Christian Cabrol

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Christian Cabrol, né le Modèle:Date de naissance à Chézy-sur-Marne (Aisne) et mort le Modèle:Date de décès à Paris<ref name=AnnonceDecesLeMonde>Mort du professeur Christian Cabrol sur Le Monde, 16 juin 2017</ref>, est un chirurgien cardiaque et un homme politique français.

Il est connu pour avoir réalisé la première transplantation cardiaque en Europe le Modèle:Date, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, entouré de l'assistant de l'époque, Gérard Guiraudon<ref>« Avril 68, les coulisses de la première greffe cardiaque en France du Pr Cabrol », publié le 28 avril 2015 par Damien Mascret et Thibault Izoret Masseron sur le site LeFigaro.fr santé (consulté le 28 juin 2017)</ref>. Il est également à l'origine de la première transplantation cardio-pulmonaire en 1982 avec l'assistant Iradj Gandjbakhch<ref name="ccpfr">« Les grandes étapes », publié par Alain Pavie, sur le site de l'Institut de Cardiologie de Hôpital Pitié Salpêtrière (consulté le 28 juin 2017)</ref> et de la première implantation de cœur artificiel en France en 1986. Son ex-femme, Annick Cabrol, (décédée en 2020) est anesthésiste-réanimatrice et a également participé en tant que telle à la première transplantation cardiaqueModèle:Sfn. En 1998, il s'est marié à l'actrice Bérengère Dautun<ref name="Spect">Fiche sur Spectacles.fr</ref>.

Biographie

Médecine

L'histoire de Christian Cabrol commence à Chézy-sur-Marne dans le milieu des années 1920. À cette époque où l'on vivait en famille, son père était agriculteur et son grand-père, le docteur Émile, était médecin de campagne<ref name="LePaysBriard">« Il était né à Chézy-sur-Marne dans l'Aisne », publié le 16 juin 2017 par G.Roger, sur le site Le pays Briard (consulté le 28 juin 2017)</ref>,Modèle:Sfn. Christian l'accompagnait parfois lors de ses visites médicales et avait déjà le rêve de devenir médecin à son tour. Son grand-père, âgé de Modèle:Unité en 1940, lui a conseillé de devenir chirurgien, tant il pressentait le déclin de la médecine dans le monde rural de cette époqueModèle:Sfn.

Christian Cabrol se retrouve pensionnaire à Château-Thierry, la ville voisine, où il fait ses études. À l'âge de Modèle:Unité en 1944, il débarque à Paris dans le sillage des chars du général Leclerc qui viennent de libérer la capitale. Il entre comme étudiant à l'hôpital de la Salpêtrière qui, à l'époque, était encore séparé par un grand mur de l'hôpital de la PitiéModèle:Sfn, pour devenir interne des hôpitaux de Paris jusqu'en 1949. Il a pour professeur Gaston Cordier (1902-1965) à partir de 1951, qui deviendra son référent et aura une grande influence sur sa carrière. Il présente sa thèse de doctorat et le concours de Médaille d'or avec succès en 1953, ce qui lui permet d'avoir une année d'internat supplémentaire, payée, dans le service de son choix, puis en 1955, il devient professeur d'anatomie. Le professeur Jean Quénu (1889-1975) a exigé qu'il officie en tant que chef de clinique dans son service, même sans le titreModèle:Sfn.

Il rencontre et épouse Annick, la jeune étudiante anesthésiste bretonne, en octobre 1955 et ils partent tous les deux continuer leurs études de médecine aux États-Unis. Ils font leurs stages à Minneapolis, à l'Université du Minnesota, près de la frontière canadienne, auprès du chirurgien cardiaque Modèle:Lien durant deux années. Il se lie d'amitié avec deux chirurgiens étudiants de son âge, Norman Shumway qui mettra au point dans les années suivantes la greffe du cœur sur le chien et Christiaan Barnard qui réalisera la première greffe sur l’homme en s’appuyant sur les travaux de son ami d'universitéModèle:Sfn.

De retour à Paris, Gaston Cordier, qui avait pris entre-temps la direction du service de chirurgie générale, lui offre une place d'assistant et des recommandations auprès de confrères, tels que : Jude Turiaf (1904-1989)<ref>Jude-Toussaint-Gustave Turiaf (1904-1989), sur le site de l'idref.fr (consulté le 29 juin 2017)</ref>, Jean Lenègre (1904-1972)<ref>Jean Lenègre (1904-1972), sur le site data.bnf.fr (consulté le 29 juin 2017)</ref> et Jean Acar (1928-)<ref>Jean Acar (1928-), sur le site data.bnf.fr (consulté le 29 juin 2017)</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jean Acar, cardiologist, educator (1928-), sur le site prabook.com (consulté le 29 juin 2017)</ref>. La réalisation des premières interventions de chirurgie cardiaque débute en 1960. Il s'ensuit une longue liste de cas d'école pour la profession<ref name="ccpfr" /> et au-delà, comme la circulation extra-corporelle (CEC) dans le cas d'une cure d’une sténose pulmonaire, d'une cure complète de tétralogie de Fallot et de la pose d'une valve de Starr aortique en 1963.

Le 27 avril 1968, il réalise, sur le patient Clovis Roba, la première transplantation cardiaque en France et en Europe et la septième transplantation mondiale avec son assistant Gérard Guiraudon et l'extraordinaire équipe d’anesthésistes et d’infirmières<ref name="ccpfr" />. Elle suscite un tel élan qu'une centaine d'opérations similaires sont réalisées dans le monde l'année suivante. Comme les six premières mondiales, elles ont été un échec parce que tous les patients sont morts dans les Modèle:Unité après l'intervention. Sauf pour le cas du patient marseillais, Emmanuel Vitria, qui a survécu Modèle:Unité à sa greffe. La découverte de l'anti-rejet du nom de ciclosporine est faite au début des années 1980, couronnant de succès les interventionsModèle:Sfn.

À l'âge de Modèle:Unité et durant Modèle:Unité, Christian Cabrol devient le fondateur et directeur du service de chirurgie cardiaque de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière de 1972 à 1990<ref name="ccpfr" />. L'équipe vient se renforcer des compétences des futurs professeurs : Iradj Gandjbakhch et Alain Pavie. Une suite d'innovations a continué à faire date dans la profession et pour les patients, telle qu'en 1982 la première transplantation cœur-poumons et en 1986, la première implantation d’un cœur artificiel en Europe<ref name="upmc">« Espace des personnels », sur le site de l'Université Pierre et Marie Curie (consulté le 30 juin 2017)</ref>.

Parallèlement, il est professeur d’anatomie puis de chirurgie cardio-vasculaire à la faculté de médecine Pitié-Salpêtrière<ref name="upmc" />. (devenue Université Paris VI puis aujourd’hui université Pierre-et-Marie-Curie, ou UPMC, et désormais Sorbonne Université).

À partir de 1989, il est le président fondateur de l'ADICARE (Association pour le développement et l'innovation en cardiologie)<ref>Association ADICARE, Association pour le développement des innovations en cardiologie, Recherche et enseignement (consulté le Modèle:1er juillet 2017)</ref>. De cette même période jusqu'en 1996, il est le président de l'association France Transplant<ref>Les Présidents successifs, sur le site de l'Association France Transplant (consulté le Modèle:1er juillet 2017)</ref>. En 1993, il est nommé chirurgien honoraire des hôpitaux de Paris. Le 19 mai 1998, il devient membre de l'Académie nationale de médecine<ref>« Professeur Christian Cabrol », sur le site de la Société Française de ChirurgieThoracique et Cardio-Vasculaire (consulté le 30 juin 2017)</ref>.

En politique

Distinctions

Hommages

Une place porte son nom dans le 13e arrondissement de Paris depuis juin 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Publications

  • Les pédicules segmentaires du poumon, l'Expansion scientifique française, 1952-55 (tome 1 : Poumon droit, tome 2 : Poumon gauche, avec Gaston Cordier)
  • Anatomie du cœur, Masson et Cie, 1972
  • Mes quatre cents greffes cardiaques à l'Hôpital de la Pitié : entretiens avec Pierre Bourget, Plon, 1987
  • Parole de médecin, Carrère, 1991, Modèle:ISBN
  • La bataille pour la vie : la chirurgie au quotidien, Hachette-Carrère, 1993, Modèle:ISBN
  • Guide familial de la santé, Hachette, 1994 Modèle:ISBN (avec Nadège Verrier)
  • Le don de soi, Hachette-Carrère, 1995, Modèle:ISBN
  • Mangeons vrai, Éditions Modèle:N°, 1997, Modèle:ISBN (avec Isabelle Gaudon)
  • L'Europe, comment ça marche ?, Unicomm, 1998
  • Modèle:Ouvrage
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Bibliographie

Hommage

  • La commune de Chézy-sur-Marne a nommé son école Christian Cabrol<ref name="LePaysBriard" />.
  • Depuis 2007, le Musée de la chirurgie, à Myennes (58), porte le nom du Pr. Christian Cabrol 23. Une salle, relatant sa carrière, lui est consacrée où l'on peut voir de nombreux objets et documents lui ayant appartenu <ref>Modèle:Lien web</ref> et 24. L'établissement conserve également un important fonds d'archives concernant sa vie professionnelle . Le Musée de la Chirurgie Pr. Christian Cabrol est l'un des seuls en France consacré entièrement à l'histoire et l'évolution de la chirurgie. 25 à 29.

Notes et références

Modèle:Références 23. "Le Professeur Cabrol soutien Clairefontaine, le Pr. Christian Cabrol donne son nom au musée de la chirurgie de l'association culturelle Clairefontaine", Le Journal du Centre, avril 2007.

24. "L'espace Professeur Cabrol a été inauguré", Myennes, Musée de la Chirurgie, Le Journal du Centre, 22/09/2018.

25. Audrey Jandin "Découvrir l'histoire de la chirurgie, Musée de la Chirurgie Pr. Christian Cabrol", Le Berry Républicain, 23/08/2018.

26. Jean-Bernard Pardieu, "Le Musée de la Chirurgie de Myennes", l'Almanach Bourguignon, Editions Arthéma, 2019.

27. France Bleu, émission "une heure en France" :"Le Musée de la Chirurgie", F. Le Teurnier et D. Faroud, diffusion le 27/08/2019.

28. P. Thomeret, "Le Musée de la Chirurgie Pr. Christian Cabrol", Le Quotidien du Médecin, 8/09/2020.

29. Marie-Claire Paulet et Philippe Dousseau," Musée de la Chirurgie Pr. Christian Cabrol : se souvenir et transmettre", revue Revivre de France Adot N°28, juin 2020.

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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