Crépy (Aisne)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Crépy, anciennement « Crépy-en-Laonnois », est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Modèle:Encadré texte Crépy est situé à Modèle:Unité au sud-est de Saint-Quentin, à Modèle:Unité au nord-ouest de Reims et à trente kilomètres au nord-est de Soissons, et est sur le tracé de l'ancienne route nationale 44 (actuelle RD 1044).
Le bourg est desservi par la gare de Crépy - Couvron, point d'arrêt non géré sur la ligne d'Amiens à Laon, desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France.
Le territoire de la commune est limitrophe de neuf communes. Modèle:Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est drainée par un ruisseau, la Buzelle, qui y prend sa source et se jette à Pouilly-sur-Serre dans la Serre, affluent de l'Oise et donc sous-affluent de la Seine.
Hameaux et écarts
Les hameaux de Crépy :
- Vertefeuille, à trois kilomètres vers Saint-Quentin ;
- les fermes de But et Dandry ;
- le Morieulois et Bellevue.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aulnois-sous-Laon », sur la commune d'Aulnois-sous-Laon, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Crépy est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59 %), forêts (28,5 %), zones urbanisées (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), prairies (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Le site de Crépy est d'origine très ancienne : une hache celtique en silex a été trouvée dans la montagne de Crépy et la présence des Mérovingiens est acquise<ref>Revue archéologique ou recueils relatifs à l'étude des monuments, à la numismatique et à la philologie de l'antiquité au Moyen Âge, 1893,</ref>,<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Crépy, site défensif gallo-romain, était probablement un vicus (petit bourg) dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville était propriété des moines de Saint-Vincent de Laon puis de ceux de Saint-Jean de la même ville, et enfin des rois de France qui la gardèrent jusqu’en 1780 <ref name="Imago">Modèle:Lien web.</ref>.
Crépy a été érigée en commune en 1184 sous le règne de Philippe Auguste. Elle compte parmi celles qui porteront assistance au roi lors de la bataille de Bouvines<ref name="EGSF">Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le sceau de la commune de Crépy-en-Laonnois était de forme ovale, il représentait saint Pierre assis et tenant un livre à senestre et à dextre deux clés adossées, on voyait à contre-scel une main tenant également deux clés adossées ; on lisait l’inscription suivante : « Claves Beati Petri »<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Un traité de paix, la trêve de Crépy-en-Laonnois, y fut signé entre Charles Quint et [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] en 1544.
La ville a été concernée par de nombreux conflits armés, et a été prise par les Anglais en 1373, les Bourguignons, puis les Armagnacs en 1418, les Bourguignons de nouveau en 1420, les calvinistes en 1568, les Ligueurs en 1590 :
- Guerre de Cent Ans (1337-1453)<ref>Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>,<ref name="Méry">Modèle:Référence incomplète</ref>,<ref name="Imago"/>,<ref name="EGSF" /> : début de la construction des remparts en 1358, fin de la construction 1377. L’objectif est de fortifier la ville contre l’invasion anglaise avec l’autorisation du régent Charles V le Sage, fils du roi Jean II le Bon fait prisonnier des Anglais en 1356. En 1338, Crépy, place forte, est saccagée par les Anglais. En 1359, ils tentent de nouveau de s’en emparer, et sont repoussés. Ils pillent la ville en 1373.
- Guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons<ref name="Imago"/>,<ref name="EGSF" /> : la ville est enlevée sur les Bourguignons par les Armagnacs en 1418, puis reprise par les Bourguignons de nouveau en 1420.
- Les habitants de Laon, qui avaient vu de mauvais œil élever les fortifications de Crépy, saisissent cette occasion pour en demander la démolition au duc de Bourgogne qui la leur accorde.
- Conflit entre Royaume de France ([[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]) et le Saint-Empire romain germanique (Charles Quint)<ref name="Imago"/>,<ref name="Méry"/>,<ref name="EGSF" />: un traité de paix y est signé entre Charles Quint et François Modèle:1er le Modèle:Date. Charles Quint avait investi la Champagne et faisait route vers Boulogne pour rejoindre Henri VIII.
- Conflit entre calvinistes et catholiques<ref name="Imago"/>,<ref name="EGSF" /> : les calvinistes s'emparent de la ville en 1568, le duc de Mayenne et les ligueurs l’assiègent en 1590, puis après un premier échec réussissent à s'en emparer. Une partie des habitants est massacrée. Les habitants de Laon, toujours acharnés contre leurs voisins, en rasent les fortifications. Henri de Navarre devenu Henri IV fait reconstruire les remparts de la ville. Les guerres de Religion cessent avec l'Édit de Nantes.
- Conflit entre Français et Espagnols (guerre de Trente Ans 1618-1648)<ref>Modèle:Référence incomplète</ref>,<ref name="EGSF" /> : la guerre de Trente Ans oppose Espagnols et Français : le nord de l'Aisne et de la Somme sont occupés.
- Conflits durant la Fronde<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : en 1649, le bourg est pillé deux fois par les troupes étrangères au service de France et neuf ans après, les soldats du régiment de Wurtemberg de passage à Crépy y mettent le feu ; soixante-dix maisons sont détruites par les flammes.
- La commune a subi des destructions pendant la guerre<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref> et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 22 juillet 1922, Modèle:P..</ref>.
- Les activités économiques au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Ledoux"/>
L'exploitation des actes d'état civil numérisés des Archives départementales de Crépy de 1805 à 1905 donne un bon aperçu sur l'ensemble des activités de la commune. Sur la période étudiée, la population est majoritairement constituée de manouvriers et d'ouvriers sans que les informations données dans les actes nous fournissent un éclairage précis sur les secteurs d'activités dans lesquels ils travaillent.
Il apparaît, au regard des indications portées sur les actes, que l'on peut distinguer plusieurs dominantes de la vie économique de la commune sur cette période.
Jusqu'aux années 1860 le vignoble a marqué l'activité avec ses métiers dérivés (tonneliers, cerceliers, marchand de vins, vinaigriers...) parallèlement à l'élevage avec ses bergers, pâtres, proyers et bouviers, à la culture sur des exploitations aux mains de quelques familles de propriétaires, au textile avec ses mulquiniers, drapiers, tailleurs d'habits, couturières et autres activités dérivées, ainsi qu'à l'exploitation de la forêt, avec bûcherons et scieurs de long et l'exploitation des carrières avec ses chaufourniers, cribleurs et casseurs de grès.
Si ces secteurs d'activité économique, à l'exception du vignoble, ont perduré, l'activité a ensuite été marquée par la fabrique de sucre et le Chemin de Fer du Nord. Sur l'ensemble de la période l'armée est également très présente bien que les régiments d’Infanterie soient stationnés sur La Fère.
Il apparaît également que la commune était dotée de nombreux services administratifs (Contributions indirectes, Poste et Télégraphe....) et de santé (chirurgiens, officiers de santé, sages-femmes, pharmaciens), et que de nombreux artisans et commerçants avaient pignon sur rue.
Par ailleurs la commune était au centre d'une activité particulière pour bon nombre de foyers, à savoir celle qui consistait à accueillir en nourrice des enfants abandonnés en provenance des Hospices de Paris et de Laon.
Toponymie
Crépy est issu de l'anthroponyme latin Crispus ("Le Frisé"), suivi du suffixe -acum désignant l’appartenance d’un domaine à un homme<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Crépy est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Laon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Aulnois-sous-Laon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Laon-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
- Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
- La population et les hameaux<ref name="Ledoux">Modèle:Référence incomplète</ref>,<ref>Modèle:Référence incomplète</ref>
Preuve de l'importance et de la vitalité de la commune, la population est estimée à 500 feux à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle reçut une foire franche en 1360.
La population de la commune n'a cessé d'évoluer environ 600 habitants en 1698, 850 habitants en 1760, Modèle:Unité en 1856, Modèle:Unité en 1954, Modèle:Unité en 2011. Parce qu'elles sont nées, se sont mariées ou sont décédées dans la commune, les personnes dont les patronymes figurent dans les actes d’état civil de la période 1805-1905 ont donné à Crépy une physionomie particulière. Certaines de ces familles dont il est fait mention dans les actes de cette période sont présentes dans la commune dès avant les années 1750, d'autres sont d'implantation plus récente mais sont considérées aujourd'hui comme des « vieilles » familles de Crépy. En tout état de cause, le relevé des actes permet de prendre connaissance des communes dont les familles sont issues.
Si majoritairement les unions se faisaient entre personnes natives de Crépy, ce qui explique les liens existant entre les différentes familles, on allait aussi chercher l'âme sœur dans les communes avoisinantes (Besny-Loizy, Bucy-lès-Cerny, Cerny-lès-Bucy, Cessières, Couvron, Laon, La Fère, Mesbrecourt, Saint Nicolas-aux-bois, Saint-Gobain, Vivaise... et aussi dès le début des années 1900 à Paris).
Du fait sans aucun doute des conditions de vie et/ou de la situation sanitaire d'ensemble de nombreuses phases de décès (épidémies, accidents) touchant adultes et enfants de toutes les classes sociales peuvent être constatées sur la période.
Après la guerre de 1914-1918, la physionomie de la commune change avec l'arrivée de migrants polonais, italiens et belges venus chercher du travail, participer à la reconstruction du pays et qui faisant souche constitueront avec les familles précédemment présentes le « noyau dur » de la population. L'essor économique et l’élévation du niveau de vie qui l'accompagne, le développement du lotissement du Beffroi à partir des années 1980 marqueront une nouvelle étape dans la structure de la population.
Si la population était concentrée jusqu'à la Première Guerre mondiale à l'intérieur des remparts de la ville, nombre d’habitants vivaient à l’écart dans les dépendances (hameaux ou lieux-dits).
Deux hameaux regroupaient un nombre non négligeable d'habitations et d'activités :
- le hameau dit « le Morieulois » était situé sur le chemin qui menait de Crépy à Coucy-le-Château au-delà du mont Sérival, actuel Mont Kennedy. Il ne reste aujourd'hui que très peu d'habitations ;
- le hameau de « Vertefeuille », dénommé selon les périodes « les Vertes Feuilles », « la Verte Feuille » était également actif et situé au bord de l’actuelle route départementale 1044, jadis route royale 44, puis route impériale et enfin route nationale 44 de Cambrai à Laon.
D'autres hameaux ou lieux-dits ne comportaient qu'une ferme, ou qu'un moulin ou encore qu'une maison isolée : Bût, Dandry, le Mont de Joie, Bellevue, le Chaufour, le Lavier, le Moulin de la Tombelle, le Grand moulin, Constantine, Santigny. Ces deux dernières appellations ont disparu des cartes actuelles<ref group="Note">Constantine était situé en limite de commune à la Haute Borne sur la droite de l’actuelle route départementale 1044 en partant de Crépy vers Laon, ce lieu-dit a été le siège d’une auberge de 1857 à 1890 avant que la maison ne soit vendue à la Sucrerie de Crépy et ne tombe en ruine après- guerre ; Santigny, lieu-dit siège d’une abbaye de religieuses bénédictines formée en 1144, située sur la commune de Crépy à la limite du territoire de Couvron, dépendance de l’Abbaye Sainte-Marie de Berteaucourt et dont les biens furent acquis par le chapitre de Laon en 1302</ref>.
Éducation
- École maternelle de Crépy (rue du 14-Juillet)
- École primaire Victor-Schoelcher de Crépy (ruelle Hermance-Belseur) école publique, académie d'Amiens, zone B 244 élèves
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame (traité de Crépy entre François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} et Charles Quint), classée MH le 4 janvier 1921.
- Église Saint-Pierre, classée MH en 1921 de construction composite du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À l'intérieur, outre des boiseries, on peut y voir un tableau qui représente un christ en croix. Ce tableau est un élément d'un retable du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Lieu-dit du Bois de l'Épine, emplacement du canon le Wilhelm geschutze (arme de Guillaume) surnommé le Parisgeschütz (canon de Paris), de calibre Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, (à ne pas confondre avec la Grosse Bertha<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui tira sur Paris durant la Première Guerre mondiale. Classé MH le 28 avril 1922.
Sites :
- Les remparts : talus entourant le village, ancien système de défense, aujourd'hui planté de pommiers à cidre.
- Une trace des remparts, dont la construction et le démantèlement sont très liés à l’histoire de Crépy, ville fortifiée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, subsiste avec les voies dénommées aujourd’hui « rempart du nord » et « rempart du midi ».
- Les remparts étaient constitués d'un mur de maintien, un remblai en pente douce côté ville, et un remblai abrupt côté extérieur avec un chemin de ronde, un fossé de fortification permettant d’inonder les marais qui entouraient la ville. Des parties de fossé étaient maintenues en eau en permanence, d’autres étaient inondées en cas de besoin par trois écluses situées à la porte de Saint-Quentin, au lavoir du Parlement et à la porte de Laon.
- Jusqu’en 1590 seules deux portes fortifiées permettaient d’accéder à la ville : la porte de Saint-Quentin et la porte de Laon<ref>Histoire ecclésiastique et civile du diocèse de Laon, 1783, un vol. in-4° de Nicolas Lelong.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Méry"/>.
- Après 1590 et jusque la construction de la route Laon - La Fère dans les années 1780 des nouveaux accès ont été ouverts : accès à la route de La Fère (la porte Frise), à la route de Laon, à la route de Brie (Pont-Rouge), à la route de Coucy (Porte sablonnière), à la route de Couvron (modification de la porte de Saint-Quentin).
- Le démantèlement définitif des remparts a eu lieu, en toute probabilité, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur ordre de Mazarin à l'instar des remparts d’autres communes de la région.
- Le lavoir dit du Parlement
- L'abreuvoir du Fer à cheval. L'abreuvoir dit « du Fer à Cheval » ferme le quartier Notre-Dame avec à l'opposé le lavoir du Parlement. L'abreuvoir est alimenté par le ru, la Buzelle, qui poursuit son cours en voie souterraine de l'abreuvoir jusqu'au lavoir du Parlement.
- La maison natale d'Émile Dewoitine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Référence incomplète.</ref> : Située au Modèle:N° rue Vigneron, face à l’église Notre-Dame, cette maison est la maison natale d'Émile Dewoitine, avionneur, né le 26 septembre 1892. Émile Dewoitine, qui, après de brillantes études sur Laon, avait quitté son pays natal, a pris une photo de sa maison vers 1955, lors d’un passage dans la commune. Il vendit cette maison en 1958 après en avoir hérité. Une plaque a été apposée sur cette maison en 1987, à l’initiative du conseil municipal et en présence de l’épouse d’Émile Dewoitine et quelques membres du personnel de l’Aérospatiale.
Les Monts :
- Autrefois dénommé Mont Sérival, le mont Kennedy a été ainsi dénommé à l'initiative de Roger Joachim, ancien maire de Crépy, en l'honneur et en souvenir des Américains basés à Couvron. Un monument a été érigé à la mémoire des frères Kennedy et a été ensuite transféré près du monument aux morts à la suite des dégradations successives à son encontre. Kennedy
- L'Ermitage, propriété communale en partie cultivée
- La Tombelle qui abrite une ancienne champignonnière ; tumulus et vestiges celtiques
- Les Avrilmonts où est situé le réservoir d'eau qui alimente la commune et plusieurs villages limitrophes.
Personnalités liées à la commune
- Émile Dewoitine, né à Crépy le Modèle:Date-. Industriel français, constructeur aéronautique qui à partir de 1920 a développé un grand nombre d'avions aussi bien civils que militaires.
D'importantes usines implantées à Toulouse ont produit plus d'une cinquantaine de modèles différents jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Poursuivi pour collaboration après la guerre, il meurt à Toulouse en 1979. - Henri Milloux<ref>Henri Milloux sur IdRef.</ref>, mathématicien, né à Crépy le Modèle:Date-. Élu membre non résidant de l'Académie des sciences le 11 mai 1959 (section de géométrie). Presque tous ses travaux se rapportent à la théorie des fonctions analytiques d'une variable complexe (discipline qui a connu un développement considérable, notamment en France, à la fin du siècle dernier et au début de celui-ci). Henri Milloux est décédé à Bordeaux le 28 juin 1980.
Héraldique
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.