Jacqueline de Romilly
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Jacqueline Worms de Romilly<ref group=N>Worms de Romilly est le patronyme de son ex-époux, dont la famille possède Le Petit Écho de la Mode. À la Révolution, ces Worms avaient acheté le château de Romilly.</ref>, plus connue sous le nom de Jacqueline de Romilly, née Jacqueline David le Modèle:Date de naissance à Chartres et morte le Modèle:Date de décès à Boulogne-Billancourt, est une philologue, essayiste, traductrice et helléniste française.
Elle reçoit de la Grèce la nationalité hellénique en 1995, à titre honorifique.
Membre de l'Académie française, première femme professeur au Collège de France et première femme membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, elle est connue pour ses travaux sur la civilisation et la langue de la Grèce antique, en particulier à propos de Thucydide, objet de sa thèse de doctorat.
Biographie
Origines, études et famille
Née à Chartres<ref name="AF">Modèle:Lien web.</ref> le Modèle:Date-<ref name="LeMonde_19-12-2010"/>, Jacqueline David est la fille de Maxime David, normalien, professeur agrégé de philosophie, mort pour la France<ref name="AF"/> le Modèle:Date-, et de Jeanne Malvoisin<ref name="AF"/>, devenue femme de lettres après la Grande Guerre<ref>"Les origines familiales de Jacqueline de Romilly", GénéInfos, 21 décembre 2010.</ref>. Maxime David, reçu premier au concours de l’École normale supérieure et premier à l’agrégation de philosophie, rencontre Jeanne Malvoisin à la Sorbonne, où ils suivent les cours d'Henri Bergson. Ils se marient en 1909, mais le caporal Maxime David est tué au front le Modèle:Date-, à Saint-Mard dans la Somme, lors de la Première Guerre mondiale<ref name="Discours">Modèle:Lien web</ref>.
Jeanne David élève désormais seule sa fille, avec l'objectif que son enfance ne se ressente pas de la mort de son père, tout en désirant la voir première de sa classe<ref name="Discours"/>. Après des premières années heureuses dans leur appartement de la rue des Bauches, dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e arrondissement de Paris]]<ref name="Jeanne">Jacqueline de Romilly, Jeanne, Paris, Éditions de Fallois, 2011.</ref>, Jacqueline suit ses études secondaires au lycée Molière. En 1930, elle est la première lauréate féminine du concours général<ref group=N>Le concours général avait été ouvert aux lycéennes en 1924.</ref>, avec un premier prix de version latine et un deuxième prix de version grecque<ref>Centenaire du lycée Molière. Mémorial 1888-1988, Modèle:P..</ref>, et obtient l'année suivante un accessit de philosophie. Après sa khâgne au lycée Louis-le-Grand, elle est admise à vingt ans à l'École normale supérieure (promotion 1933<ref group="N">Entre 1904 et 1939, l'École normale supérieure de la rue d'Ulm est ouverte aux jeunes filles.</ref>,<ref name="AF"/>).
En 1933, sa mère lui offre en cadeau une édition ancienne de l’Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide, œuvre qui va avoir une influence déterminante sur sa vie<ref name="Discours"/>.
Élève de l'helléniste Paul Mazon, elle est reçue Modèle:10e à l'agrégation de lettres<ref name="AF"/> en 1936. Elle obtient enfin son doctorat ès lettres en 1947 à l'université de Paris<ref name="Discours"/>.
Elle se marie en 1940 avec Michel Worms de Romilly<ref name="AF"/>, éditeur aux Belles Lettres, dont elle divorce en 1972<ref group=N>Michel Worms de Romilly (devenu Worms de Romilly-Antoine-May), petit-fils d'Ernest May, se remariera avec Nicole Pleven, fille de René Pleven, épouse en premières noces de Stanislas Mangin.</ref>. Elle garde néanmoins le nom de son mari, ainsi qu’une maison de famille en Provence, au pied de la montagne Sainte-Victoire.
Pendant la Seconde Guerre mondiale
Du fait de l'origine juive de son père comme de son mari (descendant d'Olry Worms de Romilly), elle se voit refuser le droit d'enseigner par le régime de Vichy en Modèle:Date- et son mari perd son travail. Ils quittent Paris et sont obligés de se cacher dans la campagne d’Aix-en-Provence. Ils vivent avec mère et belle-famille et changent souvent d’endroit<ref name="Jeanne" />.
Pendant les années d’occupation de la France par l'Allemagne, sans poste, vivant plus ou moins cachée, elle prépare sa thèse d’État sur Thucydide et la guerre du Péloponnèse<ref name="Jeanne"/>.
Carrière universitaire
Professeur de lycée à Bordeaux, Tournon et Montpellier entre 1936 et 1939, elle est ensuite chargée de cours à l'université de Bordeaux pour l'année 1939-1940.
Réintégrée dans la fonction publique après la Libération, elle enseigne en khâgne au lycée de jeunes filles de Versailles (lycée La Bruyère) de 1945 à 1949. En 1946-1947, elle est assistante à la Sorbonne<ref name="aibl">Romilly Jacqueline Worms de sur Modèle:Url.</ref>. Après avoir soutenu sa thèse d'État en 1947 sous le titre Thucydide et l’impérialisme athénien : la pensée de l’historien et la genèse de l’œuvre, elle est nommée maître de conférences en 1949, puis professeur de langue et littérature grecques classiques à l'université de Lille, poste qu'elle occupe de 1949 à 1957<ref name="AF"/>. Elle enseigne en même temps à l’École normale supérieure de jeunes filles (Sèvres) de 1953 à 1960, et à la Sorbonne de 1957 à 1973<ref name="AF"/>, dont elle dirige l'UER de grec en 1969<ref>David ép. Worms de Romilly Jacqueline sur Modèle:Url.</ref>.
À partir de 1973<ref name="LeMonde_19-12-2010">Modèle:Lien web.</ref>, elle occupe la chaire de la Grèce antique au Collège de France<ref name="AF"/>, où elle est la première femme professeur. Elle y dispense un cours sur La Grèce et la formation de la pensée morale et politique. Elle enseigne également à l’étranger, à Oxford et Cambridge, ainsi que dans différentes universités des États-Unis, et donne de nombreuses conférences en Grèce.
Outre ses fonctions d'enseignement, elle exerce également au sein de jurys de concours<ref name="CdF">Modèle:Lien web</ref>.
Jacqueline de Romilly prend sa retraite en 1984, à l'âge de 70 ans<ref name="Discours" />. Elle devient alors professeur honoraire du Collège de France<ref name="CdF"/>.
Militante pour les études grecques classiques
Jacqueline de Romilly est notamment à l'origine de deux actions : l'appel à témoignage, avec Nikos Aliagas, destiné à Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>, et une campagne de levée de fonds (soutenue par l'UNESCO) destinée à financer le reboisement des forêts grecques dévastées par les incendies de l'été 2007<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle préside l'association Guillaume-Budé de 1981 à 1983, puis en devient présidente d'honneur.
Elle passe à Apostrophes, l’émission célèbre de Bernard Pivot, et y gagne une grande popularité. Elle collabore également à la Revue des études grecques, à la Revue des études anciennes, à la Revue de philologie, au Journal des savants, à la Revue des deux Mondes et à la Revue du Nord<ref name="aibl"/>.
Souvent en désaccord affiché avec le fonctionnement du système éducatif français<ref>Modèle:Article.</ref>, elle publie en 1984 un ouvrage très engagé sous le titre L’Enseignement en détresse, puis prononce un discours à l’Institut de France en 2008, intitulé Enseignement et éducation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de sa dernière intervention publique, elle déclare : Modèle:Citation, visant le courant Modèle:Citation qui noyaute le ministère de l'Éducation nationale<ref name="débat">Modèle:Lien web</ref>.
Pour son inlassable défense et son illustration des études grecques classiques, elle est honorée de la nationalité grecque en 1995. La cérémonie a lieu sur la Pnyx. Elle est nommée par la Grèce « ambassadrice de l'Hellénisme » en 2000.
Membre de l’Institut de France
Elle est élue à l'Académie des inscriptions et belles-lettres le Modèle:Date-, au fauteuil de l'helléniste Pierre Chantraine. Elle est la première femme élue à cette académie<ref name="Discours"/>, qu'elle préside en 1987.
Le Modèle:Date-, à 75 ans, elle devient la deuxième femme, après Marguerite Yourcenar, à entrer à l'Académie française : elle est élue au [[Liste des membres de l'Académie française par fauteuil#Fauteuil 7|Modèle:7e]], précédemment occupé par André Roussin, le même jour que Jacques-Yves Cousteau<ref name="Discours"/>. Elle demeure la seule femme à avoir été membre de deux académies de l'Institut de France.
Marguerite Yourcenar ayant refusé l'habit vert, Jacqueline de Romilly est la première femme à le porter<ref>Modèle:Article.</ref>. Cependant, elle préfère remplacer l’épée par un attribut féminin, un sac à main brodé de palmes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et a de plus obtenu une broche symbolique après son élection à l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1975. Lors de son installation, le nouvel académicien se voit attribuer un mot du dictionnaire ; celui de Jacqueline de Romilly est « Lance »<ref name="AF" />.
Le Modèle:Date-, elle est reçue à l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, avec un discours intitulé Mythe et tragédie dans la Grèce antique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle reçoit sous la Coupole Hector Bianciotti en 1997, et est déléguée à la séance publique annuelle des cinq Académies en 1994 et en 2008. Avec son discours de réception et sa réponse au discours de réception de Hector Bianciotti, elle prononce neuf discours dans le cadre de ses travaux académiques<ref name="AF"/>.
En 2009, elle devient la doyenne d’âge de l’Académie française, à la mort de Claude Lévi-Strauss.
Fin de vie et mort
À partir de 1997, elle perd progressivement la vue, mais son entourage lui permet de maintenir un rythme de publications soutenu<ref name="Discours"/>.
Ayant reçu le baptême en 1940, Jacqueline de Romilly a achevé sa conversion au catholicisme en 2008, à 95 ans, assistée d'un prêtre maronite<ref>Louis de Courcy, « Jacqueline de Romilly, une vie au service des belles lettres », in La Croix, 19/12/2011, article en ligne ; voir aussi « Réaction du P. Mansour Labaky au décès de Jacqueline de Romilly », propos recueillis par Laurent Larcher, La Croix, 19/12/2011, article en ligne.</ref>. Elle meurt à 97 ans, à l'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt, le Modèle:Date-<ref name="mort">Modèle:Lien web.</ref>.
Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie française, salue la mémoire d'une femme Modèle:Citation, jugeant que le meilleur hommage à lui rendre Modèle:Citation<ref name="L'Obs">Modèle:Article.</ref>. L'éditeur Bernard de Fallois lui rend un hommage appuyé : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
De nombreuses personnalités politiques rendent hommage à Jacqueline de Romilly. Dans un communiqué, le président Nicolas Sarkozy salue Modèle:Citation. Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, estime qu'avec elle Modèle:Citation. De son côté, le Premier ministre François Fillon a salué Modèle:Citation. Le président du MoDem, François Bayrou, souligne Modèle:Citation. Le ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, relève quant à lui que Jacqueline de Romilly Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
À l'étranger, le ministère grec de la Culture fait part du Modèle:Citation, estimant que Jacqueline de Romilly fut Modèle:Citation du pays, et que Modèle:Citation<ref name="L'Obs" />. Aux États-Unis, la presse salue une « figure prééminente de la littérature du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ».
Elle est inhumée au cimetière du Montparnasse (Modèle:10e). Jacqueline de Romilly disait d'elle-même ne pas avoir eu, « bien sûr », la vie qu'elle souhaitait<ref name="mort"/> : Modèle:Citation bloc
Étude de la littérature grecque
En 1953, elle entreprend l’édition et la traduction des huit livres de l’Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide, qui l’occuperont pendant près de 20 ans<ref name="Discours" />. Elle dit apprécier ses capacités d'historien à faire ressortir les éléments essentiels, et à analyser les causes et conséquences des évènements qu'il étudie. Passionnée par le personnage, elle rédige de plus trois livres sur lui (Thucydide et l’impérialisme athénien, Histoire et raison chez Thucydide, La Construction de la vérité chez Thucydide), et tient de nombreuses conférences dont une partie a été publiée sous le titre L’Invention de l’histoire politique chez Thucydide<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Tout au long de sa carrière, Jacqueline de Romilly a étudié les grands classiques, comme Homère, Thucydide ou les grands tragiques : Eschyle, Sophocle et Euripide. Comme elle l'écrit à la fin de sa préface de Pourquoi la Grèce ?, elle souhaite que son Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Fiction
En 1945, elle publie Modèle:3e dans la Collection Blanche chez Gallimard sous le pseudonyme de Jacqueline Rancey<ref>Catalog of Copyright Entries 1946 Books New Series Vol 43 Pt 1, 1946, p. 565 Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref>Jean-Thomas Nordmann, « Lectures 2012 », Commentaire, vol. 140, n° 4, 2012, p. 1177-1188 Modèle:Lire en ligne.</ref>. Jacques Perret écrit à son propos : Modèle:Citation<ref>Extrait d'un document de présentation « Librairie Gallimard Jacqueline Rancey Modèle:3e roman ».</ref>. Suivront un roman, Ouverture à cœur, deux recueils de nouvelles, Les Œufs de Pâques et Laisse flotter les rubans, publiés sous son nom. Un roman, Rencontre, a été publié après sa mort.
Décorations
- Modèle:Déco Grand-croix de la Légion d'honneur en 2006<ref>Modèle:Légifrance.</ref> (grand officier en 1998<ref name="lh_go_co">Modèle:Légifrance.</ref>, commandeur en 1991<ref name="lh_go_co" />).
- Modèle:Déco Grand-croix de l'ordre national du Mérite en 2002<ref>Modèle:Légifrance.</ref> (grand officier en 1994<ref>Modèle:Légifrance.</ref>).
- Modèle:Déco Commandeur de l'ordre des Palmes académiques en 1987<ref>Décret du 21 juillet 1987 - BODMR n°11 du 24 septembre 1987</ref>.
- Modèle:Déco Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres.
- Modèle:Déco Commandeur de l'ordre du Phénix (Grèce) (Grèce)<ref group=N>En grec moderne, commandeur s'écrit Modèle:Citation.</ref>.
- Modèle:Déco Commandeur de l'ordre de l'Honneur (Grèce) (Grèce).
Distinctions
- Élue à l'Académie française le Modèle:Date-<ref name="AF" />. Le professeur Jules Hoffmann lui succède en 2012.
- Première femme professeur au Collège de France (chaire : La Grèce et la formation de la pensée morale et politique).
- Première femme membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres (1975)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le professeur Pierre Gros lui succède en 2012.
- Présidente de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1987.
- Membre de l'ordre autrichien Modèle:Lang<ref name="AF" />.
- Nommée par la Grèce (dont elle reçoit la nationalité en 1995) ambassadrice de l'Hellénisme (2000).
- Prix Ambatiélos de l’Académie des inscriptions et belles-lettres (1948)<ref name="AF" />.
- Prix Croiset de l’Institut de France (1969)<ref name="AF" />.
- Prix Langlois de l’Académie française (1974)<ref name="AF" />.
- Prix d’Académie de l'Académie française (1984)<ref name="AF" />.
- Prix de la langue française (1987)
- Prix Onassis (Athènes, 1995)<ref name="AF" />.
- Prix Daudet (2000).
- Diplôme d'honneur du Centre d'études d'Ithaque (2004)<ref name="CdF" />.
- Prix du Parlement hellénique (2008)<ref name="AF" />.
- Titre Homo Hellenicus (2009)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Affiliations hors France
Elle est membre correspondant ou étranger de diverses académies, ainsi que de plusieurs académies de province<ref name="AF"/> : Modèle:Colonnes
Distinctions universitaires
Plusieurs universités d'Europe et d'Amérique du Nord ont accordé à Jacqueline de Romilly un titre de docteur honoris causa<ref name="AF"/> : Modèle:Colonnes
Hommages
Portent le nom de Jacqueline de Romilly les établissements publics suivants :
- Une bibliothèque de Crosne (Essonne), inaugurée en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Un groupe scolaire de Saint-Cyr-l'École (Yvelines), inauguré le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> ;
- Une école dans le quartier des Broussailles à Cannes depuis la rentrée 2018<ref>Modèle:Article.</ref> ;
- Une résidence universitaire de Versailles, gérée par le Crous<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Une place d'Athènes, dans le quartier historique de Thissío<ref>Modèle:Article.</ref>, est baptisée en son honneur en Modèle:Date- en présence de Valéry Giscard d'Estaing et de Xavier Darcos.
- En 2012, le ministère de l'Éducation nationale crée le « Prix Jacqueline de Romilly » pour valoriser les initiatives pédagogiques en langues et cultures de l’Antiquité<ref>Prix Jacqueline de ROMILLY - Cahier des charges sur Modèle:Url.</ref>. Parmi les Modèle:Nobr classes participantes, trois sont récompensées dans la catégorie collège, et trois dans la catégorie lycée<ref name="prix JdR">Modèle:Lien web</ref>. Alors qu'une seconde édition est annoncée pour 2014, le prix, objet de critiques<ref name="débat" />, est finalement supprimé<ref name="prix JdR" />.
- Un timbre à l’effigie de Jacqueline de Romilly est émis par La Poste en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Publications
Jacqueline de Romilly est l'auteur de nombreux ouvrages et traductions, dont : Modèle:Colonnes
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Modèle:Média externe Modèle:Autres projets
Bibliographie
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Article.
- Monique Trédé-Boulmer, Modèle:Citation, dans Femmes savantes : De Marguerite de Navarre à Jacqueline de Romilly, sous la direction de Laure de Chantal, Paris, Les Belles Lettres, 2020, Modèle:P..
Filmographie
- Empreintes, « Jacqueline de Romilly, la vigie grecque », réalisé par Bernard Jourdain, France 5, 2008, Modèle:Heure.
- Jacqueline de Romilly, première femme au Collège de France, interview par Gilles L’Hôte, réalisée par Ramdane Issaad en 2006, Éditions montparnasse, Paris ; Arcadès (distrib.), collection « La mémoire du Collège de France », 2010, Modèle:Heure (DVD).
- Jacqueline de Romilly – Portrait vidéo sur ina.fr.
Articles connexes
- Hellénisme
- Liste des professeurs au Collège de France
- Liste des membres de l'Académie française
- Femmes à l'Académie française
- Famille Worms