Doullens
Modèle:Infobox Commune de France
Doullens (prononcé Modèle:MSAPI<ref>Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.</ref>) (parfois aussi Dourlens dans les documents anciens<ref>Cf. Modèle:Ouvrage ; et Modèle:Article cité par Modèle:Ouvrage.</ref>) est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Doullens a abrité, jusqu'en 2006, la base aérienne 922 Doullens, support de la station radar de Lucheux. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Doullens est située au nord de la Somme, près du département du Pas-de-Calais. À vol d'oiseau, elle est distante de Modèle:Unité d'Albert<ref> Modèle:Lien web.</ref>, de Modèle:Unité d'Arras<ref> Modèle:Lien web.</ref> et de Modèle:Unité d'Amiens<ref> Modèle:Lien web.</ref>, le chef-lieu du département.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre 52 et Modèle:Unité<ref>Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Hydrographie
La commune se trouve au confluent de la Grouche et du fleuve côtier l'Authie
Climat
Doullens bénéficie d'un ensoleillement « médium » pour la région Picardie, la température moyenne l'été se situe dans la fourchette Modèle:Tmp pour les maximales, l'hiver rarement au-delà de Modèle:Tmp même s'il arrive pour quelques jours d'atteindre les Modèle:Tmp, exceptionnellement. La situation en cuvette provoque quelques brouillards matinaux aux intersaisons et en cas de pluie, en période de chaleur.
Urbanisme
Typologie
Doullens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Doullens, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70 %), prairies (11,6 %), zones urbanisées (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), forêts (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Doullens, qui fait partie des communes de la Somme de plus de Modèle:Unité, est à la fois rurale et urbaine.
La ville, n'ayant pas subi de destruction massive pendant les deux guerres mondiales, a gardé un centre-ville ancien entouré de boulevards avec quelques monuments remarquables (églises, beffroi, musée, hôtel de ville etc.). Le tissu urbain s'est étendu le long des grands axes de communication au nord, à l'ouest et au sud. C'est surtout l'habitat individuel qui a été privilégié.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 3 048, alors qu'il était de 3 081 en 2014 et de 2 924 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 86,6 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 12,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 67,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 31,9 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Doullens en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 45,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (46,7 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Doullens<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Somme<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 86,6 | 83,2 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12,4 | 8,5 | 8,2 |
Voies de communication et transports
Doullens est pratiquement à mi-chemin à l'intersection des axes :
En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Doullens est un ancien nœud ferroviaire local, car sa gare était reliée à Canaples, Frévent et Arras, ainsi qu'à Albert. Devenue un cul-de-sac dans les Modèle:Nobr, la gare a finalement été détruite, pour être remplacée à la fin de 2009 par une zone commerciale. Modèle:Article détaillé La section de Modèle:Unité Doullens-Flesselles de l'ancienne voie ferrée Amiens-Arras est fermée au trafic voyageurs depuis 1938, elle a été fermée au trafic de fret depuis le début des années 2000.
En 2018 un projet vise à la reconvertir en chemin de randonnée, véloroute et/ou voie verte pour compléter le maillage de véloroutes et voies vertes en place autour du Doullennais (entre baie de Somme et Péronne ; Abbeville et Bernâtre ; Arras et Corbie ; Le Touquet et Arras ; et l'Eurovéloroute France-Ukraine, en lien avec la communauté de communes Nièvre et Somme), au profit d'un tourisme vert<ref name=PresseCP2018/>.
La SNCF accepte de rétrocéder la voie à l'intercommunalité mais il resterait à adapter cinq des quatorze ponts ferroviaires<ref name=PresseCP2018>Territoire Nord Picardie : des trains de fret aux randonneurs L’intercommunalité étudie la possibilité de convertir l’ancienne voie ferrée Amiens-Doullens. De quoi valoriser le territoire et attirer des touristes adeptes de tourisme vert., Le Courrier Picard ; 04/10/2018</ref>.
Toponymie
Le lieu est attesté sous les formes Donincum en 931<ref>Hermann Gröhler</ref>,<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, rééditions Guénégaud 1979, p. 252b.</ref>, Dorlens en 1075, Dourlens en 1100, Dourleng en 1147, Dollendum en 1195, Durlenz au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Dorlenc en 1238, Dorlans en 1260<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)</ref>. Les formes Durlendo, Dullendio, latinisations plus tardives, sont peu fiables. (Dorland en flamand).
Le chanoine François Falc'hun propose une origine celtique : le mot dol (dolen) se traduisant en français par « méandre ». Avant le détournement de la Grouches en 1950, la langue de terre était enserrée dans un méandre de rivière<ref>Modèle:Lien web.</ref>, explication qui ne tient pas compte des formes les plus anciennes, toutes régulières, en Dorl- / Durl-. L'élément Dol- est juste attesté par des mentions latinisées isolées et tardives.
Albert Dauzat et Charles Rostaing ne se basent que sur la forme la plus ancienne de 931 et considèrent que le second élément est le suffixe gaulois -inco-, souvent confondu par la suite avec le suffixe -ing-os, d'origine germanique -ing(en), qui est à l'origine de la plupart des finales -ans / -ens de la toponymie française. Le premier élément serait le nom de personne gaulois Donnos<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref>. Cependant, cette forme précoce n'est pas confortée par les formes postérieures. En effet, il est difficile d'admettre l'évolution phonétique de Donincum en Dorlens / Dourleng en une centaine d'années. En tout cas, le suffixe -eng de 1147 est sans doute lié à l'attraction du suffixe germanique -ing(en).
Ernest Nègre suggère, quant à lui, un nom de personne germanique Thorellus, suivi du suffixe -ing-os de même origine<ref>Ernest Nègre, op. cit.</ref>.
En tout cas, la forme Doullens actuelle s'explique très bien par un cheminement phonétique régulier de Modèle:Petites capitales > Dorlens (o note ou [u] en ancien français), à la forme actuelle Doullens (assimilation de [r] à [l]).
Histoire
Moyen Âge
Modèle:Section à sourcer Au Moyen Âge, un prieuré bénédictin affilié à l'ordre de Cluny est fondé à Doullens, placé sous le vocable de Saint-Michel et dépendant du prieuré Saint-Pierre et Saint-Paul d'Abbeville.
L'abbaye Saint-Michel de Doullens de moniales bénédictines, est fondée, en 1104 vraisemblablement, par le comte de Ponthieu<ref>Florence Charpentier et Xavier Daugy, Sur le chemin des abbayes de Picardie, histoire des abbayes picardes des origines à nos jours, Amiens, Encrage Edition, 2008 Modèle:ISBN.</ref>. Modèle:Article détaillé
En 1202, Doullens obtient sa première charte communale.
La ville est réunie à la Couronne de France en 1225. Place forte importante, Doullens est brûlée par Louis XI pour la punir de s'être ouvertement mise du côté de Charles le Téméraire.
Époque moderne
- L'église Saint-Pierre. Elle est saccagée en 1522 par les Impériaux qui en fondent les cloches puis à nouveau le Modèle:Date- par les troupes espagnols qui l'incendient. La construction fait ensuite l'objet d'une rénovation.
- Modèle:Date : Bataille de Doullens : alors que les Espagnols et la Ligue ont été battus en juin à Fontaine-Française, une armée espagnole bouscule l’armée royale à Doullens (600 gentilshommes tués).
- Dans la prise de Doullens qui suit, Modèle:Nombre sont massacrées<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel p 394</ref>. Valentin de Pardieu, seigneur de la Motte, seigneur d'Esquelbecq, gouverneur de Gravelines et de Tournehem, redouté capitaine de Philippe II d'Espagne et grand-maître de l'artillerie espagnole<ref>Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, page 50, de Claude Bernard Petitot et Alexandre Petitot</ref> meurt au siège de Doullens le Modèle:Date-. L'histoire dit qu'il a été emporté par un boulet de canon ou par un projectile d'arquebuse<ref>Bulletin historique trimestriel, de la Société des antiquaires de la Morinie, page 357</ref>.
- Le Modèle:Date- : à la paix de Vervins, Doullens fait retour à la France.
- De décembre 1718 à 1720, Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine, compromis dans la conspiration de Cellamare, est enfermé dans la forteresse.
Révolution française et Empire
La ville est chef-lieu du district de Doullens de 1790 à 1795 et de l'arrondissement de Doullens de 1800 à 1926<ref name="Cassini"/>.
L'église Saint-Pierre est désaffectée en 1790, puis vendue le 28 thermidor de l'an VIII. Elle subit ensuite de nombreuses destructions et utilisations diverses de ses propriétaires (hangar, remise, atelier...).
Époque contemporaine
En Modèle:Date- : Victor Hugo, arrivé en soirée, passe la nuit du 12 au 13 « Au Grand Turc », puis quitte la ville après avoir visité la citadelle pour continuer son voyage touristique vers Arras. Modèle:Article connexe
La citadelle de Doullens est utilisée comme prison d'Auguste Blanqui, d'Armand Barbès et de François-Vincent Raspail.
- Doullens au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
-
Doullens et son beffroi.
-
La rue du Tribunal.
- Durant la Première Guerre mondiale, un hôpital militaire français et canadien est installé dans la Citadelle<ref name="CP27042022"/>. Le Modèle:Date-, une réunion a lieu entre l'armée britannique et l'armée française, afin de contrer l'offensive du printemps. Ce jour-là, se réunissent le ministre Georges Clemenceau, le général Henry Hughes Wilson, le ministre Alfred Milner, le général Douglas Haig, le général Henri Mordacq, le général Ferdinand Foch , le général Maxime Weygand, le président Raymond Poincaré, le général Paul-Louis Duparge et le général Philippe Pétain.
- 1918 : le Modèle:Date-, le Commandement Unique des forces alliées sur le front occidental est confié au général Foch. La signature a lieu dans une salle de l'hôtel de ville qui porte aujourd'hui ce nom. Le signataire représentant le gouvernement français était Georges Clemenceau, en tant que président du Conseil.
- 1926 : Doullens perd son statut de sous-préfecture<ref name="Cassini"/>.
- 1935 : à la suite de l'implication des commerçants, créant le syndicat d'initiative, est fabriqué pour la semaine commerciale un géant en osier de six mètres de haut. Le personnage représenté est connu localement depuis une dizaine d'années : « Florimond Long Minton », héros d'une série de contes écrits par l'imprimeur-éditeur de la ville, Charles Dessaint. Exhibé pour la première fois le Modèle:Date-, il fait la joie des petits et des grands jusque dans les années 1940, dans bon nombre de localités du département.
Doullens, comme d'autres villes françaises, connaît (dans les cinq années précédant immédiatement la Seconde Guerre mondiale) une effervescence culturelle populaire, qui n'est pas sans être en relation avec le bouillonnement politique de l'époque, le Front populaire. - 1937 : la ville fête avec un certain faste le Modèle:5e des Archers de Doullens<ref group="Note">L'identité des participants et figurants à ces « tableaux vivants » des festivités du Modèle:5e des Archers de Doullens a pu être retrouvée, grâce à un petit fascicule, le « programme » édité pour l'occasion.</ref>. Une grande partie de la population participe à l'animation musicale et costumée : parades, défilés, etc. dont la mise en place est sous le « patronage » de Léo Lagrange, sous-secrétaire d'État de l'Organisation des Loisirs et des Sports, qualifié à l'époque, dans la presse nationale, par les opposants de droite et d'extrême-droite de « ministre de la paresse ». Cette fête se déroule les 19 et Modèle:Date-, juste la veille de la démission de Léon Blum.
- Pendant la Seconde Guerre mondiale, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, la citadelle de Doullens est un camp d'internement français, le camp de Doullens où sont incarcérés dans des conditions sanitaires déplorables, des opposants politiques au Régime de Vichy, des résistants, des otages, des juifs et des trafiquants du marché noir. Il sert d'annexe du camp de Buchenwald et des prisonniers y sont déportés pour construire les rampes de lancement des missiles V1 et V2 sur les côtes de la Manche<ref name="CP27042022"/>.
- Dans les années 1950, la citadelle est utilisée comme prison pour femmes.
- Après l'indépendance de l’Algérie, 500 à 600 harkis sont enfermés à la citadelle de Doullens entre 1962 et 1965<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune, anciennemen chef-lieu de l'arrondissement de Doullens, se trouve, depuis 1926, dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle était partie depuis 1793 le chef-lieu du canton de Doullens<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de quatorze à Modèle:Nobr.
Intercommunalité
Doullens était le siège de la communauté de communes du Doullennais, créé fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes du Territoire Nord Picardie dont la ville est désormais le siège.
Tendances politiques et résultats
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans la Somme, la liste UDI menée par le maire sortant Christian Vlaeminck obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec Modèle:Unité (50,90 %, 22 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant de 53 voix celle DVG menée par William Ngassam (Modèle:Unité, 49,09 %, 7 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires.
Lors de ce scrutin, 32,83 % des électeurs se sont abstenus<ref>Résultats officiels pour la commune Doullens</ref>.
Modèle:Article connexe
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Somme, la liste DIV - DVC menée par Christelle Hiver Modèle:Incise a obtenu la majorité des suffrages exprimés, avec 912 voix (47,20 %, 22 conseillers municipaux élus dont 11 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref> :
- Romain Delamotte (DVG, 542 voix, 28,05 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Fanny Deléstré (LR, 318 voix, 16,45 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- William Ngassam (LREM - DVC, 160 voix, 8,28 %, 1 conseiller municipal élu) ;
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 54,57 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe
Administration municipale
Le nombre d'habitants étant compris entre 5 000 et 9 999 au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de 29<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Distinctions et labels
Doullens bénéficie du label « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris<ref name="ville fleurie"> Modèle:Lien web.</ref> et espère le maintien de cette distinction en 2018<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.
Jumelages
En 2009, la ville de Doullens est jumelée avec :
- Modèle:Jumelage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Équipements et services publics
Enseignement
Doullens est située dans l'académie d'Amiens (région académique de Lille).
- Enseignement public
- Enseignement primaire et maternel : En 2009, la ville finance le fonctionnement et l'équipement de deux écoles maternelles (Lavarenne et Tivoli)<ref name="écmat">Modèle:Lien web.</ref> et deux écoles élémentaires (Étienne-Marchand et Les Tilleuls)<ref name="écpri">Modèle:Lien web.</ref> communales.
- Collège Jean-Rostand : En 2014, le département finance le fonctionnement et l'équipement du collège Jean-Rostand<ref name="collyc" />.
- Lycée général et des métiers du Val-d'Authie : La région Hauts-de-France finance le fonctionnement et l'équipement du lycée général et des métiers du Val-d'Authie<ref name="collyc">Modèle:Lien web.</ref>. Celui-ci devient, en 2022, un partenaires de Sciences Po Paris en ouvrant des ateliers « Premier campus » permettent aux lycéens de s'y préparer<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'établissement pour l'insertion dans l'emploii (Epide) de Doullens accueille en internat pour des cursus de 8 à 24 mois 81 volontaires, des jeunes âgés de 18 à 25 ans sortis du système scolaire, sans diplôme ni qualification<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Enseignement privé
- Il existe également, en 2009, deux établissements privés :
- L'école Sainte-Jeanne-d'Arc (école maternelle<ref name="écmat" /> et école élémentaire<ref name="écpri" />)
Cet établissement a pris la suite du pensionnat des Dames de Louvencourt qui fut supprimé avec la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905. Sainte-Jeanne-d'Arc fut un établissement pour jeunes filles, tenu par les religieuses de la sainte famille, où il était possible d'aller jusqu'à la Modèle:3e. Lors du passage à la mixité, l'établissement s'est orienté en maternelle et primaire, le secondaire a été transféré au collège Montalembert, qui accueille désormais le collège et lycée, et Sainte-Jeanne-d'Arc les écoles maternelles et primaires. Les deux établissements sont indépendants. - Le collège-lycée Montalembert<ref name="collyc" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
Cet établissement a pris la suite de l'institution Notre-Dame fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Auguste Lecocq qui avait également fondé la banque de Doullens, dite Banque Lecocq.
L'établissement s'est appelé pendant de nombreuses années « École Moderne ». L’École Moderne fut créé à la suite de la loi de séparation de l'Église et de l'État en 1905, avec pour but de maintenir un établissement catholique sur Doullens. L'enseignement y était donc donné par des laïcs. Mais le clergé fut toujours présent au côté des enseignants.
C'était une institution pour garçons qui appliquait les méthodes éducatives des frères des écoles chrétiennes.
Aujourd'hui, l'établissement est mixte. En 2008, le taux de réussite au bac a été de 95 % et le taux d'accès seconde → bac de 34 %. Ce qui place cet établissement au Modèle:10e des lycées de la Somme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, Montalembert a vu Françoise Bellettre prendre sa retraite. Directrice depuis 1997, elle avait été précédée de Philippe Berthelot, de l'abbé Bray, de l'abbé Durand et de l'abbé Malgras<ref>Modèle:Lien web.</ref>..
- L'école Sainte-Jeanne-d'Arc (école maternelle<ref name="écmat" /> et école élémentaire<ref name="écpri" />)
Équipements culturels
Parmi les activités répertoriées par le site municipal<ref>Site municipal officiel</ref>, on peut citer l'orchestre à Vent de Doullens, composé de 80 musiciens ; il est classé en division Prestige, plus haut niveau amateur de la confédération musicale de France<ref>www.ovdoullens.com</ref>.
Santé
Le centre hospitalier de Doullens, situé rue de Routequeue, dispose en 2014 de services de consultation de médecine, de médecine spécialisée et chirurgicale, de diététique, gynécologie, obstétrique et pédiatrie. Il dispose d'unités d'hospitalisation de médecine, d'un service de soins de suite et de réadaptation, de soins continus, et d'une équipe mobile de soins palliatifs et également d'un service d'endoscopie ambulatoire, de chimiothérapie et de soins de longue durée. Le centre hospitalier possède également un service d'urgences<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2023 doit ouvrir le nouveau centre de soins gériatriques de l'hôpital, de 128 lits et qui remplacera des installations inadaptées<ref>Modèle:Article.</ref>.
Équipements sportifs
Le pourtour extérieur de la Citadelle (au sud de la ville), le long des murailles, est aménagé en parcours sportif.
L'ancienne piscine municipale Marc-Revaux, construite en 1975/1976, ferme en 2022 et est remplacée par un nouveau centre nautique dénomé l’Eldorado<ref>Modèle:Article.</ref>.
Justice, sécurité, secours et défense
Doullens disposait d'un tribunal d'instance, et d'un tribunal paritaire des baux ruraux fermés le Modèle:Date-, pour être regroupés avec ceux d'Amiens. Avant la réforme de 1958, Doullens possédait même un tribunal de grande instance, regroupé avec celui d'Amiens. La ville comptait trois avoués plaidantsModèle:Référence nécessaire.
La ville a , également, été le siège de la Base aérienne 922, une base radar de l'Armée de l'air créée en 1951 sous le nom de Station Maitre Radar 12/901 et dissoute en 2006. La base vie était située en périphérie de la ville, à sa sortie est, les sites opérationnels étant localisés à une douzaine de kilomètres, sur les communes de Pommera, Mondicourt, Humbercourt et Lucheux. La base vie héberge, maintenant, un EPIDE (établissement pour l'insertion dans l'emploi).
La ville s'est doté d'un service de police municipale renforcé en 2022, et qui gère un système de vidéosurveillance de l'espace public doté d'une cinquantaine de caméras<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,13 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Manifestations culturelles et festivités
- Le carnaval de Doullens, qui s'est tenu le Modèle:Date- après une interruption de 7 ans, a réuni 23 groupes dont une forte délégation dunkerquoise, 380 participants et une dizaine de chars<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Les Journées doullennaises des jardins d’agrément (JDJA) , à la citadelle de Doullens, dont la Modèle:Unité a eu lieu fin mai 2022, réunissant 60 exposants<ref>Modèle:Article.</ref>.
- La Foire Saint-Martin<ref>Modèle:Article.</ref>.
Sports et loisirs
La Compagnie de tir à l'arc, Compagnie des Grands Archers de Saint Sébastien, 1408, a été fondé en 1408 puis devient une association en 1901. L'association est dissoute pendant la révolution Française, mais reprend son activité après le rachat de la Maison des Archers, située au 18 rue des Archers à Doullens. C'est la doyenne des associations doullennaises et certainement l'une des plus anciennes Compagnies de tir à l'arc de France<ref>Site officiel des Francs Archers.</ref>.
Cultes
Les Doullennais disposent d'un lieu de culte catholique : la commune relève de la paroisse Saint-Pierre-en-Doullennais du diocèse d'Amiens<ref> Modèle:Lien web.</ref> et dispose à Doullens de l'église Notre-Dame<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Il existait un temple protestant, lié à l'Église réformée de France : installé le Modèle:Date-, il a été fermé le Modèle:Date-<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; quant aux autres cultes, il n'y a ni lieu de culte musulman<ref> Modèle:Lien web.</ref> ni lieu de culte israélite à Doullens.
Médias
Maurice Quincampoix fonde le premier hebdomadaire de Doullens La Feuille de Doullens en 1825, le tirage est limité à Modèle:Nobr en 1844. En 1846, M. Vion, gendre de Maurice Quincampoix remplace La Feuille de Doullens par L'Authie. Après avoir changé plusieurs fois de mains, le journal est racheté par Arthur Lenglet (1875-1957), fin Modèle:Date-.
Une interruption de la parution a lieu de 1944 à 1952. La diffusion redémarre sous le titre de L'Authie Journal.
En 1957, Arthur Lenglet meurt, son fils Jehan (1908-1971) lui succède. En 1962, le journal s'arrête car Jehan Lenglet, gravement malade, ne peut plus assumer la charge de travail. L'Authie Journal cesse de paraître après que son épouse Marie-Denise, et sa sœur Suzanne, ont tenté durant quelques semaines de continuer la publication. Le cumul de la gestion d'une imprimerie et d'un journal fut trop lourd pour les deux femmes.
Des années 1944 aux années 1980, les Doullennais pouvaient également lire le Journal de Doullens dont la parution était hebdomadaire. Il appartenait à la famille Dessaint, et était dirigé par Maurice Dessaint (1908-1980) et René Dessaint (1911-1949). Le Journal de Doullens avait pris la suite du Petit Doulennais.
Joseph Dessaint (1868-1945) créa le journal Le Petit Doullennais le Modèle:Date-. Il sera très vite repris par son frère Charles (1874-1941), créateur du personnage de Florimon (géant de la ville de Doullens).Il est le père de Maurice et René Dessaint, et il dirigera Le Petit Doullennais jusqu'à sa mort en 1941.
- Il existait une opposition entre les deux journaux doullennais. Celle-ci a atteint son apogée durant la période où L'Authie était dirigé par Arthur Lenglet, et Le Petit Doullenais par Charles Dessaint. Les deux hommes se connaissaient bien car ils étaient cousins par alliance et avaient travaillé ensemble dans le passé<ref>
Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Comme l'ensemble de la région, Doullens a perdu la très grande partie de son activité industrielle. Elle a gardé néanmoins une certaine attractivité grâce à son activité commerciale (commerces de détail et moyennes surfaces), artisanale et bancaire.
Les services présents dans la ville sont assez diversifiés dans le domaine de la santé (hôpital, cabinets médicaux, centre médico-psychologique, centre médico-psychologique...) et de l'éducation et de la formation : lycée, collège, écoles primaires et maternelles, I.M.E., C.A.T.
Revenus de la population et fiscalité
Modèle:Section à actualiser Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de Modèle:Euro, ce qui place Doullens au 27 279e rang parmi les Modèle:Unité de plus de 50 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Modèle:Section à actualiser Doullens dispose, en 2009, d'une antenne de Pôle emploi qui regroupe dix-huit agents (direction, administratifs, conseillers emploi et indemnisation)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises
Modèle:Section à sourcer L'activité locale, dynamisée par un relatif éloignement de la métropole régionale, propose aux habitants et à ceux des communes rurales voisines, un ensemble de commerces de proximité et de surfaces commerciales moyennes d'enseignes nationales. Des entreprises y sont ou y ont été implantées comme la Sacco dans l'agro-alimentaire.
Le tissu artisanal local, assez dense, associe pratiquement tous les services utiles à l'habitat et la vie quotidienne.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La Citadelle de Doullens<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> inscrite au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> :
À la périphérie sud de la localité, à droite de la RN 25 en direction d'Amiens, se cache dans la végétation et les talus l'imposante citadelle « en étoile », réalisée par Jean Errard de Bar-le-Duc, plutôt que par Vauban en vue de protéger le royaume de France, contre l’Espagne, qui occupait alors la région nord et la Flandre, et qui s'étend sur une trentaine d'hectares. C'est le monument le plus riche architecturalement et le plus imposant de la ville.
:Construite sous François Ier par De Castello (1537) et rénovée par Jean Errard de Bar-le-Duc (né en 1554, décédé en 1610)<ref>Journal des sciences militaires, Modèle:P..</ref>, la citadelle se révèle être l'une des toutes premières citadelles réalisées en France.
Des fouilles archéologiques y sont menées en 2022<ref name="CP27042022">Modèle:Article.</ref>
- Le beffroi et l'ancienne maison communale :
Datant de 1275, la tour de Beauval est acquise par la commune en 1363 pour en faire son beffroi. Supprimé en 1781, le beffroi voit les Doullennais murer ses fenêtres en 1791<ref>Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 21 janvier 2013, Modèle:P..</ref>.
:Cette ancienne maison communale fait l’objet d’une inscription partielle (façade et couverture sur rue, tour et beffroi en charpente) Modèle:Inscrit MH au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et un classement Modèle:Patrimoine mondial. La salle qui est au rez-de-chaussée du beffroi de Doullens date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Le beffroi.
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Plaque au rez-de-chaussée du beffroi.
- Église Saint-Pierre<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
L'église a été construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le chœur et le clocher ont été reconstruits<ref>Mairie de Doullens Tourisme/Monuments historiques/L'Eglise Saint Pierre.</ref>.
Le bâtiment échappe de peu en 1912 à la démolition lors d'un réalignement de rue puis à nouveau en 1924 avec une décision d'achat du conseil municipal pour la détruire.
La réaction des amis du vieux Doullens provoque son classement le Modèle:Date- comme Monument Historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'église Notre-Dame, ancienne église Saint-Martin<ref>Modèle:Lien web.</ref> et rebaptisée Notre-Dame en souvenir d'une ancienne église située sur la place Eugène-Andrieu, à l'emplacement de l'ancienne caisse d'épargne.
- Les élises Saint-Pierre et Notre-Dame
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Triforium de l'église Saint-Pierre.
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L'église Saint-Pierre.
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L'église Notre-Dame.
- Hôtel de ville :
La salle du commandement unique
L'hôtel de ville a été construit en 1898 par l'architecte Anatole Bienaimé, à l'emplacement de l'ancienne abbaye Saint-Michel.
La grande salle du premier étage est célèbre pour avoir accueilli, le Modèle:Date-, la réunion tenue par l'état-major allié qui confia le commandement unique au général Foch. Cette salle a été réaménagée en 1937-1938 : vitrail commémoratif conçu par G. Ansart en 1937 et réalisé par le maître verrier Gaudin, deux toiles commémorant l'événement exécutées par le peintre Jonas (1936-1938), bronzes de Sicard représentant Clemenceau et Lord Milner (1918). Cette salle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Musée Lombart :
Situé rue du Musée. Inauguré en 1908 en présence de nombreuses personnalités dont le maréchal Joffre, le ministre de l'Agriculture Joseph Ruau et Étienne Dujardin-Beaumetz, sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts.
Les collections qu'il renferme furent offertes par Jules François Lombart, industriel directeur de la société des Chocolats Lombart.
Le bâtiment, érigé grâce à la générosité de Jules François Lombart, intègre dans ses murs l'ancienne chapelle de Louvencourt. Par ces dons, celui-ci, sans héritier, voulait rendre hommage à ses parents originaires de Doullens, son père Adolphe Lombart était menuisier et le musée présente divers meubles créés par lui. Jules François Lombart était lié au peintre Alphonse Monchablon et ainsi plusieurs portraits de la famille Lombart font partie des collections du musée, comme autre peintre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
On mentionnera les frères Bail, dont Joseph est plus connu que son frère Franck. Proche de Chardin dans sa vision de l'intimité domestique, un tableau attribué à ce maître de la nature morte française pourrait être une préfiguration de l'art de Joseph Bail, cependant cette œuvre: Fruits et coquillages, est plutôt d'un peintre de l'école hollandaise du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme Willem Kalf.
Dans la chapelle ont lieu des expositions consacrées à des œuvres d'artistes vivants<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Ancien Hôtel-Dieu :
Il accueille depuis 1999, la bibliothèque municipale. Formé d'un corps de bâtiment principal et de deux ailes en retour d'équerre, le tout s'élève sur trois niveaux, le dernier a été surélevé entre 1848 et 1867. Les façades sur cour sont en brique à chaînage harpé. Les façades extérieures sont en pierre. Le monument est protégé partiellement en tant que monument historique : inscription par arrêté du Modèle:Date- <ref>https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA00116139</ref>.
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Musée Lombart.
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Musée Lombart, chapelle des dames de Louvencourt.
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Jardin du musée.
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Ancien Hôtel-Dieu (bibliothèque municipale).
- Anciens bâtiments industriels :
Plusieurs bâtiments industriels doullennais ont été inventoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France :- la filature de jute dite filature corderie Saint-Frères, puis coopérative agricole La Doullennaise, construite en 1902 et située rue des Neuf-Moulins<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- la filature-tissage (filature de jute, tissage de jute) dite Filature Th. Sueur Fils et Cie, puis Tissage Th. Sueur Fils et Cie, construite en 1897-1898 et située 1 route d'Abbeville<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- le moulin, filature de coton édifiée par Scipion Mourgue, dite filature Vve Bocking Sydenham, puis Sydenham Frères, puis Sydenham et Cie, puis Thiriez père et fils et Cartier Bresson, puis Dollfus Mieg et Cie, actuellement usine de produits chimiques Acia, construit en 1820, agrandi dans les années 1890 et situé rue de Rouval<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- l'usine de papeterie Darras, puis Horne, puis Ball et Horne, puis Maisonneuve, puis Soustre Frères, puis la Rochette Cenpa, puis usine de ferblanterie Coltel, construite au milieu du Modèle:S mini et remodelée au milieu du Modèle:S mini, sise rue du Fossé-Salvignac à Saint-Sulpice-les-Doullens<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Charles Marcotte d'Argenteuil (1773-1864), grand mécène du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Le Modèle:Dr Pierre Amable Jean-Baptiste Trannoy (1772-1833) fut nommé en 1815 médecin des épidémies pour les arrondissements d'Amiens et de Doullens.
- François-Hyacinthe-Guy Dusevel (1796-1881), né à Doullens, avocat, avoué, archéologue, publiciste, historien régional, inspecteur des Monuments historiques du Département de la Somme, fondateur de la "Société des Antiquaires de Picardie", officier de l'Instruction publique, auteur de nombre de publications régionales, décédé à Senarpont.
- Étienne Octave Dusevel (1881-1950), député de la circonscription, né et mort à Doullens.
- Jacques Mossion (1927-1996), sénateur-maire de Doullens, mort à Doullens.
- Jules-François Lombart (1830-1915), industriel, né à Doullens.
- Théophile Dinocourt (1791-1862), écrivain, né à Doullens.
- Gaston Degove (1848-1921), propriétaire du moulin à huile de lin et faisant office de maire de Doullens en 1914/1918.
- Charles Dessaint (1875-1941), auteur picardisant et directeur du journal local Le Petit Doullennais, il a créé le personnage de Florimond Long Minton
- Modèle:Lien (1852-1943) a vécu à Doullens et a écrit des poèmes et des chansons en picard.
- J. R. R. Tolkien (1892-1973), écrivain, poète, philologue, essayiste et professeur d’université britannique, auteur notamment du roman Le Seigneur des anneaux, a combattu en Picardie pendant la Première Guerre mondiale et a alors séjourné à Dollens, dans l’ancienne rue de l’Épinette<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>
- Albertine Sarrazin, (1937-1967), détenue à la prison de Doullens, romancière (L'Astragale, La Cavale, La Traversière...).
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Sépulture Dusevel au cimetière de Doullens.
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Sépulture Mossion au cimetière de Doullens.
Doulens dans les arts et la culture
La citadelle de Doullens sert de décor à au moins un film, dont l'héroïne séjourna à la prison des femmes et s'en évada le Modèle:Date- en brisant un os du pied : l'astragale. Il s'agit de L'Astragale, film réalisé en 1968 avec Marlène Jobert pour actrice principale, inspiré du roman éponyme d'Albertine Sarrazin, romancière qui séjourna dans cette prison-école. De même, des scènes du documentaire Searching for Norman : A Grandson's Journey<ref> Modèle:Lien web.</ref> de Luke Taylor ont été tournées à Doullens<ref> Modèle:Lien web.</ref> en 2004.
Géants du Nord
Si la ville tente de renouer avec son passé historique de ville frontalière (association visant à la préservation du site de la citadelle et organisant des visites), elle a relancé à la mi-Modèle:Date- une animation urbaine de parade du géant local, Florimond Long Minton, tombée en désuétude. À cette fin, et puisque les deux exemplaires antérieurs (structure rigide en osier) furent successivement détruits par la guerre (bombardement de 1944) et le temps, une troisième version (gigantesque marionnette articulée) fut créée<ref>Le Courrier picard (journal quotidien régional) du lundi 19 mars 2007.</ref>,<ref>« Le Journal des Doullennais - Édition spéciale - Florimond Long Minton - Dimanche 18 mars 2007 » : Document de quatre pages (format A4) réalisé par les « Services culturels de la ville de Doullens », diffusé sur place.</ref>.
La renaissance et le « baptême civil » du géant à casquette et moustache fut l'occasion d'accueillir et d'admirer quatre autres géants voisins, Colas et André (d'Arras), Gambrinus (de Béthune) et Margot-la-Fileuse (de Loos). Modèle:Article détaillé
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
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L'association La Citadelle a publié plusieurs ouvrages consacrés à la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- A. Lenglet, Les semaines tragiques de Doullens en 1918, 1919 (réédition)
- Rudet et Carpentier, La commandement unique - Doullens 1918, 1933 (réédition)
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