Saint-Lyé-la-Forêt

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France Saint-Lyé-la-Forêt est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:Map commune FR insee code 45289.png
Carte de la commune de Saint-Lyé-la-Forêt et des communes limitrophes.

La commune de Saint-Lyé-la-Forêt se trouve dans le quadrant nord-ouest du département du Loiret, dans la région agricole de l'Orléanais<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref> et l'aire urbaine d'Orléans<ref name="FC"/>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité d'Orléans<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Neuville-aux-Bois, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant Modèle:Date-. La commune fait partie du bassin de vie de Neuville-aux-Bois<ref name="FC"> Modèle:Lien web.</ref>.

Les communes les plus proches sont : Bougy-lez-Neuville (Modèle:Unité), Villereau (Modèle:Unité), Bucy-le-Roi (Modèle:Unité), Trinay (Modèle:Unité), Neuville-aux-Bois (Modèle:Unité), Rebréchien (Modèle:Unité), Aschères-le-Marché (Modèle:Unité), Chevilly (Modèle:Unité), Chanteau (Modèle:Unité) et Ruan (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

Aigrefin - Bois Saint-Germain - Châteaugaillard - Couarde - Coudresceau - la Brosse - la Croix Bucheron - la Fontaine - la Grande Chauderie - la Petite Fontaine - le Grillon - le Haut Bout - le Moulin - le Plessis - les Bordes Givry - les Charmettes - les Chauderies - les Ecossoires - les Fermes Neuves - les Mardelles.

Géologie et relief

Fichier:45289-Saint-Lyé-la-Forêt-géologie.svg
Carte géologique de la commune de Saint-Lyé-la-Forêt. Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin ( : Gouffre, aven
$ : Carrière à ciel ouvert

La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s'étagent du Trias (- Modèle:Unité d’années) au Pliocène (- Modèle:Unité d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="NoticeGéo-1">Modèle:Lien web.</ref>.

Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l'Aquitanien (de - 23 à - Modèle:Unité d’années). Leur partie supérieure, les marnes et calcaires de l’Orléanais (m2MCO), occupe la partie centrale de la commune<ref name="DREAL-89">Modèle:Lien web.</ref>. Les marnes et sables de l’Orléanais (m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – Modèle:Unité d'années) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent occupent la partie ouest de la commune. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation<ref name="NoticeGéo-5">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DREAL-89"/>. Cette formation est elle-même surmontée par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datés du Langhien supérieur au Pliocène inférieur, une formation composée de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux très grossiers à fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant une partie est de la commune<ref name="Materiaux-87">Modèle:Lien web.</ref>. Enfin une poche de limons et lœss (qOE), datés du Quaternaire, affleure sur une frange nord-ouest de la commune<ref name="Materiaux-84">Modèle:Lien web.</ref>.

Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques. Les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur et entraînent la formation de dépressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilités ne sont pas rares dans la région orléanaise. Modèle:Unité ont été inventoriées par le service régional Centre du BRGM sur la commune, en Modèle:Date- : onze gouffres, trois carrières souterraines et des dolines (dépressions circulaires ou elliptiques liée à l'activité karstique)<ref name="Cavités-StLyé">Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de Modèle:Nobr. L'altitude du territoire varie en effet de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr<ref>Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes du Loiret. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur Modèle:Unité en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orléans-Bricy, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Sous la Révolution française, le nom de la commune est orthographié Saint-Lié ; dès le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on trouve l'orthographe Saint-Lyé. En 1919, le village adopte l'appellation composée Saint-Lyé-la-Forêt<ref name="Cassini"/>.

Histoire

Le bourg actuel de Saint-Lyé-la Fôret s’étend très probablement à l'emplacement d'un site routier antique de la voie Orléans-Paris, dont le tracé serait repris par la RD97 (Soyer, 1971<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>).

L'agglomération aurait été occupée du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Ap. J.-C. au Bas-Empire. En l'état actuel des connaissances, il est malheureusement impossible de délimiter son extension et de la caractériser plus précisément. Elle pouvait s'étirer le long de la voie Orléans-Paris sur plus de 500 m de longueur comme d'autres « village-rue » découverts dans la cité carnute à Berchère-Saint-Germain ou bien Tremblay-les-Village/Le Boulay-Thierry en Eure-et-Loir (Cribellier dir., 2016, p. 467<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>).

Modèle:Référence nécessaire

Révolution française et Empire

Nouvelle organisation territoriale

Le décret de l'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée Nationale du Modèle:Date-]] décrète Modèle:Citation<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors Modèle:Unité, rattachées à Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La municipalité de Saint Lié est rattachée au canton de Neuville et au district de Neuville<ref name="EHESS"/>. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-) : Modèle:Citation<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Ainsi la municipalité de Saint Lié devient formellement « commune de Saint Lié » en 1793<ref name="EHESS">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.

Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du Modèle:Date-, et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés<ref name="COG43"/>,<ref name="Hist-decentr-6">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31<ref group=Note>La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Saint-Lyé-la-Forêt est alors rattachée au canton Neuville et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="EHESS"/>,<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. Cette organisation va rester inchangée jusqu'en 2015.

Époque contemporaine

Urbanisme

Typologie

Saint-Lyé-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,5 %), forêts (37 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones urbanisées (3,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

Plan local d'urbanisme

La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en Modèle:Date-. Le document est approuvé en septembre 1990 puis révisé en Modèle:Date- et modifié en 2002, 2003, 2004 et 2010<ref name="Urba-procedures-jan2016"/>.

La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du Modèle:Date-, dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du Modèle:Date-, marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le Modèle:Date-<ref name="Urba-procedures-jan2016">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>,<ref name="Urba-procedures">Modèle:Lien web.</ref>. En absence de PLU approuvé, c'est le POS de 2001 qui est le document d'urbanisme de référence.

Documents d'orientations intercommunaux

La commune est membre du pays Forêt d'Orléans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Forêt d'Orléans - Val de Loire décide de prendre le Modèle:Date- la compétence Modèle:Citation et, après avis favorable conforme des différentes communes membres (le Modèle:Date- pour Saint-Lyé-la-Forêt), le préfet approuve la modification des statuts en ce sens le Modèle:Date-<ref name="Pref-19fev2016">Modèle:Lien web.</ref>. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le Modèle:Date-<ref name="SCOT_2">Modèle:Lien web.</ref>, l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études<ref name="SCOT_3">Modèle:Lien web.</ref>. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018<ref name="SCOT3">Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

Voies de communication et transports

Fichier:45-Saint-Lye-la-Foret-Routes.png
Réseau routier principal de la commune de Saint-Lyé-la-Forêt (avec indication du trafic routier 2014).

Infrastructures routières

La commune est traversée par l'autoroute A19 et trois routes départementales : la RD 97 (Modèle:Unité), qui relie Orléans à Pannecières<ref name="Geoloiret-Routes">Modèle:Lien web.</ref>, la RD 106 (Modèle:Unité), qui relie le centre-bourg à Artenay<ref name="Geoloiret-Routes"/> et la RD 125 (Modèle:Unité), qui le relie à Chevilly<ref name="Geoloiret-Routes"/>.

L'autoroute A19, mise en service en 2009<ref name="AutoA19-Env">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>, traverse la commune dans sa partie nord-ouest, mais n'a aucun échange avec son territoire. L'accès le plus proche à cette autoroute est le diffuseur de Beaune-la-Rolande, situé à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> sur la commune d'Auxy et constituant la sortie n°6<ref name="Aut-A19">Modèle:Lien web.</ref>. L'accès à l'autoroute A10 se situe quant à lui au niveau d'Artenay, à 10 km<ref name="StLyé-Artenay">Modèle:Lien web.</ref>.

Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

Transports en commun routiers

En 2016, Saint-Lyé-la-Forêt est desservie par la ligne régulière Modèle:N° du réseau d'autocars interurbains Ulys<ref name="Ulys1">Modèle:Lien web.</ref> qui relie Pithiviers - Chilleurs-aux-Bois - Neuville-aux-Bois - Saint-Lyé-la-Forêt - Orléans<ref>Fiche horaire de la ligne n°20 Pithiviers - Orléans pour la période du Modèle:Date- au 31 août 2016, Modèle:Lire en ligneModèle:Pdf.</ref>. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d'Orléans. À compter du Modèle:Date, la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="Notre-Transports">Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre le Réseau de mobilité interurbaine Modèle:Citation remplace chacun des réseaux départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du Modèle:Date-<ref name="Rep-28avr2017">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques majeurs

La commune de Saint-Lyé-la-Forêt est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Entre 1989 et 2019, huit arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : quatre pour des inondations et coulées de boues et quatre pour des mouvements de terrains<ref name="Georisques1">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-Saint-Lyé-la-Forêt">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sècheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa Modèle:Citation face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante<ref name ="decret22oct2011">Modèle:Légifrance portant délimitation des zones de sismicité du territoire français</ref>. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible<ref name="Georisques1"/>.

Risques technologiques

La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un itinéraire routier structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A19)<ref name="DDRM-liste"/>,<ref name="DDRM-TMD">Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Saint-Lyé-la-Forêt est membre de la communauté de communes de la Forêt<ref name="meta"/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Neuville-aux-Bois. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux qui sont, en 2020, le PETR Forêt d'Orléans-Loire-Sologne, l'Agence Loiret Numérique, le Syndicat mixte de la production d'eau potables de la Sevinerie, le Syndicat mixte pour la collecte et le traitement des déchets ménagers de l'arrondissement de Pithiviers (SMITOMAP), le Syndicat mixte de ramassage et de traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de la région d'Artenay et le Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Pithiviers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la cinquième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration municipales

Conseil municipal et maire

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Lyé-la-Forêt, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Il est composé de 15 membres<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales</ref>. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Jacques Christian Van Belle est maire depuis 2014.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Équipements et services

Environnement

Gestion des déchets

Modèle:Article détaillé Au Modèle:Date-, la commune est membre du SIRTOM de la région d'Artenay (SIRTOMRA) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref> en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire<ref name="SIRTOMRA-2015">Modèle:Lien web.</ref>. Un réseau de quatre déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune de Neuville-aux-Bois<ref name="SIRTOMRA-2015"/>.

L'élimination et la valorisation énergétique des déchets sont effectuées dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL<ref>site officiel de BEGEVAL</ref>, installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchèteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri<ref name="SIRTOMRA-2015-8">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, la Modèle:Citation ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Forêt en application de la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="SDCI45-4">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Production et distribution d'eau

Modèle:Article détaillé

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques<ref name="SP-Ass">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:Date-, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune<ref name="Serv-EAU-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du Modèle:Date-. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes<ref name="CGCT-L1321-1">Modèle:Légifrance et suivants</ref>,<ref name="AMF-LoiNotre">Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>, est assurée par la commune elle-même<ref name="Serv-AC-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal mise en service le Modèle:Date- et dont la capacité nominale de traitement est de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée par la commune<ref name="STEP2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="STEP-Sandre">Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, la communauté de communes de la Forêt assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name="Serv-ANC-2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SPANC-CC">Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article détaillé

Modèle:Population de France/introduction

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Le château de la Mothe des {{#switch: e
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}}

}} est entouré de douves. Ce manoir privé est coiffé de toits à la Mansart et flanqué de deux tourelles à poivrières. Les façades, toitures, cour d'honneur et douves sont inscrits à l'inventaire des Monuments historiques depuis le Modèle:Date France<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

  • L’église Saint-Roch est constituée de deux corps de bâtiment. La partie nord formant maintenant le bas-côté a été une église romane de Modèle:Unité sur 7 dont il ne reste que le mur nord et le clocher. Ce mur était percé de deux étroites fenêtres obstruées apparaissant de part et d'autre d'un contrefort. Elles sont montées en pierres de hauteurs inégales. Le clocher, tour carrée à deux étages, épaulée aux angles de contreforts peu saillants, est percé de petites fenêtres. Sur la façade ouest de cette ancienne église, on peut voir l'ancienne porte aujourd'hui murée. L'arc, sans doute surbaissé, est formé de claveaux soigneusement taillés. Cet ensemble ressemble aux églises de Yèvre-la-Ville et Pithiviers-le-Vieil et en fait une des plus anciennes églises des environs (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). À cette église a été ajoutée - fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - une construction plus large et plus haute constituant aujourd'hui la nef de l'église actuelle. Cette nef est fermée à l'ouest par une façade percée d'une grande porte avec arc brisé et à l'est par un chœur à trois pans et cinq fenêtres. Le mur sud jouxtant le jardin de l'ancien presbytère est percé de quatre grandes baies vitrées. Au nord-est est l'abside de l'ancienne église remaniée sans doute au même moment. À l'intérieur, l'église apparaît spacieuse, bien éclairée au sud et à l'est et cela donne une idée d'équilibre malgré son asymétrie - un seul bas-côté au nord. La nef est constituée de cinq travées avec trois arcades brisées qui retombent sur des piliers octogonaux. Les voûtes actuelles ont remplacé, en 1898, un lambris de bois. Les grandes fenêtres au sud sont en tiers-point avec pour l'une d'elles un réseau flamboyant d'un élégant dessin. Chaque fenêtre correspond à une travée sauf au niveau du clocher. Une petite porte dans le mur sud débouche sur une sacristie composée de deux pièces dont l'une constitue une salle de réunion, le tout restauré en 1990. Dans le chœur, le mur Est avec trois pans est éclairé de baies avec vitraux représentant des étapes de la vie de Jésus. De chaque côté, une fenêtre plus petite complète l'éclairement Un maître autel en marbre blanc est du plus bel effet. De chaque côté, deux grands candélabres restés dans l'état complètent l'ensemble. À droite de l'autel, dans le mur, une petite fontaine est restée apparente. Le mur du bas-côté est flanqué de trois autels dans l'axe des travées, puis c'est le clocher et un petit chœur avec un autel adossé à l'abside. Toute fa façade ouest est protégée par un caquetoir réhabilité en 1995.
Le mobilier de cette église est assez important et en bon état. Dans la nef, un autel - face au peuple - a été aménagé avec le coffre de l'ancienne chaire surmonté d'un plateau en beau bois.
Un chemin de croix, en métal bien entretenu, est assez original. Adossé à un pilier, un socle de bois sculpté supporte une statue de Jeanne d'Arc. Un dais et une tenture mettent en valeur cet ensemble. Dans le chœur, la croix de procession, bien restaurée, est mise en valeur par une tenture grenat apposée derrière sur le mur. À noter, à la porte de la sacristie, un petit bénitier fait d'un coquillage peu commun.
Dans le bas-côté, au fond ouest, adossée à l'ancienne porte obstruée, une plaque funéraire rappelle Pierre Liegat décédé en 1733. Devant, les fonts baptismaux en grès chiné reposent sur quatre colonnes posées sur un socle bordé de blocs en grès gris chiné. À noter que le bénitier de l'entrée est dans le même matériau. À côté des fonts baptismaux, une fontaine ancienne. Au-dessus de cet ensemble, un Christ en Croix, fait de bois avec deux statues de part et d'autre en bois également faisant penser à la Vierge Marie et à saint Jean au pied de la Croix, au Vendredi saint.
Les trois autels indiqués plus haut sont dédiés l'un à saint Joseph avec l'Enfant Jésus, le deuxième à la Vierge Marie avec l'Enfant, le troisième à saint Lyé avec une peinture le montrant avec des enfants qu'il guérissait de maladies des os. Sous le clocher, une autre plaque funéraire rappelle Guillaume François Dugue de Bagnols, chevalier seigneur de la Mothe Saint Lyé qui habitait le château du bourg et décédé en 1743. Dans l'abside l'autel est surmonté du Sacré-Cœur D'autres statues de saint Lyé, saint Vincent, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus complètent l'ornement de ces autels
Les reliques de saint Lyé, ermite de la forêt d'Orléans ont demeuré longtemps dans une chapelle du village. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elles furent transportées à Pithiviers par ordre de l'évêque. De nombreux miracles sont relatés. Puis elles furent brûlées par les calvinistes. Les restes conservés par des chrétiens de Pithiviers furent ramenés à Saint-Lyé en 1664 après bien des péripéties. Elles reposent dans une châsse placée au pied de l'autel qui lui est dédié.
Chaque année, le lundi de Pentecôte, un pèlerinage rassemble un petit nombre de personnes.
L'église a été rénovée à plusieurs reprises, notamment en 1989 - travaux de réfection après une tempête - en 1990 - réfection de la sacristie - en 1993 - réfection d'une partie du carrelage de la nef - en 1995 - réfection de la toiture et du caquetoir - en 1996 - installation du coq et en 1997 - réalisation d'un chemin de promenade autour de l'église et de l'ancien presbytère.

Héraldique

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Notes et références

Notes et cartes

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Références

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Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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