Charles Mangin
Modèle:Voir homonymes Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox biographie2 Charles Mangin, né à Sarrebourg le Modèle:Date et mort à Paris le Modèle:Date, est un général français, grand-croix de la Légion d'honneur et médaillé militaire.
Appartenant à l'infanterie coloniale, il conquiert tous ses grades en se distinguant outre-mer notamment dans la mission Congo-Nil du commandant capitaine Marchand, et dans la prise de Marrakech au Maroc. Il s'illustre ensuite durant la Première Guerre mondiale, dont il fait partie des principaux généraux, aux côtés de Nivelle, Foch et Pétain. Il est l'inventeur du feu roulant de l'artillerie. Pendant la deuxième offensive de la Marne, il mène la Xe armée et réussit la contre-offensive de Villers-Cotterêts qui force l'armée allemande à reculer et marque le début de sa défaite. Il a ardemment recommandé les tirailleurs sénégalais, qu'il a bien connus pendant ses années de service en Afrique et a été, dès 1910, le promoteur d'une armée africaine au service de la France dans son ouvrage La Force noire. Il termine sa carrière comme inspecteur général des troupes coloniales et membre du Conseil supérieur de la guerre.
Biographie
Famille
Charles Mangin est né le 6 juillet 1866 à Sarrebourg, dans le département historique de la Meurthe (1790-1871), en Lorraine. La défaite de 1870-1871 ayant conduit à l'annexion de l'Alsace-Lorraine, dont la ville de Sarrebourg, par le nouvel Empire allemand, ses parents « optent » pour la nationalité française.
Formation
Il est formé à l'école militaire de Saint-Cyr.
Campagnes en Afrique noire
Il sert au Soudan français à la tête des tirailleurs sénégalais. En 1898-1900, il participe à la mission Congo-Nil sous les ordres du capitaine Marchand, notamment lors de la « Crise de Fachoda ». Il en gardera une passion pour l'Afrique noire.
Tonkin
Il séjourne au Tonkin de 1901 à 1904.
Campagne du Maroc
Il prend part à la campagne du Maroc, sous les ordres de Lyautey en 1912, au grade de colonel, se distinguant entre autres par la prise de Marrakech. Il est ainsi l'un des acteurs principaux de la Campagne du Maroc 1907-1914.
Première Guerre mondiale
Nommé général de brigade en août 1913<ref>« Le général Charles Mangin (1866-1925) », RFI, 28 mai 2014.</ref>, il prend le commandement de la Modèle:8e d’infanterie à la déclaration de guerre. Un mois plus tard, il est promu au commandement par intérim de la [[5e division d'infanterie (France)|Modèle:5e d'Infanterie]] de Rouen (Modèle:3e d'armée).
En août 1914, pendant la bataille des frontières, il réussit à faire prendre Onhaye lors de la bataille de Charleroi, puis dirige les combats sur la Marne et en Artois.
Le 22 mai 1916, à Verdun, il fait attaquer en vain le fort de Douaumont (Meuse) puis il dirige les offensives de reconquête aux côtés du Général Nivelle (1858-1924). Les reprises des Forts de Vaux et de Douaumont, menées avec peu de pertes car bien préparées, puis de la côte du Poivre, annulent en quelques semaines huit mois d'efforts allemands.
À partir de mai 1917, il participe, toujours aux côtés du Général Nivelle à la tête de la [[6e armée (France)|Modèle:6e Armée]], à l'offensive sur le Chemin des Dames<ref>Rapport de la commission d'enquête sur l'offensive Nivelle, 14 juillet 1917 (conservé au Service historique de la Défense), établissant que Mangin a Modèle:Citation.</ref>.
Durant les deux premières semaines, celle-ci atteint la plupart de ses objectifs. Le front recule de six kilomètres, libèrant des points stratégiques, capturant des milliers de soldats allemands, au prix de Modèle:Unité tués, blessés ou disparus (soit 8 % de son effectif).
Mais des mutineries se produisent ensuite dans la Modèle:6e : des soldats refusent de remonter en ligne, une centaine de désertions et de refus d'obéissance sont répertoriées.
Homme de terrain à l'esprit réaliste, il s'oppose à la doctrine d'offensive à outrance « à coups d'hommes » et pratique la préparation d'artillerie massive. Grand adversaire doctrinal de Pétain, alors Général, Mangin est marginalisé par ce dernier, dans le cadre d'une bataille politique entre le clan républicain démocrate d'Aristide Briand et le clan républicain conservateur d'Alexandre Ribot. Des statistiques manipulées servent d'arguments: en effet, on compte dans les « pertes » non seulement les morts et les blessés graves mais aussi les blessés légers et les blessures collaterales comme les engelures. L'attaque s'enlisant, en mai 1917, Mangin est limogé en même temps que Nivelle, mais reçoit en décembre à nouveau le commandement d'un corps d'armée.
En juillet 1918, Mangin invente et applique la tactique du feu roulant de l'artillerie, qui désorganise l'armée allemande partout où elle recule (les canons de 75 avancent sur le terrain abandonné par l'ennemi et celui-ci ne parvient pas à sortir du champ de tir qui avance avec lui) ; il démontre ainsi la supériorité de l'attaque sur la défense, préfigurant ainsi les analyses du général de Gaulle (Vers l'armée de métier) et les choix de l'armée allemande en 1940.
Selon son secrétaire Jean Martet, Clemenceau a dit de lui : Modèle:Citation<ref>cf M. Clemenceau peint par lui-même</ref> ; Clemenceau aurait aussi déclaré : Modèle:Citation, et : Modèle:Citation
Un portrait à charge de Mangin a été fait par ses adversaires, notamment par le « clan Pétain » dans le contexte politique de la critique de l'offensive Nivelle de 1917<ref>Louis-Eugène Mangin, Le Général Mangin. 1866-1925, F. Lanore, Paris, 1986.</ref> : personnage très dur, peu bienveillant envers les prisonniersModèle:Référence nécessaire, comme au Chemin des Dames, où Mangin fut accusé par le député du Sénégal Blaise Diagne de mener les troupes à Modèle:CitationModèle:Citation<ref>Modèle:Lien conférence</ref>. Le 24 août 1914, selon un témoignage, il aurait ordonné l'exécution sommaire d'un soldat retrouvé caché et sans arme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On trouve dans À La Recherche du temps perdu de Marcel Proust et Les Croix de bois de Roland Dorgelès des descriptions de Mangin.
L'Action française le considère comme ayant le potentiel de l'Amiral Monck et fait campagne pour qu'il soit nommé gouverneur militaire de Paris, mais la gauche s’y oppose<ref name="Flammarion 2006" />.
Au printemps 1918, à la suite de la nomination de Ferdinand Foch, Mangin prend la tête de la [[Xe Armée (1914-1918)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:| }} }} Armée]] et participe à la seconde bataille de la Marne. Il y réalise la célèbre contre-attaque du 18 juillet à Villers-Cotterêts qui, précédée de centaines de chars d'assaut, brise l'offensive ennemie vers Paris et déclenche la retraite allemande. Vainqueur dans l'Aisne à l'automne, il fait rompre le front allemand, libérer Soissons et Laon. L'armistice annule son offensive prévue en Lorraine. Il entre à Metz le 19 novembre, atteint le Rhin à Mayence le 11 décembre, occupe la Rhénanie. Avec le général Fayolle, il occupe la Place de Mayence et la rive gauche du Rhin le 14 décembre 1918 ; il s'installe à la Deutschhaus et commande les troupes françaises stationnées à Mayence. Mangin encourage les autonomistes allemands qui veulent créer une République rhénane, contre les nationalistes prussiens, mais ce projet est refusé par les Anglo-Américains. Modèle:Article détaillé
Inspecteur général des troupes coloniales et membre du conseil supérieur de la guerre
Après guerre, il est envoyé en mission en Amérique du Sud (1920-1921) puis nommé à son retour inspecteur général des troupes coloniales et membre du Conseil supérieur de la guerre.
Mangin meurt en mai 1925 à Paris, dans son bureau après un repas au restaurant avec quelques amis. La rumeur publique, relayée notamment par l'Action française, parla d'un empoisonnement<ref name="La Mentalité Allemande : Cinq ans de commandement sur le Rhin">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
De 1906 à 1922, son ordonnance fut Baba Koulibaly, un bambara de haute stature, qui veilla jour et nuit sur lui avec dévouement et une ostentation que le général appréciait, étant lui-même volontiers théâtral.
En juin 1940, les Allemands qui viennent d'entrer dans Paris détruisent sur ordre d'Hitler la statue du général Mangin, symbole des importantes défaites infligées à l'armée allemande pendant la Première Guerre mondiale et de l'occupation de la Sarre avec notamment des armées coloniales.
Pour le centenaire de la Première Guerre mondiale, la tour d'observation du général Mangin pendant la contre attaque de Villers-Cotterêts a été reconstruite et peut être visitée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Vie privée
Au retour de la mission Marchand, Charles Mangin rencontre Madeleine Jagerschmidt, fille du diplomate Charles Jagerschmidt et petite-fille de Félix-Sébastien Feuillet de Conches. Ils se fiancent dix jours plus tard, et Mangin l'épouse en mai 1900, ayant dû attendre deux mois à cause du carême, période durant laquelle l'usage prohibe les mariages. Un an plus tard, son épouse meurt en mettant au monde un enfant mort-né. Très affecté, il ne répondra presque plus qu'aux lettres de la mère de Madeleine durant les trois années suivantes<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En janvier 1905, par le biais de Georges Humbert, professeur de mathématiques à l'École polytechnique, Mangin sollicite un entretien avec Cavaignac, ministre de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République, afin de lui parler du Tonkin. Humbert était l'époux de Marie Jagerschmidt, sœur de la première épouse de Mangin, et donnait des cours particuliers à la fille du ministre, Antoinette Cavaignac. L'entretien intéresse Cavaignac et il l'invite régulièrement à dîner dans sa maison où vit sa fille Antoinette qui a alors 25 ans et qui est l'une des premières bachelières de France (baccalauréat ès sciences mention bien et ès lettres mention très bien). Il lui parle de la mission Marchand et de ses aventures alors que Mangin se décrit lui-même habituellement comme un silencieux<ref>Notes de Modèle:Mme Mangin.</ref>. Cette dernière lui propose de venir à Ourne, dans la propriété de sa famille. Le 24 juin, elle lui permet de demander à Marie Georges Humbert de faire la demande officielle auprès de son père. Ayant obtenu l'assentiment, Mangin épouse, en secondes noces, Antoinette Charlotte Cavaignac le 31 juillet 1905 à Ourne<ref name=":0" />.
De cette union naîtront huit enfants, dont Stanislas Mangin (1917-1986), résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, commandeur de la légion d'honneur et compagnon de la libération qui épouse Nicole Pleven fille de René Pleven. Leur petite-fille Jeanne Lazarus, sociologue, est la compagne de Pap N'Diaye dont elle a deux enfants. La fille du général Mangin, Jacqueline Mangin (1910-2000), épouse Diego Brosset (1898-1944), général français et compagnon de la libération. Une autre de ses filles, Françoise, épouse Jacques Lecompte-Boinet (1905-1974) résistant et compagnon de la libération.
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Mariage du commandant Mangin avec Modèle:Mlle Jagerschmidt (1900).
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Portrait de sa première épouse, Madeleine Jagerschmidt.
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Le général et ses huit enfants (Mayence, 1919).
Postérité
- Un monument en son honneur, dû au sculpteur Maxime Real del Sarte, édifié sur la place Denys-Cochin à Paris, fut détruit en octobre 1940 par les Allemands sur l'ordre d'Adolf Hitler. Un autre fut édifié après-guerre derrière l'église Saint-François-Xavier dans le Modèle:7e, place du Président-Mithouard. Du premier monument, il ne reste que la tête, conservée à la Caverne du Dragon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une autre statue représentant le maréchal Lyautey a été inaugurée en 1985 place Denys-Cochin à l'emplacement de l'ancien monument. Une autre statue située dans la clairière de Rethondes fut elle aussi détruite.
- Une statue en son honneur se dresse dans le jardin de la Liberté à Sarrebourg. La rue où se trouve sa maison natale ainsi qu'une cité scolaire portent également son nom.
- Une statue en bronze du sculpteur rhénan Charles Gern orne le square Mangin sis rue Gambetta à Metz . Fondue par Eugène Rudier, elle date de 1929 et a été placée sur un nouveau socle conçu en 1954 par Renard architecte. Toujours à Metz, une rue proche du quartier Saint-Thérèse porte son nom.
- Villes ou villages ayant une rue ou une avenue du Général-Mangin :
- Ars-sur-Moselle,
- Asnières-sur-Seine,
- Bourges,
- Conflans-Sainte-Honorine,
- Cormontreuil,
- Crépy (Aisne),
- Fréjus,
- Geispolsheim,
- Grenoble,
- Guénange,
- Hayange,
- Issy-les-Moulineaux,
- Joeuf,
- La Bourboule,
- Landivisiau,
- Marcq-en-Barœul,
- Moutiers,
- Nancy
- Nouméa,
- Paris (avenue du Général-Mangin),
- Russange
- Saint-Avold,
- Saint-Martin-Boulogne,
- Sarrebourg,
- Sarreguemines,
- Thionville,
- Thourotte,
- Tourcoing,
- Vandœuvre-lès-Nancy,
- Versailles,
- Vendin-le-Vieil,
- Villers-Cotterêts,
- Vittel,
- Wittenheim.
- Villes étrangères ayant une artère au nom du général Mangin :
- Modèle:Pays :
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- Modèle:Nobr :
- Modèle:Pays :
Décorations
Fichier:Medaille militaire ribbon.svg Fichier:Legion Honneur GC ribbon.svg Fichier:Croix de Guerre 1914-1918 ribbon.svg
Fichier:World War I Victory Medal ribbon.svg Fichier:Medaille commemorative de la Guerre 1914-1918 ribbon.svg Fichier:Medaille d'Outre-Mer (Coloniale) ribbon.svg
Fichier:Grande ufficiale SSML Regno BAR.svg Fichier:U.S. Army Distinguished Service Medal ribbon.svg Fichier:Order of the Bath UK ribbon.png
Décorations française
- Modèle:Déco Médaille militaire le 12 mai 1925
- Modèle:Déco Grand-croix de la Légion d'honneur par décret du 6 juillet 1919<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Modèle:Déco Grand officier de la Légion d'honneur par décret du 2 novembre 1916
- Modèle:Déco Commandeur de la Légion d'honneur par décret du 13 septembre 1912
- Modèle:Déco Officier de la Légion d'honneur par décret du Modèle:Date-
- Modèle:Déco Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 30 décembre 1891
- Modèle:Déco Croix de guerre 1914-1918
- Modèle:Déco Médaille interalliée de la Victoire
- Modèle:Déco Médaille commémorative de la Grande Guerre
- Modèle:Déco Médaille coloniale avec fermoir « Sénégal et Soudan ».
Décorations étrangères
- Modèle:Déco Grand Officier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare (Italie)
- Modèle:Déco Army Distinguished Service Medal (États-Unis)
- Modèle:Déco Ordre du Bain (Royaume-Uni)
Ses écrits
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Des Hommes et des faits. I. Hoche. Marceau. Napoléon. Gallieni. La Marne. Laon. La Victoire. Le Chef. La Discipline. Le Problème des races. Paul Adam : À la jeunesse. Réponse à M. P. Painlevé, Plon-Nourrit, 1923, 275 p.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Lettres du Soudan, Les Éditions des portiques, Paris, 1930, 253 p.
- Un régiment lorrain. Le 7-9. Verdun. La Somme, Floch, Mayenne ; Payot, Paris, 1935, 254 p.
- Souvenirs d'Afrique : Lettres et carnets de route, Denoël et Steele, Paris, 1936, 267 p.
- Les Chasseurs dans la bataille de France. Modèle:47e (juillet-novembre 1918), Floch, Mayenne ; Payot, Paris, 1935, 212 p.
- Histoire de la nation française (publ. sous la direction de Gabriel Hanotaux), 8, Histoire militaire et navale, Modèle:2e, De la Constituante au Directoire, Plon, Paris, 1937
- Lettres de guerre : [à sa femme] 1914-1918, Fayard, 1950, 323 p.
Bibliographie
- Marius André, Entretiens avec le général Mangin sur l'Amérique, P. Roger, Paris, 1926, 273 p.
- M. Dutrèb et P.-A. Granier de Cassagnac, Mangin, Payot, Paris, 1920, 252 p.
- Gabriel Hanotaux, Le Général Mangin, avec un portrait en couleurs, Plon-Nourrit et Modèle:Cie, Paris, 1925, 99 p.
- Louis-Eugène Mangin, Le Général Mangin. 1866-1925, F. Lanore, Paris, 1986, 336 p.). Biographie écrite par le fils du général qui s'intéresse notamment à la formation de Mangin (un mauvais élève non-conformiste, mal vu par les états-majors) et à son activité en Afrique, à savoir les guerres coloniales, la lutte contre l'esclavage et les « talebs » de l'Almany Samory et la traversée-exploration de l'Afrique centrale jusqu'à Fachoda. La biographie se penche aussi sur la Grande Guerre et notamment sur les conceptions tactiques très différentes de la doctrine d'offensive à outrance de 1914, ou du « grignotage » de Joffre, sur ses relations conflictuelles avec Pétain ou, en 1919, sur son soutien aux autonomistes allemands rhénans, contre les nationalistes proto-nazis. Une édition plus détaillée fut offerte par Louis-Eugène Mangin à quelques grandes bibliothèques afin que, selon le professeur J.-B. Duroselle, Modèle:Citation<ref>Lettre du professeur J-B Duroselle annonçant aux bibliothèques le don de cette biographie détaillée du Général Mangin.</ref>. Parmi ces bibliothèques se trouve la bibliothèque universitaire de lettres de Pau. Cette édition plus détaillée comporte 437 pages.
- Marc Michel, « Colonisation et défense nationale : le général Mangin et la Force noire », in Guerres mondiales, 1987, no 145, Modèle:P.
- Paul Moreau-Vauthier, Un Chef : Le Général Mangin 1866-1925, Impr. Charles-Lavauzelle, Limoges ; Les Publications coloniales, Paris, 1936, 128 p.
- Modèle:Article sur Gallica
- Lieutenant-colonel Charles Bugnet, Mangin, Paris : Plon, 1934, 331 p.
Les papiers personnels de Charles Mangin sont conservés aux Archives nationales sous la cote 149AP : Inventaire du fonds 149AP.