Jean Choux

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Jean Choux est un réalisateur et scénariste suisse, né le Modèle:Date de naissance à Genève (Suisse) et mort le Modèle:Date de décès à Paris [[4e arrondissement de Paris|Modèle:4e]]<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Biographie

Jean Robert Choux, de son nom complet, débute comme journaliste en Suisse et publie un recueil de poésies<ref name=beylie>Modèle:Ouvrage</ref>.

Fichier:Michel Simon 1995 Swiss stamp.jpg
Timbre commémoratif édité par la Poste suisse en 1995 en l’honneur de Michel Simon (La vocation d’André Carel).

En 1925, il réalise en Suisse son premier film, La Vocation d'André Carel ou La Puissance du travail avec Michel Simon et Blanche Montel. À Paris, il tourne cinq autres films muets, tous interprétés par celle qui deviendt son épouse en 1931, l'actrice française Thérèse Reignier (1891-1952), dont La Terre qui meurt (1926) et Le Baiser qui tue (1929).

En 1931, il remporte un grand succès<ref name="beylie" /> avec l'adaptation filmée de Jean de la Lune de Marcel Achard avec Madeleine Renaud, Michel Simon et René Lefèvre. Ce succès est dû à Michel Simon, qui avait créé la pièce, et qui tenait à la filmer, mais il est rapidement déçu par Jean Choux et il prit les commandes du projet. Devant le succès du film, Jean Choux exigea que son nom soit crédité<ref name=":0">Présentation de Jean de la Lune sur Arte, voir en ligne, consulté le 30/09/2020</ref>.

La même année, dans Un chien qui rapporte, il dirige Arletty dont c’est la première apparition en vedette principale au cinéma. Il tourne notamment Maternité avec Françoise Rosay (1934), Le Greluchon délicat avec Alice Cocéa et Harry Baur (1934), Paris avec Harry Baur (1936), Paix sur le Rhin avec Françoise Rosay et Dita Parlo (1938).

En 1938, il rejoint les studios de Cinecittà à Rome que Mussolini vient de faire construire<ref name=":0" />. Il tourne Angélica, avec Viviane Romance, lorsque la guerre est déclarée. Il réalise un film italo-espagnol, La Naissance de Salomé<ref name="beylie" />, avant de retourner en France.

En 1941, il devient le porte-parole cinématographique de Pétain et du gouvernement de Vichy<ref name=":0" />. En 1942, son film La Femme perdue avec Renée Saint-Cyr est « l'un des grands succès commerciaux de l'Occupation<ref name="beylie" /> ».

Jean Choux meurt le Modèle:Date- à l'Hôtel-Dieu de Paris dans le [[4e arrondissement de Paris|Modèle:4e arrondissement]]<ref>Archives de Paris Modèle:4e, acte de décès no 393, année 1946 (page 10/31)</ref>. Sa dernière réalisation, L'Ange qu'on m'a donné, sort trois semaines après sa mort.

Filmographie

Réalisateur

Modèle:Colonnes

Supervision

Scénariste

Publications

  • La Critique au coin d'un bois, coécrit avec Albert Rheinwald, Genève, Imprimerie de la Suisse, 1921 Modèle:OCLC
  • La Louange des arbres, des eaux et des monts, poésie, Ambilly, Société d'imprimerie d'Ambilly, 1924 Modèle:OCLC
  • Michel-Ange et Paul Valéry, essai, Paris, Valdemar Rasmussen éditeur, 1932 Modèle:BNF
  • L'Homme qui a dit : non !, poème posthume écrit pendant l'occupation, in Colonel Rémy, De Gaulle cet inconnu, Monte-Carlo, Solar, 1947 Modèle:BNF

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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