Le Pellerin

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Le Pellerin est une commune de l'Ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Le Pellerin comptait Modèle:Unité habitants au recensement de Modèle:Dernière population commune de France. Ses habitants s'appellent les Pellerinais.

Géographie

Modèle:Encadré texte

Communes limitrophes

Les communes limitrophes en sont Couëron, Saint-Jean-de-Boiseau, Brains, Cheix-en-Retz, Rouans, Vue, Frossay, Bouée, Cordemais et Saint-Étienne-de-Montluc.

Modèle:Communes limitrophes

Les communes situées au nord du fleuve sont aussi limitrophes. Ce n'est qu'à partir de Paimbœuf que l'estuaire entre dans le domaine public maritime<ref>Cf carte IGN Loire-Atlantique. Carte routière et administrative. au 1/140 000e.</ref>.

Localisation

Le Pellerin est situé sur la rive sud de la Loire, à environ Modèle:Unité du centre de Nantes. Le territoire communal, d'une superficie de Modèle:Unité (Modèle:Unité), s'étire le long du fleuve sur une longueur d'une quinzaine de kilomètres.

Le Pellerin fait historiquement partie du Pays de Retz, du royaume puis du duché de Bretagne.

Géographie physique

Le territoire du Pellerin se subdivise nettement en deux zones :

  • La moitié Ouest, plate et peu élevée (entre 1 et Modèle:Unité au-dessus du niveau de la mer), est constituée de sols alluviaux, résultats de l'accumulation de sédiments déposés par la Loire entre ses îles (île de Bois, île Sardine, île des Masses...). La végétation est composée principalement de joncs, de roseaux, de vastes pâtures, ponctuées par de rares bosquets ou des alignements de peupliers le long des digues. Le réseau d'anciens bras de Loire qui le quadrillent facilite les crues qui peuvent inonder une grande partie des prairies. Les Réserves de Chasse et de Faune Sauvage du Massereau et du Migron sont en partie situées sur la commune du Pellerin. Les limites cadastrales du Pellerin correspondent à l'ancien lit de la Loire, ainsi certains territoires telle la cale du Paradis, pourtant sur la rive Nord, lui appartiennent. La Loire, maintes fois remaniée Modèle:Incise a adopté un lit mineur différent. L'inondation cyclique des îles tend à se raréfier et s'explique par l'approfondissement du chenal de la Loire.
  • La moitié Est a un sol cristallin, constitué de schistes et de gneiss. Elle correspond à l'extrémité ouest du sillon de Bouguenais et culmine à Modèle:Unité, vers les hameaux de La Villeneuve et du Margat. Le bourg du Pellerin est sis sur un promontoire borné par deux petites vallées : celle du Surchaud à l'est et celle du Port-Chassé à l'ouest. Plusieurs coteaux de Loire ont été exploités comme carrières de granit, de gneiss (Les Coteaux) et, plus à l'intérieur, de kaolin (La Ville au Vay). La partie supérieure du plateau ligérien (partie sud-est de la commune) présente des terres propices au vignoble, mais celui-ci est resté de piètre qualité. Quelques arpents fournissent un gros-plant honnête.

Géographie humaine

La polyculture, comme dans la plupart des communes du Pays de Retz, est longtemps restée le mode agricole dominant. Les cultures de céréales sont associées à l'élevage, en particulier bovin et équin (il subsiste dans le bourg la Canalière des Iles, réputée pour ses chevaux). La production laitière fut importante, ce qu'atteste la présence d'une ancienne laiterie à La Ville-au-Vay. Quelques arpents de vigne dans le Sud-Est contribuent à maintenir une diversité des productions.

Outre des activités traditionnelles d'agriculture, elle a autrefois développé une petite mais lucrative activité de pêche à la civelle, aujourd'hui strictement règlementée. Celle-ci a connu son apogée au début des années 1980, époque où plus d'une centaine de bateaux Modèle:Incise venaient s'amarrer sur les quais (mois de février et mars) et attiraient des mareyeurs espagnols ou japonais.

L'activité économique est regroupée d'une part sur les quais de Loire, avec un atelier du port autonome de Nantes-Saint-Nazaire, (dénommé aujourd'hui Grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire), et d'autre part sur la Zone d'Activité de la Brehannerie. Aujourd'hui, la majorité des actifs pellerinais travaille à l'extérieur de la commune, en particulier autour ou dans la ville de Nantes.

Voies de communication et transports

Réseau routier

L'accès routier est facilité par la jonction avec la route D 723, qui est à 2x2 voies jusqu'au Pellerin.

Pour les cyclistes, la véloroute La Loire à vélo traverse également la commune.

Voies ferroviaires

Aucune voie ferrée ne parcourt la commune.

Transports en commun

Fichier:Le Pellerin, vue de la cabine de pilotage du bac (2017).jpg
Le Pellerin, vu de la cabine de pilotage du Bac.

Le Pellerin est desservie par 2 lignes de bus du réseau TAN en connexion avec le réseau de tramway : la ligne 78 (qui rejoint le terminus Neustrie de la ligne 3) et la ligne E8 (qui relie la commune aux lignes 2 et 3 du tramway ainsi qu'à la ligne 4)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est également desservie par la ligne 301 du réseau régional Aléop<ref name=PlanAléop>Carte interactive du réseau Aléop</ref>.

Un bac de Loire assure aussi la traversée de la Loire entre Le Pellerin et Couëron, et permet de rejoindre la ligne 71 qui remonte jusqu'à Saint-Herblain et la ligne 1<ref name="transport1">[1], consulté le 09-11-2015.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Pellerin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine du Pellerin, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (11,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones urbanisées (7,1 %), zones humides intérieures (6,7 %), terres arables (4,8 %), eaux maritimes (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %), forêts (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancta Maria de Peregrino en 1030, Peregrini, Peregrinum vers 1065, Pontage, Pontello, Pontellum, Pelerino, Pèlerin, Le Pellerin<ref name=Kerofis>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="a">Modèle:Lien web.</ref>. Le Pellerin avec deux « l » vient d'une erreur orthographique répétée au cours des temps et de ce fait est entrée dans la normalité<ref name="mairie1">Histoire du Pellerin, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Le nom du Pellerin vient du latin peregrinum au sens de « lieu de passage », sens commun aux langues romanes (peregrin) du fait que le village faisait partie des points de passage traditionnels des pèlerins qui descendaient à Saint-Jacques-de-Compostelle au Moyen Âge <ref name="a" />,<ref name="mairie1"/> : c'était en effet l'un des points de passage de la Loire.

Le Pellerin possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Le Pelerein selon l'écriture ELG<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou L'Pèlrâin ou L'Pèlrin selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce Modèle:MSAPI ou Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1944, Théophile Jeusset crée un nom en breton pour la localité : Pirc'hirin<ref>Modèle:Article</ref>. Pirc'hirin signifie pèlerin en breton. La forme bretonne actuelle proposée par l'Office public de la langue bretonne est Pentelloù<ref name="Kerofis" />. Cette forme est due à une erreur d'interprétation des formes écritesModèle:Refnec.

Histoire

Il subsiste aujourd'hui un bac qui assure le transport de véhicules et de passagers vers la commune située de l'autre côté du fleuve : Couëron. Le souvenir de la période où la ville voyait passer des pèlerins est encore visible dans les coquilles qui ornent le blason de la commune, ces coquilles symbolisant les pèlerins de Compostelle.

  • Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le site Modèle:Incise aurait été englobé dans l'enclave Viking de Basse-Loire. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est attestée l'existence d'un prieuré au Pellerin<ref name="mairie1"/>; le site primitif, qui correspondrait à peu près au quai L'Herminier, ne comportait alors que quelques foyers de pêcheurs sédentaires. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle,Quiriac, évêque de Nantes, donne ensuite l'église du Pellerin aux moines de l'Abbaye de Marmoutier située en Touraine; c'est l'époque des défrichements et de la mise en valeur de l'« arrière-pays », les fermes se multiplient. Durant tout le Moyen Âge et l'époque moderne, Le Pellerin est un port de pêche qui développe en parallèle une activité de construction navale. Pendant la période révolutionnaire Modèle:Incise la commune est le lieu de violents affrontements entre troupes républicaines et royalistes. L'ancienne église est partiellement détruite lors de ces combats.
  • On compte dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle près d'une dizaine de chantiers produisant chalands et gabarres. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la construction du canal de la Martinière entraîne l'afflux de plusieurs centaines d'ouvriers, qui contribuent à modifier la composition sociale du Pellerin. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le passage du fleuve est assuré par un « ferry-boat » (Le « Saint-Julien »), qui use des chaînes posées en travers du fleuve pour se déplacer. La réparation des bateaux est en plein essor au Pellerin et le nombre d'ouvriers (pour la plupart des Finistériens, des Morbihannais et des Vendéens) augmente fortement. Pendant la Première guerre mondiale, le château est transformé en hôpital militaire.
  • Entre les deux guerres, c'est un lieu de détente prisé des Nantais qui viennent flâner le long des quais et du canal. Des régates sont organisées le week-end, tandis qu'une charrière, combinaison d'une barge tractée et d'un vapeur, assure les allers et retours avec Couëron. Lors de la retraite de l'armée allemande en 1944, les forces d'occupation coulèrent plusieurs navires en travers de la Loire, afin d'obstruer le trafic maritime vers le port de Nantes. Le plus important d'entre eux, l'Antarktis, d'origine norvégienne, n'a pas pu être renfloué et dresse encore ses mâts au-dessus des nouvelles berges du fleuve, sur la commune voisine de Saint-Jean-de-Boiseau. Les travaux, qui durèrent jusqu'en 1951, eurent pour but de sauver les bateaux qui n'avaient pas trop souffert et surtout de modifier le tracé du fleuve, afin de faciliter le trafic entre Nantes et Saint-Nazaire. Le chantier fut surnommé « Bikini », faisant référence à l'atoll du Pacifique qui avait servi de terrain d'expérimentation nucléaire pour les États-Unis. En 1955, Le Pellerin reçoit son premier bac amphidrome, le Saint-Bernard ; il sera suivi du François II (1962), du Saint-Hermeland (1970) et du Lola (2012).
  • De 1976 à 1979, Le Pellerin est le théâtre de nombreuses manifestations, parfois violentes, contre la construction par EDF d'une centrale nucléaire à cheval sur les communes du Pellerin et de Cheix-en-Retz. Le projet sera finalement abandonné en 1983, pour tenter de renaître sur le site du Carnet à Frossay ; là encore, l'implantation n'ira pas à son terme et le projet est officiellement abandonné en 1997.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Le Pellerin appartient à l'arrondissement de Nantes. C'est le chef-lieu d'un canton qui comprend Cheix-en-Retz (Modèle:Nombre), La Montagne (Modèle:Nombre), Port-Saint-Père (Modèle:Nombre), Rouans (Modèle:Nombre), Saint-Jean-de-Boiseau (Modèle:Nombre), Sainte-Pazanne (Modèle:Nombre) et Vue (Modèle:Nombre), soit plus de Modèle:Nombre selon le rencensement de .2016 Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Le Pellerin, consultée le 29 octobre 2017</ref>.

Jumelages

Population et société

Démographie

Modèle:Section à actualiser Selon le classement établi par l'Insee, Le Pellerin est une ville isolée qui fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme Modèle:Citation : 83 % des habitants résidaient dans des zones Modèle:Citation, 16 % dans des zones Modèle:Citation et 1 % dans des zones Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web, données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 21,7 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,06 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Le canal de la Martinière ou canal de Basse-Loire : conçu à l'origine pour faciliter le trafic maritime vers Nantes, il n'a fonctionné en réalité qu'une vingtaine d'années, de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis fut transformé en cimetière à bateaux, et enfin en base militaire de l'OTAN. Le petit contingent d'une centaine d'hommes quitte la base de La Martinière en 1966-67, à la suite de la décision du général De Gaulle de retirer la France du commandement intégré de cette organisation militaire. C'est un espace naturel qui s'étend sur près de vingt kilomètres. Il va jusqu'à la commune de Frossay et débouche non loin du port de Paimbœuf. La salle des machines de la Martinière, bien conservée, peut se visiter. À proximité, on peut encore observer deux péniches en béton datant du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; elles servaient au transport de matériel ou de liquides.

Les quais, nommés successivement d'ouest en est « Coteaux », « l'Herminier » et « Provost », étalent leurs maisons sur près d'un kilomètre. Certaines d'entre elles datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; quelques villas du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle subsistent, telles « Villa Maria » ou « La roche aux follets », conservant parfois un style Art nouveau. À l'est, deux bâtisses abritaient autrefois « l'Encre d'or » et le « Lion d'or », restaurants-brasseries qui accueillaient les Nantais venus se promener le dimanche, activité touristique qui atteint son essor dans les années 1930-1950. Devant, sur la Loire, un môle à double cale en pierre de taille a été construit à la veille de la Première Guerre mondiale. Il a longtemps servi aux bateliers et aux pêcheurs de Loire.

  • Le quai des Coteaux abrite l'activité maritime, avec l'atelier du port autonome de Nantes-Saint-Nazaire. Les premiers ateliers (1883) étaient construits en bois ; leur activité première fut d'abriter le matériel du canal. Ils furent ensuite agrandis et bâtis en brique au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; à partir de cette époque, les « Coteaux » sont affectés à la maintenance des navires.
  • Le quai (ou « place ») l'Herminier sert parfois de lieu de marché, de champ de foire ou plus simplement de lieu d'attente pour le bac. Il est surplombé par le château du Pellerin, ouvrage aux soubassements plus anciens que la plupart de ses murs, remaniés plusieurs fois depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La bascule qui y servait à peser les foins de Loire fut transférée dans les années 1950 sur la place du Champ-de-foire.
  • Le quai Provost a perdu une grande partie de sa façade ligérienne, avec la modification du cours de la Loire, au sortir de la Deuxième Guerre mondiale. Il reste néanmoins le site privilégié des pêcheurs de civelle, qui s'amarrent le long d'un ponton de barges.

Derrière ces quais, la grand'rue (Rue Aristide Bertreux), la place de la mairie, les rues du Vieux château, des Vieux chantiers, d'Alger et des Dames sont encore majoritairement constituées de maisons typiques des bourgs de pêcheurs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Disposées les unes contre les autres, leur façade est austère, ne comportant qu'un nombre réduit d'ouvertures, le bâtiment n'excède pas deux étages, les jardins sont réduits. Les couvertures sont traditionnellement d'ardoise, mais la tuile a tendance à l'emporter depuis les années 1960. Quelques ruelles ou « venelles » étroites et pentues conduisent aux quais. Plus haut, le long de l'ancienne départementale Nantes-Paimbœuf, aujourd'hui nommée rues du Prieuré et du Clos-grillé, se dressent quelques bâtisses des années 1910-1930. Les maisons comportent plusieurs étages et possèdent une façade ornée la plupart du temps de matériaux variés (gneiss, granit, et très souvent parement de brique autour des entrées et fenêtres).

Personnalités liées à la commune

  • Barthélémy Baraille (1882-1970), membre de la bande à Bonnot, y est décédé.
  • Anne Bihan, née au Pellerin, dramaturge, poète et essayiste, auteur du Miroirs d'îles.
  • Joseph Fouché 1759-1820, duc d'Otrante et homme politique. Il est né dans une maison de la rue Aristide Bertreux.
  • Georges Judic (1899-1965), fils de Francis Judic (maire dans les années 1930), ingénieur et entrepreneur (carrières de la Ville-au-Vay et des Coteaux), conseiller général du canton du Pellerin au début des années 1960. Il a laissé son nom à l'ancienne piscine du Quai Provost; l'étang qui occupe la carrière de kaolin est encore surnommé « étang à Judic ».
  • Adine Riom (née Adine Brobant), 1818-1899, femme de lettres.
  • Le docteur Gaston Villainne, maire du Pellerin à la fin des années 1970, l'un des opposants au projet de centrale nucléaire.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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