Chézy-sur-Marne
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Chézy-sur-Marne est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Ses habitants sont appelés les Guernouillats et Guernouillates, la commune ayant adopté pour emblème la grenouille.
Géographie
Situation
Modèle:Encadré texte Modèle:Carte communes limitrophes Chézy-sur-Marne est située sur le plateau de la Brie champenoise, à sept kilomètres au sud-ouest de Château-Thierry.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Lieux-dits
- Hameaux
Château de l'Abbaye ; le Moncet ; les Roches.
- Écarts
Ancien moulin des Bois ; Arrouard (ancien moulin) ; Bayard (ancien moulin) ; la Casinière ; Chaillois-l'Abbaye ; les Estolins ; Grand-Ru ; Guilleterie ; Ragrenet (ancien moulin) ; la Petite-Queue ; la Queue ; Saint-Jean ; les Verdelettes.
- Fermes
Les Avréaux ; la Bézarderie ; Brochot ; Chaillouet ; Chevance ; Harmandot ; le Grand Luquis ; le Petit Luquis ; Pislouvet ; Proslins ; la Ramonerie ; le Grand Troncet ; le Petit Troncet.
Hydrographie
Le village est traversé par le ru du Dolloir, un affluent de la Marne.
L'aqueduc de la Dhuis, conçu par le baron Haussmann pour alimenter Paris en eau, traverse également le territoire de la commune.
Chezy appartient au canton de Charly-sur-Marne, à l'intercommunalité du canton de Charly-sur-Marne.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par une gare (Chézy-sur-Marne) de la ligne Paris - Château-Thierry (Modèle:Transilien/correspondances avec intitulé).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montfaucon », sur la commune de Montfaucon, mise en service en 1977<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Chézy-sur-Marne est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,1 %), forêts (19,7 %), prairies (12,8 %), cultures permanentes (8,8 %), zones urbanisées (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Après avoir été nommé Casiacus, puis Casiei le village fut dénommé Chézy-l'Abbaye de la fondation de l'abbaye de Saint-Pierre de Chézy jusqu'à la Révolution française<ref>« Chézy. Un peu d'Histoire » sur mairie-chezysurmarne.fr.</ref>.
Histoire
Modèle:Article détaillé Le site de la commune est peuplé depuis Modèle:Unité. À l'époque gallo-romaine, elle se nomme Casiacus, puis Casiei.
Après la fondation de l'abbaye de Saint-Pierre sur les bords de la Marne par l'ordre bénédictin, elle devient Chézy-l'Abbaye. L'abbaye brûle en 887 lors des invasions normandes. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fuyant les combats entre les troupes de Louis VI le Gros et de Thibaud de Champagne, les moines reconstruisent l'abbaye au cœur du village. En 1414, pendant la guerre de Cent Ans, afin de contrer l'envahisseur anglais, le village est fortifié et l'abbaye transformée en château fort, mais celui-ci est aussitôt incendié et sera définitivement détruit peu après la Révolution. Modèle:Refnec, Chézy-l'Abbaye est devenue Chézy-sur-Marne.
Avant 1755, au temps où la route d'Allemagne (actuelle route nationale 3 de Paris à Sarrebruck) longe encore ses remparts, le bourg connaît une assez grande prospérité. On y fabrique des étoffes et on y fait le commerce du vin et des grains, grâce à un port marchand établi sur la Marne. Pendant plusieurs siècles, outre l'église abbatiale, le bourg possède deux églises paroissiales : Saint-Martin-d'en-Bas, située en dehors des murs au bord du Dolloir qui sera détruite vers 1850, et Saint-Martin-d'en-Haut qui, dévastée par la guerre de Cent Ans, sera reconstruite entre 1515 et 1555. À l'époque moderne, malgré de terribles ravages dus à la guerre de 1870 et aux deux guerres mondiales, la construction d'une gare SNCF sur la ligne Paris - Strasbourg donnera un nouvel essor au village.
Le vignoble
Attestée dès 855 par un manuscrit signé par Charles le Chauve, la viticulture est étroitement liée à l'histoire de la commune. En témoignent aussi les registres paroissiaux qui font état de nombreuses familles de vignerons. On relate que du vin de Luquis, terre de Chézy, aurait été servi à la table de [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. Entre 1760 et 1900, la commune compte environ 110 hectares de vignes. Le vin de Chézy reçoit l'appellation champagne en 1889. À la suite des ravages du phylloxéra qui suivirent, il faudra plusieurs décennies pour que le vignoble retrouve toute son étendue. Celle-ci est d'environ 150 hectares en 2005. Le cépage se compose en majeure partie de pinot noir. Plusieurs vignes de Chézy appartiennent au domaine Moët & Chandon.
L'orage et les inondations du Modèle:Date-
La commune a été touchée de plein fouet par une coulée de boue lors d'un violent orage le Modèle:Date-. Cette coulée emporta des voitures, inonda des caves, immergea des maisons dans deux mètres d'eau par endroits<ref>Voir l'article sur meteo-world.com, consulté le Modèle:Date-.</ref>. Les alentours ont été aussi touchés.
Sur les Modèle:Unité, 300 sinistrés ont subi les inondations de la rivière le Dolloir qui est montée à plus de Modèle:Unité ravageant la majeure partie du centre bourg. Aucune victime ne fut à déplorer, mais les dégâts matériels furent très importants (évaluation au Modèle:Date- : Modèle:Monnaie pour la commune). La déclaration de catastrophe naturelle a été validée le Modèle:Date-.
À la suite de ces inondations, la mairie a mis en place un certain nombre de mesures afin d'éviter que ces inondations ne se reproduisent. D'importants travaux ont eu lieu afin de sécuriser les voies et les inondations, de même qu'un important nettoyage de la rivière qui était sortie de son lit, le Dolloir.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Chézy-sur-Marne est membre de la communauté de communes du Canton de Charly-sur-Marne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Charly-sur-Marne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Château-Thierry, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Essômes-sur-Marne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
- Melitta France SAS, fabricant de filtres à café, avec un effectif de 300 salariés en 2004, 55 salariés en 2012. Il ne reste plus que la logistique, la production étant repartie en Allemagne.
- 35 petites entreprises en 2005, dont plusieurs exploitations agricoles et vinicoles.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin, classée en 1913<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. La tour du clocher, de style Renaissance, porte les monogrammes de Henri II et de Catherine de Médicis, ainsi que le croissant de lune de Diane de Poitiers. Un bas-relief du portail nord représente la salamandre, emblème de [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. L'église abrite une réduction de la statue de sainte Geneviève protégeant Paris, œuvre de Paul Landowski.
- Ruines de l'abbaye Saint-Pierre<ref>Dom Michel Germain, Matériaux du Monasticon Gallicanum, Modèle:Manuscrit « Scenographia Monasterii S. Petri Casiacensis »</ref>, sur la place du village. Place nommée du nom du soldat ayant couvert la retraite des soldats français vers Coulommiers à l’aide du sapeur Feuillebois armé d’une mitrailleuse, et tombé au combat à Chezy-sur-Marne : le lieutenant Lehouq (FR).
- La Cour des Tournelles, ancienne demeure seigneuriale datant de l'époque médiévale.
- Maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur la place du village, avec galerie et colombages.
- Ancien pressoir et ancien lavoir, sur les rives du Dolloir.
Personnalités liées à la commune
- Louis de Bassompierre (1610-1676), abbé de Chézy-sur-Marne.
- Jean-Émile Buland (1857-1938), peintre et graveur, y possédait une résidence secondaire.
- Christian Cabrol (1925-2017), chirurgien et pionnier de la greffe du cœur, député européen en 1994-1999, adjoint au maire de Paris en 1996-2001. Natif de la commune, il est inhumé dans le cimetière du village.
- Paul Landowski (1875-1961), sculpteur, résident du château des Etolins<ref>Site de la mairie de Chézy-sur-Marne.</ref>, à qui l'on doit le Monument aux morts de la commune, ainsi que la statue du Christ Rédempteur qui domine la baie de Rio de Janeiro. Il est aussi le sculpteur du monument Les Fantômes de la butte de Chalmont à Oulchy-le-Château, commémorant la seconde bataille de la Marne.
- André Rossi (1921-1994), maire de Chézy-sur-Marne en 1962-1971, député de l'Aisne en 1958-1981, secrétaire d'État et porte-parole du gouvernement Jacques Chirac en 1974-1976, ministre du Commerce extérieur du gouvernement Raymond Barre en 1976-1978.
Chézy au cinéma
Chézy-sur-Marne et ses environs furent les lieux de tournage du film Les Otages de Raymond Bernard sorti en 1939 avec, entre autres, Saturnin Fabre, Fernand Charpin, Annie Vernay, Pierre Larquey, Jean Paqui et Noël Roquevert.