François Séverin Marceau

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François Séverin Marceau-Desgraviers, né le Modèle:Date de naissance à Chartres<ref>Paroisse Saint-Saturnin, cote E45 vue 78/225, Archives départementales d'Eure-et-Loir.</ref> et mort le Modèle:Date de décès en Allemagne à Altenkirchen dans le land de Rhénanie-Palatinat, est un général français de la Révolution.

Biographie

François Séverin Marceau est le fils de François Séverin Marceau-Desgraviers, procureur au bailliage de Chartres (1769) puis greffier en chef du bailliage criminel de Chartres (1778), et de sa seconde épouse, Anne Victoire Gaullier. Il est le frère aîné de Louis Augustin Marceau (1778-1839)<ref>Archives nationales, base Léonore, dossier de Légion d'honneur de Louis Augustin Marceau, Cote LH//1725/8.</ref>, le beau-frère de Jérôme Guillard (1763-1808) et de Sergent-Marceau (1751-1847) (par le remariage en 1795 de sa demi-sœur, Marie Louise Françoise Suzanne Marceau (1753-1834) connue comme graveur sous les noms d'Émira Marceau-Desgraviers ou Champion de Cernel).

Enfance

Le jour même de sa naissance, aussitôt après son baptême célébré en l'église Saint-Saturnin de Chartres, il est placé en nourrice à Luisant auprès Marie-Anne Aubert, épouse de Claude Houdard, vigneron, et passe son enfance comme un petit paysan, ne voyant que très peu sa famille, hormis l'été quand celle-ci vient vivre au Pavillon à Luisant<ref>Jean-Charles Leloup, Histoires de la Beauce et de l'Eure-et-Loir, de 1739 à 1905, pages 15-33, d'après un texte de Valentin Stanislas Roullier (1802-1899), chez Amazon, 2020</ref>.

Un général des armées de la Révolution française

Marceau est destiné par son père au barreau, mais n'a aucune attirance pour le droit, il s’engage à Modèle:Nb dans l’infanterie, le Modèle:Date-, au régiment d'Angoulême.

En service dans l'armée des Ardennes

À la Révolution il entre dans la Garde nationale parisienne le Modèle:Date-. En octobre, il est capitaine dans la Garde nationale de Chartres. En 1791, il s’engage au [[Volontaires nationaux pendant la Révolution#Eure-et-Loir|Modèle:1er de volontaires d’Eure-et-Loir]] où il est élu capitaine de la Modèle:2e le Modèle:Date-. Il est promu adjudant-major le Modèle:Date-, puis lieutenant-colonel en second le Modèle:Date-.

Il passe à l’armée du Nord et demande à entrer dans les cuirassiers légers de la Légion germanique, où il est admis le Modèle:Date- avec le grade de lieutenant-colonel.

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En service dans l'armée de l'Ouest

En 1793, il sert en Vendée dans l’armée de l'Ouest, où il se trouve mis en état d’arrestation avec son chef Westermann, par ordre du représentant Pierre Bourbotte.

Mis en liberté peu de temps après, il est capitaine au [[19e régiment de chasseurs à cheval|Modèle:19e à cheval]] le Modèle:Date- et le Modèle:Date- sauve la vie à ce même Bourbotte qui, entouré d’ennemis pendant la bataille de Saumur, allait succomber lorsque Marceau survient et le délivre. Cette conduite lui vaut le grade de général de brigade le Modèle:Date-, soit deux mois avant Bonaparte.

Marceau est promu général de division le Modèle:Date- à 24 ans. Les représentants en mission restent cependant toujours méfiants à l’égard des généraux Westermann et Kléber.

Devant la nécessité de réunir les deux armées de l’OuestModèle:Lesquelles, ils confient à Marceau, sur la proposition de Kléber, le commandement en chef par intérim de l’armée de l’Ouest le Modèle:Date-, à la place de Rossignol, et en attendant l’arrivée de Turreau.

Les Modèle:Date- et Modèle:Date-, il remporte la bataille du Mans.

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En service dans l'armée de Sambre-et-Meuse

Muté en 1794 dans l’armée des Ardennes, puis dans l’armée de Sambre-et-Meuse, comme général de division, il y retrouve son camarade et ami Kléber. Il participe aux batailles victorieuses de Fleurus en juin (aile droite), Sprimont en septembre et Aldenhoven en octobre ; il poursuit jusqu’au Rhin, toujours sous les ordres de Jourdan, s’emparant de Cologne le 6 octobre 1794 puis Bonn deux jours plus tard et enfin Coblence -fief des émigrés- le 23 octobre. Après la Belgique, la Rhénanie est occupée.

En septembre 1795, durant la première campagne d’Allemagne, il est chargé par Jourdan de diriger le siège de la forteresse d'Ehrenbreitstein face à Coblence. Devant les revers de son commandant en chef et l’inaction de Pichegru face aux autrichiens, il lève le siège le 18 octobre 1795 et demeure sur sa rive gauche du Rhin. Il remporte d’ultimes combats le 10 novembre (gorges de Stromberg puis Kreuznach) et le 17 décembre (Sulzbach), limitant les gains autrichiens au triangle Mayence, Mannheim et Kaiserslautern et forçant les autrichiens à proposer le 19 décembre un armistice à Jourdan.

La mort d'un héros

Forcé de lever le blocus de Mayence qu’il commande depuis juin 1796, il est chargé de couvrir la retraite de l’armée. Durant cette deuxième campagne d’Allemagne, il demeure à la tête de l’arrière-garde de l’armée de Sambre et Meuse dirigée par Jourdan, protégeant les défilés et le passage du Rhin. Il repousse provisoirement en septembre la contre-offensive de l’archiduc Charles qui a battu Jourdan le 24 août à Amberg ; tandis que pour donner le temps à l’armée de passer le défilé d’Altenkirchen le Modèle:Date-, il arrête la marche du corps ennemi commandé par le général Hotze, il reçoit d’un chasseur tyrolien un coup mortel qui le laisse entre les mains de l'ennemi, dans la forêt d’Höchstenbach.

L’archiduc Charles fait en vain prodiguer au jeune général républicain des secours, mais Marceau succombe. Il est inhumé dans le camp retranché de Coblence au son de l’artillerie des deux armées.

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Hommages

Hommages de la ville de Chartres

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Hommages nationaux

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En musique

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En littérature

  • Il inspira à Victor Hugo, le personnage de Gauvain dans le livre Quatrevingt-treize. Pour preuve, ils possèdent de nombreux traits de caractères communs comme la magnanimité et un début d'histoire similaire. En témoigne, cette citation : "La révolution, à côté des jeunes figures gigantesques, telles que Danton, Saint-Just, et Robespierre, a les jeunes figures idéales, comme Hoche et Marceau. Gauvain était une de ces figures."<ref>Modèle:Pdf Modèle:Ouvrage</ref>
  • Marceau eut un hommage de la langue Shakespearienne, écrit par Lord Byron. Le Pèlerinage de Childe Harold dont un extrait concerne Marceau, que voici :
Version originale :

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Version française :

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Autres hommages en France au travers des rues

A Cholet, capitale de la Vendée militaire, le nom de Marceau fut donné pendant le Premier Empire à une partie de la rue Nationale d'aujourd'hui, située entre la rue du Devau et la rue Jean Jaurès (dite alors de l'Echelle). En 1816 elle est prolongée jusqu'à la place de la Grande Casse (devenue Créac'h-Ferrari). Puis, en 1889 on nomme rue Marceau la nouvelle voie ouverte entre les rues Pasteur et de l’Échelle. Pour éviter toute confusion avec le mime Marceau, vers 1970 elle est rebaptisée, rue François Séverin Marceau. À l'origine de cette nouvelle rue, presque à ses deux extrémités, deux corps de bâtiments d'écoles primaires publiques, l'une de garçons, l'autre de filles et maternelle, portent le nom du général sur cette voie<ref>Cholet à travers les rues de A.Jeanneau et A.Durand (éditeur: Pierre Rabjeau, année: 1988, page 85).</ref>. Toujours en Vendée, le musée Logis de la Chabotterie possédait jusqu'en 1993 un automate à l'effigie de Marceau.

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

  • Joseph Lavallée, Éloge historique du général Marceau, mort de ses blessures à Modèle:Nb, à Altenkirchen, le cinquième jour complémentaire de l’an IV (Paris, de l’impr. des amis réunis, an VI, in-8°, 52Modèle:Nb p.) ;
  • Valentin-Stanislas Roullier (1802-1899), Le Général Marceau (1880) ;

Modèle:Commentaire biblio

  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l’Empire (1792-1815), tome 2, Paris, Georges Saffroy éditeur, 1934, p.150 ;
  • Thierry Lemoine, Le Général Marceau et la prise de Thuin le 21 floréal an II (Modèle:Date-), dans Sambre & Heure. Publication trimestrielle du Centre d’histoire et d’art de la Thudinie, Modèle:N°, juin 2003, 36Modèle:Nb p.

Articles connexes

  • Sergent-Marceau (1751-1847), peintre, graveur et aquatintiste, son beau-frère
  • Auguste Marceau (1806-1851), capitaine de frégate et missionnaire, son neveu

Liens externes

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