Saint-Herblain
Modèle:Infobox Commune de France Saint-Herblain est une commune située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, en périphérie ouest de Nantes. Avec Modèle:Nobr en Modèle:Population de France/dernière année, il s'agit de la troisième commune du département par sa population et la seconde de Nantes Métropole après Nantes.
Peuplée dès le Néolithique, la ville est marquée par sa proximité avec Nantes, dont les notables acquièrent les terres herblinoises pour accéder à un titre de noblesse ou disposer d'une résidence de villégiature. Commune rurale jusqu'à la fin des années 1950, Saint-Herblain connaît une brusque expansion démographique dans les années 1960 qui en fait une ville champignon. Après une phase difficile due au décalage entre le nombre d'habitants et les infrastructures en développement, la ville a su développer un secteur économique lui permettant d'être un des moteurs de l'agglomération nantaise. La politique d'urbanisation tente de lier des territoires communaux développés anarchiquement.
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Situation
La ville est située un peu au nord de la Loire, immédiatement à l'ouest de Nantes. Le centre-ville de Saint-Herblain se trouve à Modèle:Unité de celui de Nantes.
Les communes limitrophes sont Nantes, Indre, Couëron, Sautron et Orvault.
Géologie
Le territoire de la commune se trouve dans le bassin de la Loire et sur le Sillon de Bretagne, accident géologique et topographique appartenant au Massif armoricain et formé lors du plissement hercynien, d'une longueur de Modèle:Unité entre la pointe du Raz et le nord de la commune de Montaigu<ref group="PLU" name="PLU p81">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le sous-sol de la commune est ainsi constitué d’une saillie granitique orientée nord-ouest - sud-est. Ce granite a été soumis à une forte cataclase (broyage des minéraux et création d’une schistosité). En conséquence, l'arête du Sillon est bordée au sud-ouest par une bande de myolinites et d’ultra-myolinites (granite écrasé). Ces dépôts sont délimités par deux failles dues aux mouvements tectoniques ayant abouti à la création du Sillon<ref group="PLU" name="PLU p81"/>.
Cette bande granitique est entourée de roches métamorphiques de type gneiss et micaschistes. Des dépôts éoliens ont recouvert la région lors de la dernière glaciation au quaternaire. L'érosion a considérablement évacué ces dépôts, qui constituent cependant la couche superficielle sur les plateaux au nord de la commune. Il s'agit de sables et de limons, dont la couche n'excède pas un mètre de profondeur<ref group="PLU" name="PLU p81"/>.
Enfin, la Loire a déposé au cours du temps des alluvions fluvio-marines (vases et sables) qui constituent la rive qui délimite le sud de la commune. L'homme a contribué à la constitution de cette zone, en procédant à des remblaiements de terrains<ref group="PLU" name="PLU p81"/>.
Relief et hydrographie
Le territoire de la commune, de forme d'un quasi-rectangle orienté nord-est - sud-ouest, est structuré par des ensembles naturels orientés nord-ouest - sud-est : le Sillon de Bretagne qui culmine à Modèle:Unité, la vallée de la Chézine qui est creusée dans la faille du Sillon, un plateau descendant vers la Loire parcouru de petits cours d'eau qui se jettent dans la Loire (entre autres le Drillet et la Patissière). La Loire coule d'est en ouest au sud de la commune, ses rives en sont le point le plus bas à un mètre d'altitude<ref group="PLU">Modèle:Harvsp.</ref>.
Climat
Modèle:Article détaillé Le climat de la Loire-Atlantique est de type océanique, la pénétration des masses d'air en provenance de l'océan Atlantique est facilitée par l’estuaire de la Loire et l’absence de relief notable. Les principales caractéristiques en sont des températures estivales moyennes et des hivers doux. Les précipitations, d'une moyenne de Modèle:Unité par an entre 1971 et 2000, atteignent leur maximum en automne-hiver et leur minimum en été. Elles sont fréquentes mais peu intenses en toutes saisons. Les vents sont orientés principalement en provenance du sud-ouest (20,7 %) et du nord-est (15,3 %), avec des vitesses relativement faibles. Il y a peu de jours de grand vent<ref group="PLU">Modèle:Harvsp.</ref>.
Les données concernant le climat de Saint-Herblain qui suivent sont extraites d'une source basant le site de relevé des données météorologiques aux coordonnées 47°09'N - 1°37'O<ref name="Infoclimat">Modèle:Lien web.</ref>, ce qui correspond à la position de l'aéroport de Nantes-Atlantique situé sur la commune de Bouguenais, sur la rive opposée de la Loire.
Lors de la canicule européenne de 2003, Saint-Herblain a été relativement moins exposée que les régions les plus touchées de France, comme l'indiquent les relevés de température de Météo France sur la période<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Herblain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (30,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (28,5 %), prairies (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), forêts (1,4 %), zones humides intérieures (0,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Bâti ancien
Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, la commune, de type rural, connaît une croissance démographique modeste. Saint-Herblain se limite au bourg situé sur la route départementale RD 17 et centré autour de son église. Des fermes, hameaux et villages se situent sur les terres agricoles et le long des axes routiers structurants. En 2010, certains de ces agglomérats existent encore, sous forme de bâti ancien restauré comme l’Orvasserie, la Pelousière, Moulin Hérel, la Solvardière, etc. ou encore sous forme de villages tels la Chasseloire, l’Orevière, la BretinaisModèle:Etc.<ref group="PLU" name="PLU p27">Modèle:Harvsp.</ref>.
Zone d'urbanisation avant 1960
Dans les années 1950, le développement urbain prend la forme d'opérations modestes. Le long du boulevard du Massacre, la partie la plus ancienne du quartier du Tillay, qui jouxte Nantes, est composée de pavillons et petits collectifs. « Les cinq villages » est le nom initial de la partie la plus récente du Tillay, achevée fin 1989. Le quartier, qui s’étend sur Modèle:Unité et compte environ Modèle:Nombre, s'étend jusqu'à la Bégraisière, sur le versant Sud de la coulée verte du val de Chézine, dans un environnement verdoyant<ref group="PLU" name="PLU p27"/>.
Près des quartiers de Beauséjour et de la Baraudière, entre la route de Vannes et le versant Nord du val de Chézine, l’urbanisation gagne du terrain par la réalisation de petites opérations pavillonnaires qui vont en s'amplifiant (Bouvardière, Thébaudières, Naudières, etc.)<ref group="PLU" name="PLU p27"/>.
Zones d'habitats de l'explosion démographique
La commune est profondément modifiée après la construction du premier grand ensemble à Bellevue achevé en 1977. Établi à cheval sur les communes de Nantes et de Saint-Herblain, il est constitué d’immeubles collectifs assez élevés. Après 1977 il est volontairement procédé à l’implantation de pavillons et de petits collectifs. La place du marché (Denis Forestier) est créé, ainsi que des espaces verts mais ces opérations d'humanisation se heurtent à la densité et de la hauteur du bâti. Le Nord du quartier (Preux et la Crémetterie) a connu une urbanisation de conception différente, moins massive. Devant les difficultés économiques et sociales qui apparaissent, des démarches particulières de réhabilitation et de développement sont lancées à Bellevue, notamment une Opération de Renouvellement Urbain (O.R.U.)<ref group="PLU" name="PLU p27"/>.
Au Nord-Est de la commune, le long de la route de Vannes, la ZUP du Sillon de Bretagne a été créée en 1971, autour d’un « immeuble ville » de près de Modèle:Nobr. Le bâtiment en forme de tripode s’élevant jusqu’à Modèle:Nobr a par la suite été transformé dans les années 1980 pour accueillir des bureaux. En 2007, le Sillon fait l’objet d’un projet de renouvellement urbain<ref group="PLU" name="PLU p27"/> puis est classé quartier prioritaire avec près de mille habitants<ref>Quartier Prioritaire : Le Sillon De Bretagne sur sig.ville.gouv.fr</ref>. La Ville projette une couture urbaine pour cette zone isolée, en urbanisant la partie Nord-Est du Sillon dans le secteur de Bagatelle. Le but est de lier les quartiers Nord et Est de la commune<ref group="PLU" name="PLU p28">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le bourg
Le bourg ne s’est modifié qu'après le milieu des années 1980, au cours de nombreuses opérations de lotissements destinés à l’habitat individuel. Les opérations d’urbanisme les plus récentes, peu denses, se sont réalisées dans cette zone, notamment à la suite de l'arrivée de l'extension du tramway<ref group="PLU" name="PLU p28"/>. Le quartier du Moulin Hérel, desservi par la ligne 1 du tramway de Nantes au terminus François Mitterrand, s’étend sur Modèle:Unité est une zone liant Bellevue, Atlantis, la zone industrielle et le cours Hermeland<ref group="PLU" name="PLU p29">Modèle:Harvsp.</ref>. La ZAC de la Solvardière abrite des activités de services, des équipements et une zone d'habitat collectifs, pavillonnaire groupé ou individuel sur Modèle:Unité. À l’Ouest, le long de la RD 75, le lotissement de la Gagnerie des Pluchets organisé autour du ruisseau de la Johardière est composé de logements individuels, y compris sur de vastes parcelles<ref group="PLU" name="PLU p29"/>.
Les zones industrielles et commerciales
Organisée et structurée par de grands axes routiers, la commune accueille dans les années 1980 et 1990 de vastes implantations industrielles et commerciales qui peu à peu en font un pôle d’activité majeur de l’agglomération nantaise. La plus ancienne activité s’organise autour de la Loire avec une zone industrielle lourde, la Zone Industrielle de la Loire (ZILO). C'est le long de la route de Vannes durant les années 1970 que les premières enseignes commerciales s'implantent, et le phénomène se reproduit pour toutes les grandes voies traversant la commune. Le projet urbanistique le plus important est la création d’Atlantis, centre commercial et culturel de la ville situé le long de la RD 201. Les projets de développement du secteur tertiaire les plus récents sont situés le long du périphérique nantais<ref group="PLU" name="PLU p29"/>.
Politique d'urbanisation
Le développement urbain massif et anarchique a constitué une entrave à la cohésion communale. À la fin des années 1980, la municipalité décide la création du cours Hermeland, qui s’étend sur Modèle:Unité, quasi exclusivement propriété communale, et qui relie le val de Chézine à la carrière de Pontpierre, pour rejoindre la zone humide de la Pelousière<ref group="PLU" name="PLU p29"/>. Ce cours est un espace vert aménagé sur lequel on trouve la médiathèque, la salle de la Carrière et le Zénith. La commune choisit de travailler sur l'urbanisme du bourg pour poursuivre l'effort de cohésion de son territoire<ref group="PLU">Modèle:Harvsp.</ref>.
Logement
En 2007, l'Insee dénombre près de Modèle:Nombre sur l'ensemble du territoire communal, soit 1 241 de plus qu'en 1999. 18 818 sont des résidences principales (96,0 %) et 131 sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels (0,7 %). La proportion de logements vacants (3,3 %) est resté stable depuis 1990, leur nombre atteignant 654 en 2007<ref name="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.
L'Insee recense 691 habitations principales construites avant 1949 (soit 3,7 %), 9 813 entre 1949 et 1974 (52,3 %), 5 054 l'ont été entre 1975 et 1989 (27,0 %), et 3 189 entre 1990 et 2004 (17,0 %)<ref name="Insee"/>.
Le prix moyen de l'immobilier à la vente est de l'ordre de Modèle:Unité en 1999<ref>Modèle:Lien web.</ref> très inférieur à celui relevé dans l'ensemble du département : Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communications et transport
Réseau routier
La commune est principalement desservie à l'Est par cinq portes du périphérique (A844) (du Sud au Nord, portes de l'Estuaire (no 30), de Saint-Herblain (no 31), d'Atlantis (no 32), d'Ar-Mor (no 33), de la Chézine (no 34), de Sautron (no 35)), au centre par la départementale 17, puis la « route de la Baule » (RN444 et VC201) avec deux sorties à Saint-Herblain Ouest dans la partie en 2 fois 2 voies et une succession de ronds-points à l'Est (dans la partie plus intégrée dans la ville), et au Nord par la route de Vannes (RD965)<ref group="PLU" name="PLU p60">Modèle:Harvsp.</ref>.
La voirie, dont les orientations principales sont est-ouest et nord-sud, structure bien le réseau viaire. Il y a peu de quartiers isolés, ce qui assure une bonne continuité du réseau. La porte d'Ar-Mor est un point de circulation difficile<ref group="PLU" name="PLU p60"/>. L'activité économique, notamment tertiaire et industrielle, génère un important flux de poids lourds. La concentration de l'implantation des entreprises dans des zones d'activités situées à proximité des accès à des voies adaptées à un trafic dense évite une présence trop importante de camions dans les zones résidentielles<ref group="PLU">Modèle:Harvsp.</ref>.
Réseau ferroviaire
La commune possède son propre arrêt, la gare de La Basse-Indre - Saint-Herblain, située dans un secteur dont l'accès est peu aisé. La gare est desservie par le réseau TER Pays de la Loire au rythme de douze allers-retours en semaine ordinaire. Le temps nécessaire pour parvenir au centre de Nantes est de dix minutes<ref group="PLU" name="PLU p62">Modèle:Harvsp.</ref>.
Transports en commun
de la ligne 1.
Saint-Herblain est desservie par 2 lignes de tramway (1 (six stations sur la commune) et 3 (deux stations sur la commune)), 3 lignes Chronobus (C3, C6 et C20) et 14 lignes de bus (11, 23, 40, 50, 54, 59, 69, 71, 79, 81, 89, 91, 93 et E1) du réseau TAN. Une navette reliant le marché d'Indre aux quartiers et communes aux alentours fonctionne aussi le dimanche matin<ref name=PlanTAN>Carte interactive du réseau TAN</ref>.
La commune est également desservie par les lignes 322 et 350 du réseau régional Aléop<ref name=PlanAléop>Carte interactive du réseau Aléop</ref>.
En 2007, certains secteurs de Saint-Herblain ne sont pas desservis par le réseau TAN (au-delà de Modèle:Unité autour d'un arrêt de bus, Modèle:Unité autour d'un arrêt de tramway). Il s'agit de la zone d'activités de la Rivaudière, de la Bourderie et du secteur Nord-Ouest du bourg (Beauregard). À l'ouest de la commune, « les villages » ne sont pas desservis par les transports en commun<ref group="PLU" name="PLU p62"/>.
Toponymie
On relève la graphie Sanctum Hermelandum en 1287<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Saint-Erblein en 1407, puis Saint-Erblen en 1516<ref group="C" name="Cavé p12">Modèle:Harvsp.</ref>.
L'origine du nom Saint-Herblain vient de la francisation du nom latin du moine Hermeland (Hermelandus) qui se retira sur l'île d'Indret (où il mourut vers 710), associé au sanctus indiquant la présence d'un sanctuaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Saint-Herblain est dénommée Saent-Erbelaen en gallo<ref>Modèle:Lien web.</ref> et, à la fin du vingtième siècleModèle:Quoi, Sant-Ervlan en langue bretonneModèle:Référence nécessaire
Le quartier de Preux, qui recèle les vestiges d'habitation les plus anciens de la commune, devrait son nom à la présence d'une nécropole mérovingienne, « Preux », dérivant peut-être de « petra » (pierre, rocher, montagne)<ref group="C" name="Cavé p11">Modèle:Harvsp.</ref>.
Histoire
Modèle:Article connexe Peu de traces du passé de la commune subsistent, Saint-Herblain n'est devenue une ville importante qu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="PLU" name="PLU p25">Modèle:Harvsp.</ref>.
Préhistoire et antiquité
Des fouilles récentes attestent de la présence de l'Homme sur la commune pendant le Néolithique<ref name="SH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="PLU" name="PLU p25"/>. Ces mêmes fouilles ont permis de révéler que le site du village de Preux recelait les vestiges d'une villa gallo-romaine, où on produisait des fruits et des céréales, entre la deuxième partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="C" name="Cavé p11"/>.
En 2005, lors de la construction du Zénith, sur la Zac Ar Mor, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir un monument funéraire daté de l’âge du bronze (1900-1700 avant notre ère)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Moyen Âge
Vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une nécropole mérovingienne est installée dans les fondations de la villa<ref group="C" name="Cavé p11"/>. La paroisse de Saint-Herblain a été fondée vers 675 par saint Hermeland<ref name="SH1"/>, franc d'origine aristocratique devenu moine de l'abbaye de Fontenelle (aujourd'hui Saint-Wandrille), à l'appel de l'évêque de Nantes Pasquier<ref group="C" name="Cavé p12"/>. Hermeland fonde une abbaye sur l'île d'Antrum, c'est-à-dire l'« île de l'antre » (qui deviendra Indre). Le moine, une fois par an, se retire dans son ermitage à Antricinum, l'« île du petit antre », devenue « Aindrette<ref group="PLU" name="PLU p25"/> » (plus tard Indret, ermitage qui aurait été fondé par saint Martin de Vertou<ref group="F">Modèle:Harvsp.</ref>). L'abbaye devient un important foyer d'évangélisation ; elle dispose de terres qui vont donner les noms des paroisses de Saint-Herblon et Modèle:Page h'<ref group="C" name="Cavé p12"/>. Des miracles sont attribués à Hermeland, qui meurt vers 720. Devenu saint local, son culte sera plus tard utilisé par les ordres des franciscains et des dominicains<ref group="C" name="Cavé p13">Modèle:Harvsp.</ref>, et Hermeland sera le patron de six paroisses : Indre, Indret, Bouaye, Guenrouët, Saint-Herblain et Saint-Herblon. Le monastère est démoli après le sac de Nantes par les Vikings en 843<ref group="PLU" name="PLU p25"/>.
Temps modernes
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille de la Musse dispose de terres à Chantenay et Couëron. En 1572, un de ses membres, Bonaventure Chauvin, obtient que ses terres deviennent châtellenie, et il acquiert les terres de la paroisse de Saint-Herblain. Jean Blanchard, seigneur de l'Essongère (terre anoblie en 1614<ref group="C" name="Cavé p18">Modèle:Harvsp.</ref>) et maire de Nantes en 1611 et 1612, rachète la seigneurie herblinoise en 1623<ref group="C" name="Cavé p13"/>. En 1644, il obtient l'élévation de sa châtellenie en baronnie. Son fils parvient à faire du bois de la Musse un marquisat en 1660. Les seigneurs de la Musse exercent le droit de justice, leur juridiction couvrant Saint-Herblain, Couëron et Chantenay. Ils sont suzerains en droit de nombreux fiefs sur ces paroisses, et ont le droit de traiter les affaires criminelles. Cette position judiciaire leur permet de souvent tenter de grignoter des avantages pour récupérer des revenus<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>.
Des domaines sont acquis par des fonctionnaires royaux, tels André Boussineau, receveur des dîmes de Bretagne, qui achète la Pâtissière en 1662<ref group="C" name="Cavé p18"/>, ou Pierre de la Lande qui acquiert la Bégraisière au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'enrichissement de bourgeois de Nantes conduit ceux-ci à vouloir acquérir des titres de noblesse, et la possession de terres en est une condition. C'est une des raisons des nombreuses acquisitions de terres à Saint-Herblain à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1678, Charles Maillard, sieur du Plessis, écuyer et avocat à la cour, propriétaire à Saint-Philbert de Grand-lieu, choisit d'acquérir une terre plus proche de Nantes. Il achète La Béhière de Saint-Herblain et la Sionnière, qui lui permettent de bénéficier de revenus agricoles (culture, élevage et vignes) et fonciers, et de s'adonner à la chasse. En 1743, son fils agrandit le patrimoine familial en achetant le château de la Gournerie<ref group="C" name="Cavé p18"/>.
La société herblinoise est alors quasi-exclusivement rurale. Les terres appartiennent souvent à de riches nantais qui en tirent des revenus<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. Les fermiers n'ont pour eux qu'un lopin de terre, et rares sont ceux qui tirent un revenu supplémentaire de la vente de leurs produits sur les marchés nantais. Une autre activité dévolue aux familles pauvres de Saint-Herblain est le placement en nourrice d'enfants de familles aisées ou d'orphelins pris en charge par l'administration. Cette activité se prolonge jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le rapport entre Nantes et Saint-Herblain s'apparente à une colonisation<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>.
De la Révolution à la Seconde Guerre mondiale
Lors de la rédaction des cahiers de doléances de Saint-Herblain en 1789, la remise en cause de ces droits féodaux est mise en avant, ainsi que la réclamation de l'égalité devant l'impôt<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. Après la Révolution les domaines restent des villégiatures pour notables nantais<ref group="C" name="Cavé p20">Modèle:Harvsp.</ref>. Seulement six des vingt-quatre maires de la commune de 1800 à 1944 sont herblinois<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. De 1882 à 1944, la famille Maillard de la Gournerie est à la tête de la mairie pendant Modèle:Nombre sur 62<ref group="C" name="Cavé p22">Modèle:Harvsp.</ref>.
Pendant la Première Guerre mondiale un camp de prisonniers allemands employés dans l'industrie à Chantenay et à la Roche-Maurice voit le jour. Après la fin du conflit, la ville de Nantes achète le site pour créer une cité ouvrière en 1921, la cité Blanchard. Les Herblinois s'émeuvent de la volonté manifeste de sa grande voisine de se débarrasser de ses indésirables, la ville de Nantes ayant fait installer par la police deux roulottes sans roues aux Bourderies pour y loger des déshérités. Cette situation perdure jusqu'en 1978 lorsque la ville de Saint-Herblain rachète la cité<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>.
Parallèlement à l'apparent immobilisme symbolisé par la personnalité du maire et à l'économie rurale, une mutation démographique s'opère : entre 1921 et 1946, la commune passe de 2 500 à Modèle:Nombre<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. L'accroissement de la population nantaise touche Saint-Herblain, notamment le long de la route de Vannes. Le premier lotissement collectif s'appelle la Magnolière<ref group="C" name="Cavé p36">Modèle:Harvsp.</ref>. La Seconde Guerre mondiale, durant laquelle la commune est touchée par les bombardements sur Nantes le Modèle:Date qui détruisent notamment les vitraux de l'église Saint-Hermeland<ref group="F" name="Flohic p1093"/>, met un terme à cet élan d'urbanisation<ref group="C" name="Cavé p36"/>.
Après la Seconde Guerre mondiale
En 1948, les terrains appartenant aux Chantiers de la Loire dans le quartier de la Crémetterie sont mis à disposition à la ville de Nantes. Celle-ci y crée des baraquements en bois pour loger les sans-abris ou les personnes déplacées des quartiers en reconstruction, notamment le quartier du Marchix détruit par les bombardements de 1943 (autour de la place de Bretagne, notamment l'emplacement ultérieur de la tour Bretagne). Cette zone est cédée administrativement à la ville de Nantes en 1950, et sera restituée à Saint-Herblain en 1960<ref group="C" name="Cavé p37">Modèle:Harvsp.</ref>.
L'expansion urbaine de la commune de Nantes atteint le village de la Durantière situé sur son territoire et jouxtant les terres agricoles herblinoises. Dès lors, l'urbanisation déborde la limite administrative de Nantes en plusieurs endroits à l'est de Saint-Herblain<ref group="C" name="Cavé p37"/>. Mais une impulsion nouvelle va être donnée par l'État. C'est l'époque des grandes décisions étatiques pour faire face au baby-boom. En 1958, deux ans après la décision gouvernementale concernant la création de la région des Pays de la Loire, les ZUP sont mises en chantier<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. Le quartier Bellevue est créé, comprenant Modèle:Nombre collectifs et Modèle:Nobr. Sur les Modèle:Unité du projet, 97 se trouvent à Saint-Herblain<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. La construction s'effectue entre 1969 et 1974<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. Entre 1970 et 1974, le Sillon de Bretagne est construit, énorme bâtiment de Modèle:Nobr, de Modèle:Nobr dans sa partie centrale qui mesure Modèle:Unité de haut, pour une longueur de Modèle:Unité. Ce seul édifice regroupe un dixième de la population de la ville, soit Modèle:Nombre<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>.
La configuration de la commune au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est issue de cette période, où les décisions sont prises au niveau du « Grand Nantes », Saint-Herblain ayant été consacrée à l'hébergement de masse, tandis que Carquefou se voit attribuer avec Nantes une zone d'activités économiques<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. La population passe entre 1968 et 1975 de 17 724 à Modèle:Nombre, les habitants des quartiers Bellevue et la Crémetterie en représentant les trois-quarts<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. Depuis, la tâche des municipalités successives est d'unifier une ville grandie trop vite. Les développements marquants depuis les années 1980 sont la création de la zone commerciale Atlantis en 1988<ref group="C" name="Cavé p79">Modèle:Harvsp.</ref>, et la construction du Zénith de Nantes-Métropole en 2006<ref group="C" name="Cavé p122">Modèle:Harvsp.</ref>.
Politique et administration
Saint-Herblain se situe dans la troisième circonscription de la Loire-Atlantique, dans l'arrondissement de Nantes, et fait partie de la région des Pays de la Loire. Jusqu'en 2014, la commune est chef-lieu de deux cantons :
- le canton de Saint-Herblain-Est est formé d'une partie de Saint-Herblain (Modèle:Nombre en 2007<ref name="Insee Cantons">Modèle:Lien web.</ref>) ;
- le canton de Saint-Herblain-Ouest-Indre est formé d'une partie de Saint-Herblain et de la commune d'Indre (Modèle:Nombre en 2007<ref name="Insee Cantons"/>).
Après la nouvelle définition des cantons en 2014, elle est réparties sur deux cantons, dont elle est le bureau centralisateur :
- le canton de Saint-Herblain-1 (où figurent également Couëron, Indre et Sautron) ;
- le canton de Saint-Herblain-2 (où figure également Orvault).
Tendances politiques et résultats
Les électeurs herblinois votent très majoritairement à gauche ainsi que le laissent apparaître les résultats des consultations électorales depuis 2005.
Le référendum de 2005 appelle à se prononcer par oui ou par non sur la question : « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ? ». À Saint-Herblain, le « non » comptabilise 49,17 % des voix<ref name="VoteRef2005StHerblain">Modèle:Lien web.</ref>, score inférieur au résultat national (54,67 %)<ref name="VoteRef2005France">Modèle:Lien web.</ref>, pour un taux d'abstention atteignant 29,89 %<ref name="VoteRef2005StHerblain"/>, légèrement inférieur à celui de la France entière (30,63 %)<ref name="VoteRef2005France"/>.
Le décompte des votes du Modèle:1er de l'élection présidentielle 2007 a révélé à Saint-Herblain un taux d'abstention de 14,35 %<ref name="VotePres2007StHerblain">Modèle:Lien web.</ref>, inférieur au taux national (16,23 %)<ref name="VotePres2007France">Modèle:Lien web.</ref>. Les électeurs herblinois ont principalement voté pour S. Royal 37,58 %, N. Sarkozy 23,52 %, F. Bayrou 20,03 %, J.-M. Le Pen 5,60 % et O. Besancenot 4,76 %<ref name="VotePres2007StHerblain"/>. Modèle:Mme obtient 12 % de plus, Modèle:M. 7,5 % de moins qu'au niveau national (respectivement 25,87 % et 31,18 %)<ref name=VotePres2007France/>. Cette tendance se confirme au second tour, car pour une abstention (15,26 %) équivalente à celle du pays entier (16,03 %), Saint-Herblain vote très majoritairement pour Modèle:Mme (60,43 %), nettement devant Modèle:M. (39,57 %)<ref name="VotePres2007StHerblain"/>, choix très différent de celui de l'ensemble du pays (respectivement 46,94 % et 53,06 %)<ref name="VotePres2007France"/>.
Le député de la troisième circonscription de la Loire-Atlantique, dont Saint-Herblain fait partie, est Modèle:M. (PS) qui, lors des élections législatives de 2007, arrive nettement en tête des votes herblinois devant son opposante Modèle:Mme (UMP) avec 48,96 % contre 28,02 % au premier tour et 65,24 % contre 34,76 % au second tour. L'abstention a été respectivement de 38,76 % et 42,16 %. Au premier tour, seuls deux autres candidats dépassent les 4 % : Modèle:M. (UDF-Modem) 6,39 % et Modèle:Mme (Les Verts) 4,66 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors des élections cantonales 2004 et 2008, les Herblinois ont choisi majoritairement les candidats de gauche dans les deux cantons sur lesquels la commune de Saint-Herblain est répartie.
Dans le canton de Saint-Herblain-Est Modèle:M. (PS) a été élu conseiller général en mars 2004 avec 67,72 % des voix devant Modèle:M. (UDF), 32,28 %.
Dans le canton de Saint-Herblain-Ouest-Indre, la conseillère est Modèle:Mme (PS), élue au second tour, 68,64 % des Herblinois lui accordant leurs voix contre 31,36 % à Modèle:M. (UDF). Au premier tour, dans la partie herblinoise du canton, Modèle:Mme obtient 42,23 % des voix (suivent Modèle:M. (22,55 %), Modèle:M. (Les Verts, 21,10 %), Modèle:M. (PC, 7,87 %) et Modèle:M. (FN, 6,25 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour les Européennes 2009, on décompte à Saint-Herblain la même abstention que pour la France entière (59,59 %<ref name="Europeennes2009StHerblain">Modèle:Lien web.</ref> contre 59,37 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Les listes ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages sont : B. Vergnaud (PS, 23,13 %), Y. Jadot (Verts, 22,28 %), C. Béchu (Maj Prés., 20,97 %), les autres listes recueillant chacune moins de 8 % des voix<ref name="Europeennes2009StHerblain"/>.
Modèle:M. (La Gauche en action), président de région sortant, obtient sur la commune 41,19 % des voix au premier tour de l'élection régionale 2010, devant Modèle:M. (Maj. prés., 20,71 %), Modèle:M. (Europe Écologie, 17,66 %), Modèle:M. (La Gauche vraiment, 6,25 %) et Modèle:Mme (FN, 6,25 %) et trois autres listes sous la barre des 5 %. Au second tour, la liste de Modèle:M. a recueilli à Saint-Herblain 70,17 % des voix, contre 29,83 % à la liste de Modèle:M.<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Saint-Herblain compte Modèle:Nombre au conseil municipal, le maire Bertrand Affilé est entouré de Modèle:Nombre, le conseil municipal est réparti en Modèle:Nombre pour la majorité d'union de la gauche « Avec vous Saint-Herblain » (PS, PC, Esha/Les Verts, UDB, PRG), Modèle:Nombre pour le groupe « Voir autrement Saint-Herblain » (lié à l'UMP), Modèle:Nombre pour le groupe « Ensemble réveillons Saint-Herblain » (lié à l'UDI) et un siège pour le groupe « Saint-Herblain à gauche toute<ref name="Municipalité">Modèle:Lien web.</ref> ».
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Fiscalité
Taxe | Taux appliqué (part communale) | Recettes dégagées en 2009 et en € |
---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 27,09 % | 12 083 000 |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 23,52 % | 14 585 000 |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 107,94 % | 186 000 |
Taxe professionnelle (TP) | 0,00 % | 0 |
Budget
<timeline> Colors= id:lightgrey value:gray(0.9) id:darkgrey value:gray(0.7) id:sfondo value:rgb(1,1,1) id:barra value:rgb(0.7,0.9,0.7) ImageSize = width:400 height:300 PlotArea = left:50 bottom:50 top:30 right:30 DateFormat = x.y Period = from:0 till:55000 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:10000 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:2500 start:0 BackgroundColors = canvas:sfondo BarData= bar:2000 text:2000 bar:2001 text:2001 bar:2002 text:2002 bar:2003 text:2003 bar:2004 text:2004 bar:2005 text:2005 bar:2006 text:2006 bar:2007 text:2007 bar:2008 text:2008 bar:2009 text:2009 PlotData= color:barra width:25 align:left bar:2000 from:0 till: 52428 bar:2001 from:0 till: 52102 bar:2002 from:0 till: 50394 bar:2003 from:0 till: 47165 bar:2004 from:0 till: 46316 bar:2005 from:0 till: 40988 bar:2006 from:0 till: 36817 bar:2007 from:0 till: 32977 bar:2008 from:0 till: 32534 bar:2009 from:0 till: 29227 TextData= fontsize:S pos:(30,20) text: </timeline> |
Évolution des dépenses d’équipement (en milliers d’€)<ref name="Compte"/> <timeline> Colors= id:lightgrey value:gray(0.9) id:darkgrey value:gray(0.7) id:sfondo value:rgb(1,1,1) id:barra value:rgb(0.7,0.9,0.7) ImageSize = width:400 height:300 PlotArea = left:50 bottom:50 top:30 right:30 DateFormat = x.y Period = from:0 till:16000 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:2000 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:1000 start:0 BackgroundColors = canvas:sfondo BarData= bar:2000 text:2000 bar:2001 text:2001 bar:2002 text:2002 bar:2003 text:2003 bar:2004 text:2004 bar:2005 text:2005 bar:2006 text:2006 bar:2007 text:2007 bar:2008 text:2008 bar:2009 text:2009 PlotData= color:barra width:25 align:left bar:2000 from:0 till: 11355 bar:2001 from:0 till: 8156 bar:2002 from:0 till: 6743 bar:2003 from:0 till: 9611 bar:2004 from:0 till: 9969 bar:2005 from:0 till: 5737 bar:2006 from:0 till: 8733 bar:2007 from:0 till: 6467 bar:2008 from:0 till: 10351 bar:2009 from:0 till: 14402 PlotData= bar:2000 at:11355 fontsize:S text:11355 shift:(-10,5) bar:2001 at:8156 fontsize:S text:8156 shift:(-10,5) bar:2002 at:6743 fontsize:S text:6743 shift:(-10,5) bar:2003 at:9611 fontsize:S text:9611 shift:(-10,5) bar:2004 at:9969 fontsize:S text:9969 shift:(-10,5) bar:2005 at:5737 fontsize:S text:5737 shift:(-12,5) bar:2006 at:8733 fontsize:S text:8733 shift:(-12,5) bar:2007 at:6467 fontsize:S text:6467 shift:(-10,5) bar:2008 at:10351 fontsize:S text:10351 shift:(-12,5) bar:2009 at:14402 fontsize:S text:14402 shift:(-12,5) TextData= fontsize:S pos:(10,20) text: </timeline> |
Sécurité, instances judiciaire et administrative
En 2001, Saint-Herblain comptait quatre policiers municipaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Compagnie républicaine de sécurité (CRS) Modèle:Nobr est implantée à Saint-Herblain. Le commandement du groupement de gendarmerie départementale pour la Loire-Atlantique est basé à Saint-Herblain, où se trouve également un commissariat de police.
La commune dépend de la cour d'appel de Rennes, du tribunal de grande instance et d'instance ainsi que du tribunal de commerce et du conseil de prud'hommes de Nantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle dépend également de la cour administrative d'appel de Nantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Intercommunalité
Saint-Herblain fait partie de Nantes Métropole. En 2010, le maire de Saint-Herblain en est le vice-président. Sept délégués (dont un de l'opposition municipale) l'accompagnent pour représenter les Herblinois dans l'intercommunalité<ref name="Intercom">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Municipalité"/>.
Les compétences de Nantes Métropole couvrent<ref name="Intercom"/> :
- le développement et l'aménagement économique, social et culturel de l’espace communautaire ;
- l'aménagement de l’espace communautaire ;
- la création ou l'aménagement et l'entretien de voiries, signalisation, parcs de stationnement ;
- l'équilibre social de l’habitat sur le territoire communautaire ;
- la politique de la ville ;
- la gestion des services d’intérêts collectifs : assainissement et eau ;
- la protection et la mise en valeur de l’environnement, et la politique du cadre de vie.
Jumelages
En 2010, la ville est jumelée avec<ref name="Jumelages">Modèle:Lien web.</ref> :
- Modèle:Jumelage
- Modèle:Jumelage
- Modèle:Jumelage
- Modèle:Jumelage<ref name="AtlasCoop">Modèle:Lien web.</ref>
- Modèle:Jumelage<ref name="AtlasCoop"/>
La ville a également des pactes d'amitié avec<ref name="Jumelages"/> :
Enfin la ville parraine<ref name="Jumelages"/> :
Population et société
Démographie
Modèle:Section à actualiser En 2017, après Nantes, Saint-Herblain est la commune la plus peuplée de Nantes Métropole.
Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Herblain fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme Modèle:Citation : 63 % des habitants résidaient dans des zones Modèle:Citation, 34 % dans des zones Modèle:Citation et 3 % dans des zones Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web, données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.</ref>.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,7 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,72 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
La mairie est chargée du fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires des groupes scolaires de l'Angevinière, Jacqueline-Auriol, Beauregard, de la Bernardière, des Buzardières, René-Guy-Cadou, de Condorcet, de la Crémetterie, Françoise-Giroud, de la Gourmette, des Grands-Bois, de la Harlière, du Joli-Mai, de la Rabotière, de la Sensive, du Soleil-Levant et Stéphane Hessel<ref name="Enseignement mairie">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune compte également des écoles liées à l'enseignement catholique, les écoles maternelles et élémentaires Saint-Dominique et Sainte-Marie (construite en 1855) et l'école élémentaire Saint-Hermeland (construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="Enseignement mairie" />. Une école Diwan Modèle:Référence souhaitée.
Le Conseil général de la Loire-Atlantique gère les bâtiments des collèges<ref name="Enseignement mairie" /> Anne de Bretagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Ernest Renan<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Gutenberg<ref>Modèle:Lien web.</ref> et du Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le collège Diwan de Haute-Bretagne (Loire-Atlantique et Ille-et-Vilaine) a ouvert en septembre 2008 à Saint-Herblain et propose un enseignement bilingue breton-français<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la rentrée 2018, 139 élèves sont scolarisés en breton sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'institut Saint-Dominique développe un collège privé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il n'y a qu'un lycée public sur le territoire de la commune: le lycée d'enseignement agricole Jules Rieffel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui abrite un centre de formation par alternance (CFA) géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes et de Saint-Nazaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La plupart des jeunes Herblinois se rendent dans les communes voisines pour étudier: dans les lycées Carcouët (Nantes), Nicolas-Appert (Orvault) et Albert-Camus (Nantes)<ref name="Enseignement mairie"/>. Il y a un lycée privé: l'institut Saint-Dominique<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui est un lycée de l'enseignement catholique.
Santé
- La commune héberge l'hôpital Nord Laënnec,[attention il n'y a pas de service d'urgence comme le chu de nantes dans le centre ville] second site médico-chirurgical du CHU de Nantes. Il est situé sur un terrain de Modèle:Unité. L'architecture du bâtiment est cruciforme. L'hôpital a été mis en service en 1984. L'établissement dispose en 2010 de 489 lits et places de court séjour, médicaux et chirurgicaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- institut de cancérologie de l'ouest : centre médical pour ceux qui ont des cancers
- polyclinique atlantique devenue Pôle Santé Atlantique qui regroupement plusieurs cliniques (clinique st augustin, clinique jeanne d'arc et clinique sourdille
il y a des les urgences pour la maternité (niveau 2), urgences pour les mains
- clinique urologique
Environnement et recyclage
La communauté urbaine de Nantes est chargée de la collecte des déchets et du tri sélectif depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La mairie de Saint-Herblain a adopté un plan d'action basé sur l'Agenda 21 qui met en œuvre des mesures pour<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- former les responsables ;
- promouvoir un plan climat communal ;
- promouvoir la diversité sociale et culturelle ;
- préserver et mieux partager les ressources, préserver la biodiversité, les ressources naturelles, le patrimoine.
La Ville a signé en juin 2007 la charte proposée par Nantes Métropole conduisant à l’élimination progressive de l’usage des pesticides. Dans ce but, une gestion différenciée est graduellement mise en place à Saint-Herblain et s’applique depuis le mois d’avril 2010 à l’ensemble de la commune. L'entretien des espaces verts, classifiés selon un « code qualité » spécifique en fonction de son utilisation : espaces verts de prestige (code 1), espaces verts traditionnels (code 2), espaces verts rustiques (code 3) et espaces naturels (code 4)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette démarche doit favoriser le développement de la flore et de la faune locales pour rétablir les équilibres biologiques et la protection de la biodiversité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festives
Après la brusque croissance de la ville au début des années 1960, les municipalités successives ont fait de la culture un axe fédérateur. Les centres sociaux apparaissent au Bourg en 1963 et à la Crémetterie en 1965, suivis la même année de la première MJC du département à Beauséjour. Puis au début des années 1970, sont construits les centres de la Bernardière et du Sillon<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1970, le maire Michel Chauty lance un projet de théâtre assurant des spectacles et l'animation culturelle du quartier Bellevue : le Théâtre Parabole, installé dans une structure aluminium démontable. Faute de moyens, le projet tourne court<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1973, les centre sociaux sont regroupés au sein de l'office des centres sociaux<ref group="C" name="Cavé p101">Modèle:Harvsp.</ref>. Avec l'arrivée de Jean-Marc Ayrault à la Mairie en 1977, les centres sociaux deviennent socio-culturels<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. Le nouveau maire accroît leur champ d'action (bibliothèque, école de musique) et leur rôle centralisateur<ref group="C" name="Cavé p101"/>. L'école de musique est créée en 1978, elle devient municipale en 1981 et agréée par le ministère de la Culture en 1982<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. 1978 est également l'année de la création du Festival de la marionnette traditionnelle. En 1984, le CRDC est créé, il lance l'initiative du Festival de la Gournerie en 1986, de dimension nationale<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. Trop onéreux pour la commune, sa dernière édition a lieu en 1995<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1988, Jean Nouvel signe la construction de l'espace culturel d'Atlantis (baptisé ensuite Onyx), salle de spectacle de Modèle:Nombre<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. Un Festival de danse y est lancé en 1997, et en 1998, le lieu obtient le label « scène conventionnée danse<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref> ».
En décembre 1991, le centre socioculturel de la Crémetterie est rebaptisé centre du Soleil levant et initie un nouveau festival : les Hivernales, qui articule diverses formes de spectacles autour d'un thème fédérateur<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le festival Jours de fête, créé en 1994<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>, a pris le relai du festival de la Gournerie. Il a lieu tous les deux ans en septembre dans le parc de la Bégraisière et propose des spectacles de danse, théâtre, musique, théâtre de rue, théâtre d'objets ainsi que des animations ludiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les Rencontres théâtrales jeunes et le festival rock les Renc'artistes sont destinés aux jeunes artistes herblinois. Créé en 1999, Soleils bleus est un festival de jazz<ref group="C" name="Cavé p122"/>.
L'offre de spectacles dans la commune s'est amplifiée avec l'inauguration à Saint-Herblain le Modèle:Date de la plus grande salle de concert de l'Ouest de la France (Modèle:Nombre assises, capacité maximum Modèle:Nombre, le Zénith de Nantes Métropole.
Sports
Infrastructures
En 1964, une seule salle de sport existe, celle du Bourg. Lorsque la deuxième salle ouvre au Hérault en mai 1970, la population atteint presque les Modèle:Nombre. Joli Mai suit en 1972, puis Ernest Renan en 1974 (avec une piscine). La création d'établissements scolaires permet le développement des structures sportives<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1978, ouvrent les gymnases de la Bernardière et de la Bourgonnière, et un terrain de jeu est aménagé aux Thébaudières<ref group="C" name="Cavé p87">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1982, le complexe Léo Lagrange ouvre, avec une salle de Modèle:Nombre en gradins, deux courts de tennis, un stand de tir à l'arc<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>.
Dans les années 1990, il est procédé à l'agrandissement du gymnase de la Sensive et à la construction d'une halle de tennis au Hérault. La piscine de la Bourgonnière est ouverte en 1993<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. Une salle omnisports de Modèle:Nombre, ouverte en 1994, est la première réalisation du complexe sportif du Vigneau<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. En 2004, l'ensemble est achevé et inauguré par Laura Flessel, comportant six autres salles dédiées au tennis de table, aux arts martiaux, à la boxe, à l'haltérophilie, à l'escrime et au tir à l'arc, ainsi que six terrains de tennis dont deux couverts<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>.
La ville compte en 2010 treize gymnases, quatre terrains de football, un terrain de rugby, un anneau de roller et deux piscines<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Clubs et épreuves
En ce qui concerne les clubs, la plus ancienne association est l'Union fraternelle de Saint-Herblain (UFSH) fondée en 1921. La même année, l'Union sportive de Saint-Herblain (USSH) voit le jour. En 1954, l'amicale laïque de la Crémetterie promeut le basket, puis en 1964, l'AS Gagnerie est fondée, en 1970 c'est l'association sportive de la rue de Morlaix (basket), en 1972 le Comité de liaison de la Rabotière<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. L'Office municipal des sports (OMS) est créé en 1977<ref group="C" name="Cavé p87"/>.
Le cross de la Gournerie, organisé par l'Association sportive herblinoise, connaît sa première édition en 1977. Doublé d'un cyclo-cross animé par l'USSH un an plus tard, le cross de la Gournerie est inscrit au calendrier régional par la Fédération française d'athlétisme en 1985<ref group="C" name="Cavé p89">Modèle:Harvsp.</ref>.
L'USSH est à l'origine du tour de la Loire-Atlantique cycliste fondé en 1980<ref group="C" name="Cavé p89"/>. En 1991, Saint-Herblain accueille l'arrivée d'une étape du Tour de France. Le parc de la Chézine devient le lieu du cyclo-cross dans la ville et l'USSH organise la finale de la Coupe d'Europe en 1990 et la manche finale de la Coupe du monde de cyclo-cross en 1994<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>, ainsi que les Championnats de France de cyclo-cross en 1992.
Créé en 1984, le Moto-tout-terrain herblinois (MTTH) organise en 1985 la première démonstration de moto-cross de la ville à la Gournerie, puis la même année le premier moto-cross sur le site du Tougas. Un nouveau circuit est créé en 1993 dans la même zone, il s'agit alors du seul terrain de moto-cross de la région ouvert en permanence<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>.
L'Association sportive de Preux développe depuis 1985 le handisport. Licenciée dans le club depuis 1990 en handi-tennis, Arlette Racineux obtient deux médailles de bronze aux Jeux paralympiques de Barcelone en 1992 et d'Atlanta en 1996<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>.
Roller
Roller Club Herblinois : club de roller à Saint-Herblain qui propose les disciplines course et randonnée roller.
Médias
La presse écrite locale est principalement dominée par le groupe Ouest-France et ses éditions Ouest-France et Presse-Océan. Des journaux locaux dont la diffusion est plus modeste sont également publiés. On peut citer l'hebdomadaire gratuit Wik, Pulsomatic (agenda des sorties).
Deux chaînes locales se partageant un canal émettent sur la région nantaise<ref>Modèle:Lien web.</ref> : TéléNantes et Nantes 7. Pour les informations locales, la chaîne France 3 émet un décrochage local avec France 3 Ouest, qui propose des émissions régionales Modèle:Nobr Pays de la Loire (journaux télévisés 12/13 et 19/20, émissions telles La Voix est libre, etc.) et une édition Estuaire.
Il existe plusieurs radios locales basées dans l'agglomération nantaise<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- les radios locales publiques sont représentées par les filiales de Radio France : France Bleu Loire Océan (101.8 FM) et FIP Nantes (95.7 FM) ;
- les radios locales associatives de catégorie A sont Jet FM (91.2 FM) Prun', (radio étudiante, 92 FM), SUN FM, (93 FM), AlterNantes FM (98.1 FM), Eur@dioNantes (101.3 FM), NTI (93.4 FM) et Fidélité (radio chrétienne, 103.8 FM) ;
- les radios locales commerciales de catégorie B sont Hit West (ex-Radio Nantes, 100.9 FM), Alouette (89.5 FM) et radio Côte d'amour (99.9 FM).
C'est à partir d'un immeuble herblinois que les premières émissions de radio numérique sont diffusées en mai 2010.C'est de là qu'en 1978 des radios pirates nantaises avaient pu émettre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cultes
Les Herblinois disposent sur le territoire de leur commune des lieux de culte catholique, protestant, bouddhiste et musulman.
Le culte catholique est célébré notamment dans l'église Saint-Hermeland dans le bourg de Saint-Herblain. Celle-ci fait partie de la paroisse « Saint Hermeland de Saint-Herblain et Indre » dans la zone pastorale Nantes Sud, rattachée au diocèse de Nantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le nord de la commune compte également l'église Saint-Louis-de-Montfort, faisant partie de la paroisse Saint-Luc Saint-Louis de Montfort. L'église, la plus récemment édifiée, est celle de Saint-Thomas, près de la médiathèque centrale.
Une église protestante est présente à Saint-Herblain : l'église « Amour Foi Espérance »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La pagode Van Hanh, consacrée au culte bouddhiste, est installée sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il y a également une mosquée située dans le quartier de Preux.
Équipements ou services
Le cinéma Lutetia est installé dans le patronage paroissial bâti en 1936 et 1937. La salle de spectacle qui sert aux projections peut accueillir 288 spectateurs et peut être utilisée pour des spectacles théâtraux<ref group="F">Modèle:Harvsp.</ref>.
La médiathèque Charles Gautier-Hermeland est située dans le parc de la Bégraisière, au sein du cours Hermeland.
La commune dispose d'un réseau de sept médiathèques (trois ludothèques et quatre médiathèques). La dernière, la médiathèque Gao Xingjian, inaugurée par le Prix Nobel de littérature 2000, a ouvert en mars 2013 au pied du Sillon de Bretagne. La ville avait accueilli l'auteur en résidence littéraire en 1991.
Économie
Revenus de la population
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 673€, ce qui plaçait Saint-Herblain au Modèle:Nombree rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Activité et chômage
Année | Population | Actifs (15/64 ans) | Actifs occupés | Taux d'activité (%) | Taux de chômage (%) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1999 | 43 728 | 29 617 | 20 910 | 70,6 | 10,0 | ||||||||
2007 | 43 516 | 28 625 | 20 755 | 72,5 | 7,9 | ||||||||
Source : Données statistiques sur l'emploi (Insee 2007)<ref name="Insee"/> |
Répartition par catégorie socioprofessionnelle
Ce tableau synthétise la répartition de la population active de 15 à Modèle:Nombre ayant un emploi selon la catégorie socioprofessionnelle<ref name="Insee"/>.
Branche d'activité | Emplois ou statut en 2007 | Part | Emplois ou statut en 1999 | Part |
---|---|---|---|---|
Ensemble | 18 447 | 100,0 % | 18 001 | 100,0 % |
Agriculteurs exploitants | 18 | 0,1 % | 12 | 0,1 % |
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | 675 | 3,6 % | 676 | 3,8 % |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 2 625 | 14,2 % | 2 080 | 11,6 % |
Professions intermédiaires | 5 191 | 28,1 % | 5 112 | 28,4 % |
Employés | 6 074 | 32,9 % | 6 089 | 33,8 % |
Ouvriers | 3 863 | 20,9 % | 4 032 | 22,4 % |
Sources des données : Insee. |
Entreprises et commerces
Si la première usine de Saint-Herblain s'implante en 1861, il faut attendre 1903 pour voir une nouvelle installation. Il s'agit d'un dépôt d'hydrocarbures. Saint-Herblain semble vouée à accueillir des sociétés exerçant ce type d'activités, situées le long de la Loire. Les municipalités successives sont réticentes à l'installation industrielle<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. Quelques habitants travaillent comme ouvriers dans les communes voisines, par exemple aux Forges de Basse-Indre, et vivent dans les cités ouvrières la Haute-Chaussée et la Bourgonnière, au sud du bourg<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. À partir des années 1950, les prairies inondables du Tougas, proches de la voie ferrée Nantes-Saint-Nazaire, sont remblayées pour accueillir des entreprises de l'industrie lourde<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. Au début des années 1960, une zone industrielle de Modèle:Unité est créée le long de l'axe Nantes-Saint-Nazaire, où s'installent notamment Kretz-Chantelle, fermée en 1995, JIF-Waterman, Frigécrème<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1967 à côté du Sillon de Bretagne s'installe le premier hypermarché de l'agglomération nantaise, sous l'enseigne Record. En 1978, sont mises en vente les parcelles qui vont aboutir à la création de l'espace commercial Atlantis<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>.
La zone Atlantis est un espace commercial majeur dont le point de départ est l'hypermarché E.Leclerc. L'enseigne choisit pour la première fois d'associer dans son bâtiment une galerie marchande qui regroupe en 1988 trente commerçants. Richard Rogers, architecte du Centre Pompidou à Paris, réalise parallèlement le bâtiment d'Usine Center<ref group="C" name="Cavé p79"/>, remplacé par Decathlon en 1996<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. Deux multiplexes cinématographiques s'implantent sur le site à la même époque, puis en 2002 vient le tour du géant Ikea, qui possède en commun avec Leclerc une galerie marchande de Modèle:Nobr. Cette année-là, Atlantis reçoit Modèle:Nombre par jour en basse saison et 250 000 en période de pointe<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. En 2003, 8 000 emplois sont recensés sur le secteur<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>.
La ZILO des bords de Loire garde depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sa vocation d'accueil de l'industrie lourde<ref group="PLU">Modèle:Harvsp.</ref>. Depuis 1991, la ZAC de la Lorie accueille des industries de logistique et de transport. Europarc, créée au milieu des années 1990, accueille des entreprises de prestation de service et de sous-traitance liées aux hautes technologies. En 2003, la création de Ouest gros permet l'implantation d'un centre de gros à l'ouest de l'agglomération nantaise<ref group="C">Modèle:Harvsp.</ref>. Les ZAC d'Ar Mor et des Moulinets sont des zones à vocation tertiaire. BioOuest Laënnec, proche de l'hôpital, accueille des activités liées à la biotechnologie<ref group="PLU">Modèle:Harvsp.</ref>.
La société Valneva (créée en sous le nom de Vivalis avant de changer de nom en 2013) est une société de génie biomédical qui produit des vaccins (600 p. dans le monde, 130 M€ CA en 2019, groupe choletais Grimaud)<ref>https://www.ouest-france.fr/sante/vaccin/coronavirus-la-nantaise-valneva-portee-par-son-vaccin-anti-covid-7142947</ref>.
Le Groupe Réalités a installé son siège à Saint-Herblain.
Il y a aussi une tour hertzienne d'une hauteur de 110 mètres[1].
Patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Le Manoir de la Paclais est inscrit au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Sa construction date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Construit par Jean de Corval, époux de Marie Le Bel, le manoir, huguenotière herblinoise aux {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }}, se transmettra dans la même famille par successions. Il passera ainsi des de Corval, aux Géraud, puis à la famille de Goulaine au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }} et à la famille de Régnon en 1752. Après le décès de Xavier de Régnon, sans postérité, en 1876, le domaine fut vendu. Le manoir est bâti en équerre autour d'une tourelle d'angle<ref group="F" name="Flohic p1093">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le château de la Gournerie date, dans sa partie la plus ancienne, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1620, Jean de Bruc, avocat au conseil du roi et procureur des États de Bretagne, en fit terminer la construction. Sur le corps central de la façade, une sculpture représente deux lions encadrant deux blasons différents. La chapelle de La Gournerie a été construite en 1625. Le sénéchal de Guérande Jean de La Bouëxière le racheta en 1691, puis c'est Charles Maillard de La Souchais, conseiller et maître de la Chambre des comptes de Bretagne, qui en fit l'acquisition en 1744. Il fit construire la partie la plus récente du château, et la famille prit le nom de Maillard de La Gournerie. Le fils, Eugène, est le premier comte Maillard de La Gournerie. Il fit restaurer la propriété, entre 1865 et 1870. Humbert, fils d'Eugène et maire de Saint-Herblain de 1882 à 1911, fit aménager la chapelle en caveau pour sa famille. Le blason de La Maillardais est représenté sur le vitrail et celui de La Gournerie est sculpté au-dessus de la porte<ref group="F" name="Flohic p1095">Modèle:Harvsp.</ref>.
-
Manoir de l'Essongère vers 1930.
-
La Bégraisière.
-
Le parc de Chézine.
Installé dans la Vallée de la Chézine, le château de l'Essongère a été bâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ses restaurations successives ont permis qu'il soit encore habitable au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À proximité se trouve une ferme, construite aux {{#switch: XVII
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, qui dispose d'un vieux pressoir à long fût<ref group="F">Modèle:Harvsp.</ref>. Il fut la propriété, de 1936 à 1946, d'Yvonne Pouzin, première femme médecin des hôpitaux en France et de son mari l'écrivain Joseph Malègue (décédé en 1940).
Parmi les autres bâtiments remarquables, on trouve :
- le château de la Bégraisière, construit en pierre, daté de 1622. Côté ouest, sa façade présente une tour hexagonale<ref group="F" name="Flohic p1095"/> ;
- le château des Fouloirs, résidence du Général Emile Zimmer au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été détruit par les bombardements du 16 septembre 1943. C'était alors la résidence de la famille Mollat. Madame Mollat, petite-fille du général Zimmer, et ses cinq enfants en furent les victimes. Les derniers pans de murs qui subsistaient ont été rasés vers 2010.
- le château de la Garotterie, qui est mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Construit en pierre et tuffeau, il est rebâti aux {{#switch: XVIII
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}, seule la chapelle d'origine a été préservée ;
- le château de Pontpierre, résidence d'été construite entre 1835 et 1837 pour le trésorier des hospices de Nantes Louis-François de Tollenare ;
- le château de la Patissière, édifié en 1840, à l'endroit où se dressait un château médiéval<ref group="F">Modèle:Harvsp.</ref>. De cette époque, n'est conservé que le colombier, preuve de l'existence d'une seigneurie. La Patissière compte aussi un moulin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui n'a cessé de fonctionner qu'en 1952 ;
- le manoir de Plaisance, bâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et qui est entre 1842 et 1844 la demeure temporaire de Jules Sandeau<ref group="F">Modèle:Harvsp.</ref> ;
- l'hôtel de ville, œuvre de l'architecte Joëssel en 1936. Ce bâtiment a la particularité d'avoir quatre façades d'aspect différent l'une de l'autre<ref group="F">Modèle:Harvsp.</ref>.
Patrimoine religieux
- L'abbaye de Tillay est construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Bâtie en pierre, elle est située au milieu d'un parc clos par des murs de trois mètres de hauteur. Un porche en pierre taillée y est présent, son linteau cintré porte les insignes de la cordelière<ref group="F" name="Flohic p1091">Modèle:Harvsp.</ref>.
- L'église Saint-Hermeland du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, modifiée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'abbé Jude Chérel (1812-1880), est inscrite au titre des Monuments historiques le 21 décembre 1925<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. La forme du bâtiment est une croix latine. L'édifice originel est de style gothique, des éléments ont été ajoutés aux {{#switch: XIX
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}. Le clocher repose sur les colonnes du transept nord, sa flèche a huit pans. La voûte en berceau polychrome en bois de chêne date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; sa décoration à base de têtes de dragons lui donne un aspect fantastique. Le confessionnal, le maître-autel, l'autel de la Vierge en bois et la statue de saint Hermeland sont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La niche où est encastrée la statue d'Hermeland contient des reliques du saint<ref group="F">Modèle:Harvsp.</ref>. Les vitraux de couleurs bleus, détruits lors du bombardement du Modèle:Date, sont reconstitués sur la base de fragments à partir de 1987<ref group="F" name="Flohic p1093" />. Une croix en granit, pierre et tuffeau datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est située au sud de l'église<ref group="F" name="Flohic p1091" />.
- La cure du bourg du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, démolie en octobre 1973, avait été construite en 1723<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, à l'initiative de Sébastien de Pontual (1674-1749), curé de Saint-Herblain de 1701 à 1749. Le recteur, né à Plancoët dans le diocèse de Saint-Brieuc et dont un membre de la famille avait été maire de Nantes en 1657, consacra sa fortune à ce projet. Dubois de la Patellière indique en 1890, dans son ouvrage Notes historiques sur quelques paroisses du diocèse de Nantes : Modèle:Citation. La cure et son parc occupaient l'ensemble de l'espace ouest inscrit aujourd'hui entre la rue Adolphe Bouchaud à l'ouest, la rue du Général Zimmer au sud et la rue de l'hôtel de ville au nord. Le presbytère était implanté sur la fond de l'actuel Square de l' Hôtel de Ville, où subsistent un cèdre et une partie du mur de la terrasse sud du bâtiment disparu qui forme aujourd'hui la limite avec le jardin de l'immeuble au Modèle:N° de la rue Adolphe Bouchaud.
- L'église Saint-Louis-de-Montfort, de 1957<ref>Ouest-France, L'église Saint-Louis-de-Montfort fête ses 60 ans</ref>.
Patrimoine culturel
- Le monument aux Morts de la guerre 1914-1918 est situé place de l'Abbé Chérel. Initialement créé dans l'ancien cimetière du Bourg pour commémorer les 95 soldats, Morts pour la France, de la Première Guerre mondiale, le monument a été transféré vers 1985 à son emplacement actuel lors de la suppression du cimetière et la création de la place des Arcades. Le monument a été déposé en juillet 2021, à l'occasion des travaux de la place de l' Abbé Chérel. Sa future réimplantation n'est pas connue.
- Le monument de la Paix, qui se trouve avenue François-Mitterrand, a été créé par Pierre Garçon en 2000.
- Le monument commémorant l'abolition de l'esclavage, intitulé Tendresse, égalité, fraternité et installé boulevard Salvador-Allende, est une œuvre de Gérard Voisin réalisée en 2002.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blasonnement
Devise
Vivons notre ville.
Parcs et espaces verts
La direction de l’espace public et de l’environnement de Saint-Herblain est chargée de gérer et entretenir Modèle:Unité d’espaces verts. Les cinq grands parcs de la commune : la Gournerie, Val-de-Chézine, Bégraissière, Bois-Joli et Pontpierre couvrent Modèle:Unité. Des zones vertes de proximité sont réparties dans les différents quartiers de la ville et couvrent Modèle:Unité. La ville a aménagé Modèle:Unité de sentiers pédestres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Langue bretonne
En l'absence de toute existence historique de la langue bretonne, le nom de la commune, fabriqué en breton à compter de la fin du vingtième siècle, est Sant-Ervlan. L'association Kentelioù an noz offre des cours et des stages en breton depuis 2001<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune accueille depuis 2008 le Centre culturel Yezhoù ha Sevenadur (Langues et Culture) qui héberge notamment le Centre de ressources culturelles celtiques (KDSK, Kreizen Dafar Sevenadurel Keltiek)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Référence souhaitée, qui a ouvert ses portes à la rentrée 2008. Il scolarise 65 collégiens à la rentrée 2020 (voir Enseignement).
Saint-Herblain est la Modèle:100e à adhérer à la charte « Ya d’ar brezhoneg » (« oui au breton ») proposée par l'Office de la langue bretonne ; elle est la deuxième de la Loire-Atlantique après Pornic. Après délibération et accord du conseil municipal le Modèle:Date-, le sénateur-maire de Saint-Herblain Charles Gautier (PS) et le conseiller municipal Michel François (UDB) ont signé le Modèle:Date- à l'hôtel de ville avec Lena Louarn, présidente de l'Office de la langue bretonne, la charte pour mettre en place des actions concrètes en faveur du breton. Celles-ci concernent notamment la mise en place de panneaux bilingues aux entrées de la commune, la participation à la promotion des cours de breton pour adultes, le recensement de la demande parentale en vue de l'ouverture d'une filière primaire bilingue sur la commune et une présence plus grande des livres en breton dans les bibliothèques municipales<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jules Sandeau (1811-1883), romancier et auteur dramatique français, vit entre 1842 et 1844 au manoir de Plaisance.
- Théodore de Régnon (1831-1893), prêtre jésuite et théologien. Né à la Paclais, il est le fils du marquis Hippolyte de Régnon, propriétaire de la Paclais et maire de Saint-Herblain de 1827 à 1830.
- Alfred Riom (1842-1908), industriel et homme politique français, maire de Nantes de 1892 à 1896, est propriétaire de la Pâtissière au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et conseiller général du sixième canton de la Loire-Atlantique, dans lequel se trouvait alors Saint-Herblain<ref name="Cavé p20" group="C" />. Il est décédé à Saint-Herblain, au château de la Patissière le 28 juillet 1908.
- Émile Zimmer (1851-1925), général français né à Strasbourg qui commanda le [[11e corps d'armée (France)|Modèle:11e corps d'armée]] à Nantes de 1910 à 1912. Il résida jusqu'à sa mort au château des Fouloirs, propriété de la famille de son épouse, Charlotte Gérault de la Faucherie, elle-même descendante de la famille Gemond, dont un membre fut maire de Saint-Herblain en 1830. Il est inhumé à Saint-Herblain. La rue qui part de l'église Saint-Hermeland en direction de l'ancien château des Fouloirs porte son nom.
- Joseph Malègue (1876-1940), écrivain français, ayant résidé dans la grande demeure de l'Essongère à Saint-Herblain de 1936 jusqu'à sa mort et qui était l'époux d'une ligérienne, Yvonne Pouzin, médecin, phtisiologue renommée.
- Jean Bouchaud (1891-1977), artiste peintre natif de la commune.
- Jacqueline Auriol (1917-2000) a résidé de nombreuses années à Saint-Herblain, au château de la Paclais ; belle-fille du président de la République Vincent Auriol, elle a été la première femme française pilote d'essai et la première européenne à franchir le mur du son ; un groupe scolaire de Saint-Herblain porte son nom.
- Jean-Louis Faure (1953-2022), acteur de doublage français [quel lien avec Saint-Herblain ?]
- Mathieu Vidard.
- Laura Valette (1997-), athlète française spécialiste du 100 m haies et plusieurs fois championne de France. Elle est native de la commune.
- Jérôme Clarysse (1968-), Entrepreneur, fondateur de la société RCA (Réalisations pour la Comptabilité et l’Audit), société classée dans le Truffle 100 des plus grands éditeurs de logiciels français.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Site officiel
- Saint-Herblain sur le site de l'Insee
- Wiki patrimoine de Saint-Herblain
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Autres références.