BNP Paribas

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Modèle:Infobox/Notice avec wikidata Modèle:Infobox/Fin Modèle:Infobox Banque

BNP Paribas est une banque commerciale française.

Elle est la première banque européenne par son activité et sa rentabilité avec Modèle:Unité d'actifs<ref>Modèle:Lien web</ref> et le Modèle:8e groupe bancaire international<ref>Modèle:Lien web</ref>, présent dans Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est coté au premier marché d'Euronext Paris et fait partie de l'indice CAC 40. Au Modèle:Date-, le bénéfice net part du groupe s'élève à Modèle:Unité d'euros, en hausse de 7,5 % par rapport à 2021<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>.

Avec Modèle:Nombre employés en Modèle:Date, la banque est organisée selon trois grands domaines d’activités : services bancaires pour particuliers et pour commerçants, services d'investissement et de protection, services bancaires pour entreprises et institutions<ref name=":3" />.

Le groupe est issu de la fusion en mai 2000 entre la Banque nationale de Paris, banque née en 1965 de la fusion de l'ancienne banque nationale de crédit et du comptoir national d'escompte de Paris, et de la banque Paribas, établissement né au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Historique

Fichier:Ancien Siège Comptoir National Escompte Paris - Paris IX (FR75) - 2021-06-28 - 2.jpg
Un bâtiment du groupe à Paris, ancien siège social du Comptoir national d'escompte de Paris, rue Bergère.

BNP Paribas est en tant que groupe bancaire né le Modèle:Date de la fusion de la Banque nationale de Paris (BNP) et de Paribas. L'histoire de cet acteur économique et financier majeur en Europe remonte à près de deux siècles. Il s'est construit progressivement, non sans crises mais en menant une politique continue d'expansion et d'acquisitions.

Héritier, en France, du Comptoir national d'escompte de Paris et du Comptoir d'escompte de Mulhouse, créés en 1848 pour sa partie BNP et de la Banque de Paris et des Pays-Bas (qui apparaît en 1872) pour son volet Paribas, ses racines remontent à 1822 avec la Société Générale de banque en Belgique, ancêtre de la banque Fortis, acquise en 2009 par le Groupe.

Au cœur de la crise économique de 1847-1848, le gouvernement provisoire de la Seconde République décide de la mise en place de comptoirs d'escompte pour enrayer le blocage bancaire et la récession économique des années 1845-1848, en vue de réanimer le commerce. La création des Comptoirs d'escompte inaugure la révolution bancaire des années 1850 et la création de grandes banques de dépôts<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ces créations se font dans un contexte de révolution industrielle, de crise économique et de révolution bancaire<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Comptoir national d'escompte de Paris (CNEP)

Modèle:Article détaillé Dans ce contexte, le Comptoir national d'escompte de Paris (CNEP) est créé en Modèle:Date- mais diversifie rapidement ses activités ; il s'affranchit de la tutelle de l’État et devient le Comptoir d'escompte de Paris (CEP) en Modèle:Date-. À la signature du traité de libre-échange en 1860 avec la Grande-Bretagne, il favorise, en pionnier, le grand commerce avec des points d'appui bancaires le long des axes d'échange des plus intenses ou des plus prometteurs dans le pourtour de l'Océan Indien et en Extrême-Orient<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Ainsi, entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, sont ouvertes des agences en Chine, en Inde, à la Réunion, à Londres, au Japon, aux États-Unis, en Égypte, en Australie<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et à Madagascar (1885). On parle de " French Bank " en Orient<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. C'était une volonté affichée de concurrencer sur leur propre territoire les banques et le commerce britanniques : les premières agences ouvertes le sont dans les zones d'influence anglaise.

Dans un contexte d'atonie économique, le CEP cherche de nouvelles affaires : en Modèle:Date-, le Comptoir se voit entrainé dans des opérations hasardeuses sur le cuivre et est mis en liquidation. Il renaît sous le nom de CNEP en Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref> avec une nouvelle équipe dirigeante.

Actif à l'étranger mais également sur le territoire national, il participe en Modèle:Date- à la création du Crédit national<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et, aux États-Unis, à celle de la French American Banking Corporation (FABC), symbole de l'implantation du CNEP en Amérique. Il traverse la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale sans problème . En juin 1945, il est la troisième banque française de dépôts, à la tête alors de 530 agences et succursales.

Dans le cadre général de la nationalisation des grandes banques, souhaitée par le gouvernement provisoire de la République française, présidé par le général de Gaulle, le Modèle:Date, le CNEP ainsi que le Crédit Lyonnais, la Société Générale et le la Banque nationale pour le commerce et l'industrie- toutes quatre grandes banques de dépôt - est nationalisé<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, conformément à la loi n°45-15 du 2 décembre 1945<ref name="BP Histoire">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Comptoir national d'escompte de Mulhouse

Modèle:Article détaillé Parallèlement, le Comptoir national d'escompte de Mulhouse s'émancipe de la tutelle de l'État et devient le Comptoir d'escompte de Mulhouse (CEM) en Modèle:Date-. L'établissement mène une politique active d'expansion dans l'Est de la France. Mais à la suite de la guerre franco-prussienne de 1870/1871, les départements du Bas Rhin, du Haut Rhin et de la Moselle sont annexés par l'Empire allemand, au vu des dispositions du traité de paix signé à Francfort en mai 1871 et le C.E.M. se retrouve dans une situation délicate : le siège social se situe à compter de 1871 en zone gouvernée par les Allemands alors que la plupart des succursales et des capitaux drainés sont français.

La Banque nationale de crédit

Modèle:Article détaillé Devant la montée des tensions, le Modèle:Date-, la banque est scindée en deux entités : d'une part, le Comptoir d'Escompte de Mulhouse ou C.E.M., maison-mère qui ne compte plus que trois succursales dans le Bas Rhin, le Haut Rhin et la Moselle, et, d'autre part, la Banque Nationale de Crédit (BNC), filiale qui regroupe les activités sur le territoire français, après 1871. Redevenu établissement bancaire français en novembre 1918, à la fin de la première guerre mondiale, le C.E.M. est absorbé en Modèle:Date- par sa filiale, la BNC et devient alors sa direction régionale pour l'est de la France<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La BNC, qui avait été créée en 1913 pour reprendre l'activité du réseau français du CEM, se lance après 1918 dans une politique d'expansion sur le marché national. Elle absorbe une trentaine d'établissements locaux et régionaux et, en Modèle:Date-, elle ne compte pas moins de 442 agences, dont 188 succursales. Les opérations d'escompte constituent la moitié de ses opérations et la banque a contribué activement au financement des dépenses publiques, en particulier dans le cadre de l'effort de guerre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Banque nationale pour le commerce et l'industrie

Modèle:Article détaillé

Mais dans le contexte de la crise de 1929 et en raison d'engagements trop poussés avec des entreprises fragilisées, la BNC est liquidée en 1932. Sur ses décombres est constitué un nouvel établissement sous les auspices des autorités politiques et des institutions consulaires, la Banque nationale pour le commerce et l'industrie (BNCI), qui reprend ses actifs sains, le personnel , les succursales et les dépôts restants.

Sous la direction d'Alfred Pose, l'établissement est réorganisé. De sa création jusqu'au second conflit mondial, la banque prend le contrôle d'un grand nombre de banques régionales, souvent en situation difficile. Même la conquête de la France par les forces armées allemandes n'arrête pas l'essor de la banque, ses pôles de croissance se trouvant essentiellement en outre-mer : en 1940, elle prend le contrôle de la Banque de l'union-africaine (BUNA), rebaptisée BNCI-Afrique (BNCIA) et ouvre des agences à Saint-Louis du Sénégal, Abidjan, Conakry, Brazzaville, Pointe-Noire, Bangui, Douala, Madagascar et la Réunion ; elle s'implante dans les Antilles. Entre 1942 et 1944, une trentaine de succursales ou sièges sont ouverts en Syrie et au Liban, alors sous mandat français depuis 1922, tout en poursuivant parallèlement l'expansion de la BNCIA depuis Alger.

Le Modèle:Date-, au vu des dispositions de la loi n°45-15 du 2 décembre 1945, la BNCI est nationalisée comme le Crédit Lyonnais, la Société Générale et le Comptoir national d'escompte de Paris, autres grandes banques de dépôts. L'État en devient l'unique actionnaire. La présence à l'étranger est poursuivie et passe désormais par une politique de filialisation.

À la veille de sa fusion avec le CNEP, en mai Modèle:Date-, la banque compte 1050 guichets en France et 30 filiales à l'étranger<ref name="BP Histoire" />.

La naissance et l'essor de la Banque Nationale de Paris (BNP)

Modèle:Article détaillé

Le Modèle:Date-, sous la houlette de Michel Debré, ministre des Finances, la BNCI et le CNEP fusionnent et donnent naissance à la Banque Nationale de Paris (BNP)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. L'objectif est de créer une banque au service de l'économie nationale, venant stimuler le commerce avec le Crédit Lyonnais et la Société Générale.

La fusion entre les deux entités est officiellement achevée en 1969. La BNP, dans le sillage de la BNCI, met très vite en place une direction générale fortement structurée et centralisée. Le pouvoir est partagé entre Henry Bizot, président du CNEP, nommé président du nouvel établissement, et Pierre Ledoux, directeur général de la BNCI, devenant directeur général de la BNP. Le nouveau siège se situe dans les immeubles de la BNCI, boulevard des Italiens.

Cette fusion permet la structuration d'un réseau relativement complémentaire à l'échelle nationale et internationale, le CNEP étant bien implanté à Paris, la BNCI en province et il y a peu de doublons à l'international. L'unification des réseaux est achevée fin 1967 à l'étranger et fin 1968 en France.

Dans un contexte d'expansion de la bancarisation des ménages, la BNP se développe auprès du grand public alors sous-équipé en comptes bancaires<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. C'est aussi l'époque où est lancée la célèbre campagne publicitaire "votre argent m'intéresse" (1973) qui rompt avec les codes habituels de la politique bancaire ; et cette même année est signé le partenariat avec le tournoi de Roland Garros.

L'essor de la banque touche également son développement à l'international : l'Asie du Sud-Est avec Hong-Kong comme plaque tournante, le Canada avec une expansion de son réseau d'agences, acquisition de Bank of the West aux États-Unis (1979), alliance avec Dresdner Bank (1990). Après le premier choc pétrolier de 1973, l' installation progressive de la banque s'effectue dans les pays du Golfe (1973-1979)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Parallèlement, la banque, en 1982, est détenue par l'État avec 83 % du capital. Elle sera privatisée de nouveau en 1993 et entrera dans une nouvelle ère, menée par Michel Pébereau.

La Banque de Paris et des Pays-Bas, ancêtre de Paribas

Modèle:Article détailléLa seconde branche française du Groupe, Paribas, produit d'une longue histoire, est très complémentaire des activités de la BNP de par ses activités historiques.

Dans le prolongement du processus de concentration bancaire du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à l'origine de la fondation de la Banque de Paris et des Pays-Bas en 1872, l'ancêtre de Paribas, il y eut la fusion de deux établissements : la Banque de Crédit et de Dépôt des Pays-Bas (1863) et la Banque de Paris (1869). Ce nouvel acteur de la finance deviendra le prototype de la banque d'affaires à la française<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>.

Jusqu'en 1914, son histoire fut dominée par la participation à des opérations financières internationales<ref name=":1" /> : acteur majeur dans de nombreux pays pour le placement d'emprunts d'État, participant à l'effort de guerre français par son dynamisme obligataire en 1914-1918, mais aussi en investissant dans le développement de l'industrie de l'armement. Mais la banque sort très affaiblie du conflit et dans une Europe déstabilisée par la guerre et gangrénée par l'inflation, elle réoriente ses activités vers le financement d'initiatives en Europe centrale. Le retour aux opérations financières internationales intervient à partir de 1928, mais à cause de la crise économique des années 1930 et du second conflit mondial, les positions de la banque sont ruinées en Europe centrale (avec notamment la nationalisation décidée par les nouvelles autorités communistes de tous les établissements bancaires, nationaux ou étrangers) et sont bancales dans le reste du monde.

Son statut de banque d'affaires lui fait éviter la nationalisation prévue par la loi n°45-15 du 2 décembre 1945, la banque orientant son activité vers les entreprises et participant au développement et à la restructuration du tissu industriel français (Bull, CSF, Thomson). Sous l'impulsion de Jean Reyre, directeur général puis président de 1948 à 1969, la banque s'internationalise et se développe. À la fin des années 1960, elle prend le contrôle du Crédit du Nord et de la Banque de l'Union parisienne<ref name=":1" />.

La banque est nationalisée , au vu des dispositions prévues par le gouvernement Mauroy en Modèle:Date. Elle prend alors le nom de Paribas<ref>Nom de l'adresse télégraphique de la banque depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>. Puis elle est de nouveau privatisée au début de 1987. Elle fait l'objet en 1997 d'une OPE de la part de sa maison mère, la Compagnie financière de Paribas et, le 12 mai 1998, participe à la création de Paribas par fusion avec la Compagnie financière de Paribas, la Compagnie bancaire et la Compagnie de navigation mixte<ref name="BP Histoire" />.

La naissance de BNP Paribas

Implantations mondiales de BNP Paribas.
Implantations mondiales de BNP Paribas.

À partir de 1993, l’ouverture du marché bancaire européen permet aux banques d'entrevoir des stratégies de consolidation au niveau national puis européen. C’est dans ce contexte que va se jouer une grande bataille boursière, qui verra finalement la naissance du groupe bancaire BNP Paribas.

Plusieurs tentatives de rapprochement ont lieu dans les années 1990 afin de constituer un ensemble bancaire européen compétitif, mais sans succès. C’est en mars 1999 que BNP prépare, en réponse à l’offre de la Société Générale sur Paribas (qui a eu lieu le 1 er février), un projet de double offre publique non sollicitée sur la Société Générale et sur Paribas : le projet d’un rapprochement de BNP, Société Générale et Paribas, baptisé SPB<ref>Modèle:Lien web</ref>, ambitionne de donner naissance à la première banque européenne de la zone euro. Dans un contexte de forte concentration bancaire à l’échelle européenne, la BNP tente le tout pour le tout en vue de ne pas se faire marginaliser dans un paysage hexagonal en cours de concentration.

Après une intense bataille boursière, médiatique et institutionnelle qui oppose les trois banques, le Modèle:Date-, l'assemblée générale mixte entérine la création du nouveau groupe BNP Paribas<ref name=":0" />. Celui-ci se classe dès lors au premier rang des groupes bancaires tant français et qu' européen.

Fort de sa nouvelle assise, le groupe BNP Paribas poursuit sa politique d'expansion :

- il acquiert en Modèle:Date- les 55 % de Bank of the West qu'il ne possédait pas encore. Bank of the West devient alors une filiale à 100 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2005, poursuivant sa stratégie de croissance ciblée, il annonce l'acquisition des banques américaines Commercial Federal Corporation et United California Bank<ref>Modèle:Lien web</ref>.

- au cours de l'année 2002, le groupe se renforce au Maghreb : une filiale en Algérie est ouverte (BNP Paribas El Djazair) et, dans le même temps, il acquiert le réseau d'ABN Amro Bank Maroc qui est intégré à celui de la Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie (BMCI), déjà propriété à 65 % de BNP Paribas<ref>Modèle:Lien web</ref>.

- en 2005, la banque turque TEB (Türk Ekonomi Bankasi) entre dans le groupe, signant un partenariat avec BNP Paribas<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis, en février 2011, soit deux ans après le rapprochement de BNP Paribas et Fortis bank, la filiale turque de la banque belge, Fortis Bank AŞ et TEB, fusionnent<ref>Modèle:Lien web</ref>.

- en 2006, BNP Paribas acquiert la banque italienne Banca Nazionale del Lavoro (BNL) et l'Italie devient alors le second marché domestique de la banque<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date-, la BNP gèle trois de ses fonds de placement investis en titres investis en TACH (titres adossés à des créances hypothécaires) entrainant une chute du cours boursier. Pour calmer les marchés, la BCE injecta alors 94,8 milliards d'euros afin de compenser l'asséchement des opérations interbancaires<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Enfin, en pleine crise des subprimes, le Modèle:Date-, BNP Paribas obtient l'aval des actionnaires de Fortis Holding pour l'acquisition de la banque belge Fortis. BNP Paribas lance en 2009, la marque BNP Paribas Fortis<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par ailleurs, BNP Paribas prend également une part de 25 % du capital de Fortis Assurances Belgique, rebaptisée AG Insurance. En novembre 2013, BNP Paribas rachète les 25 % que détenait l'État belge dans BNP Paribas Fortis pour 3,25 milliards d'euros, l'État belge faisant une plus-value de Modèle:Nombre d'euros et garde sa participation de 10,3 % dans BNP Paribas<ref>BNP Paribas to buy Belgian Fortis stake for 3.25 billion euro, Reuters, 13 octobre 2013</ref>. La même année, le groupe acquiert 66 % de la BGL au Luxembourg<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, BNP Paribas lance sa banque en ligne baptisée Hello Bank!. Début octobre, la banque annonce 5000 comptes ouverts. La banque prévoyait 25 000 ouvertures de comptes avant la fin 2013<ref>Veronique Chocron , Hello Bank! a ouvert 5.000 comptes en France, Les Échos, 30 septembre 2013</ref>. La même année, la Belgique cède 25 % de ses parts dans Fortis à BNP Paribas<ref>Modèle:Lien web</ref>. Fin 2014, Hello Bank compte plus de 800 000 clients. Fin 2015, elle dénombre 2,4 millions de clients et génère 8,7 % des revenus de la clientèle « particuliers » de BNP Paribas. Fin 2016, elle compte 2,5 millions de clients dans le monde. En France, Hello Bank! comptait 302 000 clients au 31 mars 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, BNP Paribas rachète BGZ, la filiale polonaise de Rabobank<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette acquisition est finalisée en septembre 2014. L'achat inclut les activités de Rabobank Polska fusionnées avec Bank BGZ en juin 2015<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date-, BNP Paribas est condamnée par un tribunal fédéral aux Etats-Unis à payer Modèle:Nombre de dollars d'amende dans le cadre de la violation du droit des transactions en dollars avec des pays sous embargo.

En Modèle:Date-, les Galeries Lafayette vendent leur participation de 50 % dans LaSer à BNP Paribas, pour Modèle:Nombre d'euros<ref>Galeries Lafayette sells credit unit stake to BNP Paribas, Reuters, 28 juillet 2014</ref>.

En Modèle:Date-, BNP Paribas annonce la fusion de ses activités allemandes avec la banque DAB Bank, dont elle contrôlait 91,7 % du capital fin 2014 et dont elle a acquis les participations minoritaires courant 2015 à UniCredit. Avec cette opération, les activités allemandes de BNP Paribas regroupent 1,5 million de clients<ref>BNP Paribas va fusionner sa succursale allemande avec DAB Bank, Véronique Chocron, Les Échos, 22 octobre 2015</ref>.

En Modèle:Date-, BNP Paribas acquiert 95 % de la Financière des Paiements Électroniques, entreprise gestionnaire du Compte-Nickel, qui a alors 540 000 clients<ref>BNP Paribas rachète le Compte-Nickel, Le Figaro, 4 avril 2017</ref>. En juillet 2017, BNP Paribas Cardif, filiale spécialisée dans l'assurance, acquiert les 50 % qu'il ne détenait pas dans Cargeas, sa co-entreprise italienne avec Argeas<ref>Modèle:Lien web</ref>. En avril 2018, BNP Paribas acquiert les activités polonaises de Raiffeisen Bank pour Modèle:Nombre d'euros, dans le but de regrouper ces activités avec sa filiale locale BGZ<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2017, Jean-Laurent Bonnafé créé la Direction de l’engagement d’entreprise sous l’égide d’Antoine Sire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En décembre 2018, des syndicats de la banque et en particulier de la filiale de banque de détail (à destination des particuliers et des TPE/PME) appellent à une grève pour protester contre la réduction des effectifs et l'absence de revalorisation des salaires<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, BNP Paribas annonce la suppression à l'horizon 2021 de 2 200 postes en Belgique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> sur les 13 000 que compte le groupe dans le pays, dans un contexte de réduction du réseau d'agences liée à la numérisation des banques de détail<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En septembre 2019, BNP Paribas annonce vouloir se séparer de 10 % de ses effectifs dans la gestion d'actifs basés à Paris soit une centaine de postes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un plan de départ volontaire devrait être ouvert afin de faciliter cette réduction d'effectif motivée par les défis structurels imposés par le durcissement des réglementations<ref>Modèle:Lien web</ref>. En septembre 2019, BNP Paribas annonce l'acquisition d'une filiale de la Deutsche Bank spécialisée dans les services pour hedge fund et qui a, comme personnel, moins d'un millier de salariés<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2020, BNP Paribas dégage un bénéfice net de 7,07 milliards d'euros, soit une baisse de 13,5 % par rapport à 2019. Confrontée à la crise, la direction avait anticipé un affaissement de 15 à 20 % et publie donc des résultats plus favorables que prévu<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le PNB s'est stabilisé à 44,28 milliards d'euros, soit une baisse de 0,7 % par rapport à l'année précédente<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans le même temps, les effectifs du groupe ont diminué de 3 %, passant de Modèle:Unité à 193 300<ref name="rapport 2020">Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, BNP Paribas acquiert Floa Bank au Groupe Casino et au Crédit mutuel pour 258 millions d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, un accord est conclu pour la cession de Bank of the West à la Banque de Montréal pour 16,3 milliards de dollars. Cette opération majeure qui représente 20 % de la capitalisation boursière de BNP Paribas serait due à une absence de synergie avec le reste du groupe ainsi qu'à un prix de vente très intéressant<ref>Modèle:Article</ref>.

En avril 2022, la BNP Paribas participe à l'OPA d'Elon Musk sur Twitter en apportant 1,4 milliard de dollars de prêts<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En octobre 2022, le groupe achète la société de fintech Kantox, spécialisée dans le risque de change, pour 120 millions d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En février 2023, le groupe annonce un bénéfice net historique de 10,2 milliards d'euros sur l'année 2022<ref>Modèle:Article</ref>, le chiffre d'affaires ayant progressé dans ses 3 domaines d'activité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Toujours en février, le groupe poursuit la transformation de sa filiale spécialisée dans le crédit à la consommation impliquant la suppression progressive d'environ 900 postes <ref>Modèle:Article</ref>, toutefois sans aucun départ contraint ni licenciement<ref>Modèle:Article</ref>.

Au premier trimestre 2023, la bonne santé de BNP Paribas se confirme avec l'annonce d'un bénéfice net record de 4,4 milliards d'euros, soit 2,5 fois plus que l'année précédente<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce bénéfice net record, porté par la cession de la filiale américaine Bank of the West, annonce une année 2023 record, après celle déjà record de 2022<ref>Modèle:Article</ref>.

Activités

En 2022, l’organisation de BNP Paribas se divise en trois sous-groupes : Les services bancaires pour particuliers et commerciaux, les services d'investissement et de protection, et les services bancaires pour entreprises et institutions<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>.

Services bancaires pour particuliers et commerciaux

Les services bancaires pour particuliers et commerciaux regroupent des banques commerciales, en France (BCEF), en Belgique BNP Paribas Fortis, en Italie BNL BNP Paribas, au Luxembourg BGL BNP Paribas, ainsi qu’en Algérie, Côte d’Ivoire, Maroc, Sénégal, Pologne, Turquie, Ukraine, Chine et aux États-Unis.

Elle regroupe également les services, le crédit immobilier, les activités de financement d’investissements des entreprises (BNP Paribas Leasing Solutions), tels que le crédit à la consommation (BNP Paribas Personal Finance)<ref>Modèle:Lien web</ref>, investissements personnels (BNP Paribas Personal Investors) et de locations avec services (Arval)<ref>Modèle:Lien web</ref> ainsi que Nickel qui figure parmi les leaders en Europe et dans le monde<ref>Modèle:Article</ref>.

Immobilier

BNP Paribas est également actif dans des investissements immobiliers. BNP Paribas Immobilier a racheté en 2010, l'Hôpital St-Michel, dans le but d'y construire un centre médico-social, ainsi que des logements sociaux, en partenariat avec France Habitat et l'Association St-Michel<ref>BNP achète l'hôpital Saint-Michel Sur le site lavieimmo.com</ref>.

Mécénat

Ayant à sa tête depuis juillet 2021 Isabelle Giordano<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le mécénat se fait au sein de la Fondation BNP Paribas.

Depuis 2015, la Fondation BNP Paribas soutient des associations comme le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou Simplon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, des programmes aidant l’insertion professionnelle des réfugiés.

Finance durable

À la suite de l’Accord de Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>, en 2015, BNP Paribas s’est engagé à contribuer à l’objectif de maintenir le niveau de réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2° Celsius par rapport aux niveaux préindustriels<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2017, BNP Paribas cesse tout financement de projet de centrale électrique à partir du charbon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fin 2017, le Groupe cesse de fournir tout nouveau service financier aux spécialistes des hydrocarbures non conventionnels (gaz de schiste, pétrole de schiste, pétrole issu de sables bitumineux) et écarte de ses financements des projets en Arctique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fin septembre 2022, le groupe avait déjà pivoté vers le financement de la production des énergies bas carbone avec 55 % de son portefeuille consacré à ces énergies et 45 % aux énergies fossiles<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il entre, en 2023, dans une étape d’accélération<ref>Modèle:Article</ref>.

Ces retraits progressifs des énergies fossiles mènent BNP Paribas à faire partie d’un groupe d’entreprises boycottées par l’État du Texas<ref>Modèle:Lien web</ref>, plus gros producteur d’hydrocarbures des États-Unis, qui les juge trop « vertes »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Organisation

Comité exécutif

Le Comité exécutif<ref name="ref_01">Modèle:Lien web</ref> est composé de :

  • Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur Directeur Général
  • Yann Gérardin, Directeur Général Délégué, Corporate and Institutional Banking
  • Thierry Laborde, Directeur Général Délégué, Retail Banking
  • Laurent David, Directeur Général adjoint, Chief Operating Officer
  • Renaud Dumora, Directeur Général Adjoint, Investment & Protection Services
  • Marguerite Bérard, Directrice de la Banque Commerciale en France
  • Stefaan Decraene, Responsable d'International Retail Banking
  • Charlotte Dennery, Administratrice Directrice Générale de BNP Paribas Personal Finance
  • Bernard Gavgani , Directeur des Systèmes d’information
  • Elena Goitini, Administratrice Déléguée de BNL
  • Nathalie Hartmann, Directrice de la Conformité
  • Max Jadot, Administrateur Directeur Général et Président du comité de Direction de BNP Paribas Fortis.
  • Yannick Jung, Responsable de Corporate & Institutional Banking Global Banking EMEA
  • Pauline Leclerc-Glorieux, Administratrice Directrice générale de BNP Paribas Cardif
  • Lars Machenil, Directeur Financier
  • Sofia Merlo, Directrice des Ressources Humaines
  • Olivier Osty, Responsable de Corporate & Institutional Banking Global Markets
  • Franck Roncey, Directeur des Risques.
  • Antoine Sire, Directeur de l'Engagement d'entreprise.

Conseil d'administration

Le Conseil d’administration est composé de 12 administrateurs nommésModèle:Note par les actionnaires et de deux administrateurs élus par les salariés. La durée des mandats des administrateurs est fixée à trois années pour les administrateurs dont le mandat vient à renouvellement, en application des recommandations de place.

Le Conseil d'administration<ref>Modèle:Lien web</ref> est présidé depuis le Modèle:Date- par Jean Lemierre.

  • Jean Lemierre, Président du Conseil d'Administration de BNP Paribas (19 mai 2020 – AG 2023, premier mandat Modèle:Date)
  • Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur Directeur Général de BNP Paribas (23 mai 2019 - AG 2022, premier mandat 12 mai 2010)
  • Jacques Aschenbroich, Président - Directeur général de Valeo (19 mai 2020 – AG 2023)
  • Juliette Brisac, Chief Operating Officer de la Direction de l’Engagement d’entreprise du Groupe BNP Paribas (nommée par les actionnaires en tant qu’administratrice représentant les salariés actionnaires : 18 mai 2021 – AG 2024)
  • Pierre-André de Chalendar, Président de la Compagnie de Saint-Gobain (18 mai 2021 – AG 2024, premier mandat 23 mai 2012)
  • Monique Cohen, Associée d’APAX (19 mai 2020 – AG 2023, premier mandat 14 mai 2014)
  • Wouter De Ploey, Directeur Général de ZNA (23 mai 2019 - AG 2022, premier mandat 26 mai 2016 - AG 2019)
  • Hugues Epaillard, Chargé d’Affaires Immobilier BNP Paribas, élu titulaire par les salariés cadres de BNP Paribas (le 16 février 2021-15 février 2024)
  • Rajna Gibson Brandon, Professeure ordinaire de Finance à l'Université de Genève, (18 mai 2021 – AG 2024, premier mandat : 28 novembre 2018)
  • Marion Guillou, Administratrice de sociétés (23 mai 2019 - AG 2022, premier mandat 15 mai 2013)
  • Christian Noyer, Gouverneur Honoraire de la Banque de France (18 mai 2021 – AG 2024 // premier mandat : 18 mai 2021)
  • Daniela Schwarzer, Directrice exécutive de la Fondation Open Society pour l’Europe et l’Eurasie (19 mai 2020 – AG 2023, premier mandat 14 mai 2014)
  • Michel Tilmant, Administrateur de sociétés (23 mai 2019 - AG 2022, premier mandat 12 mai 2010)
  • Sandrine Verrier, Assistante de Production et d'Appui Commercial, élue titulaire par les salariés techniciens de BNP Paribas (16 février 2021 – 15 février 2024, premier mandat 16 février 2015)
  • Jane Fields Wicker-Miurin, Administratrice de sociétés (19 mai 2020 – AG 2023, premier mandat 11 mai 2011)

Autre mandataires sociaux :

  • Yann Gérardin, directeur général délégué chargé du pôle Corporate and Institutional Banking
  • Thierry Laborde, directeur général délégué chargé du pôle Commercial, Personal Banking & Services

Critiques, polémiques et condamnations judiciaires

Le secteur de la banque et notamment les grandes banques françaises comme BNP Paribas, Société générale et Crédit Agricole sont directement concernés par la loi de mars 2017 sur le devoir de vigilance, et des associations ont tenté de la faire appliquer. Cependant, BNP Paribas s'est dit en «en profond désaccord» avec l'interprétation de la législation sur le devoir de vigilance émanant d'une lettre de trois ONG en estimant qu'elles vont "nettement au-delà" et en affirmant que le "plan de vigilance" de la banque française "seulement répond aux exigences légales, mais va même au-delà" sur les différents aspects évoqués<ref>"Devoir de vigilance : en «désaccord» avec les ONG, BNP Paribas répond à la mise en demeure" par l'AFP le 26/01/2023 [1]</ref>.

Critiques

Pressions sur les salariés

D'après un article de 2019 de Le Canard enchaîné, BNP Paribas pratiquerait « le licenciement déguisé, via une guerre d’usure sans relâche ». En 2018, le nombre de démissions augmente de 16 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Pétrole

La banque Paribas devenue BNP Paribas est traditionnellement très impliquée dans les marchés pétroliers.

BNP Paribas fut la banque du programme humanitaire pétrole contre nourriture de l'ONU, qui donnera lieu à l'affaire pétrole contre nourriture.

La société Kensington International a porté plainte pour racket au tribunal de New York, en accusant la banque française BNP Paribas de complicité avec les dirigeants congolais pour la dissimulation des revenus pétroliers du Congo<ref>Voir affaire Gokana</ref>. BNP Paribas a nié les allégations de Kensington International. Les poursuites se sont terminées par le retrait de la plainte.

Selon l'association britannique Share Action et un article publié sur leur site le 14 février 2022, BNP Paribas a investi 46 milliards de dollars américains depuis 2016 dans le secteur pétrolier et du gaz naturel. Ces investissements ont augmenté de 16% en 2021 par rapport au niveau d'avant la pandémie. BNP Paribas se trouve juste derrière Barclays (des investissements de 48 milliards de dollars) et HSBC (59 milliards de dollars)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En février 2023, trois associations de défense de l’environnement ont assigné en justice BNP Paribas pour sa « contribution significative » au réchauffement climatique. En cause ses clients pétroliers et gaziers<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Activité dans des paradis fiscaux

En mai 2016, la banque est citée dans les Panama Papers : Le Monde révèle que Modèle:Citation, domiciliées par le cabinet panaméen Mossack Fonseca ; elle n'en administrait plus que six en 2015<ref name="le monde panama papers">Modèle:Article</ref>. Ces sociétés-écrans permettent de garantir l'anonymat des clients de la banque et, en dépit de contrôles internes qu'elle assure effectuer, peuvent notamment servir à l'évasion fiscale et au blanchiment d'argent<ref name="le monde panama papers"/>. L'une d'entre elles aurait servi, selon la justice grecque, à financer des circuits de corruption<ref name="le monde panama papers"/>. Le Monde rapporte que ces révélations ont conduit Michel Sapin, le ministre de l'Économie français, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

En octobre 2015, les associations Attac, Bizi !, Les Amis de la Terre, Les Désobéissants et ANV-COP21 avaient déjà dénoncé le rôle supposé des banques, en premier lieu la BNP Paribas, dans l'évasion fiscale, dont le manque à gagner correspondant pour les États pourrait financer la lutte contre le dérèglement climatique. Ils opèrent pour cela un « fauchage » de chaises médiatisé<ref>Modèle:Article</ref> dans une agence BNP Paribas. L'entreprise, qui parraine officiellement la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques, décide de poursuivre en justice l'un des militants, Jon Palais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En décembre 2016, des dizaines d'agences françaises de BNP Paribas subissent de nouveau l'action des « faucheurs de chaises » ; ces derniers entendent utiliser le procès de leur militant comme tribune contre l'évasion fiscale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le militant Jon Palais comparaît devant la justice en janvier 2017 pour Modèle:Citation, BNP Paribas réclamant un euro symbolique de dommages-intérêts ; il est défendu par l'avocate et ancienne candidate à l'élection présidentielle française Eva Joly et par la fille de cette dernière, Caroline Joly<ref>Modèle:Article</ref>. Au terme d'un procès très médiatisé<ref>Modèle:Article</ref>, il est relaxé<ref>Modèle:Article</ref>. À la suite de cette décision, la banque décide en février 2017 de ne plus se porter partie civile contre le président de l'ONG Les Amis de la Terre, Florent Compain, poursuivi pour des faits similaires datant d'octobre 2015<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Financement des énergies fossiles (charbon et hydrocarbures non conventionnels)

Le 16 octobre 2015, cinquante-trois ONG françaises et étrangères, parmi lesquelles Les Amis de la Terre, Attac et Fondation Danielle-Mitterrand - France Libertés, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. La banque est, en effet, sponsor officiel de la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques (COP21)<ref>Modèle:Lien web</ref>, ce qui soulève de vives critiques ; un rapport cosigné par Les Amis de la Terre et Oxfam France pointe ainsi le Modèle:Citation des banques françaises, en premier lieu BNP Paribas<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Le financement de l'exploitation du charbon par la banque, ainsi que sa communication sur ses engagements contre le réchauffement climatique, avaient déjà été pointées depuis le début des années 2010 par des ONG, notamment Les Amis de la Terre<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En décembre de la même année, la BNP Paribas se voit décerner par Les Amis de la Terre le prix Pinocchio « Impacts locaux » Modèle:Citation, écrit le journal Le Monde<ref name="le monde 3-12-2015">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La banque répond dans un communiqué Modèle:Citation et s'engage à ce que les populations locales affectées soient consultées et dédommagées<ref name="le monde 3-12-2015"/>.

Un rapport des Amis de la Terre publié en novembre 2016 Modèle:Citation, rapporte Le Figaro, et vise particulièrement BNP Paribas, qui aurait financé la filière du charbon à hauteur de Modèle:Unité entre 2009 et 2014, lui conférant la quatrième place au rang mondial en la matière<ref name="le figaro 3-11-2016">Modèle:Article</ref>. L'association interroge notamment le financement par la banque de l'entreprise polonaise Polska Grupa Energetyczna, qui opère des centrales à charbon, ce Modèle:Citation, écrit Le Figaro<ref name="le figaro 3-11-2016"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En janvier 2017, à la suite des autres banques françaises Natixis, Crédit agricole et Société générale, BNP Paribas s'engage à ne plus financer de nouvelle centrale thermique à charbon dans le monde<ref>Modèle:Article</ref>.

En mars et mai de la même année, Les Amis de la Terre, l'association ANV-COP21, l'ONG américaine Rainforest Action Network et le chef d'une tribu amérindienne du Texas interpellent notamment Société générale et BNP Paribas sur leur financement de projets américains d'infrastructures servant à l'exploitation d'hydrocarbures non conventionnels, notamment trois terminaux de gaz de schiste dans le sud du Texas ainsi que le Dakota Access Pipeline<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="libération 25-05-2017">Modèle:Article</ref>. Ce dernier, mis en service en avril, a été financé à hauteur de Modèle:Unité par BNP Paribas ; la banque a cependant Modèle:Citation en avril<ref name="libération 25-05-2017"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les ONG demandent également aux banques de ne pas financer le projet d'oléoduc américain Keystone XL Modèle:Incise y compris indirectement via son maître d'ouvrage, l'entreprise TransCanada<ref name="libération 25-05-2017"/>.

Le 11 octobre suivant, BNP Paribas s'engage à ne plus financer les hydrocarbures non conventionnels (tels que gaz de schiste et sable bitumineux) : Modèle:Citation<ref name="les échos 11-10-2017">Modèle:Article</ref>. Cette décision est à l'époque saluée par l'ONG Les Amis de la Terre<ref name="les échos 11-10-2017"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref> mais contrairement à ces annonces, BNP Paribas continuera ces investissements, particulièrement entre 2019 et 2020 où elle multipliera par sept ses financements dans le secteur des sables bitumeux et par trois ceux dans les entreprises actives dans le pétrole et le gaz de schiste<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En novembre 2019, l'ONG Oxfam France publie en collaboration avec Les Amis de la Terre un rapport indiquant que les principales banques françaises ont une empreinte carbone très importante : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

En août 2020, la BNP Paribas est accusée avec 5 autres banques (Crédit Suisse, ING, Natixis, Rabobank, UBS) par des communautés indigènes d'avoir financé le transfert d'environ 10 milliards de dollars de pétrole d'origine équatorienne vers les États-Unis<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En mai 2022, des militants font irruption dans les locaux de la banque et interrompent l'Assemblée Générale dans l'objectif de dénoncer le financement du secteur des énergies fossiles<ref>Modèle:Lien web</ref>.

BNP Paribas est mis en demeure en Modèle:Date- par l'ONG Tierra Digna pour son implication dans des investissements financiers climaticides dans l'entreprise suisse Glencore, accusée Modèle:Citation en Colombie. L'ONG reproche à Glencore d'avoir contaminé Modèle:Citation à travers des activités irrégulières dans les mines de La Jagua et de Calenturitas<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2022, trois ONG (Les Amis de la Terre, Notre Affaire à Tous et Oxfam France) ont assigné BNP Paribas en justice au titre de la loi sur le devoir de vigilance<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Gestion financière

En 2017, la BNP annonce lancer une politique d'économies avec la fermeture de 200 agences en deux ans et 730 suppressions d'emplois ; dans le même temps, relève Le Canard enchaîné, les dividendes des actionnaires ont augmenté de 12 % et Jean-Laurent Bonnafé a vu sa rémunération augmenter de 30 % pour un salaire total de 4,45 millions d'euros<ref name="Canard5105">Modèle:Article.</ref>.

Le siège de l'entreprise est perquisitionné en mars 2023 dans le cadre d'une enquête ouverte en 2021 pour fraude fiscale aggravée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2023, le groupe s'est porté civil au tribunal judiciaire de Paris, accusant deux salariées de son département juridique d'avoir produit des fausses factures pour se les faire rembourser durant quatre années, pour un montant total de 967.000 euros<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une affaire qui a posé question sur ses procédures de conformité.

CumEx Files (2018)

Le 18 octobre 2018, une enquête menée par dix-neuf médias européens révèle la participation des banques françaises BNP Paribas, Société générale et Caceis (filiale du Crédit agricole) à une fraude fiscale de plusieurs milliards d'euros aux dépens du fisc allemand<ref>Modèle:Article</ref>. Les trois banques nient avoir été au courant du caractère délictueux de leurs opérations, mais Le Monde indique que Modèle:Citation : BNP Paribas et Société générale ont signé des contrats sur lesquels la stratégie de CumEx figure explicitement, et des traders et avocats interrogés par les enquêteurs allemands confirment que la plupart des banques américaines et européennes ont participé à des opérations CumEx en connaissance de cause<ref>Modèle:Article</ref>.

Condamnations judiciaires et amendes

En 2010, une amende de Modèle:Nombre d'euros a été prononcée pour entente illicite sur des frais de chèque avec d'autres banques françaises<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Avec des particuliers, la banque a déjà été condamnée pour faute envers un client<ref>Modèle:Lien web</ref> et discrimination envers une employée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

BNP Paribas est condamnée en juin 2017 à une amende de Modèle:Unité par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution en raison d'importantes insuffisances dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme<ref>Modèle:Article</ref>.

BNP Paribas est condamnée en juin 2021 à une amende d'un million d'euros par l'Autorité des Marchés Financiers pour des erreurs de collecte des votes des actionnaires<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Accusation de violation d'embargo et de complicité de crimes contre l'humanité (2014-2020)

En mai 2014, la banque, ainsi que son président Jean Lemierre et son directeur général Jean-Laurent Bonnafé, est accusée par la justice américaine d'avoir violé l'embargo américain envers l'Iran, le Soudan et Cuba<ref name="violation des embargos">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

BNP Paribas a effectué des transferts en dollars vers ces pays en les compensant, via sa filiale de New York, par la chambre de compensation SWIFT, basée aux États-Unis. Le Modèle:Date la justice américaine annonce une sanction de 8,97 milliards de dollars (6,6 milliards d'euros) à l'encontre de BNP Paribas, pointant notamment la « falsification de documents commerciaux » et l'accusation de « collusion » afin de violer ces embargos<ref>A la BNP, dans les coulisses du fiasco de l'opération « Mars », Le Monde, 2 juillet 2014</ref>. Dans l'exposé des faits<ref>Modèle:Lien web</ref> signé par le directeur juridique de la banque en juin 2014, celle-ci a reconnu son rôle dans le financement du régime de Khartoum jusqu’en juin 2007, en pleine guerre du Darfour<ref>Modèle:Article</ref>.

Soudan - Une information judiciaire a été ouverte le 26 août 2020 à Paris pour "complicité de crimes contre l'humanité, de génocide et d'actes de torture et de barbarie" commis au Soudan de la part de BNP Paribas, accusée par les plaignants de ne pas avoir respecté l'embargo contre le régime d'Omar el-Béchir, destitué en 2019<ref>BNP Paribas visée par une nouvelle enquête pour complicité de crimes contre l’humanité, france24.com, 24 septembre 2020</ref>. Pour dissimuler ce financement massif, BNP Paribas a construit un « système sophistiqué de banques satellites » destiné à dissimuler l’origine des fonds. En mars 2007, un responsable de la conformité de BNP Paribas avait signalé à de hauts responsables du groupe que plusieurs interlocuteurs bancaires soudanais « jouaient un rôle central dans le soutien d’un gouvernement qui a hébergé Oussama Ben Laden et refuse l’intervention de l’Organisation des Nations unies au Darfour »<ref>BNP Paribas rattrapée par ses activités au Soudan auprès du régime d’Omar Al-Bachir, Le Monde, 25 septembre 2020</ref>.

Rwanda - En outre, pour avoir permis le financement de livraisons d’armes au gouvernement rwandais pendant le génocide des Tutsis, alors même que le Conseil de sécurité de l’ONU avait décrété un embargo sur les armes à destination du Rwanda, la BNP est sous le coup d’une plainte pour complicité de génocide, déposée par les associations Sherpa, CPCR et Ibuka<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Gabon - En Modèle:Date-, La justice française inculpe la BNP Paribas pour « blanchiment de corruption et blanchiment de détournement de fonds publics ». L'enquête du pôle financier du tribunal de Paris concerne le patrimoine de l'ancien président gabonais aujourd'hui décédé, Omar Bongo. Pour la justice, la BNP « a manqué à ses obligations de vigilance » en ne signalant pas les sommes importantes qui transitaient par elle et servaient à acquérir des biens immobiliers. Elle aurait donc « jouée un rôle prépondérant » dans le système de blanchiment mis en place par la famille Bongo<ref>Gabon: la BNP-Paribas mise en examen par la justice française dans l’affaire des biens mal acquis, RFI, 21 mai 2021</ref>.

Publicité mensongère (2016)

En avril 2016, la BNP est condamnée pour pratique commerciale trompeuse. En 2001, la BNP commercialisait un placement financier « Garantie jet 3 » en évoquant la possibilité de tripler son capital en Modèle:Nombre. De nombreux épargnants (Modèle:Unité environ) n'ont même pas récupéré la totalité du capital investi. La BNP a écopé de Modèle:Unité d'amende et se doit d'assurer la garantie des capitaux confiés, mais le tribunal n'a pas statué sur le non-respect de la promesse de triplement (non évoqué par le parquet)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transaction erronée de Modèle:Nombre d’euros (2016)

Le 11 mars 2017, Les Échos a publié un article sur une transaction erronée (Modèle:Lang ou Modèle:Lang) de plus de Modèle:Unité et pour laquelle la BNP Paribas Arbitrage serait impliquée<ref name="focus.de">Modèle:Lien web</ref>. La banque aurait vendu des titres pour une valeur de Modèle:Unité à Armin S. et BNP aurait ensuite estimé la transaction à Modèle:Nombre d’euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Plusieurs jours se seraient écoulés avant que la banque ne relève l’erreur, pendant lesquels elle aurait même encore une fois confirmé le prix initial. D’après le magazine, la réglementation en matière de transaction erronée ne permet une annulation de la transaction que jusqu’au lendemain<ref name="focus.de" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Michael Lusk a publié un article sur ce cas avec le titre "Do banks’ internal control systems work?"<ref>Modèle:Lien web</ref>. Si la banque réalisait tous les objectifs de la Banque centrale européenne (BCE) elle aurait remarqué l’erreur<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'erreur n'a pas été détectée parce que BNP a oublié de comptabiliser plus de 8 000 transactions qu’il a faites pendant toute une semaine<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Manipulations du taux de change (2017)

La banque a écopé en mai 2017 d'une amende de Modèle:Nombre de dollars et en juillet 2017 d'une amende de Modèle:Nombre de dollars du régulateur financier de New York (Modèle:Lang) pour des faits de manipulations de taux de change de devises de pays émergents<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Sanction de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (2017)

BNP Paribas est sanctionné d'une amende de Modèle:Nombre d'euros infligée par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). La banque est accusée de manquement dans la lutte contre le blanchiment<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Organisation d'un système de fraude fiscale au Royaume-Uni (2017)

BNP Paribas est condamnée en juin 2017 par le tribunal administratif de Londres à un redressement fiscal de Modèle:Unité (Modèle:Unité) en faveur du HM Revenue and Customs pour avoir organisé, en 2005, un système de fraude fiscale basé sur la technique de l'arbitrage de dividendes permettant à des clients de la Cité de Londres d'échapper à l'impôt<ref>Modèle:Article</ref>.

Condamnation pour pratiques trompeuses au sujet des prêts toxiques (2020)

La filiale BNP Paribas Personal Finance, connue sous le nom de Cetelem, est accusée par plus de Modèle:Nombre (plus de Modèle:Nombre seraient concernés<ref>Le monde renvoiPrêts en francs suisses : une filiale de BNP Paribas renvoyée devant le tribunal.</ref>) de leur avoir vendu des prêts toxiques dit Helvet Immo de 2008 à 2009, libellés en francs suisses, mais remboursables en euros en dissimulant le caractère potentiellement toxique et en utilisant des pratiques frauduleuses. Selon l'ancienne directrice régionale de BNP Personal Finance Île-de-France, Mme Nathalie Chevallier, qui a témoigné des manquements de son ancien employeur devant les juges d'instruction en 2015, la banque connaissant pertinemment les risques associés à ses prêts, ce qu'elle a volontairement et sciemment caché aux intermédiaires comme aux souscripteurs<ref>Accusation directriceHelvet Immo L’étau se resserre sur BNP Personal Finance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À la suite de cette affaire et aux conséquences qui a placé de nombreux emprunteurs dans des situations de surendettement, le prêt en devise étrangère a été interdit en France<ref>Interdiction pret en devise etrangere[2]</ref> (voir l'article Affaire Helvet Immo).

Le 26 février 2020, la filiale Paribas Personal Finance, ancienne appellation de sa filiale désormais renommée Cetelem, est reconnue par le tribunal de Paris Modèle:Citation et de recel de ce délit. Condamnée à payer une amende de Modèle:Unité à l'État, elle devra également indemniser les Modèle:Nombre, à hauteur de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article</ref>.

Condamnation pour discrimination (2020)

BNP Paribas est condamnée aux prud’hommes de Paris en juillet 2021 pour discrimination envers trois salariés syndiqués<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Communication

Identité visuelle (logo)

Le logo de BNP Paribas depuis 2000 (conçu par le designer Laurent Vincenti sous la houlette du directeur de la communication Antoine Sire<ref>Modèle:Lien web</ref>) s'appelle la courbe d'envol. Les étoiles évoquent l'Europe et l'universalité. La transformation des étoiles en oiseaux évoque l'ouverture, la liberté, le développement, la capacité à évoluer et à s'adapter. L'arrondi et le mouvement de la courbe d'envol situent le logo dans l'univers du vivant. Le carré vert symbolise la nature et l'optimisme<ref>BNP-Paribas dévoile son nouveau logo Sur le site strategies.fr du 25 avril 2000</ref>.

Slogans

  • 1974-1980 : « Pour parler franchement, votre argent m'intéresse »
  • 1980-1988 : « La banque est notre métier »
  • 1988-1993 : « BNP c'est gagner »
  • 1993-1995 : « Grandissons ensemble »
  • 1995-1998 : « À chaque instant on doit pouvoir compter sur sa banque »
  • 1998 : « Parlons d'avenir »
  • depuis 1999 : « La banque d'un monde qui change »

Activités de Sponsoring

Cinéma

En 2018, BNP Paribas crée la société de production BNP Paribas Pictures, et accompagne les jeunes talents du cinéma via un fonds d’investissement destiné au financement et à la co-production des premiers films des nouveaux talents du Cinéma, le Fonds Nouveaux Talents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2019, le groupe soutient la Résidence de la Femis<ref>Modèle:Lien web</ref> et Mille visages<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui vise à démocratiser le milieu du cinéma et créer des passerelles entre les différents métiers du cinéma<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le groupe participe également à la restauration d’œuvres cinématographiques comme « Les Temps Modernes » de Charlie Chaplin en 2003<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Tennis

En 1973, la Fédération Française de Tennis (FFT) se rapproche de la BNP afin de financer les travaux des loges du Court central du stade Roland Garros<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'enseigne s’affiche sur les bâches de fond de court du stade. 

En 2011 est créée la plateforme digitale We Are Tennis puis « We Are Tennis Fan Academy »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La Team BNP Paribas Jeunes Talents<ref>Modèle:Lien web</ref> accompagne plus de 100 jeunes espoirs du tennis et handi-tennis à travers le monde. Le programme français, parrainée par Jo-Wilfried Tsonga, soutient de jeunes espoirs du tennis de 12 à 18 ans qui bénéficient d’une aide financière et d’un accompagnement humain pour les préparer aux enjeux du monde professionnel du tennis. Le programme a déjà participé à la formation de trois champions du monde juniors<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Aux États-Unis, c’est John McEnroe, en partenariat avec l’académie de John et Patrick McEnroe, qui accompagne de jeunes tennismen américains tant sur le plan sportif qu’humain<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le groupe soutient le projet d’engagement #FAAPOINTSFORCHANGE du joueur canadien Félix Auger-Aliassime<ref>Modèle:Lien web</ref> en faveur de l’éducation au Togo au sein du programme Edu-change<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Football

Entre 1981 et début mai 2020, BNP Paribas est partenaire pendant 39 ans du club belge, le RSC Anderlecht, via BNP Paribas Fortis<ref>Belgique : Anderlecht perd le sponsor maillot qui était le sien depuis 39 ans, sur L'Équipe, 4 mai 2020.</ref>.

Activité de lobbying

En France

Pour l'année 2019, BNP Paribas déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Auprès des institutions de l'Union européenne

BNP Paribas est inscrite depuis 2009 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Le groupe déclare en 2020 pour cette activité huit collaborateurs à équivalent temps plein et des dépenses d'un montant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique de transparence

BNP Paribas est adhérent de Transparency international France<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • Gilbert Guenser, La création de la Banque Nationale de Paris, 1969
  • Jacques Dominique, … et à quinze heures le monde entier apprit la naissance de la B.N.P., 1976
  • Une banque moderne, histoire de la BNP et de ses deux maison-mères (1848-1966-1985), 1989-1991
  • Stéphane Bertrand, La naissance de la Banque nationale de Paris (1962-1972), 1990
  • Michel de Robien, Arrêt sur image, 1995
  • Raymond Lambert, De la Banque et des Hommes, 1995
  • Étienne Azaïs, Mon parcours du combattant à travers la Banque et ses filiales en Afrique et à Madagascar, 1996-1997
  • Pierre Ledoux, Journal imprévu d'un banquier. Une aventure, un métier 1943-2000, 2001
  • Félix Torres, Banquiers d'avenir. Des comptoirs d'escompte à la naissance de BNP PARIBAS, 2000
  • The Role of BNP-Paribas SA in the United Nations Oil-For-Food Program: Hearing Before the Subcommittee on Oversight and Investigations of the Committee on International Relations, House of Representatives, One Hundred Ninth Congress, First Session, April 28, 2005, 2005
  • Pierre Mounier-Kuhn, Mémoires vives. Modèle:Nombre d’informatique chez BNP Paribas, BNP Paribas, 2013.

Annexe

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