Marcel Marceau
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Marcel Marceau, dit le mime Marceau, nom de scène de Marcel Mangel, né le Modèle:Date de naissance à Strasbourg et mort le Modèle:Date de décès à Cahors, est un mime et acteur français. Il a connu une célébrité internationale avec son personnage silencieux de Bip, créé en 1947.
Biographie
Jeunesse
Né à Strasbourg (Bas-Rhin) dans une famille juive, il est le second fils de Charles Mangel (né le Modèle:Date- à Będzin, dans le sud de la Pologne), un boucher casher<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Elie Feuerwerker. Words for a mime. The Jerusalem Post. 7 October 2007.</ref> qui aurait aimé être chanteur, et d'Anna Werzberg, une mère passionnée par les livres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1926, la famille part s'installer à Lille pour des raisons professionnelles. À cette époque, sa tante Fanny, sœur de son père, lui fait découvrir l'univers du cinéma et les films de Charlie Chaplin. L'influence du personnage de Charlot sur le jeune Marcel est immense et ne le quittera plus durant toute sa vie.
Son père baryton l'emmène fréquemment à l'opéra ou à la boxe. Partageant son enfance entre deux régions, la famille retourne vivre à Strasbourg où, jusqu'en 1938, Marcel fait ses études au lycée Fustel-de-Coulanges. Pendant l’année scolaire 1938-1939, il a comme camarade Germain Muller, qui, le Modèle:Date-, lui remettra un Bretzel d'or<ref>Germain Muller rend hommage au Mime Marceau.</ref>. L'évacuation de 1939 les sépare. Ils ne se retrouveront qu’après la guerre. Selon Charles Muller, son professeur de français<ref>Interview de Charles Muller dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, 26 septembre 2007.</ref>, il était le meilleur élève en récitation et en poésie.
Sa famille d'origine juive polonaise est évacuée comme le reste de la population strasbourgeoise au début de la Seconde Guerre mondiale. Elle s’installe d’abord à Chancelade puis à Périgueux, et en 1941, à Limoges où Marcel poursuit ses études au lycée Gay-Lussac pendant le second trimestre ; il y apparaît comme un bon élève ; il intègre en parallèle l’école des arts décoratifs de Limoges où il s'exerce à la céramique<ref name=oa>Modèle:Lien web</ref>. Le proviseur du lycée Gay-Lussac, Joseph Storck, un Juste parmi les nations, protège les élèves juifs.
En 1942, Marcel Mangel est moniteur de théâtre à Montintin (Haute-Vienne), dirigé par le docteur Raymond Lévy, de Reims, et à la maison d'enfants du couple Hagnauer à Sèvres, un internat qui cachait une centaine d'enfants juifs, où il est connu sous son nom de totem : « Kangourou »<ref>Conseil des Communautés Juives des Hauts-de-Seine, À la mémoire des déportés juifs des Hauts-de-Seine, juillet 2005, Modèle:P.</ref>. Yvonne Hagnauer recevra le titre de Juste parmi les Nations en 1974. Grâce à son talent d’acteur, il donne des cours de théâtre aux enfants juifs pour leur permettre de dédramatiser une situation tendue et de conjurer leur peur<ref name=oa/>. En compagnie de son cousin germain Georges Loinger, il participe même à la fuite d’une trentaine d’enfants juifs vers la Suisse<ref name=oa/>. Sous l'influence de ce cousin germain, grand résistant, et de son frère Simon Mangel, Marcel rejoint la Résistance en 1942 à Limoges au sein du secteur FTP Dordogne Nord. Il prend alors le pseudonyme de Marceau. Il raconte l'avoir Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le 19 février 1944, le père de Marcel Mangel est arrêté à Limoges dans la boucherie où il est employé<ref>Doan Bui et Isabelle Monnin, Ils sont devenus Français. Dans le secret des archives, éditions Jean-Claude Lattès, novembre 2010, Modèle:P..</ref> et déporté depuis la gare de Bobigny dans le convoi n° 69 du 7 mars 1944<ref>Beate et Serge Klarsfeld, Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France, Paris, 1978.</ref> à Auschwitz où il est assassiné. À la Libération, Marceau s'engage dans la Première armée du général de Lattre et fait la campagne d'Allemagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le mime : « Je serai mime ou rien »
Après avoir fréquenté l’École nationale des arts décoratifs de Limoges, qui lui laisse le goût du dessin et de la peinture, Marcel Marceau devient l’élève de Charles Dullin, de Jean-Louis Barrault et d’Étienne Decroux qui établit la « grammaire » de l’art du mime qu’il appelait la « statuaire mobile ».
C'est parce qu'il a une voix de gorge, sourde, voilée, très handicapante pour son futur métier de comédien qu'il décide de devenir mime<ref>Télé 7 Jours Modèle:N°, semaine du 3 au 9 mars 1962, pages 30 et 31, article de Patrick Le fort : "Fou de théâtre, Marceau a choisi d'être mime parce qu'il avait la voix d'Aznavour"</ref>.
Pour Marcel Marceau, l'art du mime puise sa force poétique dans cet engagement de tout le corps pour donner forme à l'invisible, créer la métaphore au travers des gestes et du regard. Au théâtre de Poche Montparnasse, le Modèle:Date, jour du Modèle:24e de l’artiste, sort de l’ombre des coulisses un drôle de personnage, Pierrot lunaire, « hurluberlu blafard » à l’œil charbonneux et à la bouche déchirée d’un trait rouge, un drôle de haut-de-forme sur la tête, une fleur rouge tremblotante servant de panache à ce Don Quichotte dégingandé en lutte contre les moulins à vent de l’existence : « Bip » était né, aussi indissociable de Marceau que Charlot de Chaplin. Modèle:Citation disait-il. En hommage au personnage de « Modèle:Lien » du roman Les Grandes Espérances de Charles Dickens<ref>Éric Azan, Le Monde, no 19492, 25 septembre 2007.</ref> : Modèle:Citation<ref>Entretien avec François-Brice Hincker, « Marcel Marceau : L'humaniste du silence », Saisons d'Alsace, 2003.</ref>. Inspiré par Modèle:Citation<ref>Citation tirée de la préface de l'ouvrage Pimporello de Marcel Marceau.</ref>, Marcel Marceau va enrichir son personnage en puisant expressivité des traits et personnification des caractères dans le théâtre no, le kabuki, les masques du théâtre oriental ou de la commedia dell'arte.
En 1947, il fonde sa propre compagnie, la « Compagnie Marcel Marceau », et inscrit au répertoire des mimodrames et des pantomimes : Le Manteau, d'après Nicolas Gogol, Le Joueur de flûte, Exercices de style, Le Matador, Le Petit Cirque, Paris qui rit, Paris qui pleure.
Il rencontre, à cette époque, l'un des grands décorateurs de théâtre de l'après-guerre : Jacques Noël, qui devient très vite le créateur de tous les décors et scénographies des mimodrames de la compagnie.
En 1952, il engage dans sa compagnie Pierre Verry<ref>Pierre Verry sur la Revue du Spectacle.fr.</ref> (1913-2009), élève avec lui d’Étienne Decroux, qui sera son partenaire attitré jusqu'en 1979. Pierre Verry accompagne Marcel Marceau en tournée dans le monde entier, présentant ses numéros par ses célèbres pancartes. Le Modèle:Date-, les archives de Pierre Verry sont entrées à la Bibliothèque nationale de France, département des Arts du spectacle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Adriano Sinivia remplace Pierre Verry en 1980 à l'occasion de l'inauguration de la biennale de Venise à la Fenice. De 1969 à 1971, Marcel Marceau fonde et dirige à Paris la première école internationale de mime, dont il confie la direction à Pierre Verry, au théâtre de la Musique, ancienne Gaîté-Lyrique. Il rencontre et engage à cette époque l'artiste chilien Alejandro Jodorowsky, qui utilisait déjà le mime dans son premier film Fando et Lis. Il lui demande de publier un album sur Pietrolino, dont Jodorowsky prépare le synopsis, mais la publication n'aura lieu qu'en 2007 sur un dessin d'Olivier Boiscommun<ref>Modèle:Article</ref>.
Modèle:Refnec<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il disait : Modèle:Citation.
Marcel Marceau a créé un personnage, mais aussi un style original, pratiqué par lui-même et par sa compagnie, puis enseigné dans son école. Son ouverture d'esprit lui a permis de rejoindre le Comité d'honneur du Festival Mimos, composé de Jean-Louis Barrault, Jacques Lecoq, Bob Wilson, Kazuo Ohno, pendant quelques années Maguy Marin puis Josef Nadj<ref>Programmes du festival Mimos de Périgueux de 1992 à 2002</ref>. La réunion de ces personnalités exceptionnelles, très différentes les unes des autres, montrait que le mime avait atteint les sommets de la créativité<ref>Cf. Dictionnaire Encyclopédique du Théâtre, article "Consensus ?"</ref>.
Éternellement vêtu d'un pantalon blanc à pattes d’éléphant remonté au-dessus de la taille, d'une marinière, d'un caraco gris à gros boutons ronds et d'un chapeau claque rapiécé d'où émerge une fleur écarlate, avec son maquillage caractéristique (le visage enfariné avec du blanc qu'il fabrique lui-même, les sourcils en accent circonflexe, les yeux cerclés de noir et les lèvres de sang), le mime Marceau devient au fil des années un des artistes français les plus connus dans le monde. Ses tournées aux États-Unis créent une vraie révolution théâtrale dans les années 1950, où a beaucoup été évoqué, notamment, son mouvement de la « marche contre le vent », à l'origine du moonwalk de Michael Jackson.
En France, il joue en 1975 dans la prestigieuse Cour d'honneur du palais des papes pour le Festival d'Avignon.
En 1978, il crée à Paris une école internationale de mimodrame, située dans les sous-sols du théâtre de la Porte-Saint-Martin au no 17 rue René-Boulanger, avec la volonté et l’espoir farouche de réaliser une de ses aspirations les plus profondes : l’art comme point de rencontre de toutes les cultures où des élèves de plus de vingt nationalités, de 18 à Modèle:Nobr, se côtoient. Alors que cette école devait initialement voir le jour à New York, le maire de Paris Jacques Chirac et son conseiller culturel Marcel Landowski permettent son ouverture le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>. Des cours de mime, de danse classique, d'acrobatie et d'art dramatique y sont dispensés par une douzaine de professeurs dont sa femme et disciple Anne Sicco. Modèle:Citation
Vingt-sept ans plus tard, en 2005, l'école de Marcel Marceau ferme définitivement ses portes en raison des économies demandées par la mairie de Paris<ref>leparisien.fr.</ref>, ayant pour projet la création d'une autre structure (qui deviendra l'ESAD en 2007 sous la direction de Jean-Claude Cotillard).
Vie privée
En avril 1959, Marcel Marceau divorce d'Huguette Mallet (1930-2010), danseuse, mime, comédienne et chanteuse, épousée le 4 septembre 1953 à Périgueux avec qui il a deux fils, Michel (né en 1950) et Baptiste (né en 1953)<ref>Amis des archives des Landes et Association landaise de recherches et de sauvegarde, bulletin Modèle:N°, 2022, Regards historiques et portraits landais, Modèle:P. : "Maria Mallet (1930-2010), une vie de saltimbanque", article de Gilbert Dardey, avec la participation de Françoise Duffour.</ref>. Il divorcera également d'Ella Jaroszewicz et d'Anne Sicco, avec qui il a deux filles, Camille et Aurélia<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Michel, son fils aîné, a été un temps célèbre à Hollywood en y devenant, à Modèle:Nobr, chanteur avec d'autres jeunes, fils et filles de stars du cinéma américain<ref>Paris-Presse, L'Intransigeant, 21 février 1970, Modèle:P. : "Michel, le fils du mime Marceau devient célèbre à Hollywood en chantant. Michel Marceau commence une carrière aussi surprenant que rapide. Il sera pour quatre semaines l'une des vedettes de Cesar's Palace de Las-Vegas pour une revue baptisée "Le nom est le même", montée par d'autres enfants qui tiennent à faire leurs preuves après leurs parents : Gary Lewis, le fils de Jerry, Dina Martin, la fille de Dean, Tony Coogan, le fils de Jackie Coogan."</ref>.
Marcel Marceau meurt le Modèle:Date de décès à Cahors (Lot). Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 21)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dispersion de son patrimoine
Marceau aurait voulu que sa maison à Berchères-sur-Vesgre (Eure-et-Loir) devienne, après sa mort, un musée du mime. Après des années de procédure, le tribunal de commerce de Paris ordonne, en mai et novembre 2009, la vente aux enchères de tout son patrimoine artistique et de tous ses biens à l’hôtel Drouot<ref>Modèle:Lien web</ref>. Souhaitant que les objets lui ayant appartenu soient rassemblés dans un musée en France<ref name="MuséePourBip">Modèle:Lien web.</ref>, le ministère de la Culture et de la Communication a préempté certaines pièces désormais conservées à la Bibliothèque nationale de France : des archives, des dessins, des maquettes et des photographies, notamment un Bip sur scène<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'autres ont été achetées par l'association Un musée pour le mime<ref>Un musée pour le mime</ref>, créée par d'anciens élèves de Marceau, qui les proposent sous forme d'expositions.
Publications
- Les Sept Péchés capitaux, Atelier Pons, 1965.
- La Ballade de Paris et du Monde, Aline Elmayan Éditeur, 1968.
- Die Weltkunst der Pantomime, entretiens de Marcel Marceau avec Herbert Jhering, Arche, Zürich, 1972.
- L'Histoire de Bip, l'École des loisirs, 1976.
- Le Troisième Œil, Lithoprint Delcourt, 1981.
- Pimporello, Belfond, 1987.
- Bip piégé dans un livre, La Martinière, 2002.
Filmographie
Photographie par Erling Mandelmann.
- 1946 : La Bague<ref>La Bague sur Unifrance.org.</ref>, court métrage d'Alain Resnais
- 1949 : Mic Mac, de Jean BérangerModèle:Lequel
- 1954 : Pantomimes, court-métrage de Paul Paviot, « préface » de Jean Cocteau
- 1955 : Un jardin public, court-métrage de Paul Paviot
- 1959 : La Belle et l'Empereur (Die Schöne Lügnerin), d'Axel von Ambesser
- 1964 : Le Mime Marcel Marceau, moyen-métrage de Dominique Delouche
- 1966 : Le Monde visuel de Marcel Marceau, d'Annett Wolf
- 1968 : Barbarella, de Roger Vadim : le professeur Ping
- 1974 : The Art of Silence, de John BarnesModèle:Lequel, pantomimes de Marcel Marceau, série de douze films, produit par Encyclopaedia Britannica
- 1974 : Shanks, de William Castle : Malcolm Shanks
- 1976 : La Dernière Folie de Mel Brooks (Silent Movie), film muet de Mel Brooks : lui-même (il prononce paradoxalement le seul mot parlé du film : « Non ! »)
- 1979 : Les Îles, d'Iradj Azimi : le directeur de l'IGN
- 1992 : Marcel Marceau ou le poids de l'âme, d'Alain Dhénaut et Jean-Pierre Burgaud
- 1993 : Marcel Marceau en scène, d'Alain Dhénaut
- 2020 : Résistance, de Jonathan Jakubowicz<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Théâtre
- 1946 : Baptiste, de Jacques Prévert et Joseph Kosma, mise en scène Jean-Louis Barrault, théâtre Marigny
- 1947 : Baptiste, de Jacques Prévert et Joseph Kosma, mise en scène Jean-Louis Barrault, théâtre des Célestins
- 1947 : La Fontaine de jouvence, de Boris Kochno, mise en scène Jean-Louis Barrault, théâtre Marigny
- 1947 : Le Procès, d'après Franz Kafka, mise en scène Jean-Louis Barrault, théâtre Marigny
- 1947 : Spectacle Marcel Marceau, théâtre de Poche Montparnasse
- 1948 : L'État de siège, d'Albert Camus, mise en scène Jean-Louis Barrault, théâtre Marigny
- 1949 : Nouvelles Pantomimes burlesques et Un mimodrame, de Marcel Marceau, mise en scène Marcel Marceau, théâtre de Poche Montparnasse
- 1950 : Les Pantomimes de Bip et Mort avant l'aube, Studio des Champs-Élysées
- 1951 : Le Manteau, de Nicolas Gogol, et Moriana et Galvan, d'Alexandre Arnoux, mise en scène Marcel Marceau, Studio des Champs-Élysées
- 1952 : Le Pierrot de Montmartre, de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, théâtre Sarah Bernhardt
- 1953 : Les Trois Perruques et Un soir aux Funambules, de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, Comédie des Champs-Élysées
- 1956 : Loup de Tsu Ku Mi - Mont de Piété - Modèle:Date-, de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, théâtre de l'Ambigu-Comique
- 1958 : Le Petit Cirque et Les Matadors, de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, théâtre de l'Ambigu-Comique
- 1964 : Don Juan, de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, théâtre de l'Ambigu-Comique
- 1972 : Le Vagabond des étoiles, de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, théâtre des Champs-Élysées
- 1974 : Pantomimes, de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, tournée aux États-Unis
- 1978 : Mimodrame, de Marcel Marceau, théâtre de la Porte-Saint-Martin
- 1985: Abîmes, d'Anne Sicco, Cantiere Internazionale d'Arte Montepulciano
- 1997 : Le Chapeau Melon, de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, Espace Cardin
- 1997 : Déserts ou les 7 rêves de Sarah, d'Anne Sicco, Scène nationale d'Albi
- 2003 : Contes fantastiques, de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, théâtre Antoine
Émissions radiophoniques
Le Modèle:Date, Marcel Marceau passe dans l'émission radiophonique Le Tribunal des flagrants délires diffusée sur France Inter. Le réquisitoire prononcé par Pierre Desproges est disponible sur le disque Les réquisitoires du tribunal des flagrants délires (volume 3) du coffret intégral aux éditions Tôt ou Tard paru en 2001.
Marcel Marceau évoque longuement son maître Etienne Decroux au micro de Jean-Pierre Pagliano dans l'émission de France Culture "Profils perdus: Etienne Decroux" (5 et 12 novembre 1992).
Hommages et distinctions
Décorations
- Modèle:Déco OLH
- Modèle:Déco Grand officier de l'ordre national du Mérite (23 novembre 1998)<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Modèle:Déco Chevalier de l'ordre des Palmes académiques
- Modèle:Déco CdrOAL
Récompenses
- 1963 : prix du Brigadier pour son spectacle au théâtre de la Renaissance.
- Président d'honneur de l'Association France-Tchécoslovaquie pendant plusieurs années jusqu'à la dissolution de l'association quand la Tchécoslovaquie s'est dissoute. Il est mort deux semaines après son collègue et collaborateur dans cette œuvre, l'ancien vice-président d'honneur de l'association, Guy Erismann.
- Membre correspondant de l'Académie des arts de la RDA de 1956 à 1993.
- Membre de l'Académie des beaux-arts (section des membres libres) le Modèle:Date.
- Molière d'honneur en 1990.
- Une exposition a été consacrée à son activité de peintre en Modèle:Date- à Strasbourg, à l'occasion de ses Modèle:Nobr<ref>Le Mime Marcel Marceau : De l'atelier à la scène, exposition organisée par Christian Paureilhe et Monica Regas, avec la collaboration de François-Brice Hincker</ref>. Sa collection fut dispersée le mardi Modèle:Date- à l'hôtel Drouot à Paris.
- 2001 Médaille Raoul Wallenberg, au nom du Juste parmi les nations qui a sauvé des milliers de Juifs d’une mort certaine pendant la Shoah
- Lauréat en 2006 du prix du Grand Théâtre de La Havane<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Sa statue de cire est visible au musée Grévin à Paris.
- Docteur Honoris Causa de l'université de Princeton.
- Le long métrage multinational Resistance de Jonathan Jakubowicz, sorti en 2020, revient principalement sur les années de Marcel Marceau dans la Résistance. Il y est incarné par l'acteur américain Jesse Eisenberg.
Musique
Jean Prodomidès a composé nombre de partitions pour La Compagnie du mime Marceau.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Biographies
- Interviews de Jeanne et Guy Verriest-Lefert, Marcel Marceau ou l'aventure du silence, Éditions Desclée de Brouwer, 1974.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ben Martin, Marcel Marceau : Master of Mime, Paddington Press (UK) Limited, 1978 Modèle:ISBN.
- Valérie Bochenek, Le Mime Marcel Marceau : entretiens et regards avec Valérie Bochenek, Somogy, 1997 Modèle:ISBN.
Varia
- Beate et Serge Klarsfeld, Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France, Paris, 1978.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Anya Peterson Royce, Movement and Meaning : Creativity and Interpretation in Ballet and Mime, Indiana University Press, 1984 Modèle:ISBN.
- Jean-Yves Mariotte, « Marceau (le mime), pseud. de Marcel Mangel) », in Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 25, Modèle:P..
- Nicole Narewski-Barriau, Les Sons du silence : Marcel Marceau mime musicien, Thespis, 2006 Modèle:ISBN.
- Agnieszka Kühnl-Kinel, Marcel Marceau : Contribution à l'étude de l'art du mime, 2009 Modèle:ISBN.
- François-Brice Hincker, « Marcel Marceau : l'Humaniste du silence », Saisons d'Alsace, 2003.
- Rémi David et Florence Salzano, Marcel Marceau, la poésie du silence, Éditions À dos d'âne, 2016.
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- École Marcel-Marceau
- Modèle:Vidéo Le mime Marceau à Avignon en 1975, INA Archives télévision.
- Le mime Marceau à la Maison de Sèvres
- Modèle:Vidéo Marcel Marceau en 1967, une archive de la Télévision suisse romande