Groupe TF1

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Modèle:Infobox/Notice avec wikidata Modèle:Infobox/Fin

Le Groupe TF1 est un groupe de médias français créé le Modèle:Date lors de la privatisation de la chaîne de télévision TF1 lancée le Modèle:Date. Son principal actionnaire est le groupe industriel français Bouygues.

En mai 2021, dans le cadre de la consolidation du secteur, le groupe Bouygues et Bertelsmann entrent en négociations exclusives en vue d'une fusion du Groupe M6 et de TF1<ref name="+1">Modèle:Lien web</ref>. La nouvelle entité pèserait Modèle:Nb d'euros de chiffre d'affaires et serait détenue à 16 % par RTL Group (Bertelsmann) et à 30 % par le Groupe Bouygues, ce qui en ferait l'actionnaire de contrôle<ref>Big bang dans les médias : les groupes TF1 et M6 vont fusionner, Le Point</ref>. Le projet, finalisé le 9 juillet 2021, est finalement abandonné le 16 septembre 2022, devant les concessions demandées par l'Autorité de la concurrence et notamment la revente de la chaine M6, qui viderait le projet de son sens.

Principalement présent dans l'audiovisuel, le groupe rassemble plusieurs chaînes de télévision généralistes et thématiques Modèle:Incise, des sociétés de production et de distribution de cinéma et de télévision, et une régie publicitaire. Il est également présent sur Internet avec des sites web d'information et de service et un réseau multichaîne de vidéos en ligne. Le groupe s'est aussi diversifié dans l'édition, la production de musique et de spectacles, la vente à distance et la communication évènementielle.

Histoire

De la création à la privatisation de TF1 (1974-1988)

Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, l'ORTF est démantelé en sept sociétés par la loi no 74-696 du Modèle:Date- : trois sociétés nationales de programmes de télévision Modèle:Incise une société nationale de programmes de radiodiffusion Modèle:Incise et trois établissements publics Modèle:Incise voient le jour le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. TF1 commence sa diffusion le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> avec Modèle:Unité de programmes par semaine seulement<ref name="TF11974">Modèle:Lien web.</ref>. La chaîne passe progressivement ses programmes à la couleur à partir du Modèle:Date- de cette même année<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Après le lancement des chaînes de télévision privées Canal+, La Cinq et TV6 entre 1984 et 1986, le gouvernement Jacques Chirac décide de privatiser l'une des trois chaînes publiques. Le Modèle:Date-, le ministre de la Communication, François Léotard, annonce à l'Assemblée nationale que le choix s'est posé sur la chaîne TF1<ref name="Monde190507">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une loi est votée le Modèle:Date- pour permettre de vendre 50 % du capital de la chaîne à un groupe privé tandis que les 50 % restants seront proposés aux salariés et au public. Plusieurs entreprises se montrent intéressées : l'italien Fininvest de Silvio Berlusconi, le groupe de BTP Bouygues de Francis Bouygues, le groupe de presse Hachette de Jean-Luc Lagardère, les groupes de presse respectifs de Robert Hersant, Daniel Filipacchi et Robert Maxwell, ainsi que l'homme d'affaires Bernard Tapie<ref name="Monde190507"/>,<ref name="Dico80">Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date-, la Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL) choisit au terme d'un appel à candidatures le consortium mené par le groupe Bouygues Modèle:Incise comme opérateur de la chaîne. Le Modèle:Date-, Francis Bouygues remet un chèque de Modèle:Unité de francs au ministre des finances Édouard Balladur<ref name="TF11974"/>,<ref name="Monde190507"/>,<ref name="Dico80"/>,<ref name="ChronoAudio">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Rapport1996">Modèle:Lien web.</ref>. Le nouveau groupe TF1 obtient une concession de dix ans pour la diffusion de sa chaîne sur le premier réseau national hertzien<ref name="TF11974"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et se dote d'une régie publicitaire intitulée TF1 Publicité. Il entre en bourse le Modèle:Date- au cours de Modèle:Unité l'action<ref name="TF1Action">Modèle:Lien web.</ref>.

L'ère Patrick Le Lay / Étienne Mougeotte (1988-2008)

En 1988, Patrick Le Lay est nommé président-directeur général de TF1 tandis qu'Étienne Mougeotte en devient le vice-président et directeur des programmes. Le groupe TF1 commence sa diversification avec la création de la Une Musique, une société d'édition musicale et discographique, et de TF1 Éditions, une société d'édition littéraire. L'année suivante, il continue son développement avec la création de TF1 Vidéo, une société d'édition et de distribution de films français et internationaux, et TF1 Entreprises, une société chargée des licences et des produits dérivés<ref name="TF11974"/>,<ref name="Rapport1996"/>.

Le Modèle:Date-, TF1 dévoile son nouveau logo bleu-blanc-rouge, encore utilisé aujourd'hui<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le groupe continue à se diversifier avec la création de Banco Production, une société de production audiovisuelle, de TF1 Pub Production chargée de l'habillage d'antenne et le rachat de la société de production Protécréa. En 1991, la chaîne Eurosport intègre le groupe TF1 avec le rachat des parts détenues par BSkyB, cofondateur de la chaîne avec des membres de l'Union européenne de radio-télévision (UER). Une déclinaison française est lancée. Le groupe crée les Studios 107 gérant des studios de télévision où sont enregistrés des émissions de variétés et de jeux<ref name="TF19099">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1992, TF1 quitte son siège historique du 13-15 rue Cognacq-Jay pour la Tour TF1 située à Boulogne-Billancourt dans la banlieue de Paris. En 1993, les chaînes pan-européennes concurrentes Eurosport (groupe TF1) et TV Sport/Screensport (groupe Canal+/ESPN) fusionnent<ref name="TF19099"/>. Cette même année, le groupe crée Syalis Droits Audiovisuels (futur TF1 International) chargé de l'acquisition et du négoce de droits audiovisuels<ref name="Rapport1996"/>. En Modèle:Date-, Bouygues augmente sa participation dans TF1 de 25 % à 34 %<ref name="TF19099"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le groupe lance LCI (La Chaîne Info), la première chaîne de télévision d'information en continu française avec pour modèle la chaîne américaine CNN<ref name="TF19099"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il prend également 24,5 % du capital de Multivision, le premier opérateur européen de chaînes de paiement à la séance<ref name="Rapport1996"/>. En 1995, TF1 acquiert 60 % de la société de production de divertissements Glem dirigée par Gérard Louvin<ref name="TF19099"/>,<ref name="Rapport1996"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En décembre de la même année, la chaîne TF1 lance son site web TF1.fr<ref name="TF19099"/>. Cette même année, le groupe Bouygues augmente sa participation dans le capital de TF1 de 35 % à 39 %<ref name="Rapport1996"/>.

Le Modèle:Date-, le bouquet satellite TPS est lancé pour concurrencer Canalsatellite de Canal+. Le groupe TF1 en est l'un des quatre actionnaires à parité avec le groupe M6, France Télévisions et la Lyonnaise des eaux<ref name="ChronoAudio"/>. Au même moment, TF1 crée avec M6 et la CLT la société d'acquisition et d'exploitation de droits audiovisuels TCM Droits Audiovisuels<ref name="TF19099"/>,<ref name="Rapport1996"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le groupe prend également une participation dans la société de production cinématographique Film par Film. En Modèle:Date-, le groupe lance sa deuxième chaîne thématique, Odyssée, dédiée aux documentaires<ref name="TF19099"/>,<ref name="Rapport1996"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1999, Eurosport met en ligne son site web et une déclinaison britannique de la chaîne est lancée. La même année, le groupe TF1 crée les chaînes de paiement à la séance Superfoot et Superstades pour diffuser les matches de la Première et de la Deuxième Division de football français<ref name="TF19099"/>.

Le Modèle:Date-, le groupe TF1 fait son entrée dans l'indice boursier CAC 40<ref name="TF1Action"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, il participe à la création de la chaîne TV Breizh consacrée à la Bretagne et à la mer en détenant 22 % du capital<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et le Modèle:Date-, il lance en partenariat avec M6 la chaîne mini-généraliste TF6 sur le satellite et le câble<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, le groupe acquiert 50 % de la chaîne thématique Sérieclub détenue par M6 et monte à 100 % du capital d'Eurosport en rachetant les parts de Canal+ et d'Havas. Cette même année, il crée TF1 Games, un éditeur de jeux de société<ref name="HistTF12000">Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, TF1 rachète les 25 % de France Télécom et France Télévisions dans le bouquet TPS<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avant d'augmenter sa participation à 66 % en juillet aux côtés de M6 et ses 34 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En septembre, les différentes sociétés de production du groupe sont regroupées sous la filiale TF1 Production<ref name="HistTF12000" />.

En 2003, le groupe TF1 lance la chaîne jeunesse Tfou TV et prend 34 % du capital du quotidien gratuit français Metro. En 2004, il monte à 71 % sa participation dans TV Breizh en avril<ref name="HistTF12000"/>, acquiert la chaîne Histoire en juillet<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis participe au lancement de la nouvelle chaîne Pink TV destiné au public homosexuel le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, les groupes TF1 et AB rachètent à parts égales les 80 % du capital de la chaîne TMC à Pathé tandis que la principauté de Monaco conserve les 20 % restants<ref name="HistTF12000"/>. Le Modèle:Date-, TF1 lance sur le satellite la chaîne Ushuaïa TV consacrée à la nature, dont le concept vient de l'émission phare Ushuaïa Nature de Nicolas Hulot<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors du lancement de la télévision numérique terrestre (TNT) le Modèle:Date-, le groupe TF1 compte deux chaînes dans l'offre gratuite : TF1 et TMC (détenue à 40 %). Elles sont ensuite rejointes par quatre chaînes dans l'offre payante : LCI, Eurosport, TF6 et TPS Star. En août, le premier magasin du réseau de boutiques Téléshopping Modèle:Incise ouvre à Paris sur le boulevard Haussmann. Le groupe lance en novembre son service de vidéo à la demande TF1 Vision<ref name="HistTF12000"/>. En Modèle:Date-, TF1 se renforce dans le numérique en créant le site d'hébergement de fichiers WAT (pour « Modèle:Langue », « Nous avons du talent ») et en prenant une participation dans la plateforme d'hébergement de blogs OverBlog<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la chaîne d'information internationale en continu France 24, détenue à parité par le groupe TF1 et France Télévisions, commence sa diffusion<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, les bouquets satellites CanalSat (Groupe Canal+ et Lagardère) et TPS (Groupes TF1 et M6) fusionnent. Le nouvel ensemble est détenu par une nouvelle société dénommée Modèle:Nobr dont le capital est réparti entre les groupes Canal+ (65 %), Lagardère (20 %), TF1 (9,9 %) et M6 (5,1 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce même mois, TF1 lance son label discographique Music One<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le groupe TF1 prend une participation minoritaire de 33,5 % dans AB Groupe<ref name="HistTF12000"/>. En juillet, le groupe acquiert l'éditeur de jeux de société Dujardin et l'intègre à TF1 Games pour former le Modèle:1er éditeur français de jeux de société avec un catalogue de plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'ère Nonce Paolini (2008-2016)

Le Modèle:Date-, Nonce Paolini succède à Patrick Le Lay au poste de président directeur général du groupe TF1. Cette même année, Téléshopping acquiert Placedestendances.com et le groupe TF1 lance sa fondation d'entreprise consacrée à la diversité et l'insertion professionnelle<ref name="HistTF12000"/>.

En Modèle:Date-, le groupe TF1 revend ses parts dans France 24 Modèle:Incise pour un montant de Modèle:Unité d'euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, TF1 fait son entrée dans le domaine de la radio en lançant sa radio numérique d'information LCI Radio, déclinaison de sa chaîne d'information LCI<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En juin, TF1 rachète à AB Groupe pour un montant de Modèle:Unité d'euros 100 % de la chaîne NT1 et 40 % de TMC Modèle:Incise. Le groupe, qui n'avait pas cru au succès de la TNT à son lancement et voit son audience diminuer face à une concurrence de plus en plus forte, devient ainsi un acteur majeur de la TNT<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette opération est successivement approuvée en 2010 par l'Autorité de la concurrence puis le Conseil supérieur de l'audiovisuel malgré les protestations des groupes audiovisuels concurrents dénonçant la position dominante de TF1<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans le même temps, TF1 augmente sa participation à 49 % dans WB Télévision, une holding détenant les chaînes francophones belges AB3 et AB4<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En novembre, le groupe lance le site internet MYTF1. Le Modèle:Date-, la chaîne Odyssée devient Stylia et se voit recentrée sur l'art de vivre et le luxe<ref name="HistTF12000"/>.

Le Modèle:Date-, la webradio LCI Radio cesse d'émettre, car son projet de diffusion en numérique souffre du retard de la radio numérique terrestre (RNT) et parce qu'elle n'a pas réussi à décrocher un canal analogique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le groupe TF1 porte sa participation dans le capital du quotidien gratuit Metro France à 100 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En septembre, TF1 et EuropaCorp Télévision s'associent pour produire des séries en langue anglaise destinées au marché international<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En décembre, le groupe lance une offre de TNT payante intitulée Lib'Télé chez les magasins Boulanger<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, le groupe TF1 cède à Discovery Communications 20 % du capital d'Eurosport pour un montant de Modèle:Unité d'euros, et 20 % de ses chaînes payantes (TV Breizh, Histoire, Ushuaïa TV et Stylia) pour Modèle:Unité d'euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, HD1 est l'une des six nouvelles chaînes en haute définition à faire ses débuts sur la TNT<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, le site d'information du groupe TF1 devient MYTF1News. En mars, les chaînes TV Breizh, Ushuaïa TV, Stylia et Histoire quittent le site de Lorient en Bretagne d'où elles émettaient pour rejoindre le siège du groupe à Boulogne-Billancourt près de Paris. En juillet, TF1 lance sa librairie musicale Kaptainmusic.com. En septembre, Meltygroup et la plateforme Wat.tv de TF1 s'associent pour créer une offre média à destination des 15-34 ans<ref name="HistTF12000"/>. En novembre, le groupe cède à Printemps ses 80 % dans le site de commerce électronique Place des tendances<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, TF1 cède sa filiale de diffusion de multiplex sur la TNT OneCast à ITAS TIM<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, Discovery Communications prend le contrôle d'Eurosport International en portant sa participation à 51 % du capital contre 20 % auparavant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En avril, les groupes français TF1, américain NBCUniversal et allemand Mediengruppe RTL Deutschland annoncent un accord pour la création de séries américaines originales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce même mois, TF1 renforce son service de vidéo à la demande en se lançant dans le e-cinema, des films sortant uniquement sur Internet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le groupe réorganise en profondeur son offre numérique et regroupe sous la marque MYTF1 le service de télévision de rattrapage de toutes ses chaînes, le service de vidéo à la demande et son site d'information<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En juillet, TF1 vend à Discovery Communications ses 49 % restant dans Eurosport pour un montant de Modèle:Unité d'euros. En parallèle, le groupe français rachète les 20 % détenus par le groupe américain dans ses chaînes payantes (TV Breizh, Histoire, Ushuaïa) pour un montant de Modèle:Unité d'euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, le groupe se renforce dans la production audiovisuelle en prenant une participation majoritaire de 70 % dans la société de production Newen, numéro 3 du marché français. Cette opération permet à TF1 de se diversifier et de s'étendre à l'international face à l'arrivée de concurrents américains comme Netflix ou Amazon. Mais cela provoque la colère de France Télévisions qui voit l'un de ses principaux fournisseurs de programmes (Plus belle la vie, Le Magazine de la santé…) passer sous le contrôle de son concurrent<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce rachat concerne également la filiale Neweb rassemblant plusieurs sites web tels que Les Numériques, Focus Numérique et Gamekult<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, LCI est finalement autorisée par le CSA à passer sur le TNT gratuite après avoir essuyé un refus l'année précédente<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'ère Gilles Pélisson (2016-2023)

Le Modèle:Date-, Gilles Pélisson remplace Nonce Paolini au poste de président directeur général du groupe, conformément à l’annonce faite par le conseil d'administration en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En mars, e-TF1, la filiale digitale du groupe, prend une participation majoritaire dans Bonzaï Digital, une start-up de marketing digital, renforçant ainsi son agence digitale TF1 Agency<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En juin, TF1 devient l'unique propriétaire de la chaîne TMC en échangeant les 20 % de la principauté de Monaco contre 1,1 % du capital du groupe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la rentrée 2016, le groupe décide de donner un positionnement plus clair à ses différentes chaînes de la TNT : TMC vise un public plus jeune et mixte, NT1 recherche une audience plus jeune et féminine tandis que HD1 reste centré sur les séries et le cinéma<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En décembre, TF1 prend une participation majoritaire dans Minutebuzz, un média de divertissement sur Internet visant les jeunes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, le groupe TF1 réclame aux opérateurs télécoms (Orange, SFR, Free) une meilleure rétribution pour pouvoir diffuser ses chaînes et services associés. Il considère que ces dernières rapportent de la valeur ajoutée aux offres des opérateurs et qu'il serait juste de partager les bénéfices. Mais les opérateurs refusent de payer une facture dix fois plus importante<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, TF1 rentre dans une confrontation avec SFR en stoppant la fourniture de son service de télévision de rattrapage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis le Modèle:Date- le service est aussi interrompu sur les plateformes de Canal et son service OTT My Canal<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Finalement, le Modèle:Date-, SFR et TF1 trouvent un accord sur l'accès de l'offre TF1 Premium contenant notamment le service de replay enrichi, la diffusion en 4K et la création d'une nouvelle chaîne Modèle:Incise rediffusant les programmes du groupe<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, le groupe TF1 se renforce dans la vidéo en ligne Modèle:Incise en achetant 6 % de Studio71, le quatrième réseau multichaîne (MCN) mondial, filiale de ProSiebenSat.1 Media<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il lance la version française dès septembre en y intégrant son propre MCN Finder Studios et fait ainsi face à Golden Moustache (M6) et Studio Bagel (Canal+)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En mars, la société Mediawan, fondée par Matthieu Pigasse, Xavier Niel et Pierre-Antoine Capton, rachète pour Modèle:Unité d'euros l'intégralité d'AB Groupe dont TF1 est actionnaire à 33,5 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En octobre, le PDG du groupe confirme le changement de nom des chaînes NT1 et HD1 en TFX et TF1 Séries Films en Modèle:Date- à l'occasion de la clarification de leur ligne éditoriale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En décembre, le groupe TF1 renforce sa position sur le web en rachetant à Axel Springer le groupe de médias Aufeminin pour Modèle:Unité d'euros. Fort d'une audience de Modèle:Unité de visiteurs dans le monde, ce groupe possède une quinzaine de sites web français et étrangers à destination du public féminin dans les domaines de la mode, de la décoration, de la cuisine, du divertissement, de la santé et du bien être, comme aufeminin.com et Marmiton.org<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En décembre 2017, le groupe TF1 trouve un accord avec le groupe Canal+, Le service MYTF1 et donc rétabli sur les décodeurs CANAL et sur myCanal et également le contrôle du direct (Start-Over) est possible sur myCanal. Un épisode similaire se produit en septembre 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Projet de rachat de M6 et géant de la télévision française (2021)

En janvier 2021, TF1 est approché par le groupe Bertelsmann qui veut céder les activités françaises de sa filiale RTL Group, actionnaire majoritaire du Groupe M6<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 17 mai 2021, il est annoncé que le groupe Bouygues et sa filiale TF1 vont racheter à hauteur de 30% le groupe M6<ref name="+1" />. L'objectif affiché est de fusionner les deux groupes pour former un géant du domaine télévisuel français, avec à sa tête Nicolas de Tavernost<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon la presse, cette fusion représente un nouveau groupe pouvant exploiter jusqu'à 75 % du marché publicitaire télévisuel national.

Le 16 Septembre 2022, les deux groupes annoncent via un communiqué de presse l'abandon du projet de fusion devant les concessions demandées par l'Autorité de la concurrence.

L'ère Rodolphe Belmer (depuis 2023)

Le Modèle:Date-, Rodolphe Belmer remplace Gilles Pélisson au poste de président directeur général du groupe, conformément à l’annonce faite par le conseil d'administration en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>. Rodolphe Belmer fait du digital et de la valorisation des contenus par la publicité, son fer de lance. Le Modèle:Date, devant l'ARCOM il renouvellera la signature de la convention pour la chaine TF1<ref>Modèle:Lien web</ref> pour sa diffusion sur la TNT.

Organisation

Direction

Le groupe TF1 est dirigé par un président-directeur général (PDG) présent à la fois à la tête du conseil d'administration et du comité exécutif, composés d'une dizaine de membres chacun. Les administrateurs participent également à quatre autres comités : un comité d'audit, un comité des rémunérations, un comité de sélection des administrateurs et un comité de l'éthique et de la responsabilité sociale de l'entreprise<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par le passé, le PDG a été secondé par un vice-président (1987-2007) et les fonctions de président et de directeur général ont été dissociées (2007-2008).

Président-directeur général

Vice-président / Directeur général

Directeur général adjoint à l'information

Directeur général adjoint aux contenus

Capital

Le groupe TF1 est côté à la bourse Euronext Paris (code ISIN : FR0000054900) et se voit notamment répertorié par les indices CAC Mid 60 et Next 150. Son capital social de Modèle:Euro est décomposé en Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa capitalisation boursière est de Modèle:Unité d'euros en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le groupe TF1 est une filiale du groupe industriel français Bouygues, propriétaire de 43,9 % de son capital. Outre les 7,2 % détenus par les salariés de l'entreprise, le reste du capital est flottant. Il se répartit notamment entre des sociétés de gestion d'actifs françaises et étrangères telles que DNCA Finance (8,1 %), Modèle:Langue (4,6 %), BWM (1,9 %), Lazard (1,9 %), Schroders (1,4 %), Modèle:Langue (1,4 %) et Modèle:Langue (1,3 %). La principauté de Monaco est également actionnaire à hauteur de 1,1 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À l'origine, lors de la privatisation de TF1 en 1987, son capital était détenu à 50 % par des groupes repreneurs dont Bouygues (25 %), Pergamon Media Trust (10 %), GMF (3 %), Éditions mondiales (2 %), Maxwell Media (2 %) et Société générale (2 %). 10 % étaient réservés au personnel tandis que les 40 % restant étaient flottant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Actionnaires

Nom %
Bouygues 43,7 %
TF1 (plan épargne salariale) 9,09 %
Harris Associates LP 6,22 %
Vesa Equity Investment SARL 5,05 %
Azimut Capital Management SGR SpA 2,77 %
DNCA Finance 1,7 %
The Vanguard Group 1,35 %
Norges Bank Investment Management 1,17 %
SEB Investment Management AB 1,09 %
Schroder Investment Management Ltd. 1,04 %

Mise à jour au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Données financières

Modèle:Référence nécessaire.

Indicateurs financiers de 1987 à 1996 (en millions d'euros)
1987/1988<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="N">L'exercice s'étend exceptionnellement sur 16 mois du Modèle:1er septembre 1987 au 31 décembre 1988. Cette particularité est due à la privatisation de TF1 en avril 1987.</ref> 1989<ref>Modèle:Lien web.</ref> 1990<ref>Modèle:Lien web.</ref> 1991<ref>Modèle:Lien web.</ref> 1992<ref>Modèle:Lien web.</ref> 1993<ref>Modèle:Lien web.</ref> 1994<ref>Modèle:Lien web.</ref> 1995<ref>Modèle:Lien web.</ref> 1996<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Chiffre d'affaires 953,4 809,0 888,6 996,6 1 133,3 1 182,8 1 284,3 1 393,4 1 476,5
Résultat net 32,1 33,2 45,8 52,0 68,8 69,9 82,6 91,7 87,7
Indicateurs financiers de 1997 à 2006 (en millions d'euros)
1997<ref>Modèle:Lien web.</ref> 1998<ref>Modèle:Lien web.</ref> 1999<ref>Modèle:Lien web.</ref> 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> 2001<ref>Modèle:Lien web.</ref> 2002<ref name="RF2002">Modèle:Lien web.</ref> 2003<ref name="RF2003">Modèle:Lien web.</ref> 2004<ref name="RF2004">Modèle:Lien web.</ref> 2005<ref name="RF2005">Modèle:Lien web.</ref> 2006<ref name="RF2006">Modèle:Lien web.</ref>
Chiffre d'affaires 1 571,8 1 662,2 1 854,6 2 270,3 2 325,1 2 655,3 2 768,7 2 861,5 2 873,9 2 653,7
Résultat net 73,4 109,1 158,4 250,3 210,3 155,2 191,5 220,1 236,3 452,5
Indicateurs financiers de 2007 à 2016 (en millions d'euros)
2007<ref name="RF2007">Modèle:Lien web.</ref> 2008<ref name="DdR2008">Modèle:Lien web.</ref> 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref> 2010<ref name="DdR2010">Modèle:Lien web.</ref> 2011<ref name="DdR2011">Modèle:Lien web.</ref> 2012<ref name="DdR2012">Modèle:Lien web.</ref> 2013<ref name="DdR2013">Modèle:Lien web.</ref> 2014<ref name="DdR2014">Modèle:Lien web.</ref> 2015<ref name="DdR2015">Modèle:Lien web.</ref> 2016<ref name="DdR2016">Modèle:Lien web.</ref>
Chiffre d'affaires 2 763,6 2 594,7 2 364,7 2 622,4 2 619,7 2 620,6 2 085,1 2 091,8 2 004,3 2 062,7
Résultat net 227,8 163,8 114,4 228,3 182,7 136,0 137,0 412,7 99,9 41,7
Indicateurs financiers de 2017 à 2022 (en millions d'euros)
2017<ref name="RF2017">Modèle:Lien web.</ref> 2018<ref name="RF2018">Modèle:Lien web.</ref> 2019<ref name="RF2019">Modèle:Lien web.</ref> 2020<ref name="RF2020">Modèle:Lien web.</ref> 2021<ref name="RF2021">Modèle:Lien web.</ref> 2022 <ref name="resultats2022pdf" />
Chiffre d'affaires 2 124,9 2 288,3 2 337,3 2 081,7 2 427,1 2 507,7
Résultat net 136,4 127,4 154,8 55,3 225,3 176,1

Siège

Fichier:TF1, Pont d'Issy-les-Moulineaux, Paris 6 November 2016.jpg
La Tour TF1, siège du groupe situé le long de la Seine.

Le siège du groupe TF1 est situé depuis 1992 dans la Tour TF1 au 1 quai du Point-du-Jour à Boulogne-Billancourt, au sud-ouest de Paris, le long de la Seine. Construite par le groupe Bouygues, propriétaire de TF1, la tour compte 14 étages<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Si de nombreuses filiales ont leur siège à cette adresse, d'autres sont situées dans des villes d'Île-de-France, de Nouvelle-Aquitaine et des Pays de la Loire, et même à l'étranger au Luxembourg et à Monaco<ref name="DdR2016"/>.

Auparavant, le siège du groupe était installé au 13-15 rue Cognacq-Jay dans le [[7e arrondissement de Paris|Modèle:7e]] de Paris, adresse historique de la télévision française.

Effectifs

En 2016, le groupe TF1 emploie Modèle:Unité permanents (CDI et CDD), se répartissant entre Modèle:Unité (59,5 %), Modèle:Unité et agents de maîtrise (22,7 %) et Modèle:Unité (17,8 %). 90,2 % sont titulaires d'un CDI et 98,7 % travaillent en France<ref name="DdR2016"/>.

Nombre d'employés permanents de 2002 à 2012
2002<ref name="RF2002"/> 2003<ref name="RF2003"/> 2004<ref name="RF2004"/> 2005<ref name="RF2005"/> 2006<ref name="RF2006"/> 2007<ref name="RF2007"/> 2008<ref name="DdR2008"/> 2009<ref name="DdR2010"/> 2010<ref name="DdR2010"/> 2011<ref name="DdR2011"/> 2012<ref name="DdR2012"/>
Employés 3 650 3 891 4 237 4 222 3 765 4 057 4 072 3 910 4 082 4 122 3 990
Nombre d'employés permanents de 2013 à 2022
2013<ref name="DdR2013"/> 2014<ref name="DdR2014"/> 2015<ref name="DdR2015"/> 2016<ref name="DdR2016"/> 2017 <ref name="DdR2017"> Modèle:Lien web </ref> 2018 <ref name="DdR2018"> Modèle:Lien web </ref> 2019 <ref name="DdR2019"> Modèle:Lien web </ref> 2020 <ref name="DdR2020"> Modèle:Lien web </ref> 2021 <ref name="DdR2021"> Modèle:Lien web </ref> 2022 <ref name="DdR2022"> Modèle:Lien web </ref>
Employés 3 770 2 951 2 887 3 107 2 706 3 135 3 207 3 206 3 290 2 810

Activités du groupe

Le groupe TF1 détient des chaînes de télévision généralistes et thématiques, gratuites et payantes. Dans son activité historique de l'audiovisuel, il compte des sociétés de production et de distribution pour le cinéma et la télévision, et des régies publicitaires. Le groupe est également présent sur Internet avec plusieurs sites web d'information et de service et un réseau multichaîne. Il a également diversifié ses activités dans la vente à distance, la production de musique et de spectacles, l'édition de jeux de société, la gestion de licences et la communication événementielle<ref name="DdR2016"/>.

Télévision

Chaînes de télévision

Chaînes de télévision en activité
Logo Chaîne Date de création Date d'acquisition Actionnaires
Fichier:TF1 (2013).svg
TF1
Chaîne généraliste (canal 1).
Modèle:Date- Modèle:Date- 100 % Groupe TF1
Fichier:TMC logo 2016.svg
TMC
Chaîne généraliste (canal 10).
Modèle:Date- Modèle:Date- - Modèle:Date-<ref group="N">Le groupe acquiert 40 % de la chaîne en février 2005, 40 % supplémentaire en juin 2009 et les 20 % restants en juin 2016.</ref>
Fichier:TFX logo 2018.svg
TFX
Chaîne généraliste (canal 11).
Modèle:Date- (sous le nom NT1)

Modèle:Date- (renommé TFX)

Modèle:Date-
Fichier:TF1 Séries Films logo 2020.svg
TF1 Séries Films
Chaîne généraliste consacrée aux fictions, films et séries (canal 20).
Modèle:Date- (sous le nom HD1)

Modèle:Date- (renommé TF1 Séries Films)

Modèle:NC
Fichier:LCI - Logo (Août 2017).svg
LCI
Chaîne d'information en continu (canal 26).
Modèle:Date- Modèle:NC
Fichier:Histoire TV logo 2019.svg
Histoire TV
Chaîne thématique payante consacrée à l'Histoire.
Modèle:Date- Modèle:Date-
Fichier:TV Breizh logo 2019.svg
TV Breizh
Chaîne thématique gratuite consacrée aux fictions et aux séries.
Modèle:Date- Modèle:Date-<ref group="N">Propriétaire de 22 % à sa création, le groupe acquiert 49 % supplémentaire en avril 2004 et les 29 % restant en mars 2007.</ref>
Fichier:Ushuaïa TV logo 2019.svg
Ushuaïa TV

Chaîne thématique payante consacrée à la nature.

Modèle:Date- Modèle:NC
Fichier:Serieclub (2012).svg
Série Club

Chaîne thématique payante consacrée aux séries télévisées.

Modèle:Date- Modèle:Date- 50 % Groupe M6
50 % Groupe TF1
Chaînes de télévision disparues
Logo Chaîne Date de création Date de disparition Actionnaires
Fichier:Logo Jet.jpg
JET
Chaîne thématique de jeux télévisés.
Modèle:Date- Modèle:Date- 100 % Groupe TF1
Fichier:TFOU TV.001.png
Tfou TV
Chaîne thématique pour la jeunesse.
Modèle:Date- Modèle:Date-
Fichier:Odyssée logo 2008.svg
Odyssée
Chaîne thématique l'art de vivre, au luxe et aux nouvelles tendances.
Modèle:Date- Modèle:Date-
Fichier:Stylia logo 2010.png
Stylia
Chaîne thématique l'art de vivre, au luxe et aux nouvelles tendances.
Modèle:Date- Modèle:Date- 20 % Discovery Networks International
80 % Groupe TF1
Fichier:TF6 logo.svg
TF6
Chaîne mini-généraliste.
Modèle:Date- Modèle:Date- 50 % Groupe M6
50 % Groupe TF1

Chaînes cédées

Plateforme de vidéo

Le groupe TF1 est propriétaire de la plateforme MYTF1 un service principalement de rattrapage des chaines télévisions du groupe et de vidéo à la demande, mais restant limité. Le groupe était également actionnaire à part égale avec France Télévisions et le Groupe M6, de la plateforme VOD Salto jusqu'à sa fermeture en 2023<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Logo Nom Date de création Actionnaires
Fichier:MyTF12019Bleu.svg
MYTF1
Plateforme de rattrapage de télévision et de vidéo à la demande
2010 100% Groupe TF1
Fichier:Tfou-logo.png
TFOU Max
Plateforme de vidéo à la demande avec abonnement proposant des programmes animés et familiaux.
5 février 2015
Fichier:Salto.svg
Salto
Plateforme de vidéo à la demande avec abonnement
20 octobre 2020 Groupe M6
France TV
Groupe TF1

Audiences des chaînes gratuites

En 2016, la part d'audience moyenne des cinq chaînes gratuites du groupe TF1 est de 27,4 %, classant le groupe deuxième derrière France Télévisions à 28,6 % avec cinq chaînes également et devant le groupe M6 à 14,1 % avec trois chaînes<ref name="PM20117">Modèle:Lien web.</ref>.

La part d'audience moyenne du groupe TF1 a baissé de Modèle:Unité entre 2000 et 2017, alors que le nombre de chaînes passaient de une à cinq dans le même temps. Dans le détail, TF1 a perdu Modèle:Unité sur cette même période, TMC a gagné Modèle:Unité entre 2007 et 2017, TFX a gagné Modèle:Unité entre 2009 et 2017, et TF1 Séries Films a gagné Modèle:Unité entre 2013 et 2017.

Audiences des chaînes gratuites du groupe TF1 (en %)
Année TF1 TMC TFX TF1 Séries Films LCI Total groupe
2000 33,4 rowspan="7" Modèle:NC rowspan="9" Modèle:NC rowspan="13" Modèle:NC rowspan="16" Modèle:NC 33,4
2001 32,7 32,7
2002 32,7 32,7
2003 31,5 31,5
2004 31,8 31,8
2005 32,3 32,3
2006 31,6 31,6
2007<ref name="Médiamat2008">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> 30,7 1,2 31,9
2008<ref name="Médiamat2008"/> 27,2 2,1 29,3
2009<ref name="Médiamat2010">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> 26,1 2,6 1,4 30,1
2010<ref name="Médiamat2010"/> 24,5 3,3 1,6 29,4
2011<ref name="Médiamat2012">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> 23,7 3,5 1,9 29,1
2012<ref name="Médiamat2012"/> 22,7 3,6 2,1 28,4
2013<ref name="CB50115">Modèle:Lien web.</ref> 22,8 3,4 2,1 0,6 28,9
2014<ref name="CB50115"/> 22,9 3,1 1,8 0,9 28,7
2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> 21,4 3,1 2,0 1,2 27,7
2016<ref name="PM20117"/> 20,4 3,0 1,9 1,8 0,3 27,4
2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> 20,0 3,2 2,0 1,9 0,6 27,7
2018<ref>Modèle:Lien web.</ref> 20,2 3,0 1,9 1,8 0,7 27,6
2019<ref>Modèle:Lien web.</ref> 19,5 3,1 1,8 1,8 1,0 27,2

Production audiovisuelle et distribution

Publicité

Vente à distance

Internet

Les activités digitales du groupe sont principalement rassemblées dans la filiale e-TF1.

Autres activités

Anciennes activités

Controverses

Contentieux judiciaires et monétisation de la chaîne gratuite

Le Modèle:Date-, un porte-parole de Canal+ confirme que Canal+ a porté plainte contre TF1 pour un différend concernant le renouvellement de son contrat de diffusion des chaînes gratuites de TF1. En effet, d'après BFM business Modèle:Citation. L'affaire a été portée devant le tribunal de commerce de Paris<ref>Modèle:Article</ref>.

À la suite de cette plainte, le groupe Canal décide de suspendre les chaines du groupe TF1 (TF1, TMC, TFX, TF1 Séries Films, LCI) le Modèle:Date- à Modèle:Heure, rendant ainsi impossible l'accès à ces chaines depuis leur décodeur. Mais la chaîne fait son retour sur Canal+ le Modèle:Date- à Modèle:Heure pour les abonnés satellite, ainsi que sur TNT Sat.

D'autres sociétés comme Orange et Free sont dans la même difficulté :

Cette situation est délicate pour TF1, car 55 % des foyers reçoivent la télévision par autre chose que la TNT<ref name=":0" />.

D'autres sociétés se sont accordées plus rapidement : Bouygues Telecom et TF1 en partageant le même actionnaire. L'entente entre SFR et TF1 tient à la rémunération des chaines dites gratuites et des contenus « à valeur ajoutée » (Replay) de TF1 par SFR, en échange de la contrepartie entre Bouygues Telecom et le groupe Altice, qui gère les chaînes BFM TV et RMC Découverte<ref>Modèle:Article</ref>.

En semptembre 2022, un conflit similaire à celui de mars 2018 se fait jour entre les groupes Canal+ et TF1. Le Modèle:Date- Canal+ refuse de renouveler son contrat avec TF1, pour des motifs financiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>; les abonnés de Canal+ sont alors privés de toutes les chaînes du groupe TF1. La société Canal+ décide d'interrompre également la diffusion de toutes les chaînes du groupe TF1 sur l'offre satellitaire gratuite TNT Sat qu'elle exploite. Le 5 septembre 2022, le groupe TF1 déclare porter plainte en référé contre Canal+ à la suite de cette décision, notamment en raison de son impact négatif sur les audiences des chaines qui ne vivent que de la publicité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais la chaîne fait son retour sur Canal+ le Modèle:Date- pour les abonnés satellite, ainsi que sur TNT Sat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail