François Pinault

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

François Pinault, né le Modèle:Date de naissance aux Champs-Géraux (Côtes-d'Armor), est un homme d'affaires milliardaire français, fondateur des sociétés Artémis et Kering.

Actif depuis 1962 dans le négoce de bois, il diversifie ses activités dans les années 1980 en entrant dans le secteur de la distribution (FNAC, La Redoute). Il s'oriente à la fin des années 1990 vers le secteur du luxe.

Son groupe Kering contrôle des marques de luxe comme Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga, Bottega Veneta, Boucheron, Alexander McQueen, Brioni et Ulysse Nardin.

Via sa holding Artémis, il est propriétaire du magazine Le Point, des Éditions Tallandier, du Stade Rennais FC, des croisières Ponant, du château Latour, et de la maison d’enchères Christie's.

En 2003, il passe le relais à son fils François-Henri Pinault, et se consacre à sa passion pour l'art contemporain, au travers de la Collection Pinault.

François Pinault est classé Modèle:28e mondiale le Modèle:Date- par Forbes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, entre Modèle:4e et Modèle:6e fortune française, et figure parmi les 10 plus grands collectionneurs d'art contemporain au monde.

Biographie

Enfance et débuts

François Pinault est né aux Champs-Géraux, une commune rurale au sud-est de Dinan dans les Côtes-d'Armor, à la limite de l'Ille-et-Vilaine. Son père est un marchand de bois d'origine paysanne. La famille parle le gallo à la maison<ref>Modèle:Lien web.</ref> où sa mère et sa grand-mère font régner une solide foi catholique<ref name="corsaire monde">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1947, il devient pensionnaire au lycée Saint-Martin de Rennes. Il quitte l'école à seize ans et rejoint son père dans la scierie familiale. Quatre ans après, il quitte la scierie pour combattre dans les troupes françaises en Algérie de 1956 à 1958<ref name="Le Monde, juin 2018">Modèle:Article.</ref>. Il est artilleur sur les hauteurs de Blida<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. De retour d'Algérie, il retourne à l'entreprise familiale. En 1959, à la mort de son père, il vend l'affaire familiale et devient chef d'exploitation chez Gautier Frères, entreprise de bois basée à Rennes<ref name="corsaire monde" />,<ref name="lhuma">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1960, François Pinault se marie avec Louisette Gautier, avec qui il a trois enfants Modèle:Incise et dont il se sépare cinq ans plus tard.

Création d'un empire du bois

En 1962, François Pinault reprend avec l'aide du Crédit lyonnais et l'appui de son beau-père l'entreprise de vente de bois de son beau-père<ref name="lhuma" />, qu'il renomme les Établissements Pinault<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il développe son chiffre d’affaires et parvient à s’émanciper des intermédiaires du bois pour traiter directement avec les scieries nord-européennes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1969, les Établissements Pinault importent Modèle:Unité de sapins du Nord<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

En 1970, François Pinault épouse Maryvonne Campbell, antiquaire à Rennes qui l'introduit au monde de l'art<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De par cette union, il est le beau-père de Florence Rogers-Pinault (1963-2021)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1973, sous la pression du Crédit lyonnais<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, il vend son entreprise à Venesta International, une holding britannique, pour 25 millions de francs. Il investit 300 000 francs dans le sucre à la bourse du commerce. Avec l'envolée des cours du sucre en 1974<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il empoche une plus-value 100 millions de francs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Doté d’une nouvelle fortune, il reprend Pinault SA à Venesta, alors au bord du dépôt de bilan, pour 10 millions de francs<ref name="corsaire monde" />,<ref name="parcours chasseur">Modèle:Lien web.</ref>.

Lors du premier choc pétrolier, sentant que la crise menace le secteur du bois, François Pinault se rend chez tous ses fournisseurs étrangers pour rapidement mettre fin à ses contrats d'importation. Les cours du bois s'effondrent quelques mois plus tard et la guerre des prix qui en découle permet à François Pinault de racheter la plupart de ses concurrents en faillite<ref name="corsaire monde" />,<ref name="parcours chasseur" />.

Reprise d'entreprises en difficulté

À partir de 1978, François Pinault constitue une équipe spécialisée dans les reprises d'entreprises en difficulté et reprend plus de 60 sociétés<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il récupère des affaires de négoce, des menuiseries industrielles et des fabricants d'huisseries, de lambris et de toitures. En 1981, il déménage à Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1983, il devient membre de l'Association française des entreprises privées (AFEP)<ref name="parcours chasseur" />.

En 1986, il rachète le fabricant de panneaux de bois Isoroy pour Modèle:Unité symbolique. Il y investit Modèle:Unité, dont Modèle:Unité provenant de subventions publiques, supprime 1/4 des postes et revend l'entreprise en 1992<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1987, il rachète le producteur de papier journal Chapelle Darblay (dans laquelle l'État a injecté Modèle:Unité de francs en six ans) avec un prêt de Modèle:Unité du Crédit lyonnais et en partenariat avec le Canadien Cascades<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1990, Pinault SA revend Chapelle Darblay aux groupes suédois Stora et finlandais Kymmene pour Modèle:Unité de francs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Virage vers la distribution spécialisée et le luxe

Modèle:Article connexe

Le Modèle:Date-, Pinault SA fait son entrée à la bourse de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, Pinault SA rachète la CFAO, puis les deux entités fusionnent l'année suivante. Parmi les perles de la CFAO, la CDME (distribution de matériel électrique) qui devient Rexel, société stratégique du groupe<ref>Modèle:Article.</ref>. CFAO possède également l'enseigne de supermarchés La Ruche méridionale qui est cédée à Casino en 1990<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1991, lorsque Bernard Arnault restructure son groupe autour de ses activités luxe, il cède Conforama au groupe de François Pinault<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1992, celui-ci rachète la holding détenant le Printemps pour 5,3 milliards de francs. Il utilise un montage pour éviter une OPA en faisant perdre les droits de vote doubles de certains actionnaires<ref>Maus Frères : une dynastie suisse discrète, Le Figaro, 7 novembre 2012</ref>. Le Modèle:Date-, Pinault SA devient Pinault Printemps avec un chiffre d'affaires annuel de 70 milliards de francs, mais affichant un endettement qui annonce des cessions à venir<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1992, François Pinault crée également Artémis, société qui contrôle Pinault SA à 54,6 % et qui est contrôlée par Financière Pinault à 75,5 %, elle-même détenue à 55 % par la famille Pinault<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Crédit lyonnais (via Clinvest) entre à hauteur de 20 % au capital de Financière Pinault<ref>Modèle:Article.</ref>, et 24,6 % dans Artémis<ref>Modèle:Article.</ref>. La même année, Artémis rachète les junk bonds de la compagnie d’assurance-vie californienne Executive Life alors en dépôt de bilan avec l'appui financier d'Altus (filiale du Crédit lyonnais). Les titres reprennent de la valeur à la faveur d’un retournement de conjoncture économique<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1994, François Pinault fusionne Pinault-Printemps avec La Redoute pour créer le groupe Pinault-Printemps-Redoute<ref>Modèle:Article.</ref>. Il reprend 64,6 % de la Fnac<ref>Modèle:Article.</ref> et entre au conseil d’administration du Crédit lyonnais<ref>Modèle:Article.</ref>. Sa société Artémis rachète le magazine Le Point en 1997<ref name="LesEchos_1">Modèle:Lien web.</ref>, la maison de ventes aux enchères Christie's en 1998<ref name=":2" />, puis le magazine financier L'Agefi en 2000<ref name="Liberation_1">Modèle:Lien web.</ref>. En 1998, Artémis rachète le Stade rennais FC. En Modèle:Date-, Vincent Bolloré cède à Artémis les 12,61 % de parts qu'il détient dans Bouygues, ce qui fait monter à 16 % la participation du holding de François Pinault dans Bouygues<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, interrogé par le Canard enchaîné, François Pinault avoue s'être exonéré de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en ayant souscrit à un emprunt de Modèle:Unité de francs pour acquérir de nouvelles actions de ses propres sociétés, une « astuce fiscale » qui mène le gouvernement à réviser certaines lois<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

En Modèle:Date-, l'homme d’affaires réussit un coup d'éclat en reprenant, dans la même journée, 40 % de la marque de luxe Gucci, et 100 % de Sanofi Beauté, qui possède Yves Saint Laurent. Ces acquisitions signent le virage de son groupe vers le secteur du luxe<ref>Modèle:Article.</ref>. Les autres activités financières sont cédées progressivement. En 2013, PPR devient Kering, groupe de luxe français propriétaire de Gucci, Yves Saint-Laurent, Bottega Veneta, Boucheron (acheté en 2000), Alexander McQueen (2001)<ref name="kering">Modèle:Lien web.</ref>…

Il est connu pour avoir été en conflit avec Bernard Arnault afin de s'emparer de certaines entreprises (Gucci et Yves Saint Laurent, par exemple)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Passation de pouvoir

Modèle:Article connexe

Fichier:Stade rennais vs USM Alger, July 16th 2016 - Les Pinault 2.jpg
François Pinault et son fils François-Henri en Modèle:Date-.

À partir du milieu de l'année 2000, François Pinault partage la gestion de Financière Pinault avec son fils François-Henri<ref name="fhp artemis">Modèle:Lien web.</ref>, structure qu’il cède en donation-partage à chacun de ses 3 enfants le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, il cède la présidence d'Artémis à son fils François-Henri<ref name="fhp artemis" />, ainsi que son poste de vice-président du conseil de surveillance de Pinault-Printemps-Redoute<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2005, Pinault-Printemps-Redoute devient PPR. Le Modèle:Date-, son fils François-Henri devient président du directoire de PPR<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="apres vie">Modèle:Lien web.</ref>. Il poursuit alors la stratégie de recentrage du groupe autour des activités luxe engagée sous la gouvernance de son père et renomme le nouvel ensemble Kering en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2018, le groupe Kering enregistre un chiffre d’affaires de 13,66 milliards d’euros, en progression de 26,3 % par rapport à l’année précédente<ref>Modèle:Article.</ref>.

Art contemporain

Modèle:Article connexe François Pinault est un collectionneur d'art avec une collection estimée à 1,4 milliard de dollars<ref>Les plus grands collectionneurs privés d'art, Le Journal du Net, 30 mai 2014.</ref>. Il figure parmi les dix plus grands collectionneurs d'art contemporain au monde<ref name="parrain contemporain">Modèle:Lien web.</ref>. Dans les années 1970, François Pinault achète son premier tableau, Cour de ferme par Paul Sérusier, puis enchaîne les acquisitions de tableaux de peintres du début du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:s| s }} }}, prenant goût à l'art moderne et contemporain vers la fin des années 1980. En 1990, il achète le tableau Losangique II de Piet Mondrian pour $8,8 millions<ref name="artful billionaire">Modèle:Lien web.</ref>. Il constitue dans les années 1990 une importante collection privée d'art contemporain. En 1998, il rachète la maison britannique de ventes aux enchères Christie's pour 1,2 milliard d'euros<ref name=":2">D'après L'Express du 13 avril 2000 cité par Aymeric Mantoux dans Voyage au pays des ultra-riches, Éditions Flammarion Capital, 2010 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

En 2000, François Pinault annonce son intention de bâtir un musée sur l'île Seguin pour y héberger sa vaste collection<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le projet implique de vastes remaniements d'urbanisme pour la ville de Boulogne-Billancourt, ce qui ralentit le plan initial. La complexité du projet couplée aux contentieux avec les riverains et l'attentisme de Pinault retardent le lancement des travaux<ref name="artful billionaire" />,<ref name="seguin venise">Modèle:Lien web.</ref>. En 2003, un article du Journal des Arts s'inquiète de l'absence de structure juridique de la « Fondation Pinault » et de la vente de 2 œuvres d'art censées figurer à son inventaire (un Klein et un Rothko) alors que son projet sur l'île Seguin a déjà donné lieu à de nombreuses subventions publiques, et qu'un organisme lié à l'art ne peut pas vendre son inventaire s'il bénéficie d'aides publiques. Selon Libération, le projet est en fait porté par la société privée Luba, filiale d'Artémis, et non par une fondation, qui n'aurait été créée qu'en cas de concrétisation du projet. En 2005, il renonce à son projet sur l'île Seguin<ref name="seguin venise" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

François Pinault reprend ensuite 80 % du Palazzo Grassi situé sur les bords du Grand Canal à Venise<ref name="seguin venise" />. En Modèle:Date-, après un an de rénovation menée par l'architecte japonais Tadao Andō, il inaugure le Palazzo Grassi avec la toute première exposition de sa collection intitulée Where are we going?<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date, après une forte lutte contre la fondation Guggenheim<ref>« Pinault peut savourer », Le Monde, 8 mai 2007.</ref>,<ref>« François Pinault gagne la bataille de Venise » Le Figaro du 6 avril 2007</ref>, François Pinault reprend la Punta della Dogana, qui rajoute Modèle:Unité de surface d'exposition aux espaces du Palazzo Grassi<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tadao Andō transforme l'ancien entrepôt en musée d'art contemporain. La réouverture a lieu en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2013, il lance la rénovation du Teatrino, petit théâtre adjacent au Palazzo Grassi, totalement en ruine. La rénovation est confiée à l’architecte japonais Tadao Andō qui y conçoit un auditorium de 225 places<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2015, François Pinault inaugure à Lens la première résidence d'artistes de Pinault Collection<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au mois d'Modèle:Date-, François Pinault officialise avec la mairie de Paris le projet de transformer la Bourse de commerce de Paris en musée d'art contemporain<ref name="pinault collectionneur">Modèle:Lien web.</ref>. La rénovation du bâtiment est financée par François Pinault et s'élève à 120 millions d’euros. Dix expositions par an sont prévues<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son ouverture a lieu en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il nomme Emma Lavigne à la direction générale du musée en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pinault Collection développe une activité de prêts d'œuvres à l'international, et organise des expositions comme à Lille, Moscou, Dinard, Essen, et à Rennes dans l'ancien Couvent des Jacobins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il dément cependant un quelconque engagement dans le projet de transformation du Palais des arts et de la piscine de Rennes en centre d'art contemporain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

François Pinault se serait déguisé à plusieurs occasions en manutentionnaire pour entrer dans les foires avant leur ouverture<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> comme à la foire de Bâle de 2006 où il s'est muni d’un faux badge de galeriste pour repérer les œuvres intéressantes avant l'ouverture de la foire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il entretient un lien étroit avec le monde de l'art, réputé proche des artistes Jeff Koons, Cy Twombly, Richard Serra, Damien Hirst et Cindy Sherman<ref name="artful billionaire" />. L'artiste italien Maurizio Cattelan aurait déjà dessiné sa pierre tombale<ref name="apres vie" />. L'artiste polonais Piotr Uklański a créé un crâne radiographié, colorisé et bombé de François Pinault<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>.

Bloomberg estime sa collection à Modèle:Nombre d'art représentant une valeur de 1,2 milliard d'euros, une estimation que Pinault Collection qualifie d'incorrecte sans donner de détails supplémentaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Autres activités

Préservation du patrimoine et investissements immobiliers

En 1990, à la suite de l'incendie de la forêt de Paimpont en Bretagne, François Pinault finance le projet de nettoyage et de reboisement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2000, il fournit une aide financière importante pour venir en aide aux îles bretonnes touchées par la propagation de pétrole à la suite du naufrage de l'Erika<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2000, François Pinault reprend le Théâtre Marigny et place Robert Hossein à la direction artistique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2018, après cinq années de fermeture pour des travaux s’élevant à 20 millions d’euros, le théâtre rouvre ses portes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, à la suite de l'incendie de Notre-Dame de Paris, la famille Pinault annonce son intention de débloquer 100 millions d'euros pour sa reconstruction<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une promesse concrétisée en Modèle:Date- avec un premier paiement de 10 millions d'euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, dans le cadre de la mission patrimoine de Stéphane Bern, il donne Modèle:Unité pour la rénovation de l'église Saint-Léon de La Baussaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À Dinard, il fait l'acquisition de la villa Greystones en 2012 (architecte : Michel Roux-Spitz - classée monument historique en Modèle:Date-)<ref>Dinard. La Villa Greystones de François Pinault classée monument historique, Ouest-France, 12 octobre 2019.</ref> et de la villa Bel-Esbat en 2022 (architecte : Alexandre Angier)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pendant l'été 2021 il rachète l'hôtel de Cavoye, rue des Saint-Pères à Paris pour 80 millions d'euros. Bâti au XVIIème siècle, c'était l'ancienne résidence de Bernard Tapie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sa présidence principale est l'hôtel de Clermont-Tonnerre situé rue du Bac dans le 7e arrondissement de Paris qu'il a acquis en 2014 pour 52 millions d'euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il possède également plusieurs autres biens immobiliers comme le Château de la Mormaire dans les Yvelines<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une villa à Saint-Tropez et le Palazzo Grassi à Venise qui sert de musée à sa collection d'art.

Vignobles et grands crus

En 1993, François Pinault rachète 94,5 % du vignoble du Premier cru Château Latour (Pauillac (AOC))<ref>Modèle:Article.</ref>. Il reprend le domaine vigneron René Engel, renommé Domaine d'Eugénie à Vosne-Romanée en 2006, le domaine produit six vins sur cinq appellations<ref>Modèle:Article.</ref>, puis en monopole le Château-Grillet (Château-grillet (AOC))<ref>Modèle:Article.</ref> en 2011. En 2012, il s'offre une ouvrée du prestigieux Grand Cru Montrachet achetée au Château de Puligny-Montrachet<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2013, il rachète le domaine californien de la Napa Valley Araujo Estates Wines (Calistoga) rebaptisé Eisele Vineyard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2018, Artémis reprend le monopole Grand cru Clos-de-tart (Côtes de Nuits)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date- 2022 Artémis Domaines fait l'acquisition de la Maison Bouchard Père & Fils en Bourgogne, 130 hectares dont 12 en Grand cru et 74 en Premier cru, ainsi que du domaine William Fèvre (Chablis), par son union avec les Maisons & Domaines Famille Henriot (champagne) propriétaires depuis 1995 et qui deviennent actionnaire minoritaire de la nouvelle entité <ref name="ARTd">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ARTf">Modèle:Lien web.</ref> En Modèle:Date-, il rachète à 100% la maison de champagne Jacquesson<ref>https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/francois-pinault-achete-le-champagne-jacquesson_AD-202212200450.html</ref>,<ref>https://www.terredevins.com/actualites/business/la-famille-pinault-entre-au-capital-du-champagne-jacquesson</ref>.

Presse et production

En 1993, François Pinault coproduit le documentaire Bosna ! sorti en 1994<ref name=":3" />. Il est propriétaire de l'hebdomadaire Le Point, magazine d'actualités de centre-droit et de tradition libérale. En 2013, il participe à 2% au capital de la société de production cinématographique Cinémaphore de Julie Gayet et Charles Gillibert<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fortune

La capitalisation boursière de Kering, qu'il contrôle à hauteur de Modèle:Unité via Artémis, est de 73,8 milliards d'euros au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le magazine Forbes estime sa fortune familiale à 55,1 milliards de dollars et le classe Modèle:32e mondiale<ref name="forbes fortune">#24 François Pinault & family, Forbes, 16 juillet 2021 (consulté le 16 juillet 2021)</ref>. En 2020, le patrimoine familial de François Pinault est estimé à 32 milliards d'euros par le magazine Challenges<ref>Modèle:Lien web.</ref> en augmentation par rapport aux années précédentes, et ce, malgré la pandémie de Covid-19, qui a fortement affecté la consommation mondiale et donc le secteur du luxe<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2021, le magazine Forbes estime sa fortune à 42,3 milliards de dollars et le classe Modèle:27e fortune mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Relations politiques

En 1976, il rencontre Jacques Chirac à qui il rend service en rachetant le fabricant d'étagères Bruynzell implanté dans la circonscription du futur président<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Les deux hommes deviennent proches. Jacques Chirac et sa femme Bernadette ont passé les dernières années de sa vie dans un hôtel particulier parisien mis à disposition par l'homme d'affaires et où l'ancien président est décédé<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Outre Jean-Marie Le Pen<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et Dominique de Villepin, il entretenait aussi quelques amitiés au PS<ref>Comment Sarkozy cherche à contrôler les médias, Marianne, no 464 Semaine du 11 mars 2006 au 17 mars 2006.</ref>. Il aurait plaidé la cause de Nicolas Sarkozy auprès de Jacques Chirac après que Sarkozy a rejoint Édouard Balladur pour la présidentielle de 1995<ref>Sarkozy et les patrons, Le Point, 26/08/2004, no 1667.</ref>. En 2012, il annonce son intention de voter pour François Hollande<ref>Les étranges liens de Julie Gayet et François Pinault, valeursactuelles.com, 13 janvier 2014.</ref>, avec qui il serait ami depuis 2011 selon Le Canard enchaîné<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors d'un entretien accordé à M, le magazine du Monde le Modèle:Date, il déclare que le président Emmanuel Macron « ne comprend pas les petites gens [et] mène la France vers un système qui oublie les plus modestes »<ref>Modèle:Article.</ref>. Le lendemain, Benjamin Griveaux répond : « De la part de quelqu’un qui pendant longtemps n’a pas payé d’impôts, je ne suis pas certain qu’il comprenne lui-même les petites gens. »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le surlendemain, François Pinault parle d'une « petite phrase largement tronquée » et affirme avoir « la plus grande admiration pour l'action conduite par le président depuis son arrivée à la tête de l'État »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Controverses

Démêlés fiscaux

Selon Pierre-Angel Gay et Caroline Monnot, en Modèle:Date-, à la suite d'une plainte de la Fédération des importateurs, François Pinault verse Modèle:Unité de francs de réparation à la Commission des infractions fiscales en raison de nombreux versements effectués sur des comptes offshore basés dans des paradis fiscaux<ref name="gay p64">Modèle:Harvsp.</ref>. De la fin des années 1980 à 1992, François Pinault met en place un système de double facturation avec les sociétés offshore Pan Atlantic (domiciliée à Manhattan) et Seabex (domiciliée à Londres) qui alimentent un compte en Suisse échappant au contrôle renforcé des changes mis en place par le gouvernement socialiste<ref name="gay p64" />,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

En 2001, dans le cadre de l'affaire Executive Life, des documents de 1994 remontent à la surface qui l'identifient comme propriétaire de la Forest Product International (FPI), société de droit néerlandais qui détient anonymement 1/3 de la Financière Pinault depuis 1976<ref>Modèle:Article.</ref>. Il règle le différend avec le ministre des Finances Laurent Fabius en payant près de Modèle:Unité d’euros au fisc français<ref>Modèle:Article.</ref>.

Contentieux juridiques

Dans les années 1970, la Fédération française des importateurs de bois porte plainte contre François Pinault pour avoir mis sur le marché des planches de Modèle:Dunité vendues sous étiquette Modèle:Dunité. François Pinault doit accepter une transaction pour régler l’affaire<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Au début des années 1990, François Pinault vend ses activités bois et meubles pour investir dans la distribution, des cessions qui mettent au jour plusieurs irrégularités dans les comptes des sociétés cédées<ref>Modèle:Article.</ref> : En 1988, Christian Martin porte plainte contre François Pinault au pénal à la suite de la découverte de créances fictives et de faux stocks dans les comptes de la société Guermonprez quelques semaines après son rachat à Pinault SA, puis accepte une transaction de Modèle:Unité pour retirer sa plainte<ref>Modèle:Harvsp.</ref>; En 1992, les mêmes irrégularités comptables émergent lors de la revente de la société Lafa-Ranger par François Pinault à Bernard Roques et Claude Caplan<ref>Modèle:Harvsp</ref> (anciens secrétaire général et directeur juridique du groupe Pinault) ce qui mène un tribunal arbitral à le condamner à payer Modèle:Unité de francs d’indemnités<ref>Modèle:Lien web.</ref>,.

En 1992, la vente d’Isoroy au groupe allemand Glunz donne lieu également à contestation. Le contentieux, arbitré secrètement par un tribunal suisse, a là encore donné lieu à la condamnation des méthodes du groupe Pinault, et au versement de dédommagements de Modèle:Unité de francs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Entre 1997 et 2001, la justice californienne enquête sur le montage mis en place pour l’acquisition d'Executive Life Insurance Company, rappelant que la loi américaine interdit plus de 25 % de participation d’une banque dans une compagnie d’assurance, et suspectant François Pinault d’agir en faux-nez pour le Crédit lyonnais<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2004, Artémis écope d’une amende de $110 millions, mais François Pinault en sort blanchi<ref name="artful billionaire" />.

Marchandisation de l'art

L’exposition Jeff Koons – Versailles de 2008 met principalement en avant trois artistes que François Pinault collectionne. Sur six œuvres de Koons prêtées à l'événement, trois sont ensuite vendues à Christie's avec une cote augmentée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, selon Artnet, la cote des œuvres de Jeff Koons aurait plutôt baissé entre 2008 et 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le rôle de Jean-Jacques Aillagon, alors directeur du château de Versailles, est critiqué dans la mesure où ce proche de François Pinault a alterné les passages entre structures privées de François Pinault et structures publiques, alternance potentiellement porteuse de conflits d'intérêts<ref>Après avoir été ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon a travaillé pour la société Palazzo Grassi SPA à Venise ainsi que pour la société Pinault Collection. Puis, de retour dans le public, il a dirigé l’établissement public de Versailles, où il a organisé l’exposition de Koons. Il est ensuite redevenu salarié de François Pinault comme administrateur délégué du Palazzo Grazzi et directeur de Pinault Collection alors que son chef de cabinet Martin Bethenod est Directeur général de la société Collection Pinault-Paris</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Aillagon réfute cette critique sur son blog<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Distinctions

Dans la fiction

Dans le téléfilm La Dernière Campagne (2013), son rôle est interprété par Jean-Baptiste Malartre.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Filmographie

  • Le Musée et le Milliardaire anticonformiste, documentaire d'Olivier Lemaire diffusé le Modèle:Date- sur Arte

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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