Ferdinand Foch

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Redirect Modèle:Infobox Personnalité militaire Ferdinand Foch est un général, maréchal de France et membre de l’Académie française, né le Modèle:Date de naissance à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, et mort le Modèle:Date de décès à Paris.

La dernière année de la Première Guerre mondiale, au Modèle:Nobr, il est nommé commandant en chef des forces alliées sur le front de l'Ouest.

Peu avant la fin de la guerre, en Modèle:Date-, il est élevé à la dignité de maréchal de FranceModèle:Note puis, après la guerre, à celles de maréchal du Royaume-Uni (en 1919) et de Pologne (en 1923).

En Belgique, la figure de Foch est contestée, il est largement considéré comme un criminel de guerre responsable de millions de morts<ref>Leuven wil andere naam voor Fochplein, De Standaard, 26 janvier 2006</ref>.

Biographie

Jeunesse

Fichier:Tarbes Foch.JPG
Maison natale à Tarbes.

Ferdinand Foch naît dans une famille bourgeoise catholique à Tarbes. Ferdinand est le sixième des sept enfants<ref group=alpha>Dont Gabriel Foch (1850-1925), avoué près le tribunal de Tarbes.</ref> de Bertrand Jules Napoléon Foch (1803-1880) et de Marie Sophie Jacqueline DupréModèle:Note (1812-1883).

Son père est percepteurModèle:Note (fonction subordonnée à celle de trésorier-payeur général) originaire du Comminges (Gascogne)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Quant à sa mère, elle est la fille de Jacques-Romain Dupré (Loriol, 1771 - Argelès-de-Bigorre, Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>), retraité capitaine, chevalier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), chevalier de l'Empire, et de Marie-Anne Ducot. Sophie avait un frère, le chevalier Germain Dupré (Modèle:Date-, Argelès-de-Bigorre<ref name="souvenir">Armorial du Souvenir.</ref> - Modèle:Date-, Montpellier), médecin et sénateur.

Au gré des affectations administratives de son père, il effectue sa scolarité à Tarbes, Gourdan-Polignan (en 1866 - 1867 au Petit séminaire de Polignan)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Rodez puis Lyon. Il fréquente les collèges jésuites de Saint-Michel à Saint-Étienne et Saint-Clément de Metz. Il est évacué de ce dernier établissement pendant la guerre de 1870, le collège étant occupé par un bataillon de Poméraniens. Il s'engage au [[4e régiment d'infanterie|Modèle:4e d'infanterie]] qui ne combat pas. Après la guerre, il passe les concours d’entrée aux grandes écoles scientifiques à Nancy et, en Modèle:Date-, intègre l'École polytechniqueModèle:Note. À sa sortie de Polytechnique, il choisit l'École d'application de l'artillerie et du génie dont il sort en 1873 comme officier d'artillerieModèle:Note. Il est affecté comme lieutenant au [[24e régiment d'artillerie|Modèle:24e d'artillerie]] à Tarbes. En 1876, il suit au sein de l'École de cavalerie de Saumur le stage des officiers d'artillerie montée. Le Modèle:Date-, il devient capitaine. Il arrive à Paris le Modèle:Date- comme adjoint au service du personnel du dépôt central de l'artillerie.

En 1883, Foch épouse Julie Bienvenüe<ref name="soc-vincennes2002">Modèle:Article.</ref>, une petite-cousine de Fulgence Bienvenüe, qui dirigera la construction du métro parisien.

[[File:Colonel Foch - 35 RA - 1903.png|vignette|Foch en uniforme de colonel du [[35e régiment d'artillerie parachutiste|Modèle:35e d'artillerie]].]] Il entre à l'École supérieure militaire comme élève en 1885, faisant ainsi partie de la Modèle:11e promotion<ref name="Weygand">Modèle:Article.</ref>. Au terme de ses deux années d'enseignement, il effectue un stage de trois mois au sein de l'État-Major de l'Armée de terre, puis est affecté, toujours en tant que stagiaire, au Modèle:16e d'armée pendant trois ans, jusqu'en 1890<ref name="Weygand"/>. Après avoir été affecté au Modèle:3e bureau de l'État-Major, il devient ensuite professeur adjoint à l'École supérieure militaire entre 1895 et 1901<ref name="Weygand"/>,<ref name="Recouly">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Hinzelin">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il y est professeur d'histoire militaire, de stratégie et tactique générale, et devient l'un des théoriciens français de l'offensive. Il se fait connaître par ses analyses critiques de la guerre franco-allemande de 1870 et des guerres napoléoniennes. Il poursuit son ascension dans l'armée : promu lieutenant-colonel en 1898, il est nommé colonel en 1903, chef de corps du Modèle:35e d'artillerie à Vannes, puis général de brigade (1907).

Nommé par Georges Clemenceau à la tête de l'École de guerre en Modèle:Date- grâce à l'intervention du commandant Mordacq<ref group=alpha>Dans son livre Le Tigre, Jean Martet retranscrit un échange avec Clemenceau à ce propos :Modèle:Citation bloc.</ref>, il y reste jusqu'en Modèle:Date-. Il devient général de division cette même année ; puis en 1913, général commandant de corps d'armée, à la tête du [[20e corps d'armée (France)|Modèle:20e d'armée]] de Nancy.

La société

Son dernier frère, Germain Foch (1854-1929) devient jésuite, ce qui freine sans doute la progression de Ferdinand Foch dans l'armée, le gouvernement républicain étant très anticlérical. Sa carrière se fait dans un contexte politique marquant : l'affaire Dreyfus, l'affaire des fiches, la loi de séparation des Églises et de l'État sont autant d'événements pouvant obscurcir l'avenir de Foch. Modèle:Citation, dans l'affaire des fiches.

Si Georges Clemenceau moque ceux qu'il appelle « les généraux de jésuitières » (comme Castelnau), il empêche Foch, qu'il fait mander lors de la « Grande Guerre », d'interrompre sa messe quotidienne pour le rejoindre.

Foch a été l'ami de Gustave Doré chez qui il a croisé Sarah Bernhardt, Pierre Loti, Charles Gounod, Louis Majorelle et a participé à la vie parisienne intense de l'avant-guerre.

Foch et la Première Guerre mondiale

Fichier:General Foch.jpg
Général Foch en 1916.

Au début de la Grande Guerre, il commande le [[20e corps d'armée (France)|Modèle:20e d'armée]] de Nancy, appartenant à la [[2e armée (France)|{{#ifeq:armée | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:armée| armée }} }}]] du général de Castelnau. Le Modèle:Date-, alors que se prépare la bataille de Lorraine, son corps avance vers la ligne Sarrebourg-Morhange, subissant de lourdesModèle:Passage évasif pertes. Tenant toujours de l'offensive, il est surpris par l'ordre de retrait général prescrit, en milieu de matinée le Modèle:Date-, par le général de Castelnau<ref>Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6464649c%7C{{ #if: bpt6k6464649c |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>, mais de violents feux d'artillerie lourde, la contre-attaque allemande, l'échec du [[15e corps d'armée (France)|Modèle:15e]] à sa droite, enfin l'ordre exprès de repli expédié au Modèle:20e, à Modèle:Heure, par le général de Castelnau<ref>Mémoires pour servir..., Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref> le contraignent à son tour à la retraite, ce qui coûte la vie à cinq mille hommes. Il empêche ensuite les Allemands de traverser la Meurthe puis parvient à bien gérer la situation en couvrant la retraite pour livrer la bataille du Grand-Couronné qui couvre Nancy.

Fichier:Marshal Foch - The Generalissimo! Maréchal Foch - le Généralissime!.jpg
Foch, collection Bibliothèque et Archives Canada.

C'est pour son culte de l'offensive qu'il est choisi pour commander la [[9e armée (France)|{{#ifeq:armée | s | Modèle:Siècle | IXe{{#if:armée| armée }} }}]] lors de la bataille de la Marne. Il coordonne les armées britannique, française et belge durant la course à la mer. Avec le chef de l'état-major, Maxime Weygand, Foch doit gérer la retraite de la Marne, alors qu'il vient à peine d'être nommé à son poste. Il aurait eu alors ces mots restés célèbres : Modèle:Citation<ref group=alpha>Mots que J-C Notin ne retrouve pas malgré des recherches dans son ouvrage de référence.</ref>. Sa contre-attaque est la mise en pratique d'idées qu'il avait développées en tant qu'enseignant, elle lui permet de mettre un terme à l'offensive de l'armée allemande. Ce succès lui vaut une nouvelle promotion et le Modèle:Date-, il est nommé commandant en chef - adjoint de la zone nord, avec le général Joffre. Le Modèle:Date-, les Allemands lancent une nouvelle offensive, contenue au prix de pertes très lourdes ; situation qui se reproduit à nouveau lors de la première bataille d'Ypres. À chaque fois, Foch parvient à sortir les troupes françaises de situations très difficiles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

À l'origine de la bataille de l'Artois en 1915 (Modèle:Unité ou blessés français) et de celle de la Somme en 1916 (Modèle:Nb françaises<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), il tombe en disgrâce provisoire, conséquence de sanglants échecs. En Modèle:Date-, le général Joffre le relève du commandement du groupe d'armées du Nord (GAN), sa doctrine de l'offensive à outrance ayant engendré de lourdes pertes à l'armée française<ref name="lepoint">Modèle:Lien web.</ref>. Lucien Lacaze, ministre de la Marine et par intérim de l'Armée, le réconforte : « au moment où l'état de votre santé vous oblige à abandonner provisoirement un commandement actif, le gouvernement tient à témoigner, une fois de plus par la plus haute des distinctions militaires (médaille militaire) la reconnaissance du pays ». Joffre est lui-même limogé quelques jours plus tard.

La disgrâce de Foch est assez relative, car le général Lyautey, nouveau ministre de la Guerre, lui fait obtenir un commandement provisoire du groupe d'armées de l'Est (GAE), le Modèle:Date-, le général de Castelnau étant alors en tournée en Russie. Il lui est également confié la tâche de réfléchir à l'éventualité d'une violation de la neutralité de la Suisse ; il a son poste à Senlis.

Le Modèle:Date-, se tient la première séance de la commission d'enquête (le général Joseph Brugère en est le président, le général Gouraud et Foch y siègent) « chargée d'étudier les conditions dans lesquelles s'est effectuée l'offensive dans la région de l'Aisne du 16 au Modèle:Date- (bataille du Chemin des Dames) et de déterminer le rôle des généraux qui ont exercé le commandement dans cette offensive »<ref>Service historique de la Défense DAT 9Y528, dossier militaire du maréchal Foch.</ref>. C'est une mission délicate : « qu'il condamne et il sera accusé par les militaires d'ignorance… qu'il excuse, et il lui sera reproché par les politiques indulgence et esprit de clan »Modèle:Sfn. La commission préfère faire muter le général Nivelle, et remplacer Mazel et Mangin. Leurs postes respectifs sont occupés par Pétain, Micheler et Maistre.

Foch est ensuite envoyé en Italie pour rétablir la situation après le désastre de la bataille de Caporetto. Le Modèle:Date-, deux divisions françaises, deux divisions britanniques, de l'artillerie lourde et un quartier général sont dirigés vers l'Italie. Le Modèle:Date-, le général Duchêne commande sur place une aide franco-britannique sur le front italien. Foch arrive le Modèle:Date- à Trévise. Il reste en poste de nombreux mois.

Fichier:Le maréchal Foch par Louis Bombled, 1920.jpg
Le maréchal Foch par Louis Bombled, 1920.

Le Modèle:Date-, le Conseil suprême de Guerre, où chaque pays est représenté par le chef de son gouvernement et un membre de celui-ci, est instauré « en vue d'assurer une meilleure coordination de l'action militaire sur le front occidental [… et] de veiller à la conduite générale de la guerreModèle:Sfn. » Ce conseil a son siège à Versailles.

Le Modèle:Date-, à Doullens, « le général Foch est chargé par les gouvernements britannique et français de coordonner l'action des armées alliées sur le front de l'Ouest »<ref group=alpha>Texte écrit et proposé par Mordacq, signé par Milner et Clemenceau.</ref>. Le président du Conseil Georges Clemenceau justifie ensuite ce choix : « Je me suis dit : essayons Foch ! Au moins, nous mourrons le fusil à la main ! J'ai laissé cet homme sensé, plein de raison qu'était Pétain ; j'ai adopté ce fou qu'était Foch. C'est le fou qui nous a tirés de là ! »<ref name="lepoint"/>.

À Beauvais, le Modèle:Date-, il obtient la « direction stratégique » des opérations militaires.

Le Modèle:Date- il reçoit officiellement le titre de « général en chef des armées alliées en France » ou généralissime.

Le Modèle:Date-, la deuxième conférence d'Abbeville étend les pouvoirs de Foch au-delà des Alpes. Foch a désormais la charge de coordonner l'action des Alliés sur tout le front occidental depuis la mer du Nord jusqu'à l'Adriatique.

Bien que surpris par l'offensive allemande au Chemin des Dames, il parvient à bloquer les dernières offensives allemandes de Modèle:Nobr.

Le Modèle:Date-, le Comité de guerre retire au commandant en chef des armées françaises en titre, le général Pétain, son droit d'en appeler au gouvernement en cas de désaccord avec le général Foch, commandant en chef des armées alliées. Les refus de Pétain d'appliquer les directives de Foch mettaient en péril l'action militaire des alliés et les relations avec la Grande-Bretagne. Foch cumule désormais les fonctions de commandant en chef des armées françaises et alliées.

Le 18 juillet, coupant court à une offensive allemande apparemment victorieuse en Champagne, il lance les chars de Mangin à l'attaque dans la forêt de Villers-Cotterêts. La surprise est totale. Menacés d'encerclement, les Allemands battent en retraite dans une grande confusion (2e bataille de la Marne). C'est le tournant de la guerre car le ressort allemand est désormais cassé et l'ennemi ne cessera de reculer à partir de cette date.

Par Décret du Modèle:Date-, Foch est élevé à la dignité de maréchal de France, et c'est avec cette distinction qu'il planifie et mène l'offensive générale qui va forcer l'Allemagne à demander et signer l'armistice, le Modèle:Date-. Il est ainsi le seul maréchal de France de la Grande Guerre à recevoir cette distinction en exercice avant l'armistice, le maréchal Joffre, maréchal depuis 1916, l'ayant reçue après sa mise à l'écart.

Il préside la délégation alliée qui reçoit les plénipotentiaires allemands et signe l'armistice de 1918 conclu dans la clairière de Rethondes. Le jour même de l'armistice, il est nommé à l'Académie des sciences, et dix jours plus tard il est élu à l'Académie française, au fauteuil no 18. Il a également été membre de l'académie de Stanislas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après la guerre, il est élevé à la dignité de maréchal du Royaume-Uni en 1919, puis à celle de maréchal de Pologne en 1923<ref>Signes du pouvoir militaire : de l’épée de connétable au bâton de maréchal. François Lagrange, Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, 2005, mis en ligne le 24 janvier 2012.</ref>.

Le maréchal Foch est devenu membre de l'ordre de laïcs catholiques des chevaliers de Colomb en 1921<ref>Modèle:Article</ref>. Son bâton de Maréchal (aujourd’hui au Musée de l’Armée) lui fut offert par James Flaherty alors chevalier suprême de l'ordre<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La conférence de paix de Paris

Dès Modèle:Date-, une conférence internationale réunit à Paris les États vainqueurs pour préparer les traités de paix, sans la présence de représentants des pays vaincus. La France, les États-Unis et l'Angleterre supervisent la conférence de la paix.

Le traité de Versailles (signé le Modèle:Date-) stipule que l'Allemagne perdra un septième de son territoire ainsi que ses colonies, devra payer des indemnités de guerre et devra reconnaître sa responsabilité dans la guerre (article 231 du traité). Foch déclare alors : « ce n'est pas une paix, c'est un armistice de vingt ans<ref>Winston Churchill, Mémoires de guerre 1919-1941, Modèle:P., Modèle:ISBN</ref> ».

Appréciations de la pensée et des actions de Foch

À la parution en librairie du Mémorial de Foch, Clemenceau a sur lui ce mot : Modèle:Citation

Il a été un adepte de l’offensive à outrance en s’inspirant de Clausewitz et de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]. Ses idées ont eu une grande influence sur les officiers français en 1914. On lui a reproché par la suite un aveuglement envers les nouvelles armes (l’aviation, les chars…) et son refus d’une dernière offensive en Lorraine en 1918 afin d'être en position de force lors des négociations secrètes de l'armistice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après-guerre

Fichier:Foch funérailles bâtons de maréchal.jpg
Les décorations du maréchal Foch présentées à ses funérailles : son collier de grand croix de l’ordre du Bain et ses trois bâtons de maréchal (Royaume-Uni, France et Pologne).
Fichier:General Iacob Zadik discussing with General Marshal Ferdinand Foch of France.jpg
Le général Iacob Zadik (à gauche) avec le maréchal Foch à Bucarest, vers 1922.
Fichier:Graf van Ferdinand Foch - Dôme des Invalides - Parijs 23-8-2017 13-17-14.JPG
Tombe du maréchal Foch, hôtel des Invalides, chapelle st-Ambroise.
Fichier:Funérailles de Foch.png
Funérailles de Foch en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Fichier:Sépulture Foch.jpg
Sépulture de la maréchale Foch et de sa famille.

En 1919, il devient le président du Conseil supérieur de la guerre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année, l'hôtel de Noirmoutier, au Modèle:Nobr à Paris, lui est attribué.

À partir de 1927, sa santé décline. Il limite ses sorties et les réceptions. Le Modèle:Date- à six heures moins le quart dans sa résidence de l'Hôtel de Noirmoutier, alors qu'il se repose dans son fauteuil, sa fille, Modèle:Mme, et l'interne Jean Falaize lui rappellent qu'il est temps de regagner le lit. Le maréchal lance son interjection favorite « Allons-y » (interjection caractéristique de son langage fier et énergique qui l'a rendu fameux dans les états-majors), se lève et s'effondre. Il meurt sans agonie d'une foudroyante syncope cardiaque<ref>Modèle:Article.</ref>.

Des obsèques nationales ont lieu le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le maréchal Foch repose depuis 1937 sous le dôme des Invalides à Paris parmi les grands maréchaux de France qui ont servi la nation. Son tombeau est l’œuvre de Paul Landowski, sculpteur officiel de l’entre-deux-guerres et membre de l’Académie des beaux-arts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La parution posthume du Mémorial de Foch interpelle Clemenceau et lui fait rédiger « par goût de la vérité et, plus encore, de l'équité et de la justice<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> », à Modèle:Nombre et en sept mois, Grandeurs et misères d'une victoire<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k98012%7C{{ #if: bpt6k98012 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>, son ultime ouvrage, édité également de manière posthume (Modèle:Date-).

Mariage et descendance

Le Modèle:Date-, Foch épouse Julie Bienvenüe (1860-1950) à l'église Saint-Michel de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), une petite-cousine de Fulgence Bienvenüe, créateur du métro de Paris. Le couple a ensuite quatre enfants<ref>voir tableaux généalogiques, in Foch, de Jean Autin - éd. Perrin 1998.</ref> :

Le général Foch vit une tragédie car il perd son fils et son gendre, « tués à l'ennemi » le même jour, moins de trois semaines après le début du conflit. Son épouse, ses filles Marie et Anne, son gendre le colonel Fournier et trois petits-enfants sont enterrés au cimetière de Passy, Modèle:15e.

Grades et distinctions

Grades

Dignité et distinctions

Décorations et honneur

Décorations

France

(Nota : la médaille militaire se porte en avant la LH pour les officiers généraux ayant commandé au front, attention selon La Grande Chancellerie aucun texte officiel n'existe et il s'agit d'une simple habitude) ;

Royaume-Uni

Pologne

Belgique

Maroc

États-Unis

Lettonie

Honneurs

Il a reçu le titre de docteur honoris causa de l'université jagellonne de Cracovie en 1918<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Doktorzy honoris causa, sur le site de l'université jagellonne de Cracovie.</ref>.

Hommages

Désignations

Noms de navire

Son nom fut donné à deux navires de la marine française :

Ainsi qu'à un paquebot de la Compagnie Fraissinet inauguré en 1951<ref>Modèle:Article</ref>.

Noms de voies et de lieux

Fichier:Chrzanow focha.JPG
La rue Ferdinand-Foch de Chrzanów en Pologne.

De prestigieuses voies de différentes villes françaises ou de pays alliés de la France durant la Première Guerre mondiale mais aussi d'autres lieux furent également nommés d'après le maréchal Foch : Modèle:Article détaillé

Fichier:Metz Avenue Foch R01.jpg
À Metz, l'ancien Kaiser-Wilhelm Ring devenu l'avenue Foch.
en France
de très nombreux lieux, voies de circulation et bâtiments portent son nom notamment à :
  • Metz, en lieu et place du Kaiser-Wilhelm Ring,
  • Paris, en lieu et place de l'avenue du Bois ;
  • Vincennes, anciennement avenue de Marigny, renommée en 1928<ref name="soc-vincennes2002"/>,<ref name="soc-vincennes">Modèle:Article.</ref> ;
  • Le Havre, entre l'hôtel de ville et la Porte Océane ;
  • Blois, école primaire Foch.
  • Grenoble, boulevard Maréchal Foch (entre le boulevard Gambetta et le cours Jean-Jaurès)
À l'étranger
  • l'avenue Foch à Verdun au Québec,
  • la rue Foch à Bouira, en Algérie, Avenue Maréchal Foch au 10eme arrondissement à Maison carrée alger algerie
  • la cité Foch à Berlin en Allemagne,
  • la rue Maréchal-Foch à Sainte-Julie au Canada,
  • la rue Maréchal-Foch à Québec au Canada,
  • Fochville, une ville d'Afrique du Sud nommée d'après lui en 1920,
  • l'avenue Maréchal Foch à Bruxelles en Belgique,
  • l'avenue Marszałka Ferdynanda Focha à Bydgoszcz en Pologne,
  • un mont Foch situé près de Calgary au Canada à la limite de l'Alberta et de la Colombie-Britannique,
  • le boulevard Maréchal-Foch, à Alger en Algérie,
  • la Plaza Foch à Quito en Équateur,
  • l'avenue Maréchal Foch à Mons-Jemappes en Belgique,
  • la rue Maréchal Foch à Châtelineau en Belgique,
  • la rue Maréchal Foch à Engis en Belgique.
  • la rue du Maréchal Foch à Flémalle-Haute en Belgique.
  • la ville de Louvain en Belgique avait une place Foch jusqu'en 2012. La place a été renommée 'Rector De Somerplein' car le Conseil communal était contre le fait d'honorer un général qui aurait causé la mort de centaines de milliers de soldats<ref> Modèle:Article</ref>.

Iconographie

Fichier:PM 113178 F Bouchavesnes Bergen.jpg
Statue du maréchal Foch à Bouchavesnes-Bergen, Modèle:Nobr.
Fichier:Rond-point et statue équestre de Ferdinand Foch (Tarbes, Hautes-Pyrénées, France).JPG
Statue équestre de Ferdinand Foch à Tarbes.
Fichier:Ferdinand Foch statue (Victoria, London).jpg
Statue équestre de Foch près de la gare Victoria, à Londres.

De nombreuses statues, souvent équestres, ont été érigées ; des peintures ont également été produites. Une liste non exhaustive en est donnée ci-dessous.

Autres hommages

Portent également son nom :

Il est l'un des trois de la statue du «monument des trois maréchaux», sur l'esplanade de la Légion-d'Honneur à Saint-Gaudens, décapité dans la nuit du 21 au 22 décembre 2018<ref>Modèle:Article.</ref>.

Tableau dressé par des contemporains

  • « Celui-ci [Foch] pouvait expliquer un plan de bataille entièrement par des gestes et quelques exclamations de dessous ses moustaches frémissantes. »<ref>Frederick Palmer, My Second Year of the War, New York, Dodd, Mead & Company, 1917.</ref>
  • « Ses phrases sont hachées, incomplètes, dédaigneuses de la correction grammaticale. Il procède par à-coups, néglige les transitions, désigne par 'il' la personne à laquelle il songe, sans l'avoir nommée. Sa conversation est donc une série de devinettes. Elle est pleine de trous. C'est alors que la pantomime vient à son secours.»<ref>Lieutenant-colonel Émile Mayer, Nos chefs de 1914, Paris, Stock, 1930.</ref>
  • Les Américains le vouent au nues « Foch est le soldat français typique. En lui résident la foi chrétienne et le courage serein de Bayard sans peur et sans reproche, le travail intellectuel permanent, la volonté et la puissance d'apprendre de Turenne, l'abnégation de Desaix, la générosité, la bravoure et la force du plus brillant des théoriciens militaires, Charles Ardant du Picq. »<ref>Major Robert M. Johnston, USNA, General Foch: An Appreciation, Boston & NY: Houghton Mifflin Company, 1918.</ref>
  • « Il [Foch] surpasse tous les généraux que j'ai connus. C'est un esprit ouvert, quoiqu'un peu systématique. Beaucoup de souplesse et de rondeur méridionales avec les Italiens. »<ref>Abel Ferry in Carnets secrets de 14-18, suivi de Lettres et de notes de guerre, Grasset, 2005.</ref>
  • Foch est très pieux, il prie souvent, s'en remet à la Vierge Marie « Maintes fois je me suis vu pris. Alors je m'accrochais à Elle, comme un enfant de deux ans s'accroche à sa mère. Je lui demandais l'inspiration. Elle nous a toujours sauvés. »<ref>Brochure Poligan. Fête du centenaire du maréchal Foch (Modèle:Date-).</ref>
  • « J'ai prié le Sacré-Cœur, je l'ai prié chaque jour surtout pendant le mois de juin, comme j'ai prié la Sainte Vierge, comme j'ai prié le Saint Esprit, que j'invoque tous les jours, comme j'ai prié sainte Anne, et tous les saints du Paradis, y compris leur maître à tous. »<ref>Chanoine J. Briel, Hommes et faits vu par le maréchal Foch, Tolra, 1903.</ref>

Citations

  • « La réalité du champ de bataille est que l'on n'y étudie pas : simplement on fait ce que l'on peut pour appliquer ce que l'on sait. » (1903)<ref>Les Principes de la guerre. Conférences faites à l'École supérieure de guerre, Paris, Berger-Levrault, 1903.</ref>
  • « La guerre a été perdue parce que le commandement, le pays n'ont pas voulu la gagner. »Modèle:Sfn
  • « Les aéroplanes sont des jouets scientifiques intéressants, mais ne présentent pas de valeur militaire. » (1911)
  • « Il faut travailler, toujours travailler pour nous tenir au courant, car les moyens évoluent, les solutions sont chaque jour différentes. Faire la guerre prochaine avec les procédés de la dernière, quelle utopie ! Il faudra que le chef d’alors improvise des solutions nouvelles. Travaillez… les improvisations géniales sur le champ de bataille ne sont que le résultat des méditations antérieures. » (conférence à l'École navale – août 1920).
  • « Ce n'est pas une paix, c’est un armistice de vingt ans. » (1920)
  • « De gouverner, c'est prévoir, on a fait : gouverner, c’est attendre » (Les Cahiers – 1926)
  • « J'aime mieux une armée de moutons commandée par un lion qu’une armée de lions commandés par un âne. » (Les Cahiers – 1926)
  • « Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir… »
  • « Mon centre cède, ma droite recule, impossible de me mouvoir, situation excellente, j'attaque. » (première bataille de la Marne - Modèle:Date-)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Citations de Foch.</ref>
  • « Les peuples cessent de vivre quand ils cessent de se souvenir.»
  • « Une assemblée pour décider doit avoir un nombre impair, mais trois, c'est déjà trop.»

Publications

Les papiers personnels de Ferdinand Foch sont conservés aux Archives nationales sous la cote 414AP<ref>Voir la notice sur la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales.</ref>.

Galerie de photographies

Cliquer sur les photographies pour les agrandir

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Sites Internet

Modèle:Palette Modèle:Portail