Sainte-Pazanne

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Sainte-Pazanne est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Ses habitants s'appellent les Pazenais et les Pazenaises.

Sainte-Pazanne comptait Modèle:Unité au recensement de Modèle:Dernière population commune de France.

Géographie

Fichier:Location Sainte-Pazanne.svg
Situation de la commune de Sainte-Pazanne dans le département de la Loire-Atlantique.

Situation

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz.

Sainte-Pazanne est située à Modèle:Unité au sud-ouest de Nantes et à Modèle:Unité de la mer (Pornic, La Bernerie-en-Retz, Les Moutiers-en-Retz, Villeneuve-en-Retz).

Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Sainte-Pazanne est une commune urbaine monopolarisée qui fait partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique). Elle est la seule commune de son unité urbaine.

Modèle:Multiple image Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Sainte-Pazanne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Pazanne, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), prairies (12,2 %), zones urbanisées (6,8 %), forêts (2 %), cultures permanentes (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancta Picina en 1287, Seint Pasene en 1362<ref name=KerOfis>Modèle:Lien web.</ref>.

Le nom de Sainte-Pazanne vient d'une sainte d'origine espagnole : sainte Pexine et ses nombreuses variantes dont sainte Pazanne.

Fichier:Sainte Piterre au Tréhou en Bretagne.png
Représentation de sainte Pazanne, ici sous le nom de sainte Piterre dans l'église Sainte-Pitère du Tréhou en Bretagne.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Franchère<ref name=Cassini/>.

Son nom breton est Santez-Pezhenn<ref name=KerOfis/>.

Histoire

La première mention de la paroisse de Sainte-Pazanne remonte à 1284.

Des ruines gallo-romaines ont été découvertes au village du Bois.

Des moines venus de l'abbaye Stavelot-Malmédy (située dans les Ardennes) s'établissent dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au bord du Tenu, en un lieu qui prend le nom d'Ardennes et qui aurait été donné par Sigebert III. Ils y fondent un prieuré « le prieuré d'Ardennes ». À noter que le nord de la France a été notamment évangélisé par Remacle, un moine originaire du Sud de la France. Alors que ce dernier dirigeait le monastère de Solignac, près de Limoges, il reçut du roi franc Sigebert III la mission d'évangéliser les Ardennes et fonde alors l'abbaye de Malmédy. Une charte du Modèle:Date- de Louis II le Fainéant confirme la donation faite par Sigebert.

L'un des premiers seigneurs d'Ardennes (en Sainte-Pazanne) est Alain du Croisil. Il y avait une seigneurie qui appartenait, en 1409, à Jean de Tournemine. Elle a appartenu aussi à la famille Menardeau, entre autres à François de Ménardeau, Chevalier, Seigneur de Noes, Goulaine, Beaumon, Ranzay et Sainte-Pazanne (vivant en 1499)<ref name="Chenaye-Desbois" />. Puis à ses descendants, Pierre, Auguste-Pierre et enfin François Ménardeau (vivant en 1619)<ref name="Chenaye-Desbois" />. Durant la Révolution, des maisons ainsi que l'église de Sainte-Pazanne sont brûlées. Une nouvelle église est alors construite et bénie en 1819.

Sainte-Pazanne a été chef-lieu de canton. Le commissaire cantonal était d'abord un nommé Gros (officier de santé de la région de Châteaubriant), remplacé par Nau. Les chouans désignés ont été : Lecouvreur, Guérin, Coussays et de Degonnor. Les Républicains désignés ont été : Renaudin, Jean Bossy, Lucas-Biré. En Modèle:Date-, Louis Boursault, procureur fiscal et notaire du canton, s'était transporté au bourg de Sainte-Pazanne à la tête de 50 rebelles ou Chouans qu'il commandait et enleva 25 patriotes qui ont été immolés à Machecoul. Louis Boursault fut condamné à la peine de mort à Nantes le Modèle:Date-.

La localité s'est développée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous l'impulsion de la famille Ecomard, commerçants, qui a donné quatre maires au village.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Sainte-Pazanne appartient à l'arrondissement de Nantes et au canton de Machecoul depuis 2015 (auparavant, elle faisait partie du canton du Pellerin).

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Mairie de Sainte-Pazanne<ref>Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Les données concernant 1793 sont perdues.

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 39,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 18,3 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,31 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Vie locale

Enseignement

La commune dispose d'un collège public (Collège Olympes de Gouges), ouvert en Modèle:Date- et construit selon les principes de la haute qualité environnementale<ref>Source : Presse-Océan, 28 août 2008</ref>, et d'un collège privé (Collège du Sacré-Cœur). Elle compte également une école primaire publique (École Maurice Pigeon) et une école primaire privée (École Notre-Dame de Lourdes).

Il y a également une école municipale de musique, le centre musical Henri-Pineau.

Culture

La bibliothèque municipale se nomme « À Livre Ouvert ».

Depuis 1933, deux cent vingt bénévoles de la commune produisent une fresque théâtrale intitulée Le Christ Roi, écrite en 1930. Plus de 730 représentations ont déjà eu lieu<ref>Magali Michel, Passion du Christ, fortifie-moi, Famille chrétienne n°2041 du 25 février au 3 mars 2017, pp. 46-47</ref>.

Lieux et monuments

  • Dolmen de la Salle aux Fées, situé au lieu-dit « Le port Faissant ». C’est un monument historique classé depuis 1889<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • L’Église Notre-Dame, construite entre 1877 et 1898 par les architectes René Ménard (1877-1881), puis Langarcy et Émile Libaudière (1895-1898). Cette église est la plus haute église du pays de Retz avec un clocher de Modèle:Unité de haut. Elle a été édifiée en remplacement du sanctuaire construit en 1819 (l'architecte de cet ancien édifice était le célèbre nantais Jean-Baptiste Ceineray)<ref>D'après l'encyclopédie Universalis il ne s'agit pas de Ceineray mais de Mathurin Crucy.</ref>. Le chœur, le transept et les trois travées de la nef sont édifiés entre 1878 et 1881. La dernière travée de la nef et le clocher sont édifiés entre 1895 et 1898. Le porche date de 1898 : au-dessus de la porte se trouvent deux bas-reliefs représentant le Seigneur, les disciples d'Emmaus et la dernière Cène. De part et d'autre de la porte, on peut voir les statues de saint Augustin, saint Julien, saint Louis, saint Henri, saint Léon et saint Félix. C’est un monument historique inscrit par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Chapelle funéraire Notre-Dame-des-Ecomard, au cimetière, la première chapelle a été construite en 1874, par Hyppolite père, Victor père et Théodore Ecomard, mais devenue trop petite, elle est rasée et reconstruite en 1891 par la famille Ecomard, restauré en 2010 pour ses Modèle:Nombre en 2011, sous la direction de Thomas Courtois-Rèpaci, descendant des Ecomard.

Le château sera vendu, sans les terres, par Marie-Antoinette Courtois, petite fille de Joseph Ecomard en 1965 a monsieur Chartier, qui le cèdera en 1984 a la famille Bretiniere, qui le restaureront entièrement.

  • Le château du Moulin Henriet est très ancien, il est la propriété de la famille Charette de Bois-Foucaut depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Incendié durant les guerres de Vendée, il a été reconstruit sous le Premier Empire. Ses communs sont de style clissonnais. Le château fut agrandi entre 1895 et 1905.
  • Le château de la Favrie (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
  • Le château de l'Ennerie (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) a été construit par la famille Charette de Bois-Foucaud qui a donné trois maires à Sainte-Pazanne.
  • La maison de l'auditoire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (tribunal de l'Ancien Régime) a été très endommagée durant la guerre de Vendée. La famille Horans de la Souchais l'a acquise en tant que bien national et l'a revendu à Théodore Ecomard (maire de Sainte-Pazanne de 1880 à 1886). Celui-ci transformera l'auditoire en un manoir en 1864.
  • Le château d'Ardennes (1763-1764). Propriété de la famille Colas de Malmusse (alliée aux Le Meilleur des Marais, aux Ballan, aux Chancerel, aux Jogues) qui fait édifier le château actuel. Les Colas acquirent cette « terre noble » des Barrin de La Galissonnière et des Biré de Bouaye, qui avaient à Ardennes, garennes et colombier. La juridiction était régie par les familles Léauté des Mellerais, Gigault, Courant, Coussays, Magouet de Bouée, Orhant de La Souchais, Cormier, Letourneux, etc. tous notaires ou hommes de lois, et qui seront avec les Ecomard, Meignen, Nau, Plaintive, etc., rédacteurs du Cahier de Doléances de Sainte-Pazanne. Ce domaine est vendu ensuite aux Guillet de La Brosse. Jules Guillet de La Brosse est nommé maire de Sainte-Pazanne, après le marquis de Charette en 1878, et a su sauvegarder de belles statues en bois de la vieille église, lesquelles ornent le hall des Ardennes. Le colonel Deslondes, aide-de-camp du général Moulin, occupa Ardennes avec le Modèle:8e de Paris. La mairie de Sainte-Pazanne appelée alors La Franchère, lui délivra un certificat le 8 thermidor 1794, attestant qu'il avait rétabli l'ordre.
  • Le manoir de la Souchais du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui appartenait au notaire de Sainte-Pazanne, maître Horans de la Souchais, est brûlé sous la Révolution. Le manoir en ruine sera vendu à la famille Ecomard. Charles Ecomard l'achète en 1835 et le fait reconstruire entièrement, puis son fils Charles Ecomard en hérite, puis le transmet à son fils Charles III Ecomard, qui le vend en 1879 à son oncle Victor père (maire de 1886 à 1892), celui-ci le donne à son fils Victor comme dot de mariage en 1882. Son fils Victor (maire de 1892 à 1910) l'agrandit vers 1890. Ce manoir est devenu Fondation Victor Ecomard, maison de retraite de la commune.
  • Le manoir de la Plauderie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été très endommagé durant la guerre de Vendée. Il fut reconstruit par les Charette de Bois-foucaud. Ils le vendirent à la famille Ecomard qui le reconstruisit vers 1860.
  • Le manoir des Glycinnes fut construit en 1860 pour le médecin de Sainte-Pazanne, qui le revendit tout de suite à Hyppolite Ecomard, celui-ci le fit agrandi en 1908. ses descendants agrandissent le parc en 1990 en rachetant la propriété voisine de la famille Doucet.
  • Le manoir Sainte Anne a été construit vers 1890 pour une famille bourgeoise du village.
  • Le manoir de la Butte fut construit en 1875 par le curé Alexandre Ecomard. Il devint ensuite la pharmacie en 1903, à la suite de l'acquisition de cette demeure par son cousin, le docteur Boudet.
  • Le manoir de My-Cot fut construit par Hypollite fils Ecomard et le château du Vigneau fut construit par Joseph Ecomard, sur les plans de l'architecte nantais Paul Devorsine au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Gare de Sainte-Pazanne sur la ligne de Nantes-État à La Roche-sur-Yon par Sainte-Pazanne, elle est aussi l'une des têtes de la ligne en direction de Pornic.

Personnalités liées à la commune

  • La famille Écomard
  • Gabriella Rèpaci Courtois, épouse de Louis Courtois, propriétaire du château du Vigneau, fils de Marie-Joseph Ecomard.
  • Émile Boutin (1919-2013). Grossiste puis libraire, il fut l'un des fondateurs de la Société des Historiens du Pays de Retz.

Cancers pédiatriques

Le nombre de cancers d'enfants est statistiquement élevé dans la commune, pour une raison inconnue<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Vingt-quatre enfants vivant aux alentours de Sainte-Pazanne, ont développé un cancer. Cinq sont morts<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Béranger">Modèle:Lien web.</ref>. Le collectif Stop aux cancers de nos enfants fait analyser les cheveux d'une vingtaine d'enfants, Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, le collectif révèle que cette analyse toxicologique a permis d'établir Modèle:Citation. Elle fait ressortir la présence d'Modèle:Citation dans les cheveux des enfants. Parallèlement, une étude épidémiologique est réalisée à partir d'un questionnaire de Santé publique France. Les résultats en seront connus le Modèle:Date-<ref>Sophie Trébern, « Sainte-Pazanne. Cancers pédiatriques : les familles « dépitées », sur ouest-france.fr, 11 octobre 2019 (consulté le 12 octobre 2019).</ref>.

Dans une tribune au Monde, la députée Modem Sandrine Josso dénonce l'absence d'études sur les causes de ces cancers malgré les alertes répétées depuis plusieurs années<ref>Modèle:Article</ref>.

Pollution des sols

La base de données BASOL du Ministère de la transition écologique et solidaire recense deux sites pollués à Sainte-Pazanne ayant nécessité une action des pouvoirs publics à titre préventif ou curatif<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le site de LEDUC (Bazouin)<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>, et le site de GSM LA COCHE (ex RCB) dont le suivi se poursuit actuellement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2008, à l’arrêt du site de LEDUC, le constat suivant est émis : « Une caractérisation initiale de la pollution du site a été transmise par l'exploitant en Modèle:Date-. Elle faisait état de la présence d'hydrocarbures, de pesticides, d'HAP (benzo(a)pyrène) et de benzène dans les eaux souterraines à des teneurs pouvant dépasser de plus de Modèle:Unité la limite de qualité des eaux destinées à la consommation humaine. »<ref name=":0" />

En 2009, après assainissement du site de LEDUC : « Une étude de fin de chantier a été fournie en Modèle:Date- montrant une baisse des concentrations en pesticides dans l'eau présente en fond d'excavation (lindane en particulier). Cependant elle dépassait encore Modèle:Unité la limite de qualité des eaux destinées à la consommation humaine et Modèle:Unité ce seuil pour les hydrocarbures éventuellement due à la présence des engins de chantiers. De plus, un reliquat de pollution (lindane notamment) est resté présent dans le sol du chemin communal. »<ref name=":0" />.

Depuis, « Une étude réalisée le Modèle:Date- a montré une absence de pesticides organochlorés au niveau des eaux du plan d'eau mitoyen au site. Les études réalisées en Modèle:Date- et Modèle:Date- ont montré l'absence d'impact, en hautes eaux et basses eaux, pour tous les paramètres analytiques recherchés au niveau des trois puits profonds situés en aval hydrogéologique du site et dans les eaux souterraines. »<ref name=":0" />

La zone a été transformée en quartiers résidentiels.

Jumelages

La ville est jumelée avec deux autres localités européennes<ref>Jumelages sur www.sainte-pazanne.fr, consulté le 5 mars 2010.</ref> :

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

Modèle:Références

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