Ferdinand Foch naît dans une famille bourgeoise catholique à Tarbes. Ferdinand est le sixième des sept enfants<ref group=alpha>Dont Gabriel Foch (1850-1925), avoué près le tribunal de Tarbes.</ref> de Bertrand Jules Napoléon Foch (1803-1880) et de Marie Sophie Jacqueline DupréModèle:Note (1812-1883).
[[File:Colonel Foch - 35 RA - 1903.png|vignette|Foch en uniforme de colonel du [[35e régiment d'artillerie parachutiste|Modèle:35e d'artillerie]].]]
Il entre à l'École supérieure militaire comme élève en 1885, faisant ainsi partie de la Modèle:11e promotion<ref name="Weygand">Modèle:Article.</ref>. Au terme de ses deux années d'enseignement, il effectue un stage de trois mois au sein de l'État-Major de l'Armée de terre, puis est affecté, toujours en tant que stagiaire, au Modèle:16e d'armée pendant trois ans, jusqu'en 1890<ref name="Weygand"/>. Après avoir été affecté au Modèle:3e bureau de l'État-Major, il devient ensuite professeur adjoint à l'École supérieure militaire entre 1895 et 1901<ref name="Weygand"/>,<ref name="Recouly">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Hinzelin">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il y est professeur d'histoire militaire, de stratégie et tactique générale, et devient l'un des théoriciens français de l'offensive. Il se fait connaître par ses analyses critiques de la guerre franco-allemande de 1870 et des guerres napoléoniennes. Il poursuit son ascension dans l'armée : promu lieutenant-colonel en 1898, il est nommé colonel en 1903, chef de corps du Modèle:35e d'artillerie à Vannes, puis général de brigade (1907).
Si Georges Clemenceau moque ceux qu'il appelle « les généraux de jésuitières » (comme Castelnau), il empêche Foch, qu'il fait mander lors de la « Grande Guerre », d'interrompre sa messe quotidienne pour le rejoindre.
Au début de la Grande Guerre, il commande le [[20e corps d'armée (France)|Modèle:20e d'armée]] de Nancy, appartenant à la [[2e armée (France)|{{#ifeq:armée | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:armée| armée }} }}]] du général de Castelnau. Le Modèle:Date-, alors que se prépare la bataille de Lorraine, son corps avance vers la ligne Sarrebourg-Morhange, subissant de lourdesModèle:Passage évasif pertes. Tenant toujours de l'offensive, il est surpris par l'ordre de retrait général prescrit, en milieu de matinée le Modèle:Date-, par le général de Castelnau<ref>Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6464649c%7C{{ #if: bpt6k6464649c |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>, mais de violents feux d'artillerie lourde, la contre-attaque allemande, l'échec du [[15e corps d'armée (France)|Modèle:15e]] à sa droite, enfin l'ordre exprès de repli expédié au Modèle:20e, à Modèle:Heure, par le général de Castelnau<ref>Mémoires pour servir..., Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref> le contraignent à son tour à la retraite, ce qui coûte la vie à cinq mille hommes. Il empêche ensuite les Allemands de traverser la Meurthe puis parvient à bien gérer la situation en couvrant la retraite pour livrer la bataille du Grand-Couronné qui couvre Nancy.
C'est pour son culte de l'offensive qu'il est choisi pour commander la [[9e armée (France)|{{#ifeq:armée | s | Modèle:Siècle | IXe{{#if:armée| armée }} }}]] lors de la bataille de la Marne. Il coordonne les armées britannique, française et belge durant la course à la mer. Avec le chef de l'état-major, Maxime Weygand, Foch doit gérer la retraite de la Marne, alors qu'il vient à peine d'être nommé à son poste. Il aurait eu alors ces mots restés célèbres : Modèle:Citation<ref group=alpha>Mots que J-C Notin ne retrouve pas malgré des recherches dans son ouvrage de référence.</ref>. Sa contre-attaque est la mise en pratique d'idées qu'il avait développées en tant qu'enseignant, elle lui permet de mettre un terme à l'offensive de l'armée allemande. Ce succès lui vaut une nouvelle promotion et le Modèle:Date-, il est nommé commandant en chef - adjoint de la zone nord, avec le général Joffre. Le Modèle:Date-, les Allemands lancent une nouvelle offensive, contenue au prix de pertes très lourdes ; situation qui se reproduit à nouveau lors de la première bataille d'Ypres. À chaque fois, Foch parvient à sortir les troupes françaises de situations très difficiles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
À l'origine de la bataille de l'Artois en 1915 (Modèle:Unité ou blessés français) et de celle de la Somme en 1916 (Modèle:Nb françaises<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), il tombe en disgrâce provisoire, conséquence de sanglants échecs. En Modèle:Date-, le général Joffre le relève du commandement du groupe d'armées du Nord (GAN), sa doctrine de l'offensive à outrance ayant engendré de lourdes pertes à l'armée française<ref name="lepoint">Modèle:Lien web.</ref>. Lucien Lacaze, ministre de la Marine et par intérim de l'Armée, le réconforte : « au moment où l'état de votre santé vous oblige à abandonner provisoirement un commandement actif, le gouvernement tient à témoigner, une fois de plus par la plus haute des distinctions militaires (médaille militaire) la reconnaissance du pays ». Joffre est lui-même limogé quelques jours plus tard.
La disgrâce de Foch est assez relative, car le général Lyautey, nouveau ministre de la Guerre, lui fait obtenir un commandement provisoire du groupe d'armées de l'Est (GAE), le Modèle:Date-, le général de Castelnau étant alors en tournée en Russie. Il lui est également confié la tâche de réfléchir à l'éventualité d'une violation de la neutralité de la Suisse ; il a son poste à Senlis.
Le Modèle:Date-, se tient la première séance de la commission d'enquête (le général Joseph Brugère en est le président, le général Gouraud et Foch y siègent) « chargée d'étudier les conditions dans lesquelles s'est effectuée l'offensive dans la région de l'Aisne du 16 au Modèle:Date- (bataille du Chemin des Dames) et de déterminer le rôle des généraux qui ont exercé le commandement dans cette offensive »<ref>Service historique de la Défense DAT 9Y528, dossier militaire du maréchal Foch.</ref>. C'est une mission délicate : « qu'il condamne et il sera accusé par les militaires d'ignorance… qu'il excuse, et il lui sera reproché par les politiques indulgence et esprit de clan »Modèle:Sfn. La commission préfère faire muter le général Nivelle, et remplacer Mazel et Mangin. Leurs postes respectifs sont occupés par Pétain, Micheler et Maistre.
Foch est ensuite envoyé en Italie pour rétablir la situation après le désastre de la bataille de Caporetto. Le Modèle:Date-, deux divisions françaises, deux divisions britanniques, de l'artillerie lourde et un quartier général sont dirigés vers l'Italie. Le Modèle:Date-, le général Duchêne commande sur place une aide franco-britannique sur le front italien. Foch arrive le Modèle:Date- à Trévise. Il reste en poste de nombreux mois.
Le Modèle:Date-, le Conseil suprême de Guerre, où chaque pays est représenté par le chef de son gouvernement et un membre de celui-ci, est instauré « en vue d'assurer une meilleure coordination de l'action militaire sur le front occidental [… et] de veiller à la conduite générale de la guerreModèle:Sfn. » Ce conseil a son siège à Versailles.
Le Modèle:Date-, à Doullens, « le général Foch est chargé par les gouvernements britannique et français de coordonner l'action des armées alliées sur le front de l'Ouest »<ref group=alpha>Texte écrit et proposé par Mordacq, signé par Milner et Clemenceau.</ref>. Le président du Conseil Georges Clemenceau justifie ensuite ce choix : « Je me suis dit : essayons Foch ! Au moins, nous mourrons le fusil à la main ! J'ai laissé cet homme sensé, plein de raison qu'était Pétain ; j'ai adopté ce fou qu'était Foch. C'est le fou qui nous a tirés de là ! »<ref name="lepoint"/>.
À Beauvais, le Modèle:Date-, il obtient la « direction stratégique » des opérations militaires.
Le Modèle:Date- il reçoit officiellement le titre de « général en chef des armées alliées en France » ou généralissime.
Le Modèle:Date-, la deuxième conférence d'Abbeville étend les pouvoirs de Foch au-delà des Alpes. Foch a désormais la charge de coordonner l'action des Alliés sur tout le front occidental depuis la mer du Nord jusqu'à l'Adriatique.
Bien que surpris par l'offensive allemande au Chemin des Dames, il parvient à bloquer les dernières offensives allemandes de Modèle:Nobr.
Le Modèle:Date-, le Comité de guerre retire au commandant en chef des armées françaises en titre, le général Pétain, son droit d'en appeler au gouvernement en cas de désaccord avec le général Foch, commandant en chef des armées alliées. Les refus de Pétain d'appliquer les directives de Foch mettaient en péril l'action militaire des alliés et les relations avec la Grande-Bretagne. Foch cumule désormais les fonctions de commandant en chef des armées françaises et alliées.
Le 18 juillet, coupant court à une offensive allemande apparemment victorieuse en Champagne, il lance les chars de Mangin à l'attaque dans la forêt de Villers-Cotterêts. La surprise est totale. Menacés d'encerclement, les Allemands battent en retraite dans une grande confusion (2e bataille de la Marne). C'est le tournant de la guerre car le ressort allemand est désormais cassé et l'ennemi ne cessera de reculer à partir de cette date.
Par Décret du Modèle:Date-, Foch est élevé à la dignité de maréchal de France, et c'est avec cette distinction qu'il planifie et mène l'offensive générale qui va forcer l'Allemagne à demander et signer l'armistice, le Modèle:Date-. Il est ainsi le seul maréchal de France de la Grande Guerre à recevoir cette distinction en exercice avant l'armistice, le maréchal Joffre, maréchal depuis 1916, l'ayant reçue après sa mise à l'écart.
Dès Modèle:Date-, une conférence internationale réunit à Paris les États vainqueurs pour préparer les traités de paix, sans la présence de représentants des pays vaincus. La France, les États-Unis et l'Angleterre supervisent la conférence de la paix.
Le traité de Versailles (signé le Modèle:Date-) stipule que l'Allemagne perdra un septième de son territoire ainsi que ses colonies, devra payer des indemnités de guerre et devra reconnaître sa responsabilité dans la guerre (article 231 du traité). Foch déclare alors : « ce n'est pas une paix, c'est un armistice de vingt ans<ref>Winston Churchill, Mémoires de guerre 1919-1941, Modèle:P., Modèle:ISBN</ref> ».
Appréciations de la pensée et des actions de Foch
À la parution en librairie du Mémorial de Foch, Clemenceau a sur lui ce mot : Modèle:Citation
Il a été un adepte de l’offensive à outrance en s’inspirant de Clausewitz et de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. Ses idées ont eu une grande influence sur les officiers français en 1914. On lui a reproché par la suite un aveuglement envers les nouvelles armes (l’aviation, les chars…) et son refus d’une dernière offensive en Lorraine en 1918 afin d'être en position de force lors des négociations secrètes de l'armistice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À partir de 1927, sa santé décline. Il limite ses sorties et les réceptions. Le Modèle:Date- à six heures moins le quart dans sa résidence de l'Hôtel de Noirmoutier, alors qu'il se repose dans son fauteuil, sa fille, Modèle:Mme, et l'interne Jean Falaize lui rappellent qu'il est temps de regagner le lit. Le maréchal lance son interjection favorite « Allons-y » (interjection caractéristique de son langage fier et énergique qui l'a rendu fameux dans les états-majors), se lève et s'effondre. Il meurt sans agonie d'une foudroyante syncope cardiaque<ref>Modèle:Article.</ref>.
La parution posthume du Mémorial de Foch interpelle Clemenceau et lui fait rédiger « par goût de la vérité et, plus encore, de l'équité et de la justice<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> », à Modèle:Nombre et en sept mois, Grandeurs et misères d'une victoire<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k98012%7C{{ #if: bpt6k98012 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>, son ultime ouvrage, édité également de manière posthume (Modèle:Date-).
Le général Foch vit une tragédie car il perd son fils et son gendre, « tués à l'ennemi » le même jour, moins de trois semaines après le début du conflit. Son épouse, ses filles Marie et Anne, son gendre le colonel Fournier et trois petits-enfants sont enterrés au cimetière de Passy, Modèle:15e.
(Nota : la médaille militaire se porte en avant la LH pour les officiers généraux ayant commandé au front, attention selon La Grande Chancellerie aucun texte officiel n'existe et il s'agit d'une simple habitude) ;
De prestigieuses voies de différentes villes françaises ou de pays alliés de la France durant la Première Guerre mondiale mais aussi d'autres lieux furent également nommés d'après le maréchal Foch :
Modèle:Article détaillé
l'avenue Maréchal Foch à Mons-Jemappes en Belgique,
la rue Maréchal Foch à Châtelineau en Belgique,
la rue Maréchal Foch à Engis en Belgique.
la rue du Maréchal Foch à Flémalle-Haute en Belgique.
la ville de Louvain en Belgique avait une place Foch jusqu'en 2012. La place a été renommée 'Rector De Somerplein' car le Conseil communal était contre le fait d'honorer un général qui aurait causé la mort de centaines de milliers de soldats<ref> Modèle:Article</ref>.
De nombreuses statues, souvent équestres, ont été érigées ; des peintures ont également été produites. Une liste non exhaustive en est donnée ci-dessous.
Cassel, dans le Nord, statue équestre réalisée par Georges Malissard (le socle est l'œuvre d'Edgar Boutry), inaugurée en la présence du maréchal en 1928.
Compiègne : la clairière de l'Armistice, statue en pied réalisée par Firmin Michelet et érigée en 1937. Durant l'Occupation, Hitler fait dynamiter tous les monuments de la clairière, à l'exception de la statue de Foch, en souhaitant être ironique : il voulait laisser Foch seul, afin qu'il contemple la désolation du lieu ainsi détruit.
Lille, statue en pied érigée en 1936 dans le square Maréchal Foch, près de la Grand Place, œuvre d'Edgar Boutry
Saint-Gaudens (Haute-Garonne) - Monument érigé en 1951 sur l'esplanade, représenté en compagnie des maréchaux Joffre et Gallieni, tous natifs des Pyrénées<ref>[1][2].</ref>.
Tarbes, sa ville natale, une statue équestre, réalisée par Firmin Michelet. Installée au bout des actuelles allées Leclerc, elle prit la place de la statue de Larrey qui fut déplacée un peu plus loin. On retrouve également plusieurs bustes de Foch dans des villes du département des Hautes-Pyrénées.
La Couture, statue équestre sur le terrain de l'architecte-sculpteur-cultivateur Alphonse Wallart<ref>Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, Modèle:P.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est l'un des trois de la statue du «monument des trois maréchaux», sur l'esplanade de la Légion-d'Honneur à Saint-Gaudens, décapité dans la nuit du 21 au 22 décembre 2018<ref>Modèle:Article.</ref>.
Tableau dressé par des contemporains
« Celui-ci [Foch] pouvait expliquer un plan de bataille entièrement par des gestes et quelques exclamations de dessous ses moustaches frémissantes. »<ref>Frederick Palmer, My Second Year of the War, New York, Dodd, Mead & Company, 1917.</ref>
« Ses phrases sont hachées, incomplètes, dédaigneuses de la correction grammaticale. Il procède par à-coups, néglige les transitions, désigne par 'il' la personne à laquelle il songe, sans l'avoir nommée. Sa conversation est donc une série de devinettes. Elle est pleine de trous. C'est alors que la pantomime vient à son secours.»<ref>Lieutenant-colonel Émile Mayer, Nos chefs de 1914, Paris, Stock, 1930.</ref>
Les Américains le vouent au nues « Foch est le soldat français typique. En lui résident la foi chrétienne et le courage serein de Bayard sans peur et sans reproche, le travail intellectuel permanent, la volonté et la puissance d'apprendre de Turenne, l'abnégation de Desaix, la générosité, la bravoure et la force du plus brillant des théoriciens militaires, Charles Ardant du Picq. »<ref>Major Robert M. Johnston, USNA, General Foch: An Appreciation, Boston & NY: Houghton Mifflin Company, 1918.</ref>
« Il [Foch] surpasse tous les généraux que j'ai connus. C'est un esprit ouvert, quoiqu'un peu systématique. Beaucoup de souplesse et de rondeur méridionales avec les Italiens. »<ref>Abel Ferry in Carnets secrets de 14-18, suivi de Lettres et de notes de guerre, Grasset, 2005.</ref>
Foch est très pieux, il prie souvent, s'en remet à la Vierge Marie « Maintes fois je me suis vu pris. Alors je m'accrochais à Elle, comme un enfant de deux ans s'accroche à sa mère. Je lui demandais l'inspiration. Elle nous a toujours sauvés. »<ref>Brochure Poligan. Fête du centenaire du maréchal Foch (Modèle:Date-).</ref>
« J'ai prié le Sacré-Cœur, je l'ai prié chaque jour surtout pendant le mois de juin, comme j'ai prié la Sainte Vierge, comme j'ai prié le Saint Esprit, que j'invoque tous les jours, comme j'ai prié sainte Anne, et tous les saints du Paradis, y compris leur maître à tous. »<ref>Chanoine J. Briel, Hommes et faits vu par le maréchal Foch, Tolra, 1903.</ref>
Citations
« La réalité du champ de bataille est que l'on n'y étudie pas : simplement on fait ce que l'on peut pour appliquer ce que l'on sait. » (1903)<ref>Les Principes de la guerre. Conférences faites à l'École supérieure de guerre, Paris, Berger-Levrault, 1903.</ref>
« La guerre a été perdue parce que le commandement, le pays n'ont pas voulu la gagner. »Modèle:Sfn
« Les aéroplanes sont des jouets scientifiques intéressants, mais ne présentent pas de valeur militaire. » (1911)
« Il faut travailler, toujours travailler pour nous tenir au courant, car les moyens évoluent, les solutions sont chaque jour différentes. Faire la guerre prochaine avec les procédés de la dernière, quelle utopie ! Il faudra que le chef d’alors improvise des solutions nouvelles. Travaillez… les improvisations géniales sur le champ de bataille ne sont que le résultat des méditations antérieures. » (conférence à l'École navale – août 1920).
« Ce n'est pas une paix, c’est un armistice de vingt ans. » (1920)
« De gouverner, c'est prévoir, on a fait : gouverner, c’est attendre » (Les Cahiers – 1926)
« J'aime mieux une armée de moutons commandée par un lion qu’une armée de lions commandés par un âne. » (Les Cahiers – 1926)
« Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir… »
« Mon centre cède, ma droite recule, impossible de me mouvoir, situation excellente, j'attaque. » (première bataille de la Marne - Modèle:Date-)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Citations de Foch.</ref>
« Les peuples cessent de vivre quand ils cessent de se souvenir.»
« Une assemblée pour décider doit avoir un nombre impair, mais trois, c'est déjà trop.»
Publications
Dans La Revue de la cavalerie un article sur l'artillerie de la division de cavalerie au combat, un autre sur Mitrailleuse ou canon, une conférence sur L'Attaque décisive
Les Principes de la guerre. Conférences faites à l'École supérieure de guerre, Berger-Levrault, (1903)
Le Modèle:Date-, Hitler (la main au côté), accompagné de hauts dignitaires nazis et de ses généraux, regardant la statue du maréchal Foch avant le début des négociations de l’armistice, signé le lendemain en son absence.
Blason de Foch : D'or à deux palmes posées en sautoir de sinople, nouées en pointe de gueules, accompagnées en cœur d'un écusson de gueules chargé de trois épées hautes d'argent, montées d'or, posées deux en sautoir, une en pal et chargées d'un globe, cerclé et croiseté d'or ; au chef d'azur chargé de sept étoiles d'or ordonnées 2, 3 et 2.