Royal 22e Régiment

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Titre mis en forme Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Unité militaire

Le Royal Modèle:22e Régiment ou RModèle:22eR est l'un des trois grands régiments d'infanterie des Forces armées canadiennes. En anglais, les militaires du Régiment sont surnommés les « Vandoos » à cause de la prononciation de « vingt-deux » avec un accent anglais ; par extension, le Régiment est surnommé « The Vandoos », en anglais. Chez les francophones, le Régiment est souvent appelé tout simplement « 22 » ou « Modèle:22e ». C'est le seul régiment d'infanterie régulière entièrement francophone au Canada.

Le Régiment comprend cinq bataillons, dont deux de réserve. Dans la Force régulière, le R22eR a deux bataillons d'infanterie mécanisée et un bataillon d'infanterie légère comprenant une compagnie de parachutistes. Son quartier général se situe à la Citadelle de Québec, mais le gros de son effectif régulier est cantonné sur la base des Forces canadiennes (BFC) Valcartier près de la ville de Québec, au Québec. Les bataillons de réserve sont situés à Laval et à Saint-Hyacinthe, respectivement le Modèle:4e et le Modèle:6e Bataillon. Les bataillons du Régiment sont en fait des unités opérationnelles distinctes qui font partie de la [[2e Division du Canada|Modèle:2e Division du Canada]] avec les bataillons réguliers au sein du [[5e Groupe-brigade mécanisé du Canada|Modèle:5e Groupe-brigade mécanisé du Canada]] et les bataillons de réserve au sein du [[34e Groupe-brigade du Canada|Modèle:34e Groupe-brigade du Canada]]. L'effectif total du Régiment comprend plus de Modèle:Unité et environ Modèle:Unité. Il s'agit de la plus importante unité militaire au Québec et de la plus grande unité francophone en Amérique.

Formé de volontaires francophones durant la Première Guerre mondiale sous le nom de « Modèle:Lien », il obtient, le Modèle:Date, le titre de « royal » de la part du roi George V qui reconnait les nombreux faits d'armes et les excellents états de service de ses membres. Il porte encore aujourd'hui, en parade, le célèbre uniforme rouge des fusiliers britanniques avec le bonnet à poils. Les fantassins du R22eR ont pris part à presque tous les conflits et les opérations impliquant le Canada depuis sa création.

Structure

Fichier:Canadian C7A2 Rifle.JPG
Un soldat du R22eR avec un fusil d'assaut C7A2.

Le Royal Modèle:22e Régiment est composé de trois bataillons réguliers et de deux bataillons de réserve<ref name="amérique"/>. Leurs effectifs combinés sont de plus de Modèle:Unité réguliers et d'environ Modèle:Unité ; ce qui en fait le plus grand régiment au Québec<ref name="amérique"/>,<ref name="1er">Modèle:1er Bataillon, Royal Modèle:22e Régiment sur le site du Modèle:5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, page consultée le Modèle:1er mars 2011.</ref>,<ref name="2e">Modèle:2e Bataillon, Royal Modèle:22e Régiment sur le site du Modèle:5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, page consultée le Modèle:1er mars 2011.</ref>,<ref name="3e">Modèle:3e Bataillon, Royal Modèle:22e Régiment sur le site du Modèle:5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, page consultée le Modèle:1er mars 2011.</ref>. De plus, la majorité des membres est québécoise<ref name="amérique"/>. De ce fait, le français est la langue de travail au sein du « Modèle:22e ». C'est donc la plus importante unité francophone en Amérique<ref name="amérique"/>. Les bataillons de la Force régulière sont chacun sous le commandement du [[5e Groupe-brigade mécanisé du Canada|Modèle:5e Groupe-brigade mécanisé du Canada]], de la [[2e Division du Canada|Modèle:2e Division du Canada]]<ref>Modèle:1er Bataillon, Royal Modèle:22e Régiment sur le site du Modèle:5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, page consultée le 26 février 2011.</ref>,<ref>Modèle:2e Bataillon, Royal Modèle:22e Régiment sur le site du Modèle:5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, page consultée le 26 février 2011.</ref>,<ref>Modèle:3e Bataillon, Royal Modèle:22e Régiment sur le site du Modèle:5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, page consultée le 26 février 2011.</ref>. En effet, le régiment n'est pas une structure de commandement opérationnel, mais plutôt protocolaire, et chaque bataillon forme en fait une unité distincte dans l'ordre de bataille des Forces armées canadiennes. Néanmoins, les membres des différents bataillons partagent le même insigne et le Régiment constitue une sorte de « famille » dans la tradition militaire britannique<ref name="entre"/>. Le quartier général régimentaire est situé dans la Citadelle de Québec<ref name="amérique">Royal Modèle:22e Régiment dans l'Encyclopédie de l'Amérique française, page consultée le 4 mars 2011.</ref>.

Les Modèle:1er et Modèle:2e Bataillons sont de l'infanterie mécanisée tandis que le Modèle:3e est de l'infanterie légère<ref name="amérique"/>. Les Modèle:1er et Modèle:3e Bataillon sont cantonnés sur la BFC Valcartier et le Modèle:2e Bataillon est quant à lui officiellement basé à la Citadelle de Québec, mais la majorité de ses effectifs travaille également sur la BFC Valcartier, tous dans la région de Québec, au Québec. De leur côté, les deux bataillons de réserve sont le Modèle:4e Bataillon à Laval et le Modèle:6e Bataillon. Ce dernier est réparti dans deux manèges : un à Saint-Hyacinthe et l'autre à Drummondville<ref name="amérique"/>. Ils font partie du [[34e Groupe-brigade du Canada|Modèle:34e Groupe-brigade du Canada]]<ref name="6e">Le Modèle:6e, Royal Modèle:22e Régiment sur le site du Modèle:34e Groupe-brigade du Canada, page consultée le 26 février 2011.</ref>,<ref>Le Modèle:4e, Royal Modèle:22e Régiment sur le site du Modèle:34e Groupe-brigade du Canada, page consultée le 26 février 2011.</ref>. En plus de ses cinq bataillons, le Régiment comprend également [[La Musique du Royal 22e Régiment|La Musique du Royal Modèle:22e Régiment]] qui est la seule musique militaire d'expression française au Canada<ref name="musique">La Musique du Royal Modèle:22e Régiment sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 29 août 2015.</ref>. Le Musée Royal Modèle:22e Régiment est situé dans la Citadelle de Québec et fait aussi partie de la « famille » régimentaire<ref name="musée">Le Musée Royal Modèle:22e Régiment sur le site de la Citadelle de Québec, page consultée le 29 août 2015.</ref>.

Bataillon Base Groupe-brigade Type
Modèle:1er Bataillon BFC Valcartier [[5e Groupe-brigade mécanisé du Canada|Modèle:5e Groupe-brigade mécanisé du Canada]] Infanterie mécanisée
Modèle:2e Bataillon Citadelle de Québec [[5e Groupe-brigade mécanisé du Canada|Modèle:5e Groupe-brigade mécanisé du Canada]] Infanterie mécanisée
Modèle:3e Bataillon BFC Valcartier [[5e Groupe-brigade mécanisé du Canada|Modèle:5e Groupe-brigade mécanisé du Canada]] Infanterie légère
Modèle:4e Bataillon Laval [[34e Groupe-brigade du Canada|Modèle:34e Groupe-brigade du Canada]] Infanterie de réserve
Modèle:6e Bataillon Saint-Hyacinthe et Drummondville [[34e Groupe-brigade du Canada|Modèle:34e Groupe-brigade du Canada]] Infanterie de réserve
Fichier:MVC-252F.JPG
Un VBL III, le véhicule de combat principal du régiment.

Les trois bataillons réguliers sont organisés selon la même structure : un état-major, trois compagnies de fusiliers, une compagnie de soutien tactique et une compagnie de services<ref name="1er"/>,<ref name="2e"/>,<ref name="3e"/>. Chaque compagnie de fusiliers comporte un poste de commandement et trois pelotons qui se composent eux-mêmes d'un poste de commandement, d'un détachement d'armes et de trois sections. Les sections d'infanterie sont composées de dix fantassins et sont commandées par un sergent<ref name="organisation">Organisation et structure des Forces canadiennes, Volume 1 du Rapport de la commission d'enquête sur la Somalie, page consultée le 24 février 2011.</ref>. Le véhicule principal des sections est le VBL 6.0(véhicule blindé léger) qui est armé d'un canon de Modèle:Unité, d'une mitrailleuse coaxiale de calibre de Modèle:Unité ainsi que de grenades fumigènes de Modèle:Unité<ref name="vbl">VBL III (véhicule blindé léger)' dans la section Équipement du site de l'Armée canadienne, page consultée le 24 février 2011.</ref>. L'armement des sections comprend des fusils d'assaut, des mitrailleuses légères, des lance-grenades de Modèle:Unité et des grenades à main<ref>Grenade C13 dans la section Équipement du site de l'Armée canadienne, page consultée le 24 février 2011.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé dans la section Équipement du site de l'Armée canadienne, page consultée le 24 février 2011.</ref>,<ref>C9A1 dans la section Équipement du site de l'Armée canadienne, page consultée le 24 février 2011.</ref>. Les pelotons, quant à eux, sont commandés par un officier, généralement du grade de lieutenant ou de capitaine<ref name="organisation"/>. Le détachement d'armes du peloton comprend une mitrailleuse polyvalente, des mortiers légers, des lance-roquettes ou des lance-missiles légers<ref>Mitrailleuse polyvalente C6 dans la section Équipement du site de l'Armée canadienne, page consultée le 24 février 2011.</ref>,<ref>Mitrailleuse lourde Browning .50 dans la section Équipment du site de l'Armée canadienne, page consultée le 24 février 2011.</ref>,<ref>Arme antiblindée à courte portée M72 dans la section Équipment du site de l'Armée canadienne, page consultée le 24 février 2011.</ref>,<ref>Arme antiblindée à moyenne portée Carl Gustav dans la section Équipement du site de l'Armée canadienne, page consultée le 24 février 2011.</ref>,<ref>Mortier de Modèle:Unité (M19) dans la section Équipement du site de l'Armée canadienne, page consultée le 24 février 2011.</ref>. Au total, un peloton compte environ Modèle:Unité. La compagnie est commandée par un major qui est secondé par un capitaine et assisté par un sergent-major du grade d'adjudant-maître<ref name="organisation"/>. Au total, une compagnie de fusiliers compte entre 120 et Modèle:Unité. Le bataillon est commandé par un lieutenant-colonel qui est secondé par un major et assisté par un sergent-major régimentaire du grade d'adjudant-chef<ref name="organisation"/>. De leur côté, les bataillons de réserve sont constitués de réservistes s'entrainant à temps partiel et ils sont tous des volontaires<ref name="6e"/>,<ref>La Réserve de l'Armée sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 24 février 2011.</ref>. Ils sont organisés sensiblement de la même façon que les bataillons réguliers avec un effectif beaucoup moins grand.

Modèle:1er Bataillon

Le Modèle:1er Bataillon Royal Modèle:22e Régiment ou Modèle:1er R22eR est un bataillon d'infanterie mécanisée cantonné à la BFC Valcartier. Le Modèle:1er R22eR a un effectif de Modèle:Unité<ref name="1er"/> divisé en cinq compagnies dont trois d'infanterie motorisée, une compagnie de services et une de commandement. Le bataillon était en Allemagne pour l'ensemble de la période couvrant la guerre froide. Il prend son nom actuel le Modèle:Date en vue de la guerre de Corée où il se rend en avril 1952 pour une durée d'un an<ref name="1r22r">Historique du Modèle:1er Bataillon Royal Modèle:22e Régiment sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 14 février 2011.</ref>.

Modèle:2e Bataillon

Fichier:Québec - Citadelle de Québec - je me souviens 1.jpg
Insigne du régiment sur la Citadelle de Québec.

Le Modèle:2e Bataillon Royal Modèle:22e Régiment ou Modèle:2e R22eR est un bataillon d'infanterie mécanisée cantonné officiellement à la Citadelle de Québec, mais dont le gros de l'effectif travaille sur la BFC Valcartier. En plus des cinq compagnies standard, le Modèle:2e Bataillon comprend également une compagnie de garnison<ref name="2e"/>. Le Modèle:2e R22eR a un effectif de Modèle:Unité<ref name="2e"/>. Il est d'abord connu sous le nom de Modèle:Lang<ref name="2r22r">Le Modèle:2e Bataillon du R22eR sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 14 février 2011.</ref>,<ref name="deuxième">La Deuxième guerre mondiale sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 13 février 2011.</ref>. Il adopte son nom actuel lorsqu'il est stationné à la BFC Valcartier en octobre 1945<ref name="deuxième"/>.

Modèle:3e Bataillon

Fichier:VanDoos Urban Warfare training.JPG
Des soldats du Modèle:3e Bataillon s'entrainant à la guerre en milieu urbain.

Le Modèle:3e Bataillon Royal Modèle:22e Régiment ou Modèle:3e R22eR est un bataillon d'infanterie légère cantonné à la BFC Valcartier. La compagnie A du Modèle:3e Bataillon est composée de parachutistes et ses membres portent le béret marron. À la différence des deux premiers bataillons, le Modèle:3e n'a pas de VBL III et se déplace principalement à pied ou via des plateformes inter-armes<ref name="3e"/>. Le Modèle:3e R22eR a un effectif de Modèle:Unité<ref name="3e"/>. Il fut créé en décembre 1951 à partir d'éléments des deux autres bataillons<ref name="3r22r">Le Modèle:3e Bataillon du R22eR sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 14 février 2011.</ref>.

Modèle:4e Bataillon

Le Modèle:4e Bataillon Royal Modèle:22e Régiment (Châteauguay) ou Modèle:4e R22eR (Chât) est un bataillon d'infanterie de la Première réserve basé à Laval au Québec, avec un effectif de 348 membres, cette unité est la plus grosse unité d'infanterie de la force de réserve au Canada. L'histoire d'une unité de milice dans la région de Châteauguay, de Beauharnois et de Sainte-Martine remonte au régime français<ref name="4ehistorique">Historique du Bataillon sur le site du Modèle:4e Bataillon Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 24 février 2011.</ref>. Le bataillon était autrefois connu sous le nom de Régiment de Châteauguay<ref name="4r22r">Le Modèle:4e Bataillon du R22eR (Régiment de Chateaugay) sur le site du Royal Modèle:22e Régiment.</ref>. Le Modèle:Date, le Modèle:6e Régiment des Chasseurs de Châteauguay et Beauharnois sous le commandement du lieutenant-colonel Charles Michel D’Irumburry de Salaberry aidé par une bande d'Amérindiens de Caughnawaga repousse l'avant-garde d'une armée américaine qui se dirigeait vers Montréal<ref name="4ehistorique"/>. Les compagnies de milice de Beauharnois et de Châteauguay sont appelées de nouveau en 1866 et en 1870 pour combattre des troupes d'Irlandais américains de l'Union qui reprochaient à l'Angleterre de favoriser la Confédération lors de la Guerre de Sécession<ref name="4ehistorique"/>. De plus, en 1869, le Modèle:64e Régiment « Voltigeurs de Châteauguay » est levé pour combattre les Féniens<ref name="4ehistorique"/>. Le Modèle:Date, ce dernier est fusionné au Modèle:76e Régiment « Voltigeurs de Châteauguay » et la nouvelle unité est nommée Modèle:64e Régiment Fusiliers « Voltigeurs de Châteauguay »<ref name="4ehistorique"/>. Le Modèle:Date, l'unité devient finalement le Régiment de Châteauguay<ref name="4ehistorique"/>. Le régiment devient un bataillon du Royal Modèle:22e Régiment le Modèle:Date en adoptant le nom de Régiment de Châteauguay (Modèle:4th Bataillon, Royal 22nd Regiment)<ref name="4r22r"/>,<ref name="4ehistorique"/>. Il adopte son nom actuel le Modèle:Date<ref name="3r22r"/>,<ref name="4ehistorique"/>.

Modèle:6e Bataillon

Le Modèle:6e Bataillon Royal Modèle:22e Régiment ou Modèle:6e R22eR est un bataillon d'infanterie de la Première réserve basé à Saint-Hyacinthe et à Drummondville au Québec<ref name="Le 6e R22eR">Le Modèle:6e R22eR sur le site du Modèle:6e Bataillon Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 24 mars 2015.</ref>. Son quartier général est situé à Saint-Hyacinthe. Il comporte une fanfare à Drummondville depuis 1987. Le bataillon est d'abord connu sous le nom de Régiment de Saint-Hyacinthe<ref name="6ehistorique">Historique du Modèle:6e Bataillon, Royal Modèle:22e Régiment sur le site du Modèle:6e Bataillon Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 23 mars 2015.</ref>. En effet, son histoire commence par la création d'une compagnie de la Milice à Saint-Hyacinthe le Modèle:Date<ref name="6ehistorique" />. Cette compagnie est fusionnée avec celles de Saint-Pie, de Saint-Simon et de Sorel le Modèle:Date pour former le Bataillon provisoire de Saint-Hyacinthe<ref name="6ehistorique"/>. Le bataillon est complété le Modèle:Date avec l'ajout d'une compagnie à Acton Vale et d'une seconde compagnie à Saint-Hyacinthe<ref name="6ehistorique"/>. Celui-ci adopte alors le nom de Modèle:84e Bataillon d'infanterie de Saint-Hyacinthe<ref name="6ehistorique"/>. En 1897, les compagnies sont concentrées à Saint-Hyacinthe<ref name="6ehistorique"/>. En 1900, l'unité est renommée Modèle:84e Régiment de Saint-Hyacinthe<ref name="6ehistorique"/>. Le régiment devient le Modèle:6e Bataillon du Royal Modèle:22e Régiment le Modèle:Date<ref name="6ehistorique" />. La compagnie "B" à Drummondville est créée en 1968<ref name="6ehistorique"/>.

Histoire

Création du régiment et Première Guerre mondiale (1914-1918)

Modèle:Article connexe Le Canada se joint à l'Angleterre contre l'Allemagne le Modèle:Date alors que les Canadiens français sont pratiquement absents des rangs de l'Armée canadienne<ref name="honneurspremière">Honneurs de bataille de la Première Guerre mondiale sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 15 février 2011.</ref>,<ref name="front">Un bataillon canadien français sur le front, dans Militaires du Royal Modèle:22e Régiment de Radio-Canada, 17 janvier 1991, page consultée le 19 février 2011.</ref>. Le camp Valcartier est désigné comme lieu de mobilisation dès le 6 août<ref name="formation">Formation du Modèle:22e Bataillon sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 26 janvier 2011.</ref>. Le premier contingent de Valcartier part pour l'Angleterre le 3 octobre ; il est composé de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité canadiens-français<ref name="formation"/>. Ces derniers sont répartis dans les bataillons anglophones et le ministre de la Milice et de la Défense Sam Hughes écarte du contingent les officiers supérieurs francophones membres de la Milice permanente<ref name="formation"/>. Les capitaines Hercule Barré et Émile Ranger tentent de former un bataillon exclusivement francophone, mais doivent se contenter de deux compagnies au sein du Modèle:14e Bataillon<ref name="formation"/>.

Un regroupement d'hommes politiques, de religieux et d'hommes d'affaires québécois constatent que l'intégration des Canadiens français à l'armée permanente est nécessaire à l'unité nationale et décident de financer la création d'une unité francophone<ref name="formation"/>,<ref name="front"/>. Sir Wilfrid Laurier, alors chef de l'opposition officielle, écrit une lettre au premier ministre, sir Robert Borden, lui expliquant la nécessité de former une unité francophone pour recruter au sein de la population canadienne-française<ref name="formation"/>. Le gouvernement approuve finalement la création d'un bataillon canadien-français le 20 octobre<ref name="formation"/>. Celui-ci est créé le lendemain<ref name="anniversaire">Date d'anniversaire de la formation du régiment sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 19 février 2011.</ref>.

Le bataillon est d'abord connu sous la dénomination de « Régiment Royal Canadien-Français »<ref name="formation"/>. Le bataillon adopte la désignation de « Modèle:22e » parce qu'il est le Modèle:22e autorisé à prendre part au Corps expéditionnaire canadien<ref name="formation"/>. Néanmoins, la désignation officielle du bataillon est 22nd Infantry Battalion (French Canadian)<ref name="formation"/>.

L'identité des Canadiens francophones affirmée

Fichier:The farewell (HS85-10-30885).jpg
Le Modèle:22e Régiment quittant Saint-Jean-sur-Richelieu en 1915.

Le nouveau bataillon commence son entrainement en octobre 1914 à Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec<ref name="honneurspremière"/>,<ref name="front"/>,<ref name="formation"/>. Il est alors composé de Modèle:Unité et placé sous le commandement du colonel Frédéric Gaudet<ref name="honneurspremière"/>,<ref name="front"/>,<ref name="formation"/>. Cependant, le manque d'espace à Saint-Jean-sur-Richelieu en plus de la proximité de Montréal qui est la cause de plusieurs désertions et cas d'indiscipline pousse le colonel Gaudet à demander le transfert vers un endroit plus adéquat<ref name="formation"/>. Le Modèle:Date, le Modèle:22e Bataillon reçoit ses drapeaux<ref name="formation"/>. L'abbé Doyon, après avoir consacré les drapeaux, déclare : « Il s’agit surtout d’une question d’existence nationale : pour les Canadiens français, il s’agit d’une question de vie ou de mort comme entité nationale, comme nation sur le continent de l’Amérique du Nord. »<ref name="formation"/>. Finalement, le 12 mars, la demande du colonel est acceptée et le bataillon est transféré à Amherst en Nouvelle-Écosse<ref name="honneurspremière"/>,<ref name="front"/>,<ref name="formation"/>.

Durant la Première Guerre mondiale, le combat du bataillon canadien-français était sur deux fronts : celui contre les ennemis allemands et celui d'obtenir la reconnaissance et le respect<ref name="formation"/>. En effet, les actions du bataillon étaient surveillées de près et la moindre défaillance était rapportée de manière amplifiée parce qu'il était le seul bataillon francophone sur les sept millions de soldats de l'Armée britannique<ref name="formation"/>.

Premiers combats en Belgique (1915-1916)

Le Modèle:22e Bataillon s'embarque pour l'Angleterre le Modèle:Date à bord du Saxonia<ref name="honneurspremière"/>,<ref name="front"/>,<ref name="formation"/>. Il est envoyé dans les tranchées pour la première fois le 20 septembre au sein de la Modèle:5e Brigade de la [[2e Division canadienne (1914-1918)|Modèle:2e Division canadienne]] près d'Ypres en Flandre en Belgique<ref name="formation"/>,<ref name="honneurspremière"/>,<ref name="amérique"/>. Le Modèle:Date, le lieutenant-colonel Thomas-Louis Tremblay devient le commandant du Modèle:22e Bataillon<ref name="formation"/>,<ref name="amérique"/>. Ce dernier demeure dans les tranchées belges jusqu'en mars 1916 où il livre une guerre de tranchées et effectue plusieurs raids<ref name="formation"/>. Les soldats du Modèle:22e Bataillon subissent également leur première attaque au gaz à Vierstraat<ref name="formation"/>.

La Bataille de la Somme (1916)

Modèle:Article détaillé

Fichier:Lieutenant-colonel Thomas-Louis Tremblay.jpg
Le lieutenant-colonel Thomas-Louis Tremblay.

Le Modèle:Date, le Modèle:22e Bataillon prend part à sa première offensive de grande envergure au niveau du corps d'armée à Flers-Courcelette<ref name="formation"/>,<ref name="amérique"/>. Le lieutenant-colonel Tremblay était conscient de l'importance de cette opération et, à la fin des ordres, il ajoute : « C’est notre première grande attaque, il faut qu’elle soit un succès pour l’honneur de tous les Canadiens français que nous représentons en France »<ref name="formation"/>. L'attaque est un succès bien que le bataillon subisse de nombreuses pertes<ref name="formation"/>. Plusieurs journaux du monde entier rendent hommage à la vaillance canadienne-française après la prise du village de Courcelette<ref name="formation"/>.

La Bataille d'Arras (1918)

Modèle:Article détaillé Monument hommage aux soldats du Modèle:22e Bataillon à Chérisy (Pas-de-Calais)

Fichier:Chérisy - Monument hommage aux soldats canadiens 3.jpg
Fichier:Chérisy - Monument hommage aux soldats canadiens 1.jpg
Fichier:Chérisy - Monument hommage aux soldats canadiens 2.jpg

Le Modèle:Date, le commandant du Modèle:22e Bataillon, Louis-Thomas Tremblay, est promu au grade de brigadier général et devient le commandant de la Modèle:5e Brigade<ref name="formation"/>. C'est le seul général francophone à commander une unité d'infanterie au front dans le Corps canadien durant la Première Guerre mondiale<ref name="formation"/>. Les 27 et 28 août, le Modèle:22e à une autre offensive importante : celle de Chérisy dans le Nord de la France, au sud-est d'Arras durant l'offensive des cent jours ou des "100 jours du Canada". Les pertes seront quasiment totales pour les hommes du 22e bataillon ayant pris part à l'assaut contre les positions allemandes de Chérisy : 39 hommes indemnes sur 700 engagés. Cela sera cependant une franche percée de la Ligne Hindenburg dans ce secteur elle sera le point de départ de l'inexorable recul allemand en Artois.

Pertes humaines

Fichier:Joseph Kaeble bust.jpg
Buste de Joseph Kaeble au Monument aux Valeureux à Ottawa.

Au cours de la guerre, Modèle:Unité canadiens-français sont formés sur les 260 du Corps expéditionnaire canadien<ref name="formation"/>. Cependant, arrivés en Europe, ils sont habituellement démantelés pour servir de renfort au Modèle:22e qui est la seule unité canadienne-française à se battre au front<ref name="formation"/>,<ref name="amérique"/>. À la fin de la Première Guerre mondiale, le Modèle:22e Bataillon compte Modèle:Unité et Modèle:Unité ; ce qui représente une perte de 67 % de l'effectif total de Modèle:Unité<ref name="honneurspremière"/>,<ref name="formation"/>.

Décorations et honneurs

Parmi ces morts, le Modèle:22e Bataillon compte deux Croix de Victoria, la plus haute récompense du Commonwealth, reçues par le caporal Joseph Keable en juin 1918 et par le lieutenant Jean Brillant en août 1918, tous deux natifs de la vallée de la Matapédia au Bas-Saint-Laurent au Québec<ref name="honneurspremière"/>,<ref name="formation"/>,<ref name="kaeble">Caporal Joseph Kaeble, VC, MM sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 13 février 2011.</ref>,<ref name="brillant">Lieutenant Jean Brillant, VC, MC sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 13 février 2011.</ref>. Joseph Keable est le premier Canadien français à recevoir la Croix de Victoria<ref name="kaeble"/>. Le Modèle:22e Bataillon reçoit au total Modèle:Unité pour la Première Guerre mondiale<ref name="formation"/>,<ref name="honneurspremière"/>. Il les reçoit officiellement le Modèle:Date alors qu'il se nomme déjà Royal Modèle:22e Régiment<ref name="honneurspremière"/>. Cependant, seulement 10 de ces honneurs sont portés sur le drapeau régimentaire<ref name="honneur">Honneur de bataille sur le drapeau du régiment sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 19 février 2011.</ref>. De leurs côtés, les membres du Modèle:22e Bataillon reçoivent un total de Modèle:Unité<ref name="honneurspremière"/>.

L'entre-deux-guerres (1919-1928)

Modèle:Article connexe

Démantèlement du régiment

Le Modèle:22e Bataillon revient au Canada le Modèle:Date et est démantelé<ref name="amérique"/>,<ref name="entre">Le Royal Modèle:22e Régiment et l'entre-deux-guerres sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 28 janvier 2011.</ref>. À la suite de la Première Guerre mondiale, le ministre de la Milice et de la Défense doit évaluer les besoins militaires du pays et amorce une réorganisation de l'armée<ref name="entre"/>. Une commission spéciale présidée par le major général (retraité) Sir William Otter est chargée de cette évaluation des besoins nationaux<ref name="entre"/>. Alors que la réactivation du Modèle:22e Bataillon ne fait pas partie des plans de la défense canadienne, le conseil municipal de la ville de Québec et le gouvernement provincial du Québec apportent leur témoignage à la commission pour l'intégration d'une unité canadienne-française au sein de la force permanente du pays<ref name="entre"/>. Finalement, la commission, en considérant la représentativité au niveau national en plus de recevoir l'appui des militaires anglophones, recommande la réactivation du Modèle:22e Bataillon (canadien-français)<ref name="entre"/>.

Réactivation du Modèle:22e Régiment

Fichier:Déploiement du drapeau 22 régiment canadien-français au Maréchal Émile Fayolle.jpg
Déploiement du drapeau du Royal Modèle:22e Régiment par le maréchal de France Émile Fayolle en 1921.

Les autorités décident donc de former un régiment regroupant des vétérans du Modèle:22e Bataillon basé à la Citadelle de Québec. Afin de pouvoir réactiver le Modèle:22e Bataillon, le gouvernement doit réduire l'effectif du Royal Canadian Regiment d'une compagnie et celui des Royal Canadian Dragoons d'un escadron<ref name="entre"/>. Le 22nd Regiment est créé officiellement le Modèle:Date grâce à l'Ordre général Modèle:N° 37<ref name="entre"/>. Il est alors autorisé à recruter un état-major ainsi que deux compagnies<ref name="entre"/>. Le premier commandant du régiment est le lieutenant-colonel Henri Chassé qui avait servi avec le Modèle:22e Bataillon lors de la Première Guerre mondiale<ref name="entre"/>. Le premier sergent-major régimentaire est l'adjudant-chef Wenceslas Bilodeau qui arrive du Royal Canadian Regiment<ref name="entre"/>. Le 22 mai, le régiment occupe la Citadelle de Québec après que les artilleurs, qui y étaient logés depuis 1871, furent déménagés à Kingston en Ontario<ref name="entre"/>. Le Modèle:Date, le maréchal de France Ferdinand Foch accepte de devenir le colonel du régiment et le devient officiellement le 18 mai suivant ; il est le premier colonel du régiment du Royal Modèle:22e Régiment<ref name="entre"/>,<ref name="1ercolonel">Le premier colonel du régiment sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 19 février 2011.</ref>. Cette nomination a pour effet de renforcer le caractère unique du régiment canadien-français<ref name="entre"/>. En juin, le maréchal Émile Fayolle, représentant le maréchal Foch à Québec, présente au régiment un drapeau régimentaire basé sur l'insigne du régiment, un cadeau de la part du maréchal Foch<ref name="entre"/>.

Le Modèle:22e Régiment devient le Royal Modèle:22e Régiment

Fichier:Royal 22e régiment, défilant devant le Parlement d'Ottawa.jpg
Le Royal Modèle:22e Régiment défilant devant le Parlement d'Ottawa en 1927.

Le Modèle:Date, à la suite de l’Ordre général Modèle:N° 149 approuvé par le roi George V, le régiment est nommé royal en reconnaissance des faits d’armes rendus lors de la Première Guerre mondiale<ref name="amérique"/>,<ref name="entre"/>. Sa désignation devient donc Royal 22nd Regiment<ref name="entre"/>. En Modèle:Date-, les pompiers et les policiers de la ville de Québec entrent en grève et le Royal 22nd Regiment est mobilisé pour assurer la sécurité de la ville<ref name="entre"/>. En octobre de la même année, le régiment dirige sa première école de formation professionnelle : l'École royale d'infanterie et de mitrailleuses<ref name="entre"/>. Le Modèle:Date, le régiment est envoyé à Sydney en Nouvelle-Écosse lors de la grève des mineurs de la Dominion Coal Mine afin d'assurer la sécurité<ref name="entre"/>.

Le Modèle:Date, le Royal Modèle:22e Régiment reçoit son premier drapeau royal<ref name="entre"/>. Les drapeaux royal et régimentaire utilisés par le Modèle:22e Bataillon lors de la Première Guerre mondiale n'ont pas pu être repris par le régiment parce que le curé de l'église de Notre-Dame déclara que les drapeaux avaient été donnés à l'église et non déposés<ref name="entre"/>. La même année, l'effectif du régiment est réduit et celui-ci doit dissoudre une compagnie<ref name="entre"/>. Le Modèle:Date, le nom du régiment est finalement francisé alors qu'il est renommé Royal Modèle:22e Régiment pour reconnaître son caractère francophone<ref name="entre"/>. Entre sa création et le Modèle:Date, le régiment a recruté Modèle:Unité<ref name="entre"/>.

Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

Modèle:Article connexe Le Modèle:Date, le Canada déclare la guerre à l'Allemagne<ref name="deuxième"/>,<ref name="honneursdeuxième">Honneurs de batailles de la Deuxième Guerre mondiale sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 15 février 2011.</ref>. À cette date, le Royal Modèle:22e Régiment ne comporte qu'un effectif de Modèle:Unité<ref name="deuxième"/>. C'est pourquoi il entame une période de recrutement afin d'atteindre l'effectif autorisé de Modèle:Unité<ref name="deuxième"/>. Le Modèle:Date, la présence de deux sous-marins allemands dans le fleuve Saint-Laurent est rapportée alors que le Canada ne possède aucune défense côtière<ref name="deuxième"/>. Un navire du ministère des Transports du Québec est réquisitionné avec son équipage civil et équipé d'un canon de Modèle:Unité avec des artilleurs de la milice locale et des fusiliers du Royal Modèle:22e Régiment<ref name="deuxième"/>. Finalement, les sous-marins ne sont pas repérés et l'opération se termine le lendemain<ref name="deuxième"/>. Néanmoins, cet incident a permis de montrer que les défenses canadiennes ne sont pas prêtes<ref name="deuxième"/>.

Le régiment s'embarque pour l'Angleterre avec un effectif de Modèle:Unité, le Modèle:Date à bord du SS Aquitania<ref name="deuxième"/>,<ref name="honneursdeuxième"/>. Le régiment est alors une composante de la Modèle:3e Brigade de la [[1re Division d'infanterie canadienne|Modèle:1re Division d'infanterie canadienne]]<ref name="deuxième"/>. Arrivé en Angleterre, il entreprend une période d'entrainement en vue de son déploiement dans le théâtre d'opérations et participe à la défense côtière de la Grande-Bretagne<ref name="deuxième"/>. Durant cette période, il est appelé à monter la garde royale aux palais de Buckingham et de St. James du 12 au Modèle:Date<ref name="deuxième"/>. C'est la première fois que la garde est montée par une unité qui ne fait pas partie des forces armées britanniques et, surtout, la première fois que les ordres à la garde royale sont donnés en français (l'unité étant francophone)<ref name="deuxième"/>.

Le Modèle:Date, un navire marchand transportant Modèle:Unité du régiment ainsi que du matériel est torpillé et coulé<ref name="deuxième"/>.

Le débarquement et la conquête de Sicile (1943)

Modèle:Article détaillé

Fichier:Map operation husky landing.jpg
Carte des opérations du débarquement en Sicile.

Le Modèle:Date, le Royal Modèle:22e Régiment, alors sous le commandement du lieutenant-colonel Bernatchez, participe au débarquement en Sicile, connu sous le nom d'opération Husky, dans la région de Pachino<ref name="amérique"/>,<ref name="deuxième"/>,<ref name="honneursdeuxième"/>. Le débarquement s'effectue vers Modèle:Unité et la prise de la plage s'effectue rapidement si bien que, dès la soirée, le régiment se trouve à Modèle:Unité dans les terres<ref name="deuxième"/>. Le Modèle:22e prend part à sa première bataille de la Seconde Guerre mondiale le 17 juillet dans la région de Grottacalda<ref name="deuxième"/>. Elle commence avec l'offensive du mont Scapello et de Santa Maria<ref name="deuxième"/>. Il s'agit de la première véritable victoire du Royal Modèle:22e Régiment, mais celle-ci coûte la vie au capitaine Léo Bouchard, commandant de la compagnie A, qui reçoit la croix militaire à titre posthume<ref name="deuxième"/>. Le lieutenant Pierre Potvin reçoit aussi la Croix militaire pour avoir pris, avec une section, une position de mitrailleuse ennemie qui stoppait l'avance à Grottacalda<ref name="deuxième"/>. Plus tard, à un emplacement près de Grottacalda surnommé le « Fer à cheval » à cause d'un serpentement dans le chemin, les deux hommes libèrent deux canons antichars pris sous le feu ennemi et ramènent les blessés<ref name="deuxième"/>. La bataille de Grottacalda fit au total Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="deuxième"/>.

La campagne d'Italie

Fichier:Personnel of Le Royal 22e Régiment getting ready for disembarkation.jpg
Soldats du Royal Modèle:22e Régiment prêts pour le débarquement en Italie.

Par la suite, le Modèle:22e continue de prendre une part importante à la conquête de la Sicile notamment au cours des batailles de Valguarnera, d'Adrano et de Catenanuova<ref name="deuxième"/>. Celle-ci se termine le Modèle:Date avec l'entrée des Alliés à Messine après 38 jours de combat<ref name="deuxième"/>. Le 8 septembre, la capitulation de la Sicile est proclamée à la radio alors que les Allemands établissent la défense de l'Italie et que le Royal Modèle:22e Régiment s'embarque à bord de péniches pour prendre part à la campagne d'Italie<ref name="deuxième"/>.

Dès son débarquement en Italie le Modèle:Date, le Royal Modèle:22e Régiment occupe Reggio<ref name="deuxième"/>. Ensuite, il capture Potenza, Sangro et Gambatesa<ref name="deuxième"/>. En fin d'année 1943, la jonction des routes de San Vito Grande vers Orsogna et Ortona est connue militairement comme étant l'objectif Cider qui a une grande importance stratégique puisqu'il ouvre l'accès vers Ortona qui est l'objectif de la Modèle:1re Division<ref name="deuxième"/>. La Modèle:1re et la Modèle:2e échouent toutes deux à capturer cet objectif et la division décide d'y envoyer la Modèle:3e qui est alors en réserve<ref name="deuxième"/>. La Modèle:3e Brigade envoie d'abord le Carleton and York Regiment et le West Nova Scotia Regiment sans succès<ref name="deuxième"/>.

Fichier:Italy.Defense.Lines.South.of.Rome.1943-1944 fr.svg
Lignes défensives allemandes au sud de Rome.

Le Royal Modèle:22e Régiment est donc le dernier espoir et il réussit à capturer l'objectif ainsi que la ferme Casa Berardi qui était un sous-objectif vital attribué à la compagnie C avec l'appui d'un escadron de chars de l'Ontario Tanks Regiment<ref name="deuxième"/>. Le capitaine Paul Triquet, commandant de la compagnie C, se distingue lors de la prise d´assaut de la Casa Berardi le Modèle:Date<ref name="deuxième"/>. Pour cette action d´éclat, il est décoré de la Croix de Victoria qu'il dédie à ses hommes et de la Légion d'honneur<ref name="deuxième"/>. Cet engagement se solde par un total de 23 morts et 107 blessés<ref name="deuxième"/>. Plusieurs autres soldats du Royal Modèle:22e Régiment se démarquent durant la campagne d'Italie. Le régiment participe à l'offensive contre la ligne Adolf Hitler. Le soldat Alan LeBlanc se démarque particulièrement pendant cet assaut alors que son peloton avance à travers des défenses ennemies<ref name="deuxième"/>. En effet, son peloton tombe sous le tir direct d'une mitrailleuse et le soldat LeBlanc prend l'initiative de charger la position ennemie et réussit à la capturer à lui seul permettant ainsi à l'avance de son peloton de continuer et d'éviter des pertes<ref name="deuxième"/>.

Le Modèle:Date, le lieutenant-colonel Jean V. Allard prend le commandement du régiment alors que ce dernier agit à titre de réserve; ce qui permet aux soldats de profiter de quelques congés et aux nouveaux caporaux ainsi qu'aux renforts de suivre des cours de tactique militaire<ref name="deuxième"/>. De son côté, le lieutenant-colonel Bernatchez prend le commandement de la Modèle:3e Brigade le 13 avril de la même année<ref name="deuxième"/>.

Fichier:Members of the Royal 22e Regiment in audience with Pope Pius XII.jpg
Des membres du Royal Modèle:22e Régiment, participant à la libération de l'Italie, en audience avec le pape Pie XII en 1944.

De mi-janvier à avril, le régiment effectue des rotations de deux semaines sur la ligne de front suivies de quelques jours de congé<ref name="deuxième"/>. C'est durant cette période, en février, que le caporal Hébert subit les pires blessures qu'un membre du régiment ait reçues au cours du conflit<ref name="deuxième"/>. En effet, pendant une opération de réapprovisionnement d'un poste avancé, le caporal Hébert perd ses deux jambes et ses deux bras lors d'un bombardement<ref name="deuxième"/>. À partir du mois d'avril, le régiment est sur la ligne Gustave et il y demeure jusqu'à l'été<ref name="deuxième"/>. Le régiment connaît des pertes d'un total de 28 morts et 172 blessés au cours de cette période<ref name="deuxième"/>.

Le Modèle:Date, le régiment se rend à Rome où il a la chance de rencontrer le pape Pie XII<ref name="deuxième"/>. À partir de là, il combat sur la Ligne gothique jusqu'en mars 1945 alors que l'effort principal des Alliés devient la France au lieu de l'Italie<ref name="deuxième"/>.

Libération de la France et des Pays-Bas

C'est ainsi que le Royal Modèle:22e Régiment débarque à Marseille en France le Modèle:Date<ref name="deuxième"/>,<ref name="honneursdeuxième"/>. Les soldats du Modèle:22e reçoivent l'ordre de ne pas discuter dans leur langue avec les Français pour passer inaperçus<ref name="deuxième"/>. Le 6 avril, le régiment se rend aux Pays-Bas sur les bords de la rivière IJssel au sud d'Apeldoorn<ref name="amérique"/>,<ref name="deuxième"/>,<ref name="honneursdeuxième"/>. C'est là que le régiment participe à ses dernières opérations de la Seconde Guerre mondiale<ref name="deuxième"/>,<ref name="honneursdeuxième"/>.

Fin de la Seconde Guerre mondiale

Alors que le conflit en Europe se termine, un deuxième bataillon est levé et se prépare pour l'invasion du Japon en s'entrainant à Debert en Nouvelle-Écosse<ref name="deuxième"/>. Celui-ci est nommé Modèle:Lang, littéralement « Modèle:1er Bataillon, Modèle:3e Régiment d'infanterie canadien », et est placé sous le commandement du lieutenant-colonel G. Turcot<ref name="deuxième"/>,<ref name="corée">La guerre de Corée sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 14 février 2011.</ref>. Il a un effectif de 18 officiers et de 118 membres du rang<ref name="corée"/>. Cependant, le Japon capitule et le bataillon s'établit à la garnison Valcartier le [[1er octobre|Modèle:1er octobre]] 1945 tout en devenant le Modèle:2e Bataillon Royal Modèle:22e Régiment<ref name="deuxième"/>,<ref name="corée"/>. Le gros du régiment rentre d'Europe les 2 et 3 octobre de la même année pour être finalement démobilisé à Montréal le Modèle:Date<ref name="deuxième"/>.

Pour ses faits d'armes au cours de la Seconde Guerre mondiale, le régiment reçoit un total de 25 honneurs de bataille<ref name="deuxième"/>,<ref name="honneursdeuxième"/>. Il les reçoit officiellement le Modèle:Date<ref name="honneursdeuxième"/>. Les soldats du Modèle:22e cumulent un total de 135 décorations pour leurs actions au cours du conflit incluant une croix de Victoria reçue par le capitaine Paul Triquet en Modèle:Date-<ref name="deuxième"/>,<ref name="honneursdeuxième"/>. Le régiment a subi des pertes totales de 382 morts et 1 265 blessés au cours de la guerre; ce qui représente 31 % de son effectif total<ref name="deuxième"/>,<ref name="honneursdeuxième"/>.

L'après-guerre (1946-1950)

Modèle:Article connexe

Fichier:Royal 22e Régiment - Retour d'Europe.jpg
Soldats du Royal Modèle:22e Régiment défilant à Québec à leur retour d'Europe en 1945.

Le corps principal du régiment qui se trouvait en Europe et le nouveau Modèle:2e Bataillon sont dissous pour reformer simplement le Royal Modèle:22e Régiment le Modèle:Date-<ref name="deuxième"/>,<ref name="corée"/>. Le régiment occupe la Citadelle de Québec le Modèle:Date<ref name="deuxième"/>,<ref name="corée"/>. De plus, un détachement placé sous le commandement du major P.F. Potvin est envoyé à Saint-Jean-sur-Richelieu pour y occuper les mêmes casernes que le Modèle:22e Bataillon avait occupées en 1914<ref name="deuxième"/>,<ref name="corée"/>. Il y demeure jusqu'en juillet 1950<ref name="deuxième"/>,<ref name="corée"/>. Le R22eR devient une unité de la force permanente lorsque la force intérimaire est dissoute le Modèle:Date-<ref name="deuxième"/>. Durant cette période, le régiment comprend un effectif de 480 militaires<ref name="corée"/>. En vue de la guerre de Corée, il commence à entrainer des parachutistes<ref name="corée"/>.

Le Royal Modèle:22e Régiment a été appelé à aider les autorités civiles lors d'incendies majeurs à Rimouski et à Cabano dans le Bas-Saint-Laurent en 1950<ref name="corée"/>.

Guerre de Corée (1950-1953)

Modèle:Article connexe La guerre de Corée débute le Modèle:Date alors que les forces nord-coréennes envahissent la Corée du Sud<ref name="corée"/>. Deux jours plus tard, le premier ministre canadien annonce que le Canada fournit une brigade spéciale aux forces de l'ONU<ref name="corée"/>. Le premier ministre autorise aussi la création d'un second bataillon du Royal Modèle:22e Régiment et le corps principal de Valcartier devient le Modèle:1er Bataillon<ref name="corée"/>. Le Modèle:2e Bataillon est placé sous le commandement du lieutenant-colonel J.A. Dextraze<ref name="corée"/>. L'effectif autorisé du régiment est de 1 500 hommes, mais le recrutement d'août à septembre va si bien que le régiment atteint 1 600 hommes dans ses rangs<ref name="corée"/>. Cependant, les ressources logistiques ne sont pas prêtes pour supporter ce nombre de soldats<ref name="corée"/>. Entre autres, le régiment ne dispose que d'une seule jeep et l'espace dans les casernes est restreint<ref name="corée"/>. Par exemple, sur les 400 hommes recrutés et réunis à la garnison Valcartier le 17 août, seulement 60 reçoivent leurs uniformes<ref name="corée"/>.

Le Modèle:2e Bataillon se rend au Fort Lewis aux États-Unis afin de s'y entrainer<ref name="corée"/>. Il y demeure jusqu'au Modèle:Date alors qu'il part pour la Corée<ref name="corée"/>. Le Modèle:Date, le Modèle:3e Bataillon est créé au Fort Lewis afin de, d'abord, servir de structure d'entrainement, mais, par la suite, son rôle est changé afin qu'il puisse être déployé<ref name="corée"/>. Le Modèle:2e Bataillon a notamment participé à la bataille de la colline 355<ref name="corée"/>. Il demeure en Corée jusqu'au Modèle:Date date à laquelle il est remplacé par le Modèle:1er Bataillon<ref name="corée"/>. Un an plus tard jour pour jour, ce dernier est à son tour remplacé par le Modèle:3e Bataillon<ref name="corée"/>. Le Modèle:3e Bataillon se trouve toujours en Corée lorsque le cessez-le-feu est signé le Modèle:Date et il y demeure jusqu'au Modèle:Date<ref name="corée"/>. Le R22eR reçoit un total de 84 décorations pour ses actions lors de la guerre de Corée<ref name="corée"/>. Cependant, 104 membres du régiment sont tués et 185 blessés au cours du conflit<ref name="corée"/>.

Guerre froide et maintien de la paix (1968-2003)

Modèle:Article connexe Le régiment maintient un bataillon en Allemagne de l'Ouest pendant la guerre froide entre Modèle:Date- et 1993, sauf de 1959 à 1964. Il est intégré au sein du 4e Groupe-brigade d'infanterie du Canada établi en 1957 qui devient en 1968 le 4e Groupe-brigade mécanisé du Canada. De Modèle:Date- à Modèle:Date-, les 561 fantassins du Royal 22e Régiment et leurs familles sont déplacés sur la base des Forces canadiennes Lahr, dans le sud de l'Allemagne, près de la base aérienne de Baden. En plus d'être déplacé dans cette région, le régiment relèvera dorénavant des armées du centre de l'Allemagne plutôt que de l'armée britannique du Rhin<ref>http://archives.radio-canada.ca/art_de_vivre/anciens_combattants/clips/2629/</ref>.

Il est présent à Chypre de 1964 à 1992 sous l'égide de l'ONU<ref name="amérique"/>,<ref name="chypre">Participation du régiment à la mission de paix des Nations unies en 1964 sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 19 février 2011.</ref>. En 1990, le régiment intervient lors de la crise d'Oka au Québec. En Modèle:Date-, le Modèle:1er Bataillon permet l'ouverture de l'aéroport international de Sarajevo en Bosnie<ref name="mention"/>. Le Modèle:Date, il reçoit la mention élogieuse du commandant en chef des Forces canadiennes destinée aux unités pour cet exploit qui a permis d'apporter de l'aide humanitaire aux Bosniaques<ref name="mention"/>. Le 22 se rend en ex-Yougoslavie de 1992 à 2001 sous l'ONU et l'OTAN<ref name="amérique"/>. De plus, il va en Haïti à la fin des années 1990<ref name="amérique"/>.

Guerre d'Afghanistan (2001-2011)

Fichier:Seal of the International Security Assistance Force.svg
Insigne de la FIAS ou ISAF en anglais.

Modèle:Article connexe Le Modèle:3e Bataillon avec une compagnie mécanisée du Modèle:1er Bataillon fournit la base du contingent canadien de la force internationale d’assistance et de sécurité (FIAS) à Kaboul en Afghanistan de février à août 2004 dans le cadre de l'opération Athéna<ref name="athéna">Opération Athéna sur le site du Commandement de la Force expéditionnaire du Canada, page consultée le 26 février 2011.</ref>.

En juillet 2007, un groupement tactique formé autour du Modèle:3e Bataillon du Royal Modèle:22e Régiment retourne en Afghanistan remplacer le Modèle:2e Bataillon du Modèle:Lang dans la province de Kandahâr<ref name="amérique"/>,<ref name="athéna"/>,<ref name="mention">Sergent Elias El-Kesserwani, Remise de la Mention au GT 3 R22eR, Les Nouvelles de l'Armée, 21 février 2011, page consultée le 5 mars 2011.</ref>. Le groupement tactique est composé d’une compagnie de chaque bataillon régulier du régiment. Il comprend aussi des unités de support de combat et de services de toutes les unités du Modèle:5e Groupe-brigade mécanisé du Canada de la garnison Valcartier. Également, le régiment contribue à l'opération Enduring Freedom en déployant une équipe de 15 militaires au sein de la [[218th Maneuver Enhancement Brigade|Modèle:218e Brigade d'infanterie américaine]]. Ces derniers travaillent au sein du Modèle:Lang situé au camp Alamo à Kaboul jusqu'au démantèlement du détachement en novembre 2007 marquant ainsi la fin de la contribution canadienne au Modèle:Lang. Le groupement tactique du Modèle:3e Bataillon demeure en Afghanistan jusqu'en novembre 2008<ref name="mention"/>. Il reçoit la mention élogieuse du commandant en chef des Forces canadiennes destinée aux unités le Modèle:Date pour ses actions en Afghanistan<ref name="mention"/>.

Le Modèle:2e Bataillon du Royal Modèle:22e Régiment forme par la suite le groupement tactique qui se déploie en Afghanistan de mars à octobre 2009 toujours dans la région de Kandahâr<ref name="amérique"/>,<ref name="athéna"/>. Le Modèle:1er Bataillon forme le groupement tactique qui se rend en Afghanistan en novembre 2010<ref name="amérique"/>,<ref>Lieutenant-colonel Michel-Henri St-Louis, Vœux du GT 1 R22eR pour la nouvelle année, Journal Servir, volume 17, numéro 12, 13 janvier 2011, Modèle:P., document consulté en ligne le 28 février 2011.</ref>. Le Modèle:Date, le caporal Steve Martin du Modèle:3e Bataillon Royal Modèle:22e Régiment décède au combat dans le district de Panjwai à la suite de l'explosion d'un engin explosif de circonstance<ref name="martin">Daniel Rancourt, Un soldat canadien tué par un engin explosif de circonstance, Journal Servir, volume 17, numéro 12, 13 janvier 2011, Modèle:P., document consulté en ligne le 28 février 2011.</ref>. Il est le Modèle:154e canadien à perdre la vie depuis le début de la guerre d'Afghanistan<ref name="martin"/>.

Séisme en Haïti (2010)

Modèle:Article connexe

Fichier:CC177 CAF HAITI.jpg
Un CC-177 partant de Montréal pour Port-au-Prince dans le cadre de l'opération Hestia.

En Modèle:Date-, un groupement tactique formé autour du Modèle:3e R22eR déploie en Haïti en réponse au séisme du 12 janvier dans le cadre de l'opération Hestia<ref name="hestia">OP HESTIA sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 16 février 2011.</ref>,<ref name="hestia2">Le Modèle:3e Bataillon se déploie pour l’Opération HESTIA sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 16 février 2011.</ref>. Quatre jours après le séisme, une équipe de reconnaissance décolle de Québec en direction d'Haïti<ref name="hestia"/>. La compagnie A du Modèle:3e Bataillon décolle de Québec le 19 janvier et arrive à l'aéroport de Jacmel le lendemain<ref name="hestia"/>. Le reste du bataillon se rend en Haïti par différents moyens, air et mer, car les difficultés logistiques sont nombreuses pour le transport du groupement d'environ 400 personnes<ref name="hestia"/>,<ref name="hestia2"/>. Les opérations du bataillon en Haïti sont coordonnées avec la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) ainsi que les institutions locales et les organismes non gouvernementaux<ref name="hestia"/>. Elles se concentrent principalement dans les régions de Jacmel, de Léogâne et de Port-au-Prince<ref name="hestia2"/>. Les soldats du Modèle:22e fournissent de la sécurité aux différents organismes responsables de l'aide humanitaire et escortent les convois<ref name="hestia"/>. Ils effectuent aussi des patrouilles d'aide humanitaire et de présence<ref name="hestia"/>. Les ingénieurs attachés au groupement tactique opèrent un système de purification d'eau par osmose inverse en plus de fournir du support à la reconstruction d'un hôpital et d'une route ainsi qu'à la construction d'installations sanitaires<ref name="hestia"/>.

Histoire récente

En 2014, le régiment célèbre son centenaire. Dans le cadre des activités de célébration du centenaire, le R22eR a monté la garde royale au palais de Buckingham au Royaume-Uni le Modèle:Date<ref>ISX2014-036, National Defence and the Canadian Armed Forces, page consultée le 21 juillet 2014.</ref>.

Honneurs de bataille

Les honneurs de bataille sont le droit donné par la Couronne au régiment d'apposer sur ses couleurs les noms des batailles ou des opérations dans lesquelles il s'est illustré. Le R22eR a reçu un total de 3 honneurs de bataille pour la Guerre de 1812 en perpetuant le Canadian Regiment of Fencible Infantry, Les Chasseurs, la division Beauharnois de la milice canadienne, et la division Boucherville de la milice canadienne, de 18 honneurs de bataille pour la Première Guerre mondiale et de 25 pour la Seconde Guerre mondiale en plus des honneurs de bataille pour la guerre de Corée et la guerre d'Afghanistan<ref name="deuxième"/>,<ref name="honneurspremière"/>,<ref name="formation"/>,<ref name="honneursdeuxième"/>,<ref name="honneurscorée">Guerre de Corée 51-53 sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 15 février 2011.</ref>,<ref name="honneurafghan"/>.

Honneurs de bataille du R22eR
Guerre de 1812<ref>Canadian Forces, "War of 1812 Battle Honours," 14 September 2012 et Canadian Forces, The Creation of the Commemorative Theatre Honour and Honorary Distinction "Defence of Canada - 1812-1815 - Défense du Canada, 14 September 2012.</ref>
Défense du Canada 1812-1815 Châteauguay
Crysler's Farm
Première Guerre mondiale<ref name="honneurspremière"/> Seconde Guerre mondiale<ref name="honneursdeuxième"/>
Mont-Sorrel Débarquement en Sicile
Somme 1916-1918 Valguarnera
Flers-Courcelette Adrano
Thiepval Catenanuova
Hauteurs de l'Ancre Sicile 1943
Vimy 1917 Débarquement à Reggio
Arleux Potenza
Scarpe 1917-1918 La Sangro
Côte 70 Casa Berardi
Ypres 1917 Torre Mucchio
Passchendaele Vallée de la Liri
Arras 1917-1918 Cassino II
Amiens Ligne Gustave
Canal du Nord Ligne Hitler
Ligne Hindenburg Ligne gothique
Cambrai Borgo Santa Maria
France et Flandres 1915-1918 San Fortunato
Poursuite de Mons Passage Lamone
Ligne Rimini
San Martino
San Lorenzo
Cesena
Italie 1943-1945
Apeldoorn
Nord-Ouest de l'Europe 1945
Guerre de Corée<ref name="honneurscorée"/> Guerre d'Afghanistan<ref name="honneurafghan">Modèle:Lien web.</ref>
Corée Afghanistan

Traditions et patrimoine

Traditions

Fichier:Elizabeth II greets NASA GSFC employees, May 8, 2007.jpg
La reine Élisabeth II du Canada, colonel-en-chef du Royal Modèle:22e Régiment de 1953 à 2022.
Fichier:R22eR Québec-4 1.jpg
Batisse X, la mascotte du régiment.

Les traditions et les symboles du R22eR sont les éléments essentiels à l'identité régimentaire<ref name="amérique"/>. Le symbole le plus important est le drapeau régimentaire<ref name="amérique"/>. Le castor est également un symbole important ; celui-ci forme l'insigne du régiment<ref name="amérique"/>. La devise du régiment est « Je me souviens »<ref name="amérique"/>.

Bien que le régiment ne soit pas une structure opérationnelle, il possède tout de même une gouvernance. Le colonel-en-chef est un poste honorifique à vie qui occupe le rôle de dirigeant du régiment<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Regimental Manual of Princess Patricia's Canadian Light Infantry, chapitre 1, page 1-5/13, document consulté en ligne le 16 janvier 2011.</ref>. Pour le Royal Modèle:22e Régiment, le colonel-en-chef est le Souverain du Canada<ref name="reine">La reine Élisabeth II sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 19 février 2011.</ref>. Le premier colonel-en-chef du régiment est le roi George V<ref name="reine"/>. La colonel-en-chef actuelle est la reine Élisabeth II<ref name="reine"/>,<ref name="colonel-en-chef">Sa Majesté la reine Élisabeth II reine du Canada et Colonel-en-chef du Royal Modèle:22e Régiment sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 16 février 2011.</ref>.

Fichier:Camp flag - Royal 22e Régiment.png
Drapeau de camp du Royal 22e Régiment

Le colonel du régiment du R22eR est le lieutenant-général Richard J. Evraire, CMM, CD<ref name="colonel">Le Lieutenant-général Richard J. Evraire, CMM, CD sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 29 août 2015.</ref>. Il occupe cette position depuis le Modèle:Date<ref name="colonel"/>. Le rôle du colonel du régiment est de représenter le régiment et ses membres qu'ils soient en service actif ou retraités<ref name="mot">Mot du Colonel du Régiment sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 29 août 2015.</ref>. En effet, son rôle est surtout de représenter le régiment auprès d'institutions extérieures et auprès des quartiers généraux de la Défense nationale ainsi que de servir de figure au régiment tout en promouvant l'esprit du corps et la famille régimentaire<ref name="tâches">Tâches et responsabilités du Colonel du Régiment sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 29 août 2015.</ref>. Il sert aussi de conseiller aux commandants d'unité du régiment et peut superviser des passations de commandement par exemple<ref name="tâches"/>.

Le Modèle:Date- est considéré comme étant la date d'anniversaire du régiment<ref name="amérique"/>,<ref name="anniversaire"/>,<ref name="autres">Autres coutumes sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 29 août 2015.</ref>. C'est en fait la date de création du Modèle:22e Bataillon (Canadien français) en 1914 pour la Première Guerre mondiale<ref name="anniversaire"/>. Cet anniversaire est observé par banquet<ref name="amérique"/>. Annuellement, un dîner de Noël régimentaire se tient avant le 25 décembre<ref name="autres"/>. Lors de ce dîner, les officiers et les sous-officiers seniors servent le repas aux membres de l'unité<ref name="autres"/>. Cette tradition est observée depuis la fondation du régiment en 1914<ref name="autres"/>. La fête de la Saint-Jean-Baptiste, la fête des Canadiens français, est observée par les membres du régiment<ref name="autres"/>. Quand l'unité n'est pas déployée, ses membres participent aux festivités locales, mais lorsqu'elle est déployée à l'étranger, des festivités sont organisées pour célébrer la fête de la Saint-Jean-Baptiste<ref name="autres"/>.

Le Royal Modèle:22e Régiment est affilié aux Royal Welch Fusiliers du Royaume-Uni depuis 1927<ref name="affilié">Unité britannique affiliée sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 19 février 2011.</ref>. On observe au sein du 22 des traditions des Royal Welch Fusiliers telles que le port de l'uniforme écarlate et du chapeau de poils, ou l'utilisation d'un bouc en tant que mascotte<ref name="amérique"/>,<ref name="affilié"/>. En effet, Batisse, un bouc, est la mascotte régimentaire<ref name="mascotte">La mascotte régimentaire (Batisse) sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 14 février 2011.</ref>. Le premier bouc nommé Modèle:Nobr fut présenté au régiment le Modèle:1er octobre 1955<ref name="amérique"/>,<ref name="bouc">Présentation officielle du bouc régimentaire Batisse I sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 19 février 2011.</ref>. Il venait du troupeau royal du jardin zoologique de Londres<ref name="amérique"/>. Le R22eR est aussi affilié avec le Modèle:Lien également du Royaume-Uni.

Marches régimentaires

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Le Royal Modèle:22e Régiment paradant à l'occasion du Modèle:400e de la ville de Québec.

À la formation du régiment, la marche Le Régiment de Sambre-et-Meuse fut adoptée en tant que marche régimentaire<ref name="coutumes">Autres coutumes sur le site du Royal Modèle:22e Régiment.</ref>. La marche Le Royal Modèle:22e Régiment est jouée pour la première fois le Modèle:Date en tant que marche régimentaire<ref name="coutumes"/>. Vers 1939, la chanson Vive la Canadienne est officiellement adoptée comme marche régimentaire<ref name="coutumes"/>,<ref name="marche">Marches régimentaires du R22eR sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 29 août 2015.</ref>; la fanfare joue ses huit premières mesures quand le drapeau régimentaire prend place ou quitte une parade ou une garde d'honneur<ref name="coutumes"/>.

La pièce Prière en famille écrite par l'abbé Charles-Émile Gadbois fut adoptée en tant que marche régimentaire lente le Modèle:Date<ref name="coutumes"/>. Avec la permission de l'auteur, le titre de la marche a été changé pour Marche Lente du Royal Modèle:22e Régiment le Modèle:Date<ref name="coutumes"/>. Prière en famille est venue remplacer Men of Harlech des Modèle:Lang qui était utilisée jusqu'alors<ref name="coutumes"/>.

Les Van Doos

Fichier:Québec - Citadelle de Québec - je me souviens 2.jpg
La devise du régiment à la Citadelle de Québec.

La presse anglophone surnomme souvent le Régiment « Modèle:Lang »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Royal 22nd Regiment: Canada's Fighting 'Van Doos' dans les Archives digitales de CBC, page consultée le 16 février 2011.</ref>. Bien que l'on sache qu'il a été utilisé par la presse anglophone au cours de la Première Guerre mondiale, l'origine exacte est inconnue. On sait qu'il s'agit de la prononciation bâclée de « vingt-deux » par les soldats anglophones, imitant les soldats francophones. En fait, les militaires anglophones se réfèrent toujours au régiment en tant que vandoo et jamais en tant que twenty-two (vingt-deux en anglais) pour respecter le fait francophone du régiment et le bilinguisme officiel des Forces canadiennes.

Lieux de mémoire

Au Canada

Fichier:Citadelle de Québec - Croix de Vimy 6.jpg
Croix de Vimy à la Citadelle de Québec.
  • Croix de Vimy à Québec: après la bataille de la crête de Vimy lors de la Première Guerre mondiale, l’armée canadienne, en 1917, érigea sur le site de la bataille une croix de bois à la mémoire des disparus de cette bataille à l'endroit même où était installée la batterie Brock en 1812<ref name="amérique"/>,<ref name="croix">La Croix de Vimy sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 16 février 2011.</ref>. Lors de la construction du mémorial de Vimy en 1923, cette croix fut confiée à la garde du Royal Modèle:22e Régiment et placée à la Citadelle de Québec l'année suivante<ref name="croix"/>,<ref name="croix2">Croix de Vimy sur le site du Royal Modèle:22e Régiment, page consultée le 19 février 2011.</ref>. Elle fut rénovée en 1947 et en 1978<ref name="croix"/>,<ref name="croix2"/>. Cette croix est toujours utilisée lors de cérémonies de commémoration de la bataille de la crête de Vimy<ref>Le 14 avril 2007 – Cérémonie à La Citadelle de Québec sur le site d'Anciens Combattants Canada, page consultée le 16 février 2011.</ref>. Des parcelles de la croix originale sont exposées au Musée du Royal Modèle:22e Régiment<ref name="croix"/>,<ref name="croix2"/>. Les militaires en uniforme doivent porter respect à la croix de Vimy en la saluant<ref name="amérique"/>,<ref name="autres"/>.
  • Monuments de militaires du Royal Modèle:22e Régiment décédés entre 1929 et 1960, un regroupement de dix-huit stèles individuelles au cimetière-jardin Notre-Dame-de-Belmont à Québec<ref>Modèle:Lien web</ref>
  • Monument commémoratif franco-canadien du Parc La Fontaine à Montréal

En France

En Belgique

En Italie

Modèle:Colonnes

Ordre de préséance

Modèle:Succession/Début Modèle:Succession/Ligne Modèle:Succession/Ligne Modèle:Succession/Ligne Modèle:Succession/Fin

Dans la culture populaire

Le régiment est le sujet d'un film documentaire de l'Office national du film du Canada, Le 22e Régiment en Afghanistan<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes


Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail

Modèle:Bon article Modèle:Wikipédia:Bons thèmes/Propositions/Armée de terre canadienne