Patrick Le Lay

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Patrick Le Lay, né le Modèle:Date- à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord) et décédé le Modèle:Date de décès- à Neuilly-sur-Seine, est un ingénieur et cadre dirigeant français. Il fut le président-directeur général de la chaîne de télévision TF1 de 1988 à 2008.

Biographie

Enfance et formation

Patrick Le Lay est le fils de Jean Le Lay, ingénieur, et de Gabrielle Colin<ref name="Lafitte">Modèle:Ouvrage.</ref>.

La famille Le Lay vit pendant la Seconde Guerre mondiale à Plémet, commune où se réfugie à l'été 1942 la famille d'Abraham Drucker (père de Michel Drucker), médecin de campagne arrêté sur dénonciation peu de temps auparavant. Alors que Jean Le Lay accueille Lola Drucker (enceinte de Michel à ce moment-là) à la gare de Rennes, cette dernière est arrêtée avec son fils aîné Jean par un officier de la Gestapo car elle n'a pas de papiers en règle. Jean Le Lay, qui parle couramment allemand, s'interpose et fait passer Lola Drucker pour sa femme, ce qui sauve les Drucker et unit les deux familles<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il effectue une partie de sa scolarité au lycée Saint-Vincent de Rennes. Il étudie par la suite à l'École spéciale des travaux publics puis au Centre des hautes études de la construction avant d'intégrer l'univers du bâtiment et travaux publics (BTP). Il est également ancien élève du Centre de perfectionnement aux affaires (CPA), l'« executive MBA » d'HEC<ref name="csti">Modèle:Lien web.</ref>.

Carrière professionnelle

Groupe Bouygues

Ingénieur des travaux publics, Patrick Le Lay passe par plusieurs sociétés de construction (Secrétaire général d'Oger SA de 1966 à 1975, Directeur administratif et financier puis Directeur général adjoint de l'entreprise Dodin de 1975 à 1981) avant d'intégrer le groupe Bouygues en 1981<ref name="csti"/>. C'est en tant que responsable de la diversification de ce groupe depuis 1984 qu'il prépare le dossier de candidature à la privatisation de la chaîne de télévision française TF1 en 1987, selon la volonté de Francis Bouygues.

PDG de TF1

Vice-président de TF1 lors de la privatisation de la chaîne en Modèle:Date-<ref name="csti"/>, Patrick Le Lay succède à Francis Bouygues comme président-directeur général le Modèle:Date-<ref>Après l'accession de M. Le Lay à la présidence de TF1 Le groupe Bouygues face aux pressions de ses partenaires, Le Monde, 13 octobre 1988</ref>. Il positionne la chaîne sur un créneau grand public et fait de sa chaîne le leader en Europe.

En 2001, Patrick Le Lay signe un contrat d'exclusivité avec Endemol pour racheter les droits concernant toutes les futures émissions de télé-réalité produites par Endemol<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À partir du Modèle:Date-, il est président du conseil d'administration de la chaîne, laissant la direction générale à Nonce Paolini<ref>toutelatele.com Patrick Le Lay</ref>,<ref>telerama.fr TF1 de règne.</ref>. En Modèle:Date-, il remporte à New York l'Emmy Award du meilleur directeur de télévision<ref>« Patrick Le Lay et Muriel Robin distingués aux Emmy Awards », Agence France-Presse, 20 novembre 2007.</ref>.

Le Modèle:Date-, il annonce qu'il va quitter progressivement TF1. Le Modèle:Date-, il démissionne de son poste de président du conseil d'administration de TF1, Nonce Paolini lui succède<ref>« TF1 : Patrick Le Lay démissionne, Nonce Paolini devient PDG », Julien Lalande, http://www.ozap.com, 31 juillet 2008.</ref>. Son salaire en tant que PDG de TF1 était en 2008 d'environ Modèle:Unité<ref>« TF1: Voici les salaires de Nonce Paolini et Patrick le Lay », http://www.jeanmarcmorandini.com.</ref>.

En Modèle:Date-, il est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour recours abusif à des contrats à durée déterminée durant sa période à TF1<ref>« TF1 : Le Lay jugé pour emplois précaires », Le Figaro, 25 juillet 2012.</ref>.

Président du fond Serendipity

Patrick Le Lay préside ensuite le fonds d'investissement Serendipity<ref>« Patrick Poivre d’Arvor et son ancien patron Patrick Le Lay ont déjeuné ensemble », http://www.capital.fr.</ref> dont les actionnaires principaux sont Artémis, holding de la famille Pinault, et Bouygues (propriétaire de TF1). Ce fonds d'investissement est chargé du développement du groupe en direction de l'ouverture du marché du jeu en France et Le Lay crée Eurosportbet.com, le site de paris sportifs en ligne de la chaîne sportive Eurosport, filiale du groupe audiovisuel Bouygues dont il est président-directeur général de 1991 à 2002<ref name="csti"/>.

En Modèle:Date-, il est définitivement écarté de la direction de Serendipity par l'actionnaire principal de la holding, Martin Bouygues. Ce renvoi vient terminer une longue série d'étapes qui ont permis au groupe Bouygues d'écarter définitivement Patrick Le Lay des arcanes du pouvoir, à la fois au cœur de la chaîne de télévision mais également au cœur des nouveaux projets du groupe<ref>« Dernière minute : Lelay écarté de la direction de Eurosportbet », http://www.casinoweb.org.</ref>.

Président du Stade rennais

Le Modèle:Date-, Patrick Le Lay est nommé par l'homme d'affaires François Pinault président du Stade rennais FC, en remplacement de Frédéric de Saint-Sernin, démissionnaire pour raisons de santé<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, il quitte ses fonctions de président du Stade rennais et est remplacé par son prédécesseur, Frédéric de Saint-Sernin<ref>« Frédéric de Saint-Sernin nommé président du Stade rennais », Liberation.fr, 25 juin 2012.</ref>.

Vie privée et mort

Patrick Le Lay se marie le Modèle:Date- à Claudine Sénécal avec qui il a deux enfants, Laurent-Éric (1967) et Anne-Vefa (1969)<ref name="Lafitte"/>. Il se marie en secondes noces avec Dominique Polette<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, son fils Laurent-Eric Le Lay annonce sur les réseaux sociaux que son père est mort des suites d'une maladie<ref>Modèle:Lien web</ref> à Neuilly-sur-Seine<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est inhumé au cimetière communal de Saint-Briac-sur-Mer (Ille-et-Vilaine)<ref>Cimetières de France et d'ailleurs</ref>.

Prises de position

Nationalisme breton

Modèle:Citation

Patrick Le Lay présidait l'association Érispoë, fondée à l'Institut de Locarn, un lobby patronal breton créé en 1991.Modèle:Refsou

Il est à l'origine de la création en 2000 de la chaîne régionale bretonne TV Breizh, filiale du groupe TF1<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En Modèle:Date-, dans le magazine Bretons, il accuse la France d'avoir organisé un génocide culturel (ethnocide) en Bretagne, et affirme : Modèle:Citation<ref>« Le Lay accuse la France de "génocide culturel de la langue bretonne" », 20 minutes.fr, 5 septembre 2005.</ref>

En Modèle:Date-<ref name=abp/>, dans une interview accordée à France Bleu Breizh Izel, il se déclare ouvertement favorable à l'indépendance de la Bretagne<ref name=abp>Philippe Argouarch, « Patrick Le Lay se déclare indépendantiste », Agence Bretagne Presse, 24 décembre 2012.</ref>.

Son soutien aux terroristes bretons a fait l'objet d'un hommage après décès par l'association Skoazell Vreizh (Le Secours breton) destinée à aider les « prisonniers politiques bretons »<ref>Ouest-France, 21 mars 2020. Cet article se trouve reproduit, ainsi qu'une étude des prises de position de Patrick Le Lay dans un article de Charlie Hebdo sur le site du Groupe Information Bretagne : Modèle:Lien web</ref>.

Points de vue concernant la publicité et polémiques

Patrick Le Lay est particulièrement réputé pour ses analyses perçues comme franches (ou brutales), incisives (ou cyniques) et sujettes à polémique, de même que par sa propension à cautionner les raccourcis pris par certains de ses journalistes.

En 1987, il analysait ainsi les rapports entre culture et Audimat : Modèle:Citation bloc Cependant en 1986, lors de l'audition pour la reprise de TF1 qui venait d'être privatisé par le gouvernement Chirac, il déclarait : Modèle:Citation et s'affirmait pour une défense de la culture française<ref group=N>Modèle:Citation</ref>.

En Modèle:Date-, une polémique fit rage à la suite de la publication de ses propos, recueillis dans le livre Les Dirigeants français et le changement par la société de conseil EIM qui y présentait les réponses de dirigeants tels que Patrick Le Lay, Michel Bon (ex-France Télécom), Robert Louis-Dreyfus (LD Com), Michel Pébereau (BNP Paribas), Henri de Castries (Axa), à des questions portant sur les nouveaux défis des entreprises françaises face au changement. Il y déclarait notamment Modèle:Citation. Modèle:Article connexe

Modèle:Refnec

Mises en cause judiciaires, procès et condamnations

En 2012, l'ancien PDG de TF1 Patrick Le Lay est condamné à une amende de 7 500 euros pour recours abusif à des contrats à durée déterminée, correspondant aux cas de cinq personnes employées de Modèle:Date- à mars 2003 sous un statut d'intermittents du spectacle (monteurs du journal télévisé, cadreurs et maquilleurs) alors qu'il s'agissait de postes permanents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2016, il est condamné à payer 3 000 € pour atteinte à la vie privée après la diffusion d’un témoignage en caméra cachée dans l’émission Sans aucun doute<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lien supposé avec la franc-maçonnerie

En 2001, Michel-Constant Verspieren affirme dans le livre L’Impasse maçonnique que Le Lay était un haut-gradé franc-maçonModèle:Refnec. Déjà en 1996, le journaliste d'extrême-droite Serge de Beketch affirmait dans Le Libre Journal de la France courtoise (Modèle:N° du Modèle:Date-) que Patrick Le Lay est Modèle:Citation<ref>Article sur france-courtoise.info.</ref>.

Décorations

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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