Noël Roquevert

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Modèle:Redirect homophones Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)

Noël Bénévent, dit Noël Roquevert ou simplement Roquevert, est un acteur français, né le Modèle:Date de naissance à Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire) et mort le Modèle:Date de décès à Douarnenez (Finistère).

Biographie

Jeunesse

Fils des comédiens ambulants Auguste Bénévent et Marie-Louise Epelly, respectivement originaires de la Sarthe et de la Vendée, Noël Louis Raymond Bénévent, dit Noël Roquevert, naît durant une tournée à Doué-la-Fontaine<ref name="Encinémathèque">Noël Roquevert sur Encinémathèque</ref>. Il débute dès son plus jeune âge dans des rôles de figuration aux côtés de ses parents (à l'âge de six mois, il serait déjà apparu sur scène dans Le Bossu incarnant la jeune Aurore de Nevers). Puis, joue à 5 ans, aux côtés de sa sœur Antoinette (de 4 ans son ainée) (1888-1984), dans le rôle de Claudinet, dans un mélodrame classique de l’époque, « Les deux gosses »<ref name="Encinémathèque"/>.

Sapeur-télégraphiste pendant la Première Guerre mondiale, il sert aux armées pendant toute la guerre et est démobilisé en Modèle:Date-. Cela lui vaut la Médaille interalliée<ref>Bureau de recrutement de Guingamp, classe 1912, Fiche matricule de Noël Louis Raymond Bénevent.</ref>. La paix revenue, il commence à gagner sa vie dans les théâtres parisiens et entame une longue carrière durant laquelle il participera à près de cent cinquante pièces et plus de cent quatre-vingts films.

Carrière

En 1920, Cora Laparcerie lui offre son premier rôle dans une pièce intitulée Mon homme au théâtre de la Renaissance<ref>Cora Laparcerie à l'Île Tristan, dossier de presse, consultable http://www.calameo.com/books/001156891ff5141aa6255</ref>. Il est remarqué par Sacha Guitry et Max Linder. Il fait une première apparition au cinéma dans le film L'Étroit Mousquetaire de Max Linder en 1922 dans un tout petit rôle qu'il qualifiera lui-même d'embryonnaire<ref>Interview donnée à Pierre Tchernia dans l'émission Monsieur Cinéma diffusée le Modèle:Date- sur la deuxième chaîne de l'ORTF.</ref>. Il attendra cependant la quarantaine et l'arrivée du cinéma parlant pour voir véritablement décoller sa carrière, dans des seconds rôles.

On l'aperçoit en Cosaque dans Tarass Boulba en 1935 de Alexis Granowsky avec Harry Baur, puis, la même année, dans La Bandera en sergent dans un train.

Il participe à des opérettes : Histoire de chanter en 1946 avec Luis Mariano, Andalousie en 1950 avec Carmen Sevilla.

Noël Roquevert est omniprésent dans le cinéma français. Il tourne pendant la guerre avec des réalisateurs reconnus, tels qu'Henri-Georges Clouzot dans L'Assassin habite au 21, qui lui réserve le rôle d'un médecin colonial en retraite Linz, mais aussi dans Le Corbeau. Dans les décennies qui suivent la Seconde Guerre mondiale, il est au générique dans Les Diaboliques, Le Mouton à cinq pattes et Un singe en hiver avec le réalisateur Henri Verneuil, et Marie-Octobre avec Julien Duvivier.

Il pouvait aussi bien jouer des rôles de gentils comme Landru, le boutiquier artificier farfelu dans Un singe en hiver, que de méchants dans Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque (1951).

Il a également fait de la télévision, comme dans la série Jacquou le Croquant.

En 1965, il est victime d'un infarctus et soigné à l'hôpital Lariboisière.

Son dernier film est Le Viager de Pierre Tchernia, en 1972 : il y joue le patriarche de la famille Galipeau.

Fichier:Tombe de Noël Roquevert.jpg
Tombe de Noël Roquevert au cimetière de Ploaré, à Douarnenez.

Il privilégiait le plaisir de vivre et, par exemple, refusait de jouer dans des films ou des pièces si les dates lui faisaient rater l'ouverture de la chasse<ref>Douarnenez. Un beau coup de fusil. La Dépêche de Brest, 28 octobre 1933, p. 5, à {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. Cela ne l'empêcha pas d'accéder à la célébrité pour ses seconds rôles.

Image publique

Pour beaucoup, son nom évoque un sourcil froncé sur un petit œil rond, inquisiteur et inquiétant, une voix martelant chaque phrase, une moustache taillée avec soin, souvent dans un style d'adjudant de compagnie, de surveillant général ou de contremaître, prompt à faire respecter le règlement et la discipline.

Vie privée

Il est le neveu de l'acteur et réalisateur Émile Vardannes.

Mort

Il mourut peu après le décès de sa seconde femme, Paulette Noizeux, emporté par une crise cardiaque dans sa résidence bretonne de Douarnenez.

Il est inhumé au cimetière de Ploaré, quartier situé à Douarnenez (Finistère), auprès de ses parents<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Filmographie complète (cinéma et télévision)

Modèle:Boîte déroulante/début 1921 - 1939

Modèle:Boîte déroulante/début 1940 - 1949

Modèle:Boîte déroulante/début 1950 - 1959

Modèle:Boîte déroulante/début 1960 - 1969

Modèle:Boîte déroulante/début 1970 - 1972

Théâtrographie

Modèle:Boîte déroulante/début

Films avec Louis de Funès

C'est l'acteur qui a tourné le plus de films avec Louis de Funès, un total de vingt-trois :

Bibliographie

  • Noël Roquevert, le comédien qui sait être tour à tour cynique ou drôle, article de George Fronval paru le 12 octobre 1951 dans l'hebdomadaire Paris-Dakar<ref>Le cinéma. Paris-Dakar, 12 octobre 1951, p. 5, à {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>
  • Noël Roquevert l'éternel rouspéteur d'Yvon Floc'hlay, Éditions France Empire, 1987
  • Raymond Chirat; Olivier Barrot, Les excentriques du cinéma français : 1929-1958, Paris : Henri Veyrier, 1983. Modèle:ISBN
  • Yvan Foucart : Dictionnaire des comédiens français disparus, Mormoiron : Éditions cinéma, 2008, 1185 p. Modèle:ISBN

Discographie, enregistrements

  • Napoléon Bonaparte raconté par un grognard de la vieille garde, enregistré avec la compagnie Claude Vernick et publié en deux disques, Bonaparte puis Napoléon. Réédité chez Eponymes, 2012.

Notes et références

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Liens externes

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