Couëron
Modèle:Infobox Commune de France
Couëron est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Située à l'ouest de Nantes, elle fait partie des 24 communes de Nantes Métropole .
Géographie
Situation
Couëron est situé sur la rive nord de la Loire, à Modèle:Unité à l'ouest de Nantes. Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Couëron est une commune urbaine, une des Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref> de banlieue de l’unité urbaine de Nantes (ou « agglomération », la seconde par la superficie).
Communes limitrophes
Ses communes limitrophes sont :
Géographie physique
Géologie
La commune de Couëron est traversée par le Sillon de Bretagne.
Hydrographie
La partie sud de la commune longe la Loire et marque l'endroit où le fleuve prend son aspect et son régime d'estuaire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le fleuve subit largement l’influence des Marées.
Le nord est arrosé par la Chézine, petit affluent de la Loire.
Le marais Audubon couvre près de la moitié des Modèle:Unité de la commune. Il communique avec la Loire par les étiers du Dareau, de la Musse et de la Bouma.
Le lac de Beaulieu situé entre le centre bourg et la Chabossière couvre une superficie de Modèle:Unité. Il a été créé en 1992 afin de favoriser la reproduction des poissons et le développement de la faune et de la flore, il est principalement alimenté par l'étier de Beaulieu qui forme en aval du lac le marais de Beaulieu<ref>Modèle:Article.</ref>.
Topographie
La commune est bordée au sud par la Loire. La vaste (Modèle:Unité) superficie de la commune est regroupée en plusieurs espaces :
- À l’ouest un vaste marais, le marais Audubon, première zone d'expansion de crue de l’estuaire de la Loire à l’aval de Nantes ;
- En bordure de Loire deux collines, Couëron-bourg (à l’ouest) et la Chabossière (à l’est), qui sont les zones urbanisées. Elles sont séparées par l'étier de Beaulieu (Pont de Retz) qui permet l’écoulement du lac de Beaulieu.
- enfin un vaste plateau en pente, parsemé de hameaux, qui rejoint au nord le sillon de Bretagne.
Climat
Le climat de Couëron est tempéré océanique. Les hivers sont relativement doux (Modèle:Unité en moyenne) et les étés peu chaud (Modèle:Unité). Sur l'ensemble de l'année, les pluies sont fréquentes mais peu intenses. Le département compte une quarantaine de journées chaudes par an<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Les précipitations annuelles sont d'environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et peuvent fortement varier d'une année à l'autre.
Géographie humaine
La population de la commune est répartie entre deux secteurs principaux :
- Couëron Bourg, qui s'étend d'une part au bord de la Loire, d'autre part sur le versant du Sillon de Bretagne ;
- La Chabossière, un quartier de développement récent, qui est plus proche de Nantes. C'est là qu'ont été installées, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs cités ouvrières.
Transports
Couëron est desservie par 4 lignes de bus (71, 91, 93 et E1) et une navette du marché d'Indre du réseau TAN<ref name=PlanTAN>Carte interactive du réseau TAN</ref>.
Le nord de la commune est également desservie par la ligne 350 du réseau régional Aléop<ref name=PlanAléop>Carte interactive du réseau Aléop</ref>.
La commune dispose aussi d'une gare ferroviaire desservie par le réseau TER Pays de la Loire.
Un bac permet de relier Couëron (nord Loire, rive droite) au Pellerin (sud Loire, rive gauche).
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Le bac vers Le Pellerin.
Urbanisme
Typologie
Couëron est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,3 %), zones agricoles hétérogènes (22,6 %), zones urbanisées (13,2 %), terres arables (12,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), zones humides intérieures (1,1 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), forêts (0,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Coiron en 849<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
D'un type *Corione, radical Cori- + suffixe gaulois et latin -one(m). Le premier élément Cori- représente peut-être un nom de personne latin Corius<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Modèle:Op. cit..</ref> (comprendre gallo-romain, Corius étant un nom gaulois<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, 2003, Modèle:P..</ref>) ou le gaulois corios « armée », d'où le sens global de « lieu ou propriété de Corius » ou de « lieu de l'armée »> « terrain (d'entrainement) militaire ». À noter que le mot gaulois corionos désigne le « chef d'armée »<ref>Xavier Delamarre, Modèle:Op. cit..</ref>.
Couëron possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Coéron selon l'écriture ELG<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou Couéron selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En breton, la commune est dénommée KoeronModèle:Référence nécessaire.
Histoire
Moyen Âge
Modèle:... Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Couëron passe au moins en partie dans le domaine des ducs de Bretagne. C'est là que le duc Modèle:Souverain2 a signé avec les représentants du roi Modèle:Souverain2 le traité mettant fin à la guerre franco-bretonne et cédant au roi le contrôle sur la succession de Bretagne. Modèle:Souverain- meurt à Couëron le Modèle:Nobr suivant (1488), ne laissant qu'une fille : la duchesse Anne.
Époque moderne
Durant cette période, Couëron devient un des nombreux points de transbordement des armateurs du port de Nantes, grâce au site de Port-Launay. L'apogée de l'activité portuaire se situe de 1620 à 1740 ; à Port-Launay, il y a outre la cale (encore visible, mais désormais en retrait du fleuve) et un sémaphore, une capitainerie, un poste des douanes et une station de pilotes de Loire.
Il existe aussi une activité de verrerie, qui prend de l'importance à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la création de la verrerie de Jean Nicolas de La Haie Dumény. Elle commence à fonctionner en 1781 et le roi Modèle:Souverain2 signe le Modèle:Date- les lettres patentes l'autorisant à fonctionner à condition d'utiliser du « charbon de terre » et non pas de bois. Quelques vestiges de cet établissement, transformé par la suite en savonnerie, subsistent dans la commune.
Époque contemporaine
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Couëron est fortement marquée par l'industrialisation, d'une part par les entreprises locales, mais aussi en raison de la proximité d'Indre qui compte deux très grandes usines : l'arsenal d'Indret (1777) et les Forges de Basse-Indre (1822).
Outre la verrerie, on trouve à Couëron vers 1860 quelques petites entreprises : briqueterie, biscuiterieModèle:Etc.<ref>Patrimoine, page 1044.</ref> ; un changement important est introduit par l'implantation de l'usine métallurgique construite en 1861 le long des bords de Loire par la Société des fonderies et laminoirs de Pontgibaud<ref>Cf. Le Naire, 1955.</ref>. Elle traite d'abord le minerai de plomb d'Espagne et de Sardaigne et installera ensuite des laminoirs à laiton et cuivre.
Environ 25 % de la population de Couëron est alors liée à l'industrie. En 1896, des militants socialistes créent une coopérative ouvrière, « La Fraternité »<ref>Patrimoine, page 1046.</ref>.
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Vue comparative de Couëron 2012-1850. -
Vue comparative de Coueron 2012-1949.
Pendant et après la Première Guerre mondiale, les besoins en main-d'œuvre de Couëron et d'Indre entraînent un afflux de travailleurs coloniaux ou étrangers pour lesquels sont construites les cités de la Chabossière (1920), de Bessonneau (avec des maisons en bois), du Bossis. En 1934, on recense environ Modèle:Nombre, principalement des Polonais (850)<ref>Ibidem.</ref>.
Les années 1920 sont aussi marquées par l'équipement de la ville en lieux publics, notamment la bibliothèque (1927) et le vélodrome (1928), sur le modèle du Vélodrome d'hiver de Paris, remplaçant des pistes de fortune utilisées depuis 1894, c'est-à-dire peu après l'apparition du cyclisme.
L'usine métallurgique continue de fonctionner jusque dans les années 1980, en passant sous le contrôle d'autres entreprises : Pontgibaud (Fonderie de Pontgibaud), puis Tréfimétaux. En 1975, une grève des ouvriers métallurgistes de huit semaines aboutit à l'inculpation de douze conjointes d'ouvriers : l'affaire des douze femmes en colère<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'usine cesse définitivement son activité en décembre 1988. La tour à plomb de Couëron est un vestige spectaculaire de ce complexe industriel ancien.
En 1984, l'entreprise automobile Venturi est créée à Couëron où environ Modèle:Nombre de la marque seront construits jusqu'en 2000.
Économie
La ville de Couëron est dotée d'une bonne activité de commerces de proximité portée par l'association des commerçants et artisans de Couëron (CAC2000).
On y trouve plusieurs zones d'activités et quelques entreprises, notamment :
- NGK Berylco, entreprise métallurgique, spécialisée dans l'alliage du cuivre et du béryllium, qui est un reliquat de l'ancienne activité Tréfimétaux. Cette entreprise a en effet été créée en 1971 comme une filiale de Tréfimétaux et de la société américaine Kawecki Berylco Industries sous le nom de Tréfimétaux Berylco SA (TMB) ; en 1978-79, TMB devient filiale d'une autre société américaine Cabot Corporation, puis en 1986 de la société japonaise NGK (de Nagoya). En 1996, le siège social est transféré de Paris à Couëron<ref>Cf site NGK Berylco</ref>.
- Sodikart, constructeur de karting créé en 1981, leader mondial du kart de loisirs et de compétition<ref>ERDF MASTERS KART 2011 Bercy carbure en mode électrique - Laurent Sanson, auto-mag.info, 4 décembre 2011</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2006<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Couëron, consultée le 26 octobre 2017</ref>.
Jumelages
Couëron, Wexford et Fleurus constituent un cas de jumelage tripartite.
Population et société
Démographie
Modèle:Section à actualiser Selon le classement établi par l'Insee, Couëron fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme Modèle:Citation : 87 % des habitants résidaient dans des zones Modèle:Citation et 13 % dans des zones Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web, données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.</ref>.
On trouve dans la commune tout un « quartier polonais ». Beaucoup d'Espagnols sont également venus s'installer à la Chabossière pour fuir la guerre civile dans leur pays.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 21,3 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,17 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Patrimoine et culture locale
Lieux et monuments
- L'espace de la tour à plomb : c'est l'une des rares installations industrielles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui subsiste. La tour a été en service de 1878 à 1988. Classé monument historique en 1993, l'espace de la tour à plomb fait aujourd'hui partie du patrimoine de la commune et a été reconverti en espace culturel et associatif (incluant notamment la maison des associations et la médiathèque Victor-Jara, installée dans la grande halle Tréfimétaux depuis le Modèle:Date-).
- Le marais Audubon est un vaste espace naturel s'étendant sur Modèle:Unité entre les communes de Couëron et Saint-Étienne-de-Montluc. Il fait partie des zones marécageuses des bords de l'estuaire et est alimenté par un réseau hydraulique important ainsi que des canaux. C'est un espace naturel très riche avec plus de Modèle:Nombre d'oiseaux et environ Modèle:Nombre de plantes, dont de nombreuses sont protégées. Cette zone tire son nom du naturaliste Jean-Jacques Audubon, qui grandit à Couëron (à la Gerbetière) et travailla dans ce marais.
- Le fief de Beaulieu comportant les restes d'un des plus anciens châteaux de la commune dont l'existence est attestée en 1608.
- La chapelle de Beaulieu, ex-chapelle du château de Beaulieu. Elle aurait été construite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à côté des vestiges de l'ancienne chapelle.
- L'ancien château de Bougon, fief de la famille Boux de Bougon (manoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Le domaine du Bois és loups.
- Le manoir de l'Erdurière (ou « Les Redurieres »)
- Le domaine de la Vinaudière (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), appartenant à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à M. et Modèle:Mme André Megroz.
- Le domaine de Landemont, comprenant un manoir et sa chapelle construits à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par François Bachelier de Bercy, maître honoraire en la chambre des comptes de Bretagne. Ses descendants conservent la propriété, d'une superficie de plus de Modèle:Unité, jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où elle est transmise successivement aux familles Georges Bonnet, Yves Touz, Tanquerey. Peu avant la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:M. et Modèle:Mme Tanquerey cèdent la propriété à Modèle:M. et Modèle:Mme Bosc.
Le manoir actuel correspond à la partie centrale du château d'origine qui a perdu, sans doute à la révolution, les deux pavillons qui le flanquaient de part et d'autre. Il subsiste à l'intérieur un escalier en granit à mur d'échiffre ainsi que quatre cheminées monumentales d'époque.
À l'extérieur, la cour d'honneur, précédée par le vivier seigneurial, et à laquelle on accède par une longue avenue privée, est encadrée des communs qui forment un « U » avec le logis principal. Ces dépendances se terminent à l'est par la chapelle et, à l'ouest, par un pavillon à croupe tronquée muni d'un remarquable escalier en arche à double volée. - Le manoir de la Botardière, appartenant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Pierre Davy, Maître ordinaire en la Chambre des Comptes de Bretagne. Cette même famille y réside encore jusqu'à la révolution sous le nom de Bois David. La demeure appartient à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la famille Le Masne de Chermont.
- Le domaine du Champ Guillet.
- La Bouraudière (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- L'église paroissiale Saint-Symphorien, reconstruite entre 1872 et 1875.
- La Maison dans la Loire, œuvre de Jean-Luc Courcoult créée dans le cadre de la manifestation artistique « Estuaire 2012 ».
- Le site du Port-Launay qui constitue l'avant-port de Nantes jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De ce fait, le port est un lieu particulièrement apprécié des armateurs qui y possèdent leurs demeures.
- La Gerbetière, propriété acquise en 1781 par Jean Audubon, père de Jean-Jacques Audubon.
- Les bains-douches et lavoirs, construits en 1927 et servant de bibliothèque municipale jusqu'à l'arrivée de la médiathèque de Couëron en 2014.
- La verrerie.
- Le lac de Beaulieu.
- Plusieurs moulins dont ceux de la Galonnière (1740), de La Roche-Guillet, de la Marsillère ou de la Patissière (non loin du château du même nom).
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La tour à plomb.
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Le marais Audubon.
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Église Saint-Symphorien (centre-bourg).
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Église polonaise Notre-Dame-de-Miséricorde.
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Maison dans la Loire.
Personnalités liées à la commune
- François II de Bretagne, père de Anne de Bretagne, dernier duc de la Bretagne, est mort à Couëron le Modèle:Date. On y trouve sa résidence secondaire et sa chapelle, près du marais de Beaulieu.
- Le peintre et naturaliste américain (d'origine française), Jean-Jacques Audubon passa une partie de son enfance à Couëron, dans la propriété que son père avait acquise avant la révolution, au lieu-dit « la Gerbetière » au Port-Launay<ref>« Sur les pas d'Audubon à Couëron » Site du muséum d'histoire naturel de Nantes</ref>. Comme indice de l'importance des travaux d'Audubon, nous pouvons souligner qu'un exemplaire de son ouvrage intitulé Les Oiseaux d'Amérique est le sixième livre le plus cher jamais vendu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Jean-Baptiste David, sulpicien (1761-1841), futur évêque de Bardstown aux États-Unis et fondateur des Sœurs de la Charité de Nazareth, est né à Couëron.
- Le naturaliste Alcide Dessalines d'Orbigny est né le Modèle:Date à Couëron.
- La compositrice Gisèle Barreau est née le Modèle:Date à Couëron.
- Le médecin Jean Bernard grandit une partie de son enfance à Couëron.
Voir aussi
Bibliographie
Histoire, généralités
Histoire, sujets particuliers
- Modèle:ArticleModèle:Commentaire biblio
- De Pontgibaud à Tréfimétaux, Couëron, coll. « Une tour, une histoire », 1997 ;
- Des machines et des hommes, Couëron, coll. « Une tour, une histoire », 2002
- L’Usine, 1975-1976. La grève : quand les femmes ont pris la colère, Couëron, coll. « Une tour, une histoire », 1999.
- Gaston Boucault, La Chabossière de Couëron et ses environs du début du siècle, Nantes, 1986.
- Peter Dontzow, La Citouche : regard sur la « Navale », Centre d’histoire du travail, Nantes, 1997
Environnement
- Guy Lorcy, Atlas des arbres, arbustes, arbrisseaux de Couëron, Couëron, 1996
Articles connexes
- Liste des communes de la Loire-Atlantique
- Île Thérèse, une île de l'estuaire de la Loire sur le territoire de la commune