produit le Modèle:Date- et a été ressenti à Artenay<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Transport de matières dangereuses
Le risque TMD peut survenir en tout point de la commune (par exemple lors du ravitaillement d’une citerne de gaz d’un particulier) mais certains itinéraires sont plus exposés. Pour la route il s’agit de l’A10, la Modèle:Nobr, la Modèle:Nobr, la Modèle:Nobr, la Modèle:Nobr, la Modèle:Nobr, la Modèle:Nobr et la Modèle:Nobr. Les autres réseaux vulnérables sont la voie ferrée Paris-Orléans, les canalisations de transport de gaz naturel, la canalisation de transport d’hydrocarbures<ref name="DICRIM17">Modèle:Pdf Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Projets d'aménagement
Toponymie
Du gallo-romain artinus (ours), Artenacus, Arthenaco, Artenao, Arthanai, Arthenay Modèle:…
Histoire
Préhistoire et Protohistoire
Modèle:… Selon la page Sciences du journal Ouest-France du jeudi 24 avril 2021, l'Institut national de recherches archéologiques préventives a révélé la découverte d'un "important site gaulois" à Artenay, notamment une propriété "entourée de monumentales tranchées".
Antiquité
Moyen Âge
Époque moderne
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lors de ses voyages, le roi Louis XIV fit plusieurs fois halte au manoir d'Auvilliers, propriété de Madame de Montespan.
De la Révolution française au second Empire
Cahiers de doléances
En 1768, le bourg comptait Modèle:Nobr. La paroisse compte sept hameaux : Autroche, le Moulin Brûlé, la Grange, Rue Neuve, Auvilliers, Arbelle et Chichy<ref name="A110"/>. L'activité principale est la culture du blé, mais de nombreux métiers sont présents dans la paroisse : aubergistes, bourreliers, bouchers, charrons, épiciers, chapeliers, cordonniers, boulangers, cabaretiers, cafetiers, maçons, couvreurs, charpentiers, menuisiers, maréchaux, serruriers, maître de poste, laboureurs, tonneliers, journaliers, manœuvres, hommes de labour et chandeliers<ref name="A110">Modèle:Harvsp.</ref>. Les chandelles fabriquées à Artenay étaient d'ailleurs préférées à celles fabriquées à Orléans pour la consommation de Paris, Versailles, etc<ref name="IntroLIX">Modèle:Harvsp.</ref>.
L'hiver d'une rigueur exceptionnelle de 1788-1789, conjugué à la rareté du pain et à une crise qui affecte l'industrie drapière et la batellerie de Loire, provoquent un mécontentement général dans l'Orléanais<ref name="Bonneton-55">Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>.
Au niveau national, l'entrée limitée des bourgeois dans les rangs d'une noblesse de plus en plus ambitieuse sur le plan politique, et des sujets écrasés d'impôts, sont autant de raisons qui aboutissent à l'éclatement d'une crise au début de 1789, opposant le roi aux privilégiés : la noblesse et le clergé. Le Parlement de Paris, cour de justice dont les membres sont élus, mais propriétaires de leur charge, et qui prétend contrôler le pouvoir royal, refuse catégoriquement d'enregistrer de nouveaux impôts et emprunts, qui sont pourtant nécessaires pour renflouer les caisses de l'État. De ce fait, le roi de France [[Louis XVI de France|Modèle:Nobr]] convoque les États généraux du royaume de France le Modèle:Date-<ref>Arrêt du conseil d'État du 8 août 1788, qui fixe au Modèle:Date- prochain la tenue des États généraux du royaume, et suspend jusqu'à cette époque le rétablissement de la Cour plénière, dans Archives parlementaires de 1787 à 1860, première série, Modèle:Nobr, Modèle:P. (consulté le 12 janvier 2014)</ref>. Le roi y déclare : Modèle:Citation. Le règlement annexé à la déclaration précise les modalités de convocation des assemblées et la procédure pour la rédaction des cahiers de doléances, ainsi que pour l'élection des députés. Dans les campagnes, l'assemblée de la communauté réunit tous les habitants imposables de vingt-cinq ans au moins, domiciliés sur place<ref name="Cahier1">Modèle:Lien web.</ref>. Chaque paroisse rédige ainsi un cahier des membres du Tiers-État, c'est-à-dire de tous les roturiers habitant le village et élit ensuite un ou plusieurs députés qui vont ensuite au chef-lieu de bailliage (circonscription judiciaire)<ref group=GAHRA name =GAHRA-2>Modèle:Harvsp.</ref>.
La circonscription territoriale du bailliage d'Orléans, devenue circonscription électorale en vertu du règlement du Modèle:Date-, comprend six bailliages secondaires : Beaugency, Boiscommun, Janville (Yenville), Neuville, Vitry-aux-Loges, Yèvre-le-Châtel et Modèle:Unité proprement rurales, dont Artenay, ainsi que cinq villes (Orléans, Jargeau, Meung, Pithiviers, Sully)<ref name="IntroVI">Modèle:Harvsp.</ref>. L'assemblée communautaire d'Artenay se tient le Modèle:Date-. Les députés élus sont François Gallard, Louis Jacquet et Jean Amy.
Le cahier des doléances de la paroisse d'Artenay comprend Modèle:Unité. Comme la plupart des paroisses, les trois principaux thèmes de revendications concernent les impôts, les privilèges et la justice. Les impôts se divisent en impôts royaux (la taille et la gabelle), impôts seigneuriaux (le cens et le champart), et impôts dus au clergé (la dîme)<ref group=GAHRA name =GAHRA-4>Modèle:Harvsp.</ref>. Artenay revendique que les droits de dîme fussent perçus d'une autre manière qu'en nature. Outre l'intérêt pour leurs terres, les habitants jugent qu'un paiement en argent peut être intéressant lorsque la monnaie se dévalue, ce qui avait été le cas au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group=GAHRA name =GAHRA-11>Modèle:Harvsp.</ref>. Artenay demande également la suppression de tous les privilèges et une simplification de la justice<ref group=GAHRA name =GAHRA-14>Modèle:Harvsp.</ref>. Artenay se singularise par une demande particulière : que les chirurgiens (au sens actuel de médecins) de campagne soient qualifiés. Selon les habitants de la paroisse, les médecins de ville seraient plus compétents que les médecins de campagne. Il convient toutefois de rappeler à ce sujet que la forte mortalité de l'époque n'est pas tant due aux maladies qu'à la sous-alimentation chronique et aux très mauvaises conditions d'hygiène<ref group=GAHRA name =GAHRA-20>Modèle:Harvsp.</ref>.
Entre trois guerres
Conflit franco-prussien de 1870 et Première Guerre mondiale
Le 10 octobre 1870 eut lieu à Artenay une importante bataille de la guerre franco-prussienne : l'armée française y fut mise en déroute. Des gravures d'époque témoignent de l'événement.
Le Modèle:Date-, Louis Blériot effectua sur son Modèle:Nobr la première liaison aérienne aller-retour de ville à ville entre Toury et Artenay (Modèle:Unité).
Seconde Guerre mondiale
Artenay fut, avant le Débarquement et au début de l'Modèle:Nobr, une zone de parachutage d'armes et de munitions récupérées par les résistants du réseau Turma-Vengeance (Marcel Girault, "mort en déportation"<ref>La Dépêche du Loiret (dir.Henri Duvillard) 11 décembre 1948</ref>).
Politique et administration
Découpage territorial
Bloc communal : commune et intercommunalités
Le décret de l'Assemblée Nationale du Modèle:Date- décrète Modèle:Citation. Ce décret ne crée pas encore les communes, mais les municipalités, témoignant et entretenant une confusion entre l'institution et le territoire et ouvrant la porte à un nombre considérable de municipalités<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref>. Par le décret du Modèle:Date-, l'Assemblée nationale se décharge sur les administrations départementales pour faire établir les limites de ces municipalités. Une première définition de la commune, au sens actuel, est faite avec l'Modèle:Nobr de la constitution du Modèle:Date- qui dispose que Modèle:Citation<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Enfin le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-) : Modèle:Citation<ref name="Motte23"/>. Ainsi la paroisse ou bourg d'Artenay devient formellement « commune d'Artenay » en 1793. Il faut toutefois attendre la loi du Modèle:Date- sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central<ref name="Loi1884">Modèle:Lien web.</ref>. Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création<ref name="Cassini" />.
La commune d'Artenay n'appartient à aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2011 et fait partie, à cette date, des Modèle:Unité du Loiret dites « isolées », dont les dix communes du canton d'Artenay<ref name="Interco2011">Modèle:Lien web.</ref>. La commune adhère à la communauté de communes de la Beauce loirétaine lors de la création de cette intercommunalité le Modèle:Date-<ref name="Arrete2012">Modèle:Lien web.</ref>. Les compétences transférées sont : la collecte et le traitement des déchets, l'assainissement non collectif, certains actions de développement et d'aménagement économique (zones d'activités), le développement et aménagement social et culturel, l'aménagement de l'espace (SCOT, PLU), la voirie, le développement touristique, le logement et l'habitat (PLH, OPAH), préfiguration des pays<ref name="Banatic">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services<ref group="Note">La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalités qui ne sont pas représentées : des syndicats (syndicats intercommunaux à vocation unique (SIVU), (syndicats intercommunaux à vocation multiple (SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santé (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).</ref>.
Circonscriptions de rattachement
Modèle:Article détaillé Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse d'Artenay était rattachée sur le plan ecclésiastique au diocèse d'Orléans, sur le plan judiciaire au bailliage d'Orléans et au grenier à sel de Yenville (dénommée plus tard Janville-au-Sel, puis Janville), sur le plan militaire au gouvernement d'Orléans et sur le plan administratif à la généralité d'Orléans<ref name="Patron254">Modèle:Harvsp.</ref>.
La loi du Modèle:Date- divise le pays en Modèle:Unité découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune d'Artenay est alors incluse dans le canton d'Artenay, le district de Neuville et le département du Loiret<ref name="Prudhomme162">Modèle:Harvsp.</ref>.
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838<ref name="Hist-decentr-7">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions<ref name="Hist-decentr-41">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes<ref name="Hist-decentr-61">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L'Modèle:Nobr intervient en 2003-2006<ref name="Hist-decentr-118">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>, puis l'Modèle:Nobr en 2012-2015. Parallèlement l'État se réforme périodiquement. La réforme de l’administration territoriale de l’État (RéATE), entrée en vigueur au Modèle:Date- et issue de la révision générale des politiques publiques (RGPP) est une des grandes réformes visant à simplifier l'organisation de l’État.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune d'Artenay aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | Dernière période | Type de circonscription | Évolution du découpage territorial |
---|---|---|---|---|
District | Neuville | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Neuville de 1790 à 1795<ref name="Cassini" />,<ref name="Prudhomme162"/>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>. |
Canton | Artenay | 1790-1801 | Électorale | En 1790, lors de la création des cantons, districts et départements, la commune d'Artenay est rattachée au canton d'Artenay<ref name="Cassini"/>. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rôle électoral<ref name="COG43"/>. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés<ref name="Hist-decentr-6">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Ils acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Neuville-aux-Bois | 1801-1806 | Administrative et électorale | Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. Artenay est alors rattachée au canton de Neuville-aux-Bois par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801)<ref name="Arrete1801-45">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini"/>. | |
Artenay | 1806-2015 | Administrative et électorale | En 1806, la commune est à nouveau rattachée au canton d'Artenay<ref name="Rondonneau">Modèle:Ouvrage.</ref> et y reste jusqu'en 2015<ref name="Cassini"/>. Jusqu'en 1958, les cantons hébergent une justice de paix, une perception et une brigade de gendarmerie. À partir de 1958, seules les brigades de gendarmerie s'appuient sur les découpages cantonaux<ref name="Canton1">Modèle:Lien web.</ref>. Ceux-ci servent aussi toujours d'éléments de territoires pour définir l'organisation territoriale judiciaire<ref name="Orga judiciaire">Modèle:Lien web.</ref> et pour la délimitation des circonscriptions législatives. En sus d'être des circonscriptions administratives, les cantons sont depuis leur création des circonscriptions électorales, pour l'élection des conseillers généraux jusqu'en 2015. | |
Meung-sur-Loire | 2015- | Électorale | La loi du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ses décrets d'application publiés en février et Modèle:Date-<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au canton de Meung-sur-Loire<ref name="Décret 2014"/>. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale destinée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental<ref name="Canton Q460">Modèle:Lien web.</ref>. | |
Arrondissement | Orléans | 1801- | Administrative | Artenay est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801. Les redécoupages de 1924 et 1942 n'ont pas affecté l'arrondissement d'Orléans<ref name="Cassini"/>. Le chef-lieu d'arrondissement, Orléans, est le siège de la sous-préfecture<ref name="Arron-def">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Rattachmts-adm">Modèle:Lien web.</ref>. |
Circonscription législative | [[Deuxième circonscription du Loiret|Modèle:2e]] | 2010 | Électorale | Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions passe de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du Modèle:Date-. En attribuant un siège de député « par tranche » de Modèle:Nombre, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21<ref name="Législatives2012">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Loi_juil2009">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six<ref name="Carte-législatives-Loiret">Modèle:Lien web.</ref>. La réforme n'affecte pas Artenay qui reste rattachée à la deuxième circonscription<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>. |
Collectivités de rattachement
La commune d'Artenay est rattachée sur le plan administratif au département du Loiret depuis sa création en 1790 et à la région Centre-Val de Loire, créée dans les années 1960-1970 dans le cadre du mouvement de décentralisation sous le nom de Région Centre puis renommée Centre-Val de Loire à la suite de la loi du 16 janvier 2015<ref name="loi-renommage">Article 2-V de la loi no 2015-29 du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral : « V. – À compter de la publication de la présente loi, la région Centre est dénommée « Centre-Val de Loire ». Dans l’ensemble des dispositions législatives en vigueur, les références à la région Centre sont remplacées par les références à la région Centre - Val-de-Loire. » Modèle:Lien web.</ref>, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Politique et administration municipale
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal d’Artenay, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Il est composé de 19 membres<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales</ref>.
L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Finances communales
En 2011, la commune disposait d’un budget de Modèle:Euro dont Modèle:Euro de fonctionnement et Modèle:Euro d'investissement<ref name="Alize2011"/>, en augmentation de 29 % par rapport à 2005<ref name="Alize2005"/>.
Le budget de fonctionnement était financé à hauteur de 44,5 % par les impôts locaux, 12,1 % par d'autres impôts et taxes et 15,5 % par la dotation globale de fonctionnement. Ces indicateurs étaient cette même année pour les communes de la même strate, de 500 à Modèle:Nombre, respectivement de 47,7 %, 10,2 % et 19,2 %. Les taux d’imposition fixés par la commune étaient de 15,2 % pour la taxe d'habitation, de 13,9 % pour la taxe foncière sur le bâti et 38,6 % pour la taxe foncière sur le non-bâti. Les taux de la strate des communes de Modèle:Unité/2 étaient respectivement de 18,4 %, 14,2 % et 49,1 %<ref name="Alize2011"/>. Le taux de la cotisation foncière des entreprises, qui a remplacé la taxe professionnelle en 2010, fixé par l’intercommunalité, était de 17,8 %<ref>Taux des impôts locaux de la commune en 2010, sur http://www.taxe.com/, consulté le 5 mars 2013</ref>.
La dette cumulée de la commune s’élevait au 31 décembre 2011 à Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, en augmentation de 36 % par rapport à 2005. La dette moyenne par habitant de la strate des communes de Modèle:Unité/2 s'élevait quant à elle en 2011 à Modèle:Unité<ref name="Alize2011"/>.
Année | Population | Fonctionnement | Investissements | Autofinancement | Endettement | Fiscalité | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Produits (en k€) |
Charges (en k€) |
Résultat (en k€) |
Ressources (en k€) |
Emplois (en k€) |
CAF (en k€) |
encours au 31/12 (en k€) |
encours par habitant (en € par habitant) |
TFb | TFnb | Tpfa | Potentiel fiscal par habitant |
Produits impôts locaux | ||||
commune | strate | |||||||||||||||
2005<ref name="Alize2005">Compte communal détaillé 2005 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013</ref> | 1974 | 2 761 | 2 397 | 364 | 815 | 2 372 | 258 | 2 682 | 1 359 | 7,9 % | 12,4 % | 32,8 % | 8,8 % | 1 585 | 552 | 1770 |
2006<ref>Compte communal détaillé 2006 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013</ref> | 1974 | 2 855 | 2 236 | 620 | 429 | 600 | 620 | 2 487 | 1 260 | 7,9 % | 12,4 % | 32,8 % | 8,8 % | 1 664 | 583 | 1790 |
2007<ref>Compte communal détaillé 2007 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013</ref> | 1974 | 2 847 | 2 432 | 415 | 2 170 | 971 | 415 | 2 293 | 1 162 | 7,9 % | 12,4 % | 32,8 % | 8,8 % | 1 676 | 614 | 1789 |
2008<ref>Compte communal détaillé 2008 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013</ref> | 1974 | 2 946 | 2 275 | 672 | 1 902 | 1 978 | 672 | 3 216 | 1 629 | 8,7 % | 13,6 % | 36,1 % | 8,8 % | 2 071 | 621 | 1949 |
2009<ref>Compte communal détaillé 2009 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013</ref> | 1689 | 2 947 | 2 541 | 406 | 1 119 | 641 | 422 | 3 037 | 1 798 | 8,7 % | 13,6 % | 36,1 % | 8,8 % | 2 069 | 671 | 1915 |
2010<ref>Compte communal détaillé 2010 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013</ref> | 1740 | 3 086 | 2 586 | 500 | 1 262 | 776 | 515 | 3 109 | 1 787 | 8,9 % | 13,9 % | 36,8 % | 17,8 % | 2 034 | 694 | 2046 |
2011<ref name="Alize2011">Compte communal détaillé 2011 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013</ref> | 1796 | 3 107 | 2 424 | 683 | 1 494 | 1 762 | 698 | 3 312 | 1 844 | 15,2 % | 13,9 % | 38,6 % | 33,5 % | 240 | 0 | 1620 |
Notes : CAF = Capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts, TH = Taux de la taxe d'habitation, TFb = taux de la taxe sur le foncier bâti, TFnb = taux de la taxe sur le foncier non bâti, Tpfa = Taxe professionnelle (fiscalité additionnelle) |
Équipements et services
Voirie
La commune assure l'entretien et la gestion des voies communales et des chemins ruraux. À la suite de la dernière opération de classement, la longueur totale des voies communales s’élève à Modèle:Unité en 2015<ref name="CMfev2015">Modèle:Lien web.</ref>. Elle construit de nouvelle voies lorsque ceci s'avère nécessaire.
Environnement
Gestion des déchets
Modèle:Article détaillé Au 31 décembre 2016, la commune est membre du SIRTOM de la région d'Artenay (SIRTOMRA) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref> en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire<ref name="SIRTOMRA-2015">Modèle:Lien web.</ref>. Un réseau de quatre déchèteries, dont une est située sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…)<ref name="SIRTOMRA-2015"/>.
L'élimination et la valorisation énergétique des déchets est effectuée dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL<ref>site officiel de BEGEVAL</ref>, installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchetteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles (OMR) et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri<ref name="SIRTOMRA-2015-8">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Depuis le Modèle:Date-, la Modèle:Citation ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Beauce loirétaine, en application de la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="SDCI45-4">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Production et distribution d'eau
Modèle:Article détaillé Pour satisfaire les exigences de santé publique et de qualité environnementale, les communes sont tenues d’assurer l’approvisionnement, la distribution et l’assainissement de l’eau potable en application de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992<ref name="Eau-Centre">Modèle:Lien web.</ref>. La commune d'Artenay a confié la production d'eau à l'EPCI « syndicat de production d'eau potable Artenay-Sougy », un syndicat très ancien créé en 1996, et assure elle-même la distribution. L'eau est pompée dans la nappe souterraine dite des calcaires d'Étampes. Le forage d'alimentation est situé sur la commune de Saint-Lyé-la-Forêt<ref name="Eau-Loiret-dec2014">Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement
L'eau une fois utilisée par le particulier, l'agriculteur ou l'industriel est restituée au milieu naturel. Pour ne pas dégrader cette ressource précieuse, les eaux usées doivent être traitées avant leur rejet. Pour les eaux usées domestiques, deux grands modes de traitement sont possibles : l'assainissement collectif où les effluents, après collecte dans un réseau d'assainissement, sont traités dans une station d'épuration, et l'assainissement non collectif lorsqu’il n’existe pas de réseau d’assainissement<ref name="Assainismt-def">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="EU">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune d'Artenay utilise pour ce qui concerne la partie de son territoire desservie par un réseau d'assainissement collectif, un système de collecte de type séparatif relié à une station d'épuration relevant de la filière des boues activées avec séchage des boues par serre solaire. Cette station, construite par la commune en 2011 pour un montant de Modèle:Unité d'euros, a une capacité nominale Modèle:Unité et de Modèle:Unité<ref name="Ass collectif-Loiret-aout2014">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="STEP">Modèle:Lien web.</ref>.
Le service public d'assainissement non collectif de la commune d'Artenay est géré par la communauté de communes de la Beauce loirétaine. Cet EPCI a recours à un exploitant (la Lyonnaise des eaux en décembre 2014) qui a pour missions le contrôle du neuf et de l'existant et les diagnostics en cas de vente<ref name="Ass non collectif-Loiret-dec2014">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SPANC-CC">Modèle:Lien web.</ref>.
Autorisations d'urbanisme
Dans les communes disposant d’un plan local d’urbanisme comme Artenay, le maire signe les actes d'urbanisme au nom de la commune. Bien que très rare, la délivrance des autorisations d’urbanisme par le président de la communauté est juridiquement possible. Elle relève d’une délégation prévue au code de l’urbanisme (article L. 422-3) et s’opère par délibération concordante de l'EPCI et des communes qui le souhaitent<ref name="PC-7">Modèle:PdfModèle:Lien web Modèle:P..</ref>. C'est le choix qu'a fait la commune d'Artenay en 2015 en confiant l'ensemble de la procédure d’instruction des autorisations d’urbanisme au niveau service intercommunale d’instruction des autorisations d’urbanisme (SIIAU) mis en place par la Communauté de Communes de la Beauce Loirétaine. Ce service, mutualisé avec deux autres communautés de communes que sont la Communauté de communes du Val des Mauves et la communauté de communes du canton de Beaugency a pour mission d’instruire au profit des communes qui le souhaitent les demandes d’autorisation d’urbanisme qui résultent d’une réglementation d’ordre législatif (Code de l’urbanisme, Code de la construction et de l’habitation) mais aussi des prescriptions d’ordre réglementaire édictées au niveau régional (ex: SCOT) ou local (ex : PLU, carte communale, POS, etc)<ref name="CMmai2015">Modèle:Lien web.</ref>.
Enseignement
Les élèves et personnels enseignants de la commune sont rattachés à l'Académie d'Orléans-Tours<ref>Décret Modèle:N° du 12 décembre 1961 portant création d'académies à Nantes, Orléans et Rennes.</ref>. La commune dispose sur son territoire d'une école maternelle publique accueillant en 2015 Modèle:Unité<ref name="Ecoles">Modèle:Lien web.</ref> et d'une école élémentaire accueillant 184 élèves<ref name="Ecoles2">Modèle:Lien web.</ref>.En 2021 il y a 96 élèves dans l'école maternelle
Santé et services d'urgence
En septembre 2015, trois médecins généralistes, un dentiste, une podologue, une psychologue et trois infirmières exercent dans le cabinet médical d'Artenay. Afin d'assurer la pérennité de l'établissement, la municipalité a décidé d'acquérir le bâtiment en 2015 pour un montant de Modèle:Unité<ref name="Repsep2015">Modèle:Lien web.</ref>.
Justice, sécurité et défense
Sur le plan de l’organisation juridictionnelle, les juridictions compétentes pour la commune sont le tribunal d'instance d'Orléans, le tribunal de grande instance d'Orléans, le conseil de prud'hommes d'Orléans, le tribunal de commerce d'Orléans, la cour d'appel d'Orléans, la cour administrative d'appel de Nantes, la cour d'assises du Loiret, le tribunal administratif d'Orléans, le tribunal des affaires de la Sécurité Sociale du Loiret, le tribunal des pensions d'Orléans, le tribunal paritaire des baux ruraux d'Orléans et le tribunal pour enfants d'Orléans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan militaire, la commune est rattachée à la base aérienne de Bricy, délégation militaire départementale, et à la zone de défense et de sécurité Ouest<ref name="ZoneDefenseOuest">Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
Un marché hebdomadaire se déroule le jeudi.
Économie
- La commune, beauceronne, reste essentiellement agricole ;
- La sucrerie fait partie du groupe Tereos, deuxième sucrier mondial en 2005. Elle produit près de 77 000 tonnes de sucre par an<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> (2013). La coopérative sucrière date de 1928 et était initialement une distillerie. La sucrerie elle-même a été créée en 1953. Elle emploie 185 personnes (2013).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Victor. Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Le moulin à vent des Muets. Construit en 1848, restauré dans les années 1970. Il fonctionne encore, mais uniquement dans un but pédagogique. Le moulin est classé monument historique depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Le manoir d'Auvilliers. {{#switch: XVIII
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}} dont le parc a été dessiné par André Le Nôtre ;
- L'ancienne prison d'étape des {{#switch: XIX
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}}
}}, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
Équipements culturels
- Le musée du Théâtre Forain, comportant également une galerie d'archéologie. Le musée est installé dans une ancienne ferme, la « Ferme du Paradis », réaménagée par les architectes Vincen Cornu et Benoît Crépet en 1994 ;
- Musée archéologique et paléontologique ;
- Le cinémobile.
Artenay et la littérature
L'écrivain Pierre Bergounioux évoque, dans Carnet de notes, une brève pause à Artenay, le vendredi 12 avril 1985 alors qu'il rentre de la Corrèze vers Paris : « Halte à Artenay, pour nous désaltérer. On a une sensation subite, inattendue de paix, d'engourdissement dès qu'on s'écarte un peu de la nationale. Quoiqu'il soit quatre heures de l'après-midi, un vendredi, le café est animé. Des hommes — la cinquantaine — parlent haut et rient très fort. Paris, dont on sentait l'énorme attraction, sur la N20, semble soudain très loin, presque inexistant. »<ref>Carnet de notes, Verdier, 2006, Modèle:P..</ref>
Personnalités liées à la commune
- Madame de Montespan y posséda le manoir d'Auvilliers avec des jardins dessinés par Le Nôtre ;
- Pierre Barbier (1759-1825), général des armées de la République et de l'Empire, né à Artenay, décédé à Orléans ;
- Jean-Étienne Barré, officier des armées napoléoniennes, commandant d'armes de la place d'Orléans, colonel Modèle:6e de ligne, maréchal de camp, gouverneur de la Martinique, commandeur de la Légion d’honneur, est né à Artenay en 1769 ;
- Émile Anizan, prêtre, fondateur des Fils de la Charité, est né à Artenay le 6 janvier 1853 ;
- Marcel Paul Bonnefoy (1854-1881), ingénieur des mines, mort à 27 ans au fond de la mine de Champagnac (Cantal), sorti major de l'Ecole polytechnique en 1875 juste devant Henri Poincaré
- Louis Blériot fit le premier vol entre deux villes (Toury et Artenay) en 1908 ;
- Le maréchal Maunoury est décédé à Artenay le 28 mars 1923 dans le train qui le conduisait vers sa résidence, le château d'Herbilly près de Mer (Loir-et-Cher).
- Charles Bénard (1873-1946) inventa à Artenay le « manche à balai », connu sous le nom de « cloche Bénard », qui permit un progrès notable dans le pilotage des aéroplanes et fut universellement adopté ;
- L'abbé Pierre Nollent, curé d'Artenay, fondateur de la société française d'étude des souterrains, est enterré au cimetière d'Artenay ;
- José Cardona, réfugié politique espagnol devenu maire d'Artenay, a raconté son histoire dans Le Minorquin de la Beauce<ref>Le Minorquin de la Beauce, édition L'Harmattan, 1998.</ref>. Il a été également conseiller général et créateur du musée du Théâtre forain.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes