Xavier Darcos

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Xavier Darcos, né le Modèle:Date à Limoges (Haute-Vienne), est un latiniste, haut fonctionnaire, homme de lettres, diplomate, homme politique et académicien français.

Maire de Périgueux entre 1997 et 2008, sénateur de 1998 à 2002 et conseiller régional d’Aquitaine de 2004 à 2015, il occupe à partir de 2002 plusieurs fonctions ministérielles. Il est ministre délégué à l'Enseignement scolaire puis, à partir de 2004, ministre délégué à la Coopération, au Développement et à la Francophonie dans les Modèle:Page h'.

En 2007, il est nommé ministre de l'Éducation nationale dans le premier gouvernement de François Fillon, puis devient en 2009 ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville. Il quitte le gouvernement en 2010.

Ambassadeur de la France auprès de l'OCDE de 2005 à 2007, il est Modèle:Citation et, à ce titre, président exécutif de l'Institut français de Modèle:Date- à Modèle:Date-. De 2015 à 2017, il est Modèle:Citation.

Membre depuis 2006 de l'Académie des sciences morales et politiques, dont il est le secrétaire perpétuel de 2010 à 2016, il est élu à l'Académie française en Modèle:Date-. Depuis le Modèle:Date-, il est chancelier de l'Institut de France.

Biographie

Origines et vie familiale

Xavier Darcos est le fils d'un trésorier-payeur général<ref>Modèle:Lien web</ref> originaire du Bazadais, Jean-Gabriel Darcos, cité à titre posthume parmi les Gardiens de la vie au mémorial de la Shoah<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Veuf de Marie-Lys Beaudry, avec laquelle il a eu deux enfants, Xavier Darcos a épousé, en secondes noces, le 10 avril 1999, Laure Driant (arrière-petite-fille du colonel Émile Driant et descendante du général Boulanger<ref>Le Point du 29 septembre 2007, Modèle:P.67</ref>), dont il a eu un fils, Gabriel. Après avoir collaboré avec Xavier Darcos lorsqu'il était sénateur et ministre, elle est devenue femme politique, conseillère départementale et sénatrice de l'Essonne.

Études et carrière universitaire

Après des études au lycée Bertran-de-Born de Périgueux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et à l'université de Bordeaux, il est reçu à l'agrégation de lettres classiques. Il enseigne à partir de 1968, une année au collège, puis dans le même établissement en terminale littéraire à l’ESPC Saint Joseph de Périgueux et en classes préparatoires au lycée Laure-Gatet de Périgueux.

Après avoir obtenu en 1981 un doctorat de troisième cycle en lettres et sciences humaines (études latines) à l'université de Bordeaux, il enseigne en classe de première supérieure au lycée Michel-Montaigne à Bordeaux de 1982 à 1987, puis, nommé professeur de chaire supérieure, il est affecté en première supérieure (en khâgne) au lycée Louis-le-Grand à Paris, où il reste jusqu'en 1992<ref name="bio">Modèle:Lien archive.</ref>.

En 1992, il devient inspecteur général de l’Éducation nationale.

De 1993 à 1995, il est directeur de cabinet du ministre de l’Éducation nationale, François Bayrou.

En 1995, il soutient à l'université de Reims sa thèse de doctorat, dirigée par le professeur Jean-Pierre Néraudau, sur le sentiment de la mort chez Ovide, dont une version abrégée est éditée en 2009 aux PUF (voir ci-dessous). Ainsi a-t-il écrit la préface du Liber amicorum : mélanges sur la littérature antique et moderne à la mémoire de Jean-Pierre Néraudau<ref>Paris, Champion, 2005, direction Frank Lestringant, Bertrand Néraudau, Danielle Porte, Jean-Claude Ternaux</ref>.

Il devient ensuite Doyen de l’inspection générale de l’Éducation nationale de 1995 à 1998, et occupe un poste de professeur associé de littérature comparée à l’université Paris IV-Sorbonne de 1996 à 1999<ref name=bio/>, fonction qu'il retrouvera entre 2005 et 2007.

Sa spécialité universitaire est le thème ovidien de la mort, vu comme une image de l'évolution des mentalités religieuses au tournant du millénaire<ref>C'est le sujet de ses deux thèses, soutenues respectivement en 1981 à Bordeaux, et en 1995 à Reims, dont une version abrégée est parue aux PUF.</ref>. Il est aussi l'auteur d'une biographie de Prosper Mérimée, d'un essai sur Oscar Wilde, et de livres sur l’histoire et les théories de l’école, sur la diplomatie culturelle et sur des auteurs latins, comme l’historien Tacite ou les poètes Ovide et Virgile. Il écrit régulièrement des articles dans des revues savantes, surtout dans les domaines de la latinité, de l'histoire littéraire moderne, du genre poétique et de la littérature comparée.

Procès pour fraude au baccalauréat

Modèle:Pertinence section En 1982, Xavier Darcos enseigne au lycée Laure-Gatet de Périgueux et siège parallèlement à la commission académique qui choisissait les sujets des examens du baccalauréat. Quelques jours avant l'épreuve, il soumet à ses élèves un sujet voisin de l'un des sujets proposés aux candidats. Il fut inculpé et cité à comparaître le 30 mai 1983 devant le tribunal de grande instance de Périgueux mais fut relaxé, le tribunal estimant que le choix de ce sujet n'était pas certain<ref>Modèle:Lien web</ref>. L’examen fut néanmoins annulé pour l'ensemble des candidats de la ville et ils furent de nouveau convoqués en Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Parcours politique

Xavier Darcos s'est d'abord fait connaître par des responsabilités dans des fondations musicales (il est lui-même organiste amateur) et en présidant notamment l'Adam 24 (« Ass. pour le développement et l'animation de la musique en Dordogne »), de 1972 à 1980. C'est à ce titre qu'il est longtemps membre du Conseil économique et social d'Aquitaine (1975-1995). En 1969, il est lauréat de la Fondation de l'avenir–Sylvain Floirat, récompensant son action en faveur de la restauration des orgues en Périgord.

Après avoir très tôt assumé divers mandats locaux, notamment celui d’adjoint au maire de Périgueux chargé de la culture depuis 1989, Xavier Darcos entame une carrière politique nationale en entrant au cabinet du ministre de l’Éducation nationale, François Bayrou, comme conseiller en 1993 puis directeur de cabinet de 1994 à 1995. Il est ensuite conseiller pour l’éducation et la culture d’Alain Juppé, Premier ministre de 1995 à 1997.

En Modèle:Date-, à la suite de la nomination du maire de Périgueux, Yves Guéna, au Conseil constitutionnel, il est élu maire en séance du conseil municipal par 32 voix contre 7. En mars 2001, il est réélu, au suffrage universel cette fois, au premier tour des élections municipales avec 59,7 % des voix face au socialiste Michel Moyrand.

Élu sénateur de la Dordogne en 1998, il devient en 2001 vice-président de la commission sénatoriale des Affaires culturelles.

En Modèle:Date-, il est nommé ministre délégué à l'Enseignement scolaire, auprès de Luc Ferry, dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Il cède alors son siège de sénateur à Dominique Mortemousque et son fauteuil de maire à son premier adjoint, Jean-Paul Daudou.

Au premier tour des élections régionales de 2004 en Aquitaine, sa liste obtient 18,40 % des voix. Au second tour, sa liste UMP fusionne avec la liste UDF de François Bayrou mais n'obtient que 33,46 % des voix, largement battue par la liste du président sortant de la région Alain Rousset.

Par la suite, il est ministre délégué au Développement, à la Coopération et à la Francophonie, auprès du ministre des Affaires étrangères Michel Barnier, de Modèle:Date- à Modèle:Date-.

Il n'est pas reconduit après la démission du gouvernement Jean-Pierre Raffarin le Modèle:Date- et l'arrivée de Dominique de Villepin à Matignon. Il est aussitôt nommé ambassadeur, représentant permanent de la France auprès de l'OCDE, fonction qu'il occupe jusqu'à son retour au gouvernement. Il redevient également maire de Périgueux le Modèle:Date-, après un vote du conseil municipal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, Xavier Darcos est nommé ministre de l’Éducation nationale dans le premier gouvernement de François Fillon, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il est reconduit dans le gouvernement Fillon II le Modèle:Date-.

À ce poste, il décide de la suppression des cours du samedi matin, instituant la semaine de 4 jours (ou de 4 jours et demi) à l'école primaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il annonce la suppression de 13 500 postes dans l'Éducation nationale pour 2009, et présente un projet de réforme des lycées qui aurait entraîné la restructuration de la classe de seconde en un tronc commun de 21 heures avec 6 heures de « modules » et 3 heures d'accompagnement personnalisé, répartis sur 2 semestres. Ce projet prévoyait également la disparition des filières L, S et ES en première et en terminale et la mise en place d'un tronc commun de cinq matières (dont auraient été absents l'histoire-géographie et les mathématiques) accompagnées de quatre « dominantes » (humanités et arts, sciences, sciences de la société, technologie). Les matières du tronc commun auraient été évaluées lors d'épreuves finales et les dominantes par un contrôle continu Mais les lycées craignant que le nombre de dominantes ne dépende du budget de l'établissement et à la suite d'un mouvement de blocage national des lycéens, il annonce le Modèle:Date- le report de la réforme<ref>« Darcos reporte la réforme du secondaire », Le Monde, 15 décembre 2008.</ref>.

Au second tour des élections municipales de 2008 à Périgueux, sa liste « La ville devant soi » est devancée (de 113 voix) par la liste de gauche de Michel Moyrand qui obtient 50,12 % des voix. Élu conseiller municipal d'opposition, il démissionne peu de temps après, renonçant à siéger au conseil municipal<ref>Périgueux: Xavier Darcos ne siégera pas au conseil municipal</ref>.

Le Modèle:Date-, Xavier Darcos est nommé ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville.

Seul candidat à la primaire UMP pour la tête de liste aux élections régionales de 2010 en Aquitaine, il est désigné par les militants, obtenant Modèle:Nombre (participation : 31,77 %) le 22 mars 2009<ref>Les résultats aux primaires régionales.</ref>. Le second tour des élections régionales de 2010 en Aquitaine a pour configuration une triangulaire : PS (liste Alain Rousset), UMP (liste Xavier Darcos), MoDem (liste Jean Lassalle). Xavier Darcos (28,01 % des voix) est largement devancé par la liste d'Alain Rousset (56,34 %), le président sortant socialiste. Au lendemain du second tour, lors d'un remaniement ministériel, il quitte le ministère du Travail au profit d'Éric Woerth<ref>Départ du ministère du travail en mars 2010</ref>.

Pressenti pour succéder à la présidence de l'établissement public du musée et du domaine national de Versailles à Jean-Jacques Aillagon, finalement reconduit, il est nommé, le Modèle:Date-, Modèle:Citation, et prend à ce titre la tête de l'Institut français, qui remplace Culturesfrance depuis le Modèle:Date-<ref>« Xavier Darcos à l'Institut français », bibliobs.com, 9 juin 2010.</ref>,<ref>« Aillagon reconduit à Versailles », Le Figaro, 9 juin 2010</ref>. En Modèle:Date-, il devient Modèle:Citation.

Membre de l’Institut de France

Depuis Modèle:Date-, il est membre de l’Académie des sciences morales et politiques (section morale et sociologie), succédant à Bruno Neveu. Il est secrétaire perpétuel de l'Académie pour la période 2011-2016 (mandat non renouvelable)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il est élu à l’Académie française le Modèle:Date-, au fauteuil de Pierre-Jean Rémy<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il y est reçu le Modèle:Date- par Jean-Loup Dabadie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Son épée d'académicien lui est remise le Modèle:Date- par Pierre Nora au quai d'Orsay. Créée par le joaillier parisien Lorenz Bäumer, l'épée est conçue comme une allégorie du bassin d'Arcachon, au sommet de laquelle se trouve le lion d'Aquitaine. La pointe du fourreau est un tuyau d'orgue rappelant sa passion pour l'opéra. La garde et la poignée forment une plume qui ondule, ponctuée de deux citations Modèle:Incise et de noms d'auteurs sur lesquels Xavier Darcos a écrit : Ovide, Tacite, Prosper Mérimée et Oscar Wilde<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, il est élu par la commission administrative centrale de l'Institut de France (qui regroupe les cinq académies) chancelier de l'Institut de France ; il prend ses fonctions le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>. Il est réélu le Modèle:Date- pour un nouveau mandat de trois ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Détail des mandats et fonctions

Au gouvernement

Au Sénat

Au niveau local

Fonctions politiques

  • Secrétaire national chargé de la culture (de mars 2006 à novembre 2010).
  • Vice-président de la commission sénatoriale des Affaires culturelles (2000-2002).
  • Vice-président de la délégation sénatoriale pour les droits des femmes (1998-2002).

Autres fonctions

Synthèse des résultats électoraux

Élections sénatoriales

Année Parti Circonscription Modèle:1er Modèle:2d Issue
Voix % Rang Voix % Rang
1998<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RPR Dordogne 607 47,35 Modèle:1er 660 51,56 Modèle:1er Élu

Élections régionales

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Région Modèle:1er Modèle:2d Sièges obtenus
Voix % Rang Voix % Rang
2004<ref>Modèle:Lien web.</ref> rowspan="2" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP Aquitaine 247 232 18,40 Modèle:2e 469 386 33,46 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> 238 367 22,05 Modèle:2e 320 137 28,01 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Élections municipales

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Commune Modèle:1er Modèle:2d Sièges obtenus
Voix % Rang Voix % Rang
2001<ref>Modèle:Article.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RPR Périgueux 6 638 59,73 Modèle:1er Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2008<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 5 580 45,25 Modèle:2e 6 628 49,58 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Décorations

Publications

Direction et corédaction de manuels scolaires

Essais et ouvrages

Préfaces

  • L'Europe en poésie, de l'école au lycée, SCEREN, 2008, Modèle:ISBN
  • La langue française et la Méditerranée, CNDP, 2010, Modèle:ISBN
  • La littérature française du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lue à l'étranger, Presses universitaires du Septentrion, 2011, Modèle:ISBN
  • Le handicap, une chance pour l'école, de J.-Christophe Parisot, Desclée De Brouwer, 2011, Modèle:ISBN
  • Présence française dans le monde : l'action culturelle et scientifique, La Documentation française, coll. Les Études, 2011
  • La diplomatie culturelle, un siècle d'inventions françaises, INA & Institut français, 2011
  • Cuisine et cinéma, Alain Bernard, La Lauze, Modèle:ISBN, 2012
  • French scientific and cultural diplomacy, Liverpool University Press, Modèle:ISBN, 2013
  • Où vont nos nuits perdues et autres poèmes d'Alain Duault, Poésie/Gallimard, 2015, Modèle:ISBN
  • Les abats en majesté, de Guy Jost & Dick Motte, Éditions France Livres, 2016, Modèle:ISBN
  • L'Écume des mots, Terra Mare éditions, 2016 Modèle:ISBN
  • Rire avec les Anciens, textes réunis par Danielle Jouanna, Les Belles Lettres, 2016, Modèle:ISBN
  • Éduquer par le cinéma, de Soazig de La Moissonnière, Le Centurion, 2018, Modèle:ISBN
  • Correspondance et magistère : le plaidoyer épistolier, Travaux de littérature, t. XXX, publiés par l'Adirel, Droz, 2018, Modèle:ISBN
  • Guerre aux démolisseurs. Victor Hugo et la défense du patrimoine, Silvana Editoriale, 2018, Modèle:ISBN
  • La villa Kérylos, Éditions du patrimoine, collection Regards, 2019, Modèle:ISBN
  • Le Livre & la Mort ({{#switch: -
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}), Bibliothèque Mazarine et Éditions des Cendres, 2019, Modèle:ISBN

  • L’Institut de France, Connaissance des Arts, 800e numéro, 2022, Modèle:ISBN
  • À l'immortalité de Voltaire, cent-quarante-septième et dernier volume des Œuvres complètes, Voltaire Foundation, Oxford, 2022, Modèle:ISBN
  • Le Lys dans la vallée, fac-similé du manuscrit de Balzac, Éditions des Saints Pères, 2022, Modèle:ISBN

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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