Le Viager
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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le Viager est un film français réalisé par Pierre Tchernia, coauteur du scénario avec René Goscinny, sorti en 1972.
Synopsis
En 1930 à Paris, Léon Galipeau, médecin généraliste à la compétence discutable, ausculte Louis Martinet, célibataire de Modèle:Nobr. Persuadé que son patient, usé, n'a que deux ans tout au plus à vivre, Galipeau convainc son frère Émile d'acquérir en viager la maison de campagne que possède Martinet dans un petit village de pêcheurs alors méconnu : Saint-Tropez. Confiants dans leur affaire, les deux frères acceptent même d'indexer la rente viagère sur le cours d'une valeur, pensent-ils, sans avenir : l'aluminium.
Alors que les années passent, non seulement Martinet garde bon pied bon œil mais encore reprend-il vigueur et entrain sous le soleil provençal.
C'est l'époque de l'essor des aéroplanes : l'aluminium grimpe, la rente viagère augmente sans fin et la famille Galipeau s'impatiente. Lassée d'attendre le trépas de Martinet, elle échafaude des plans pour se débarrasser de l'encombrant crédirentier. Hélas, les événements aidant (Seconde Guerre mondiale, Exode, occupation allemande, puis épuration), les tentatives des Galipeau pour éliminer l'innocent Martinet se retournent invariablement contre eux. Un à un, les Galipeau meurent sous le regard toujours candide du vaillant retraité, centenaire à la fin du film, qui conserve pourtant un excellent souvenir de la famille Galipeau.
Fiche technique
- Titre : Le Viager
- Réalisation : Pierre Tchernia
- Scénario : Pierre Tchernia et René Goscinny
- Musique : Gérard Calvi
- Décors : Willy Holt
- Costumes : Gladys de Segonzac
- Photographie : Jean Tournier
- Son : Jacques Lebreton
- Montage : Isabel García de Herreros, Françoise Javet et Kouka
- Production : René Goscinny et Leon Zuratas
- Sociétés de production : Les Films Dargaud et Les Productions Artistes associés (United Artists)
- Société de distribution : Les Productions Artistes associés
- Pays de production : Modèle:Pays
- Format : couleur (Eastmancolor) — [[Format 35 mm|Modèle:Unité]] — 1,66:1 — son mono
- Genre : comédie noire
- Durée : 98 minutes
- Durée : Modèle:Unité (Modèle:Unité)<ref name="CNC">Modèle:Lien web.</ref>
- Visa d'exploitation : no 38637<ref name="CNC" />
- Date de sortie :
- France : entre le Modèle:Date et le Modèle:Date<ref name="CNC" />,<ref>Modèle:Unifrance titre (consulté le Modèle:Date-).</ref>
Distribution
- Michel Serrault : Louis Martinet / le général nazi déguisé en portier d'hôtel / le général nazi non déguisé / Otto, le parachutiste allemand déguisé en bonne sœur / l'Allemand infiltré dans l'usine d'armement / l'Allemand infiltré en instituteur / l'Allemand infiltré dans l'État-Major français.
- La famille Galipeau
- Michel Galabru : Modèle:Dr
- Odette Laure : Marguerite Galipeau, l'épouse de Léon
- Jean-Pierre Darras : Émile Galipeau, le frère de Léon
- Rosy Varte : Elvire Galipeau, épouse d'Émile et mère de Noël
- Noël Roquevert : le grand-père (le père d'Elvire)
- Madeleine Clervanne : la grand-mère (la mère d'Elvire)
- Luc Diaz : Noël Galipeau à 10 ans
- Claude Brasseur : Noël Galipeau à 40 ans
- Yves Robert : le capitaine de corvette Bucigny-Dumaine
- Claude Legros : Lucien, le facteur
- Jean Carmet : Maître Vierzon, l'avocat de Noël
- Jean Richard : Jo, petit voyou
- Gérard Depardieu : Victor, complice de Jo
- Bernard Lavalette : le député-maire de Saint-Tropez
- Jean Michaud : le procureur
- Jacques Hilling : le président du tribunal
- Jacques Bodoin : Maître Lagarrigue, le notaire
- Raoul Curet : le projectionniste
- Rudy Lenoir: un Allemand qui fuit à vélo
- René Renot : Jeannot
- Antoinette Moya : Angèle, femme du facteur
- Alain Lionel : le docteur de l'hôpital
- Gabriel Jabbour : Modèle:M., le patron de Martinet
- Pierre Tchernia : le narrateur (voix) / le réalisateur TV
- Elisabeth Vermeiren-Dulac : la cheftaine des scouts belges
- Paul Préboist : le fromager dans la grande surface
- Henri-Jacques Huet : le chef du maquis
- Edmond Ardisson : le chef de train
- Béatrice Chatelier : la pulpeuse infirmière
- Yves Barsacq : un invité du préfet de police
- Robert Berri : un invité du préfet de police
- Philippe Castelli : un artiste du cabaret
- Roger Lumont : le général Von Schwarzenberg
- André Randel : le trompettiste
- Guy Verda : le photographe du cabaret
- Joëlle Bernard : la prostituée
- Jean Franval : un invité du préfet de police
- René Aranda : un homme à la cérémonie
- Roger Carel : la voix off des actualités
- Claude Dasset : la voix off de la TSF
- Nathalie Serrault : l'enfant qui explique le viager (voix)
- Paul Bisciglia : un maquisard
- Jacques Préboist : le hallebardier
- Jacques Grello : un centenaire (à confirmer)
- Michèle Mercier : la jeune femme au bal (caméo)
- Jacques Rouland : un photographe au centenaire
- José Luis de Vilallonga : le général qui décore Martinet
- Nicole Chomo : une bonne des Galipeau
- Nicole Desailly : une bonne des Galipeau
- Gloria France : une passante
- Marius Gaidon : un employé de Levasseur
- Édouard Rousseau : l'employé de Levasseur qui porte la statuette
- Guy Bonnafoux : un homme qui fait la file des provisions
- Robert André : un invité du préfet de police
- Jakub Weizbluth : un invité du préfet de police
- Jacques Wallet : un invité du préfet de police
- Roland Malet : un garde devant le tribunal
- Le chien Kiki : Kiki
- Le chien Douglas Médor Jr : Descendant de Kiki
- Le chien Médor Jr : Descendant de Kiki
- Images d'archives
- Vincent Auriol
- René Coty
- Jacques Charrier
- Brigitte Bardot
- Charles de Gaulle
- Georges Pompidou
- Claude Pompidou
La disparition des Galipeau
Modèle:Arbre généalogique/début Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique/fin
- 1937 : le père d'Elvire meurt quelques mois après que Léon, le beau-frère de cette dernière, a affirmé qu'il avait une santé de fer, voire « d'aluminium ».
- 1949 : Marguerite Galipeau, l'épouse de Léon, meurt d'un infarctus après que la famille a voulu faire subir ce sort à Martinet en lui faisant découvrir la vie parisienne…
- 1950 : Émile Galipeau, l'époux d'Elvire, meurt noyé après que son pédalo a été tamponné par celui de Bucigny-Dumaine, qui voulait l'embrocher avec sa hallebarde. Avant de mourir, Émile a eu le temps d'abattre son agresseur au révolver. Émile venait pour tuer Martinet et voulait l'entraîner au large pour que la mer Méditerranée ne rende pas le cadavre.
- 1971 :
- la mère d'Elvire meurt de vieillesse.
- Puis, Léon Galipeau scie la rambarde de la fenêtre de Martinet pour lui faire faire une chute mortelle… mais c'est Elvire, sa belle-sœur, qui tombe et se tue. Léon, lui, tombe dans l'escalier qu'Elvire vient de bien cirer en espérant y faire tomber Martinet, mais Léon s'en tire avec de nombreuses fractures.
- Peu après, Léon meurt d'une crise cardiaque le jour où il apprend l'acquittement de son neveu Noël devenu voyou (mort que connaît également l'avocat de Noël, Maître Vierzon, pratiquement au même moment).
- Quelque temps plus tard, Noël Galipeau meurt dans l'explosion de la vieille voiture de Jo, son complice. L'allume-cigare défectueux ayant mis en route les feux d'artifice que Noël voulait activer afin de distraire Martinet, afin de laisser le temps à Jo d'abattre le vieil homme.
Production et réalisation
Une partie de l'écriture du scénario du Viager se déroule lors des voyages en train que font René Goscinny et Pierre Tchernia chaque semaine pendant deux ans vers Bruxelles pour surveiller tous les Modèle:Citation du film d'animation Lucky Luke (coréalisé et écrit avec Morris)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Autour du film
- Le cas d'un vendeur en viager ayant survécu à ses acheteurs et devenu centenaire a existé avant la réalisation du film. En 1961, on peut en effet lire dans la presse française :
- Après la scène où l'on voit les actualités ciné, le projectionniste demande au facteur où est Martinet. On aperçoit alors l'affiche d'un film intitulé Ah ! Si j'étais restée pucelle. On voit aussi d'autres affiches de films, comme Fabiola, Le Castillan<ref>Fiche du film Le Castillan (1963) sur www.senscritique.com</ref> et Monsieur Vincent.
- Tous les chiens successifs de M. Martinet s'appellent Kiki : un numéro d'ordre est ajouté à chaque fois sur la niche.
- Il s'agit du dernier long métrage dans lequel joue Noël Roquevert, mort en 1973.
- Un sujet analogue est abordé dans le film Sacrée Jeunesse, avec également Noël Roquevert.
- Des années plus tard, la fiction se trouve dépassée par la réalité avec la longévité exceptionnelle de Jeanne Calment, qui a elle aussi vendu sa maison en viager (non à son médecin, mais à son notaire, à l'âge de Modèle:Nobr, soit Modèle:Nobr avant son décès). Comme Martinet, Jeanne Calment a survécu à son débirentier.
- Le film Un éléphant ça trompe énormément (1976) réalisé par Yves Robert, pourrait être perçu comme un clin d'œil à la chanson homonyme chantée par les boy-scouts belges dans Le Viager, au moment où le capitaine Bucigny-Dumaine (incarné justement par Yves Robert) doit arrêter Martinet.
- Le générique précise que la scène de l'explication du viager par des dessins enfantins est signée « du petit Gotlib ». Ce dessinateur la reprendra avec Goscinny dans une planche de sa Rubrique-à-brac, parue dans le journal Pilote.
- La chanson entendue lorsque Louis Martinet boit son huile de foie de morue au début du film est J'ai ma combine de Georges Milton (1930).
- Les drapeaux américains, au Modèle:Date-, arborent 50 étoiles (alignées en quinconce). Or en 1944 il n'y en avait que 48 (alignées au carré) car les États d'Hawaï et d'Alaska n'ont rejoint l'Union qu'en 1959 — cette erreur historique concernant le nombre d'étoiles du drapeau américain est courante dans de nombreux films.
- Quand on veut montrer que l'officier de marine a commis « une petite erreur », on lui montre un journal avec un navire en train de couler. Il s'agit en réalité de La Bourrasque, coulée lors de la débâcle de Dunkerque.
- Les noms de famille Martinet et Galipeau ne sont pas pris au hasard :
- En argot, un galipot désigne plusieurs choses, mais toujours de manière péjorative (excrément<ref>https://www.russki-mat.net/page.php?l=FrFr&a=Galipot</ref>,<ref>Note lexicographique.</ref> ou semence humaine<ref>Note lexicographique.</ref>) ;
- Quant au mot Martinet, celui-ci peut se comprendre comme celui qui donne une correction à cette famille cupide et malhonnête que sont les Galipeau.
- Pour interpréter le personnage de Martinet, Michel Serrault a demandé à porter un faux-nez.
- Première réalisation au cinéma de Pierre Tchernia, Le Viager rencontre un succès public, attirant Modèle:Unité.