Lucien Lacaze
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire
Lucien Marie Jean Lacaze, né le Modèle:Date à Pierrefonds (Oise) et mort à Paris le Modèle:Date, est un amiral et homme politique français.
Il joue un rôle important dans la rénovation de la Marine française peu de temps avant le déclenchement du premier conflit mondial, puis devient ministre de la Marine de 1915 à 1917, fonction pendant laquelle il oriente résolument la flotte vers la lutte contre les sous-marins. Retiré du service en 1922, il exerce jusqu'à sa mort de multiples fonctions officielles et honorifiques liées à la mer, aux sciences et à la culture.
Ses débuts et son ascension
Fils d'un médecin d’origine ariégeoise et d'une Créole descendante d'un officier de marine, il nait à Pierrefonds, dans l’Oise, le Modèle:Date-<ref name="Taillemite p284-285">Modèle:Harvsp.</ref>. Il passe son enfance à La Réunion dans le domaine paternel situé près de Saint-Denis. À l'âge de douze ans, il rentre en France métropolitaine pour poursuivre ses études chez les jésuites de Sarlat. Il entre à l’École navale en Modèle:Date-, à 17 ans. Il est aspirant de deuxième classe en Modèle:Date- et reçoit une médaille d’argent pour avoir sauvé un de ses camardes tombé à la mer dans le goulet de Brest<ref name="Taillemite p284-285"/>. Embarqué sur la Flore et sur la Résolue à la division volante d’instruction, il passe en Modèle:Date- sur la Reine-Blanche avec laquelle il prend part à la campagne de Tunisie. Il passe en 1882 sur Modèle:Navire au Levant, et est fait enseigne de vaisseau. En Modèle:Date-, il est transféré sur le Beautemps-Baupré dans l’océan Indien et commande la compagnie de débarquement lors des combats qui ont lieu dans la région de Tamatave à Madagascar en novembre-Modèle:Date-<ref name="Taillemite p284-285"/>.
Second de l’aviso à roues Cigale au Sénégal en Modèle:Date-, lieutenant de vaisseau en Modèle:Date-, breveté torpilleur en 1887, il commande l’année suivante un torpilleur à Cherbourg<ref name="Taillemite p284-285"/>. Il passe ensuite au Sénégal où il commande la Mésange en Modèle:Date-. En Modèle:Date-, il est second sur le croiseur D’Estrées en Tunisie. En 1891, il commande le torpilleur 130 à Cherbourg puis sert comme officier de manœuvre sur les cuirassés Richelieu et Formidable en escadre de Méditerranée (1892-1893)<ref name="Taillemite p284-285"/>. En 1894, il est envoyé à Fiume dans l’Adriatique en mission de renseignement au sujet des torpilles autopropulsées de la marine austro-hongroise. Il commande ensuite la canonnière Estoc au Tonkin (1894-1896). Chargé en Modèle:Date- des torpilleurs en réserve à Alger, il sert l’année suivante comme aide de camp de l’amiral Gustave Besnard, ministre de la Marine, puis de l’amiral Jules de Cuverville, chef d’état-major général. Capitaine de frégate en Modèle:Date-, commandant le croiseur Chasseloup-Laubrat à Cherbourg, il est nommé en Modèle:Date- chef d’état-major de l’escadre de Méditerranée et se distingue à la fin de 1901 par une mission diplomatique auprès du gouverneur de l’île grecque de Mytilène<ref name="Taillemite p284-285"/>. Chef d’état-major de la division de Tunisie en 1902, il aide activement son chef, le contre-amiral Joseph-Henri Merleaux-Ponty, dans la construction et l’aménagement de la rade et du port de Bizerte<ref name="RP p619-620">Rémy Porte, Modèle:Harvsp.</ref>. En Modèle:Date-, il commande le croiseur Du Chayla en Méditerranée, puis est second du Modèle:Navire en escadre du Nord en Modèle:Date-. En Modèle:Date-, il effectue sa deuxième mission diplomatique en tant qu'attaché naval à Rome et, en Modèle:Date-, sa troisième mission comme délégué à la conférence navale de La Haye.
Capitaine de vaisseau en Modèle:Date-, chef d’état-major du vice-amiral Paul-Louis Germinet à l’escadre de Méditerranée en Modèle:Date-, il contribue à la réorganisation et à l’entrainement de cette force navale, puis commande la cuirassé Modèle:Navire à la division des écoles<ref name="Taillemite p284-285"/>. En Modèle:Date-, il est fait contre-amiral et entame véritablement sa carrière politique en devenant chef de cabinet de Delcassé, ministre de la Marine. Il met au point la théorie de la collaboration des flottes franco-anglaises en cas de conflit (La Royal Navy devant se concentrer en mer du Nord face à l’Allemagne et la Marine nationale en Méditerranée face à l’Autriche-Hongrie)<ref name="MBattesti p822">Michèle Battesti, dans Modèle:Harvsp.</ref>. Il poursuit en parallèle la rénovation du matériel et de la flotte en s’efforçant de pousser les constructions neuves, dont des sous-marins de haute-mer<ref name="MBattesti p822"/>. En Modèle:Date-, il prend le commandement de la Modèle:2e de la Modèle:1re sur le Modèle:Navire, puis en Modèle:Date- sur le Modèle:Navire et préside la Commission permanente d’artillerie de l’armée navale. Il a, à ce moment-là, de sérieux conflits avec son supérieur Boué de Lapeyrère qui l’accuse d’indiscipline<ref name="Taillemite p284-285"/>. Néanmoins, en 1914, c’est l’un des amiraux français les plus en vue<ref name="RP p619-620"/>.
Son action pendant la Grande Guerre
En Modèle:Date-, il commande la marine à Marseille et organise le transport de troupes vers l’armée d’Orient pour les Dardanelles<ref name="Taillemite p284-285"/>. En Modèle:Date-, soutenu par Delcassé et Léon Bourgeois, il devient ministre de la Marine, fonction qu’il va exercer dans quatre gouvernements jusqu’en Modèle:Date- (voir Annexes)<ref name="Taillemite p284-285"/>. Homme d’autorité et de décision, Lacaze donne alors une vigoureuse impulsion à la guerre navale qui avait pris une forme très différente de celle qui avait été prévue par les états-majors (qui pensaient voir les cuirassés jouer un rôle décisif dans une guerre courte alors que la menace principale passe dans les sous-marins sur une guerre d’usure longue)<ref name="Taillemite p284-285"/>. Il crée la Direction générale de la guerre sous-marine, achète de nombreux chalutiers qu’il constitue en escadrilles pour la chasse aux sous-marins, fait armer les bâtiments de commerce malgré l’opposition des Américains, réorganise les commandements maritimes en Manche et en Méditerranée, fait reprendre les constructions neuves arrêtées depuis 1914 en commandant 22 avisos en France, 12 torpilleurs au Japon, 15 sloops en Angleterre et en faisant achever une partie des cuirassés français sur cale en 1914<ref name="Taillemite p284-285"/>. Il fait poser de nombreux champs de mines et filets anti-sous-marins et s’attache à développer une très importante aviation navale ainsi que de nombreux ballons captifs pour protéger les côtes<ref name="RP p619-620"/>. Pour mieux faire connaitre l’action de la flotte en guerre –largement ignorée de l’opinion qui ne regarde que les combats terrestres– il crée le Service cinématographique de la marine<ref name="Taillemite p284-285"/>.
Conscient des limites de la Marine nationale dont le « poids militaire » est très inférieur à celui de la marine anglaise, Lacaze cherche à développer la coopération interalliée, tâche difficile, car en dépit des accords signés en 1912, les amiraux anglais continuent souvent d’agir sans concertation avec leurs collègues français en Méditerranée<ref name="RP p619-620"/>. Néanmoins, il réussit à mettre sur pied un embryon de commandement interallié sous forme d’une commission présidée par l’amiral Ronarc’h<ref name="Taillemite p284-285"/>. Le point le plus épineux réside dans la protection des lignes de commerce et de ravitaillement menacées par les sous-marins. Lacaze soutient très tôt l’idée qu’il faut organiser la navigation en convois escortés pour tenir en échec les U-Boote. Londres, qui a pourtant testé cette tactique en 1914 pour protéger les renforts venus de l’Empire, n’envisage pas d’aller plus loin et finit même par se montrer hostile aux convois car elle estime que cela immobiliserait beaucoup trop de navires<ref name="RP p275">Rémy Porte, Modèle:Harvsp.</ref>. Il faut attendre les pertes catastrophiques du début de 1917 (sous les effets de la guerre sous-marine à outrance) pour que l’idée s’impose enfin à tous, mais Lucien Lacaze n’en verra pas les effets victorieux pendant sa fonction<ref name="RP p275"/>. Membre de gouvernements faibles régulièrement contestés (Briand, Ribot), son action est continuellement critiquée à la Chambre par les députés de gauche ou d’extrême gauche<ref name="Taillemite p284-285"/>. Excédé, il démissionne le Modèle:Date-, « ne voulant pas accepter de commission d’enquête sur la marine de guerre » alors que sa stratégie anti-sous-marine commence à porter ses fruits et que les pertes en mer –françaises comme alliées– sont en diminution sensible<ref name="RP p619-620"/>. Vice-amiral en septembre, il est nommé préfet maritime de Toulon en octobre, commandant supérieur des patrouilles en Méditerranée occidentale et termine la guerre en installant la base américaine de Toulon<ref name="Taillemite p284-285"/>.
L’après-guerre et ses honneurs
En 1919, encore en poste à Toulon, il se distingue par sa fermeté et son tact lors des incidents survenus dans la base à la suite des mutineries de la mer Noire<ref name="Taillemite p284-285"/>. Cette même année, il devient vice-président du Conseil supérieur de la marine et représentant naval de la France à la Société des Nations<ref name="RP p619-620"/>. Il participe à la conférence de Lausanne en 1922 et quitte le service actif en juin de cette même année. Il va cumuler ensuite les présidences et les fonctions d'administrateur de différentes organisations.
Membre de l’Académie de marine en 1921, il la préside en 1928-29<ref>Le Temps, 14 novembre 1929, Notice sur le site de l'Académie ( Secrétaire perpétuel en 1953-55 selon cette notice )</ref> puis en devient le secrétaire perpétuel à partir de 1932<ref name="Taillemite p284-285"/>. Il préside la Société centrale de sauvetage des naufragés de 1930 à Modèle:Date-, peu de temps avant son décès<ref>Le Monde, 10 février 1955</ref>. Il préside la Société des Œuvres de Mer de 1931 à 1939<ref>societe-oeuvres-mer.fr: liste des présidents</ref>.
Membre de l’Académie des sciences coloniales à partir de 1925, il préside l'Institut colonial français, de 1924<ref>Le Temps, 29 mars 1924</ref> à sa disparition en 1942<ref>Notice sur le site des Archives nationales d'outre-mer. L'Institut fusionne à cette date avec l'Union coloniale française et le Comité de l'Indochine et l'Institut colonial français pour devenir le Comité de l'Empire français, qui prend le nom en 1948 de Comité central de la France d'Outre-mer</ref>. Cet institut, fondé en 1920, est un centre privé de documentation, de réflexion et de propagande en faveur des colonies. Il préside aussi le conseil d'administration du Monde colonial illustré<ref>Revue des questions coloniales et maritimes, novembre 1933</ref>. Il préside en 1940 le Centre de l'entraide pour les soldats et les travailleurs d'outre-mer dans la métropole<ref>Le Temps, 7 février 1940, Le Matin, 8 février 1943</ref>. Il est président d'honneur du Comité Central de la France d'Outre-Mer, héritier de l'Institut colonial, dans les années 1950. Il préside alors le Comité France-Afrique du Nord, favorable au protectorat français au Maroc et hostile au sultan<ref>Le Monde, 6 novembre 1953, Le Monde, 25 janvier 1954</ref>.
Il siège à partir de 1922 au conseil de l'Association des dames françaises, une des sociétés formant la Croix-Rouge française<ref>Bulletin de l'Association des dames françaises, novembre 1922</ref>. Il est élu président en 1928 de la Ligue nationale contre l'alcoolisme<ref>Le Temps, 30 décembre 1928</ref>. Il est élu en 1931 membre du conseil de direction du Musée social<ref>Le Temps, 25 juin 1931</ref>; il en est ensuite le vice-président jusqu'à son décès. Il siège au conseil d'administration de l'Office central des œuvres de bienfaisance dont il est l'un des vice-présidents à partir de 1935<ref>Bulletin de l'Office central des œuvres de bienfaisance, février 1926</ref>. Il est élu au Conseil supérieur de l'assistance publique.
Il préside au début des années 1930 le comité diocésain de secours, constitué fin 1931 par le cardinal Verdier, archevêque de Paris<ref>Le Temps, 6 juin 1932, La Croix, 20 décembre 1931, Bulletin de l'Office central des œuvres de bienfaisance, février 1933</ref>. En 1931, il est chargé de présider le comité laïque qui doit assurer la participation des Missions catholiques à l'Exposition coloniale de Vincennes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il préside d'ailleurs l'association Les Amis des Missions<ref>La Croix, 13 avril 1937, Ibid., 24 décembre 1936</ref>. Il préside en outre le comité Saint-Louis et Saint-Ferdinand, qui appuie l'Espagne catholique après la fin de la guerre civile espagnole<ref>Le Petit Parisien, 5 décembre 1939, Journal des débats, 27 avril 1940, Ibid., 17 mai 1940, La Croix, 27 août 1940, Ibid., 30 novembre 1943</ref>. Ce comité, toujours présidé par l'amiral, reprend en 1948 ses pèlerinages aux sanctuaires d'Espagne<ref>Le Monde, 16 décembre 1948</ref>.
Vice-président du Cercle de l'Union interalliée à partir des années 1920<ref>Annuaire des grands cercles, 1927,Le Gaulois, 9 novembre 1928</ref>, il en est le vice-président délégué en titre de 1943 à 1945. Il préside en 1933 la fondation Carnegie, qui récompense les actes de courage civil<ref>Le Temps, 18 décembre 1933</ref>.
Il est élu en 1925 membre du conseil d'administration de l'Alliance française<ref>Le Temps, 27 avril 1925</ref>; il est ensuite vice-président<ref>Le Temps, 10 juin 1929</ref>. Il est élu en mai 1940 président du Comité France-Amérique pour l'année 1941 ; il avait été élu membre de son conseil de direction en 1925<ref>Le Gaulois, 6 avril 1925, Le Temps, 3 mai 1940</ref>. Il préside un Comité de rapprochement franco-espagnol, de la seconde moitié des années 1920 jusqu'en 1936<ref>Le Gaulois, 2 septembre 1927, Académie des beaux-arts, juillet 1928, Journal des débats, 25 mars 1931, Le Temps, 27 mars 1936</ref>. Il siège au conseil d'administration de la Casa de Velázquez<ref>Jean-Marc Delaunay, Des palais en Espagne: l'Ecole des hautes études hispaniques et la Casa de Velázquez au cœur des relations franco-espagnoles du XXe siècle (1898-1979), Casa de Velázquez, 1994, Modèle:P.</ref>.
Il préside à partir de 1932 la Ligue française pour la défense des intérêts vitaux de la France et de ses colonies<ref>Le Temps, 30 juin 1932, Ibid., 10 novembre 1932, Ibid., 16 juin 1933, Ibid., 14 juillet 1933, Journal des débats, 21 mai 1932, Journal des débats, 26 mai 1938</ref>. Il préside en 1934-1936 le Comité d'entente des grandes associations pour l'union nationale, fondé au lendemain du 6 février 1934, pour soutenir le gouvernement de Gaston Doumergue<ref>La Croix, 16 juin 1934, La Croix, 20 juillet 1934, Les Documents politiques, novembre 1934, Revue des questions coloniales, novembre 1934 (déjeuner du comité Dupleix, présidé par l'amiral, avec Franklin-Bouillon),La Croix, 13 juillet 1935, Ibid., 17 décembre 1935</ref>. Ce comité fédère en réalité des petites associations de notables : Comité Dupleix, Conférence au village, Front français, Ligue civique du professeur Jean-Louis Faure, Ligue française, qu'il préside, Ligue des patriotes, Ordre et bon sens, Redressement français, Union civique. Lacaze est alors membre du comité directeur de l'Union pour la nation, créée en 1933 à l'initiative d'Henry Franklin-Bouillon<ref>Collectif, Militaires en République, 1870-1962: les officiers, le pouvoir et la vie publique en France, Publications de la Sorbonne, 1999 , Modèle:P.</ref>. Le comité d'entente adresse avant les élections législatives de 1936 un appel contre les communistes<ref>Le Temps, 8 avril 1936</ref>. En 1946, il est membre du comité de l'Union gaulliste pour la IVe de René Capitant<ref>Bernard Lachaise, « L'Union gaulliste pour la IVe République », dans La genèse du RPF: Table ronde organisée par la Fondation Charles de Gaulle, 3 avril 1997, La Défense, 13 septembre 1946</ref>. Il est membre en 1948 du comité d'honneur pour la libération du maréchal Pétain<ref>Le Monde, 14 avril 1948</ref>.
Il est élu en 1935 à l’Académie des beaux-arts et en Modèle:Date- à l’Académie française<ref name="Taillemite p284-285"/>.
Il est lié à deux riches familles, les Schneider et les Fraissinet. Il est ainsi membre du conseil de surveillance de Schneider et Cie à partir de 1928<ref>L'Europe nouvelle, 8 décembre 1928</ref> et administrateur de sociétés liées aux Schneider (Union industrielle et financière)<ref>Journal des finances, 6 juillet 1934</ref>. Ami de l'armateur marseillais Alfred Fraissinet, il entre dans les conseils d'administration de ses affaires: la Société danubienne, qu'il préside à la mort de ce-dernier en 1927, la Compagnie Fraissinet, qu'il administre jusqu'à son décès. Il reste lié à son fils, Jean Fraissinet, et préside ainsi la société du quotidien Marseille-Matin<ref>Jean Fraissinet, Au combat à travers deux guerres et quelques révolutions, La Table ronde, 1968, Modèle:P. et Modèle:P., Annuaire-Chaix: les principales sociétés par actions, 1946, Jacques Boudet, Le monde des affaires en France de 1830 à nos jours, Société d'édition de dictionnaires et encyclopédies, 1952, Modèle:P., Le Populaire, 12 janvier 1931, Maroc magazine, mars 1936, Modèle:P., "Rouge-Midi, 27 février 1937</ref>. Il administre aussi d'autres firmes, comme le Crédit foncier de Madagascar, à partir de 1926<ref>Les Documents politiques, diplomatiques et financiers, octobre 1926</ref>, les Messageries maritimes (vice-président), à partir de 1923<ref>Les Annales coloniales, 7 juin 1923</ref>, la Société Provençale de Constructions Navales<ref>Le Temps, 7 octobre 1929</ref>.
Lucien Lacaze meurt célibataire à Paris le Modèle:Date- à près de 95 ans. Ses obsèques sont célébrées en l'église Saint-Louis des Invalides<ref>Le Monde, 28 mars 1955</ref>.
Annexes
Fonctions ministérielles
- Ministre de la Marine, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, dans le cinquième gouvernement Aristide Briand
- Ministre de la Marine, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, dans le sixième gouvernement Aristide Briand
- Ministre de la Guerre, par intérim, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, dans le sixième gouvernement Aristide Briand
- Ministre de la Marine, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, dans le cinquième gouvernement Alexandre Ribot, poste quitté avant la chute du gouvernement, pour occuper les fonctions de préfet maritime de Toulon
Autres fonctions
- Préfet maritime de Toulon (Modèle:Date--1919)
- Vice-président du conseil de la Marine (1919- 1922)
- Président du Conservatoire national des arts et métiers (1945-1955)
Académie française
L'amiral Lacaze est élu au premier tour à l'Académie française le Modèle:Date-, le même jour que le futur cardinal Grente et Jacques de Lacretelle. Il s'était déjà porté candidat la même année au même fauteuil, mais l'élection avait été blanche. Il succède à Jules Cambon, mort le Modèle:Date-, au fauteuil 40. Sa réception officielle a lieu le Modèle:Date-. Jacques Chastenet lui succèdera le Modèle:Date-.
Décorations et distinctions
- Modèle:Déco Grand-croix de la Légion d'honneur (12 juillet 1921)
- Modèle:Déco Médaille militaire (23 juin 1923)<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Modèle:Déco Officier de l'Instruction publique
- Modèle:Déco Army Distinguished Service Medal<ref>Home of heroes en anglais.</ref>
- Modèle:Déco Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges (Grand-croix)
- Modèle:Déco Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand (1937)<ref>La Croix, 21 novembre 1937</ref>
- Modèle:Déco Croix d'argent Virtuti Militari (1921)<ref>Décret du Commandant en chef L. 2956 de 1921 r. (Dziennik Personalny z 1922 r. Nr 1, s. 11)</ref>
Par ailleurs l'amiral Lacaze est Membre et secrétaire de l'Académie de marine. Membre de l'Académie des sciences coloniales ainsi que Membre libre de l'Académie des beaux-arts.
Autres hommages
- Un pavillon de l'hôpital Armand Trousseau à Paris est baptisé "Amiral Lacaze".
- Un lycée de Saint-Denis (La Réunion) est baptisé "lycée Amiral Lacaze".
- Une rue de la ville de Lorient "rue Amiral Lacaze"<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Publications
Lucien Lacaze n'a publié aucun ouvrage, mais il est l'auteur de quelques brochures, telle que La Politique maritime de la France, parue en 1936, ainsi que de plusieurs discours et de nombreuses préfaces d'ouvrages sur des sujets maritimes et historiques.
Notes et références
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
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- Bertrand Larrera de Morel, L'amiral Lacaze: ministre de la marine de la grande guerre, 1915-1917, Editions Christian (Modèle:Date-), 160 p.
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- Modèle:OuvrageModèle:Plume
- Modèle:OuvrageModèle:Plume
- Geneviève Salkin-Laparra, Marins et diplomates : les attachés navals, 1860-1914, SHM, Vincennes, 1990.