Loperhet

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Loperhet (prononcé {{#ifeq:1|0|[lɔpeʁɛt]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} ; nommé également Lopérhet non officiellement) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Fichier:Loperhet plage.JPG
Logonna en arrière-plan, vu de la grève de Pors Gwen en Plougastel.

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Ruisseau Loperhet Finistère.jpg
Schorre dans la ria d'un ruisseau côtier à Loperhet, le Glanvez à Penfoul, endroit où il se jette dans la mer.

Entourée par les communes de Dirinon à l’est et Plougastel-Daoulas à l’ouest, Loperhet est située à Modèle:Unité au sud-ouest de Landerneau et à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Brest, la plus grande ville aux alentours. Baignée au nord par l'Élorn, au niveau de la grève du Guern par exemple, et limitrophe au sud de la rade de Brest, la commune de Loperhet se termine au sud par la pointe de Rostiviec, située à l'embouchure de la rivière de Daoulas ; elle forme ainsi, avec la commune voisine de Plougastel-Daoulas, la presqu'île de Plougastel dont elle occupe l'entrée<ref>Benjamin Girard, La Bretagne maritime, 1889, Gallica</ref>. Le bourg est situé à Modèle:Nobr d'altitude mais le finage communal varie de Modèle:Nobr d'altitude au niveau de la mer. Son territoire est très étiré dans le sens nord-sud, mais étroit dans le sens ouest-est<ref>Topic-Topos</ref>.

La commune est proche du parc naturel régional d’Armorique, dont la limite nord se trouve à Modèle:Unité.

Géologie

Géologiquement, un bassin synclinal s'étend de Loperhet à Plouigneau, formé de roches dévoniennes, principalement les schistes et quartzites de Plougastel, accumulation sur plus de Modèle:Unité d'épaisseur de schistes grossiers, gris verdâtre, et de quartzites vert sombre, surmontés de grès blanc de Landévennec, puis de bancs où alternent schistes, grauwackes et calcaires ; enfin par-dessus se trouvent des schistes dits de Porsguen et de Rostellec<ref>Fernand Priem, La terre avant l'apparition de l'homme Périodes géologiques, faunes et flores fossiles, géologie régionale de la France, 1893, Gallica</ref>.

Rostiviec

Fichier:Rostiviec Falaise.jpg
Falaise à Porz Donn.

Situé dans l'anse de Penfoul, le port de Rostiviec (le nom proviendrait du mot celte ou scandinave wic signifiant baie, embouchure) a connu par le passé une notable activité de pêche : l'été, aux maquereaux et aux chinchards et durant 3 mois d'hiver, au dragage des coquilles Saint Jacques et des praires; le dragage du sable par des petits sloops à voiles spécialisés dans cette activité, les bagou minou (car ils allaient draguer le sable en rade de Brest à proximité de la pointe du Petit Minou) ; les pêcheurs étaient souvent des « marins-paysans » se partageant entre ces deux activités. Les bateaux à vapeur n'ont été utilisés qu'à partir de 1935 (1949 même pour le dragage du sable). Désormais la navigation de plaisance a presque totalement remplacé la pêche et le dragage du sable<ref>Topic-Topos</ref>. En 1896, le village de Rostiviec compte 142 habitants<ref>Adolphe Joanne, Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, tome 6, Q-SD, 1890-1905, Gallica</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pencran », sur la commune de Pencran, mise en service en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Loperhet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Loperhet, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,8 %), forêts (18,1 %), terres arables (10 %), zones urbanisées (7,5 %), prairies (6,9 %), eaux maritimes (0,5 %), zones humides côtières (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia Loco Sanctae Brigidae en 1218, Loperchet en 1442, Loperguet en 1535 et Locus Brigide en 1574<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le nom breton de la commune est Loperhed ou Loperc’hed.

Le nom de la commune est composé du breton lok (breton), du latin Locus qui signifie « lieu consacré » et Berc’het, du vieil irlandais Brigit. Le nom s’est répandu en France sous la forme Sainte Brigitte (l'abbesse Brigitte de Kildare).

Sainte Brigitte était la patronne de la paroisse de Loperhet<ref>René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 6, Bourg-Brou, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816057v/f385.image.r=Loperhet.langFR</ref>.

Histoire

Étymologie et origines

Le document le plus ancien mentionnant Loperhet date de 1186, c'est la confirmation par [[Hervé Ier de Léon (seigneur de Léon)|Hervé {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Léon]] d'une donation du lieu, faite par son père Guyomarch IV de Léon et sa mère Nobilis (Nobile) aux chanoines réguliers de l'abbaye Notre-Dame de Daoulas. Le nom de la commune provient de loc Perhet, l'oratoire de sant Perhet (ou sant Berc'hed), dite aussi sainte Brigitte. C'est alors un prieuré dépendant de l'abbaye Notre-Dame de Daoulas, issu du démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Plougastel-Daoulas.

On connaît les mentions suivantes de son nom au cours de l'histoire :

  • Loco Sanctae Brigidae (1218), forme latine, en référence à sainte Brigitte (Berc'hed en breton), ancienne abbesse du canton de Kildare en Irlande ;
  • Loperchet (1442) ;
  • Loperguet (1535) ;
  • Locus Brigide (1516 et 1574), forme latine ;
  • Loperc'het (1779) ;
  • Loperhet (ensuite).

Des érudits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pensaient que le nom, comme celui de Lopérec, provenait de Loc Pezrec (l'oratoire de Pezrec), du nom de Perzec, ermite qui vécut vers 600 dans un recoin isolé de la forêt du Cranou<ref>Comptes-rendus, procès-verbaux, mémoires... (Association bretonne, Agriculture, Archéologie), 1912, Gallica</ref>.

Préhistoire et Antiquité

Un menhir haut de Modèle:Unité se trouve au village du Carn et quatre autres ont été signalés à Linglas<ref>Adolphe Joanne, "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies tome 4, L-M, 1890-1905, Gallica</ref> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Deux tumuli de l'âge du bronze ont été trouvés sur le territoire communal, l'un à Gorré Menez (inscrit Monument historique le Modèle:Date-), l'autre au Roc'hellou (inscrit Monument historique le Modèle:Date-)<ref>http://www.annuaire-mairie.fr/monument-historique-loperhet.html</ref>, traces d'un peuplement préhistorique datant de l'âge du bronze.

Moyen Âge

Aux {{#switch: XIII

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}}, un hôpital et une chapelle (les deux bâtiments ont disparu) sont construits à Saint-Jacob, à proximité du site actuel du bourg de Loperhet, sur le trajet d'un chemin de pèlerinage allant du sud de l'actuel département du Finistère en direction du sanctuaire Saint-Michel de Lesneven<ref name="Loperhet">Topic-Topos</ref>.

Une motte féodale datant du Haut Moyen Âge, de Modèle:Nobr de diamètre et de Modèle:Nobr de hauteur, se trouve au sud du bourg, à Goarem-ar-C'hatel, près de Roch'ellou. Elle a été fouillée en 1929 par Vera Collum<ref>Vera Christina Chute Collum, née en 1883, décédée en 1957 à Guilford (Surrey).</ref>, une exploratrice anglaise, qui recherchait en fait (mais en vain) des traces du culte de la déesse mère celte Brighid. La motte féodale aurait été construite sur un tumulus existant antérieurement<ref>Roger Faligot, L'archéologue en quête de déesse-mère, revue ArMen Modèle:N°, janvier-février 2018.</ref>.

Lors de la montre générale de l'évêché de Cornouaille tenue en 1562 à Quimper, deux familles nobles de Loperhet sont citées, celles d'Alain de Rosnivinen et de Jehan Botsuegel. Yvon Buzit [Buzic en fait], sieur de Kerdaoulas, « arquebusier à cheval » y est aussi cité, mais parmi les nobles de Dirinon<ref>« Monstre générale de l’Euesché de Cornouailles, faicte à Quimper les Modèle:15e et Modèle:16e du mois de may 1562 », Antiquités de la Bretagne : Finistère, par le chevalier de Fréminville, 1852, p. 426-479, Tudchentil, les sources écrites sur les gentilshommes bretons</ref>.

Le manoir de Keranc'hoat

Fichier:015 Loperhet Keranchoat parc.JPG
Le parc du château de Keranc'hoat.
Fichier:Blason fam fr de Rosnyvinen (Branche cadette).svg
Le blason de la famille Rosnyvinen.

Ce manoir du {{#switch: au

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}} fut la résidence des du Louët et leurs descendants. Y ont habité successivement la famille du Louët, la famille de Rosnyvinen, de Coëtmenech, du Harlay, de Montmorency, puis Goubin de Kerdaniel.

Le manoir tel qu'il existait jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant les démolitions et incendies de 1850, 1912 et 1965 - était un manoir datant (dans sa majeure partie) des {{#switch: -

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}} - soit qu'il ait été construit par les du Louët, soit qu'il fut le résultat d'une restauration, après démolition partielle de l'ancien manoir des Rosnyvinen, et aussi de restaurations ou transformations successives au cours des ans. Puis il fut démoli vers 1850 (par Cyriaque Goubin), pour être entièrement reconstruit. Mais il fut sinistré lors d'un incendie en 1912. C'est alors qu'a été reconstruite, à sa place, une grande maison rectangulaire qui était le château jusqu'en 1965, qui encore une fois fut la proie des flammes. Cette fois-ci c'étaient les derniers bâtiments de l'ancien manoir qui furent ravagés par l'incendie. Le propriétaire renonça à restaurer le bâtiment et, en 1968, il mit en vente les pierres<ref>Les Manoirs à Dirinon et la vie de leurs habitants à travers l'histoire (deuxième cahier par Jean-Bernard de La Brosse, imprimerie Le Cann, janvier 1998, p=8)</ref>... Modèle:Article détaillé

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Fichier:295 Calice Loperhet.jpg
Loperhet, église paroissiale Sainte-Brigitte, calice de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Julien Maunoir, célèbre prédicateur, prêcha une mission à Loperhet en 1660<ref>R.P.G. L Roux, Recueil des vertus et des miracles du R. P. Julien Maunoir, 1848.</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Loperhet de fournir 19 hommes et de payer 124 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>Ordonnance du roi portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne 1759.</ref>.

Révolution française

La paroisse de Loperhet, qui comprenait alors 97 feux, élit deux délégués, Goubin et Claude Kerdraon, pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2</ref>.

Les paroissiens de Loperhet ont rédigé un cahier de doléances à la veille de la Révolution française dans lequel ils se plaignent de ne plus être déchargés des charrois militaires concernant les troupes qui passent par Landerneau comme ils l'avaient été par le passé « parce que deux ou trois bras de mer coupent les terres de la paroisse et interceptent les communications à marée haute ; parce que la paroisse fournit souvent des voitures pour le service du port de Brest ; et que de plus le quart des habitans agriculteurs sont emploités au service de la marine »<ref>Annales de Bretagne, Faculté des lettres (Rennes), 1886-1973, Henri Sée, « Les classes rurales en Bretagne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Révolution », 1908, Gallica</ref>. Les paroissiens de Loperhet se plaignent également des greffiers de justice, déclarant qu'ils commettent des perceptions illégales sur « les inventaires, biens et partages », prenant au moins « la moitié plus [le double] que ce qu'ils ne devrait leur revenir pour vacations », faisant marché avec les parties, avec les veuves et les tuteurs surtout, qui ont intérêt à ce que leurs inventaires ne soient pas bien exacts<ref>Cahier de doléances de Loperhet, cité par Henri Sée, « Les cahiers de paroisse de la Bretagne en 1789 », in La Révolution française, revue d'histoire moderne et contemporaine, 1904, Gallica</ref>

En Modèle:Date-, pour approvisionner le marché de Landerneau, trois paysans de Loperhet s'étant permis de refuser les réquisitions qui leur avaient été adressées, la gendarmerie reçut aussitôt l'ordre d'arrêter les délinquants qui furent détenus jusqu'à ce qu'ils eussent fourni chacun une quantité de froment double de celle qui leur avait été demandée<ref>Armand du Chatellier, Un essai de socialisme, 1793-94-95 : réquisitions, maximum, assignats, 1887, Gallica</ref>.

Le Bot, curé de Loperhet, prêtre réfractaire, s'exila en Espagne pendant la Terreur<ref>Abbé Coutrarty, « Quelques renseignements sur les prêtres du Finistère exilés en Espagne », in Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie, 1926, Gallica</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à Loperhet, cinq moulins à eau servent à moudre le blé, le sarrasin, le seigle et l'orge apportés par les paysans ; deux d'entre eux fonctionnaient encore en 1925<ref name="Loperhet"/>.

En 1873, la commune de Loperhet contracte un emprunt de Modèle:Nb pour la construction d'une école des filles<ref>Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, août 1873, Gallica</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date-, la vedette à vapeur du croiseur Amiral Aube, se rendant au Barachois, par violent coup de vent accompagné de poudrin, sombre en rade ; le naufrage fait 7 morts dont Yves-Marie Quintric, matelot, né le Modèle:Date- à Loperhet, dont les parents étaient domiciliés dans le village de Kerdaniel<ref>Journal L'Ouest-Éclair no 3622 du 18 décembre 1908, Gallica</ref>.

La querelle des inventaires à Loperhet en 1906

Le Modèle:Date-, l'école privée des filles de Loperhet est laïcisée<ref>Journal L'Ouest-Éclair no 1827 du 20 août 1904, Gallica</ref>.

La querelle des inventaires provoque en novembre 1906 des incidents à Loperhet, ainsi relatés par le Journal des débats : Modèle:Citation bloc

L'incendie du manoir de Keranc'hoat en 1912

Le journal L'Ouest-Éclair décrit ainsi, sous le titre « Manoir détruit par un incendie », l'incendie du manoir de Keranc'hoat dans la nuit du 2l au Modèle:Date- : Modèle:Citation bloc

L'entre-deux-guerres

L'agence postale de Loperhet ouvre le Modèle:Date-, la commune ne dépendant plus alors de Daoulas comme antérieurement pour son service postal<ref>Journal L'Ouest-Éclair no 9893 du 27 novembre 1928, Gallica</ref>.

En Modèle:Date-, le naufrage de la goélette Tramontane sur l'Élorn entre Landerneau et Brest, fait six morts ; l'une des cadavres est retrouvé sur une grève de Loperhet en bordure de l'Élorn<ref>Journal Le Matin no 16204 du 31 juillet 1928, Gallica</ref>.

Le Modèle:Date-, un garçon de ferme originaire d'Hanvec, mais domestique au village de Kergreach en Loperhet, parti ramasser des coquillages dans la rivière de Daoulas entre Logonna-Daoulas et Loperhet, se noie<ref>Journal L'Ouest-Éclair no 13455 du 8 septembre 1933, Gallica</ref>. Le Modèle:Date-, un car de la compagnie SATOS<ref>Société Auxiliaire de Transports de l'ouest et du sud-ouest), filiale des Chemins de Fer de l'État</ref>, écrase et tue deux piétons (deux cultivateurs du village de Trébéolin en Dirinon) au lieu-dit Fogot, sur la route de Daoulas, à Modèle:Nobr du bourg de Loperhet<ref>Journal L'Ouest-Éclair no 13610 du 10 février 1934, Gallica</ref>.

En 1932, le curé de Loperhet, Craignou, tonne en chaire contre les hommes qui jouent au football en culotte courte, exigeant qu'ils portent des pantalons longs lorsqu'ils participent à ce sport. Le curé aurait conseillé aux femmes « d'obliger leurs maris à se soumettre aux consignes de l'évêque en s'abstenant, en cas de résistance, de toutes relations avec eux et en ne leur servant que des plats brûlés »<ref>Journal L'Humanité no 12176 du 15 avril 1932, Gallica</ref>.

Les guerres mondiales

Le monument aux morts de Loperhet porte les noms de 88 personnes mortes pour la France dont 70 pendant la Première Guerre mondiale, 13 pendant la Seconde Guerre mondiale, 1 pendant la guerre d'Algérie, aucune indication de guerre n'étant fournie pour 4 d'entre eux<ref>MemorialGenWeb.org - Loperhet : monument aux morts</ref>.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le moulin à vent de Creach-ar-Moal est dynamité par les Allemands qui craignaient qu'il puisse servir de repère pour les aviateurs alliés.

La pierre de Kersanton (ou kersantite)

Fichier:Les affleurements de kersantite.jpg
Les affleurements de kersantite dans les parages de la rade de Brest.
Fichier:Kerzanton-LOPERHET.jpg
La rivière de Daoulas vue depuis le hameau de Kersanton (à l'arrière-plan, Logonna-Daoulas).

La kersantite tire son nom du hameau de Kersanton<ref>La kersantite de Kersanton, Bretagne vivante, section Rade de Brest, Association Infini</ref>, situé dans la commune de Loperhet. Les gisements principaux de kersantite se trouvent notamment à la grève de la pointe du Château, (kersanton gris-bleu), puis dans les carrières de L'Hôpital-Camfrout, notamment à Kerascoët où affleure le kersanton de Rosmorduc, le plus beau ou dans la carrière de Rhun Vras. Prosper Mérimée décrit les qualités de la pierre de Kersanton : « La pierre employée à cet effet est éminemment propre à la sculpture d’ornements, par sa dureté et la finesse de son grain. Elle ne se polit jamais parfaitement et reste âpre au toucher<ref>Prosper Mérimée, Notes d'un voyage dans l'ouest de la France</ref>. » Modèle:Article détaillé La pierre de kersanton est exploitée depuis au moins le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Kersanton, les filons étant entre 20 et Modèle:Nobr de profondeur et l'exploitation facilitée par la proximité de la mer qui en permit l'exportation par voie maritime. Les carriers étaient payés à la pièce et des grèves dures se produisirent en 1894, en 1900, en 1903. La kersantite a servi notamment à la sculpture, notamment des calvaires bretons au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des pierres tombales ou des monuments aux morts après la Première Guerre mondiale, mais aussi pour la construction de nombreux châteaux et manoirs, d'églises, etc.<ref>Blog de Daniel Giacobi</ref>

L'activité de ces carrières décline à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et cesse dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Services publics

Créé en 1969, le Centre Radar de Bretagne (CRB) est un organisme interministériel qui regroupe aujourd'hui :

Démographie

Modèle:Population de France/section

Commentaire : La population de Loperhet a faiblement évolué pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les deux premiers tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, gagnant lentement des habitants jusqu'en 1881 (+355 habitants entre 1793 et 1881, soit +31,7 % en 88 ans ou un gain moyen de 4 habitants par an ; ensuite la période 1881-1891 connaît un fléchissement démographique modeste, suivi d'une croissance à nouveau jusqu'à un premier maximum démographique atteint en 1906 avec 1562 habitants. La première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marquée par un important exode rural qui entraîne un déclin démographique assez net (-282 habitants entre 1906 et 1962, soit -18 % en 56 ans). La population de 1962 n'est que peu supérieure à celle de 1793. Par contre, surtout à partir de 1975, la commune est gagnée par la périurbanisation, de nombreux lotissements accueillant des migrants pendulaires liée à la proximité de Brest, qui lui fait gagner Modèle:Nombre entre 1975 et 2008, soit +152 % en 33 ans ; c'est entre 1982 et 1990 que la croissance a été la plus rapide avec un gain de 911 habitants en 8 ans.

Entre 1968 et 1999, le solde migratoire a été constamment positif (atteignant même un rythme très élevé entre 1975 et 1982 (+5,4 % l'an) et entre 1982 et 1990 (+4,4 % l'an), la commune croissant donc essentiellement par immigration nette, alors que le solde naturel est longtemps resté négatif, jusqu'en 1982 en raison du vieillissement antérieur de la population dans une commune alors frappée par l'exode rural, même s'il est depuis cette date légèrement positif en raison de l'arrivée de jeunes couples périurbains (+0,5 % l'an entre 1990 et 2008). En 2009 par exemple, Loperhet a enregistré 42 naissances et 24 décès. La population est désormais jeune (28,7 % de 0 à 19 ans pour 13,1 % de 65 ans et plus en 2008)<ref>INSEE</ref>.

Le parc immobilier est pour l'essentiel récent (14,4 % des logements seulement étaient en 2008 antérieurs à 1949), l'âge d'or des nouvelles constructions étant la période 1975-1999 (42,6 % du parc immobilier de 2008, 518 logements étant construits pendant cette période), le mouvement se poursuivant mais à un rythme ralenti (293 nouveaux logements entre 1999 et 2005). Il s'agit essentiellement de maisons individuelles (95,6 % du parc immobilier total en 2008) avec peu de résidences secondaires (4,5 % du parc immobilier total en 2008)<ref>INSEE</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Fichier:001 La mairie de Loperhet.jpg
La mairie de Loperhet.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Archives départementales du Finistère ; Ouest-FranceModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Héraldique

Modèle:Blason commune

Enseignement, culture et langue bretonne

La commune possède deux établissements scolaires : l'école publique Éric-Tabarly et l'école privée Sainte-Brigide.

L'adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le Modèle:Date-.

À la rentrée 2017, 135 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 30,8 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.

Sports et loisirs

  • Le centre nautique de Rostiviec-Loperhet est une école de nautisme agréée par la Fédération française de voile (FFV) et par la Fédération française de canoë-kayak (FFCK), dont le plan d’eau se situe dans la partie sud de la rade de Brest<ref>Le Centre nautique de Rostiviec-Loperhet</ref>.
  • L'église chrétienne évangélique, église protestante à tendance charismatique, implantée à Brest, a créé un centre évangélique dénommé « Joie de vivre » et une maison de retraite dite « Home évangélique » pour ses fidèles à Linglas Izella en Loperhet. Depuis la fin des années 1980, la maison de retraite, nommée aujourd'hui « Les trois sources », accueille toutes les personnes désirant y résider.
  • La Nuit du Glanvez a été organisée par le Racing Club de Loperhet de 1976 à 1987.
  • Le Centre de Vacances de Gorré Menez a été totalement rénové et a rouvert en 2017. Géré par les PEP, il est spécialiste dans l'organisation des séjours scolaires de découvertes de l'environnement, des séjours adultes de découverte du Finistère, des séminaires d'entreprises ou encore de l'accueil des fêtes familiales. Situé au cœur de l'espace forestier de Gorré Menez et en surplomb de la Vallée de l'Elorn, il compte 70 lits et des chambres premiums ou collectives.
  • Le centre équestre de Gorre-Menez, agréé École d'Équitation par la fédération française d'Équitation (FFE), associé à la CPIE (Centre permanent d'initiation à l'environnement), situé près de l'Elorn, permet des cours à tout niveau et est accessible aux handicapés. L'été, le centre se délocalise à Plougastel-Daoulas dans sa base estivale pour des balades aussi ouvertes à tous.

Économie

Le « Radar de Bretagne »

Construit en 1968 et situé sur les hauteurs de Loperhet, le « Radar de Bretagne » regroupe quatre administrations, civiles ou militaires, dans les domaines du contrôle aérien et de la défense nationale :

  • le Détachement air 928 Brest-Loperhet (CMCC) assure le contrôle aérien militaire dans le quart ouest de la France ;
  • la section de contrôle de la circulation aérienne générale (CNAR) : le Centre régional de navigation aérienne (CRNA) Ouest est l'une des cinq antennes françaises du contrôle aérien civil. Il gère toute la partie grand ouest de la France, soit Modèle:Unité environ, ainsi qu'une partie de l'espace atlantique qui s'étend sur Modèle:Unité au large d'Ouessant ; en 2019 Modèle:Nobr aéronefs ont été contrôlés et guidés par le CNRA (moins de Modèle:Nobr en 2020)<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 17 novembre 2020.</ref> ;
  • le centre de contrôle et de coordination marine pour l'atlantique (CCMAR) ;
  • le centre de contrôle de la circulation d'essais et de réception (CCER).

Le centre possède trois radars : un radôme (radar dôme) pour la partie militaire, un radar pour la partie civile, et un de secours. Le capteur TRS 22XX, radar le plus élevé du site, est opérationnel depuis 1999<ref>Journal Ouest-France du 11 septembre 2009, consultable >http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-Le-Radar-de-Bretagne-nous-ouvre-ses-portes-_6-1065073_actu.Htm</ref>.

Industries

  • La COBRENA (dépend de Triskalia, union de sociétés coopératives agricoles) à Linglaz (Fabrication d'aliments pour animaux de ferme).

Agriculture

  • EARL « Prim Verre » à Ty Néol : culture de légumes ; maraîchage.
  • EARL « Rose Atlantique », zone horticole de la gare (horticulture).
  • EARL « Les Serres d'Armor », zone horticole de la gare (horticulture, pépinières).
  • EARL « Saintilan », zone horticole de la gare (autres cultures non permanentes).
  • EARL « Le Guillou », Linglaz Izella (élevage).
  • EARL « Rolland », Ty Neol (Production, vente de fraises et de framboises).

Services

  • La maison de retraite « Les Trois sources ».
  • Association « Les genêts d'or », foyer Henri Laborit (pour handicapés mentaux).
  • Le CPIE « Vallée de l'Élorn » à Gorre Menez (au cœur d'un espace boisé de 100 ha dont dix lui appartiennent, le centre, qui surplombe la vallée de l'Élorn, est constitué, en plus des bâtiments d'accueil et d'hébergement, d'une ferme pédagogique, d'un centre équestre, et de bâtiments administratifs. Oiseaux, notamment des rapaces, et divers mammifères (chevreuils, etc.) et différents types de végétation : forêt mixte, bocage, prairie, lande, tourbière et zones humides, mare, cours d'eau, estuaire..., sont présentés à Gorre Menez.

Sites et monuments

L'enclos paroissial

Fichier:005 Loperhet La façade de l'église paroissiale.jpg
La façade de l'église paroissiale Sainte-Brigitte.
  • La fontaine Sainte-Brigitte (restaurée par Yann Larc'hantec en 1898) ; elle a servi par le passé de lavoir, mais a été restaurée. Elle possède, dans une niche, une statue de sainte Brigitte.
  • Le monument aux morts.
  • La chapelle du château de Keranc'hoat, incluse dans l'une des ailes du château éponyme, est une chapelle privée possédant plusieurs statues anciennes dont celles de sainte Brigitte, de la Vierge-Mère, de saint Jacut, de saint Hervé, de saint Marc, etc.
  • Quatre autres chapelles ont existé par le passé, mais ont disparu : Saint-Guénael à Botquénal, Saint-Jagu à Lingoual, Saint-Jacob et Saint-Léonard au bourg<ref>Mairie de Loperhet</ref>.
  • Cinq croix et calvaires :
  1. Gorre-Menez (date du Moyen Âge),
  2. Kergoat<ref>Topic-Topos</ref> (date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle),
  3. Mesmanic (date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle),
  4. Véniec : croix Saint-Léonard. Elle était probablement auprès de la chapelle Saint-Léonard, du temps où celle-ci existait. Elle fut ensuite transférée au carrefour de la rue René-Goubin et de la rue Pierre-Quilliec.On avait coutume d'y aller en procession pour diverses célébrations, Fête-Dieu, etc. mais cela devenait dangereux à cause de la Nationale qui passait devant. Au début des années 1950, on la transféra donc à Véniec, ce qui était plus pratique pour les processions partant de l'église,
  5. Dans le cimetière<ref>Topic-Topos</ref> (croix à triple croisillon, restaurée lors de la mission de 1894)<ref>Croix et calvaires du Finistère</ref>. Le croisillon inférieur porte les statues de la Vierge, de saint Jean et de sainte Brigitte<ref>Site Erin</ref>.

Patrimoine civil et paysages naturels

  • Le menhir du Carn (situé sur une propriété privée).
  • Le tumulus de Gorre-Menez, inscrit monument historique.
  • La motte féodale de Roc'hellou, sur un tumulus inscrit monument historique.
  • Port et village de Rostiviec.

Personnalités liées à la commune

La famille Buzic, ou Buzic de Kerdaoulas était seigneur de Kergoat en Loperhet (et non en Daoulas, ni à Saint-Hernin comme écrit sur de nombreux sites Internet où une famille Kergoat habitait le château de Kergoat en Saint-Hernin, mais cela semble être une homonymie) :

  • Even Buzic, seigneur de Kergoët (Kergoat) meurt le Modèle:Date-.
    • Yves Buzic, décédé le Modèle:Date-.
      • Even II Buzic, né vers 1420, marié avec Marguerite du Mur.

La famille du Louët (manoir de Keranc'hoat) : La famille possédait les domaines de Liorzinic en Plougastel-Daoulas, du Plessix et de Lesquiviten en Dirinon, de Coëtjunval en Ploudaniel, de Keranhoat, Kerhoënt et Kerrom (Minihy du Léon), Kerguiziau en Bohars, de Quijac en Lambézellec, de Penanvern en Saint-Martin-des-Champs, de Pirvit en Plédran, de Kerangarz, Treffilis et la Fosse en Lannilis, de Coëtivy en Plouvien, de la Villeneuve en Plouézoch, du Rest et Trévéhy en Plouénan, de Lesplougoulm en Plougoulm, de Penaot en Mahalon<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne, tome 2, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f126.textePage.langFR</ref>.

La famille du Louët est présente aux réformations et montres de 1426 à 1534, paroisses de Plougastel-Daoulas, Dirinon et Ploudaniel. Cette famille semble originaire de Plougastel-Daoulas (la chapelle de Notre-Dame de la Fontaine-Blanche dans cette paroisse possède un blason de la famille du Louët de Liorzinic<ref>http://www.infobretagne.com/plougastel-daoulas.htm</ref>).

  • Macé du Louët, conseiller du duc de Bretagne Jean IV en 1391.
    • Son fils Pierre du Louët, sieur de Liorzinic, marié avec Marguerite de Launay.
      • Leur fils, Alain du Louët, marié avec Marguerite de La Palue.
        • Leur fils, Jean du Louët, marié avec Françoise de La Lande.

Voici d'autres membres de la famille du Louët pour lesquels la filiation est établie entre eux :

  • François du Louët, marié le Modèle:Date- avec Claudine de Carné.
    • Jean du Louët, né le Modèle:Date-, seigneur de Coetjunval en Ploudaniel, de Keranhoat en Loperhet et maints autres lieux dont Quijac en Lambézellec<ref>Albert Le Grand, Les vies des saints de la Bretagne Armorique, J. Salaün, Quimper, 1901, Gallica</ref> et de Marie de Brézal.
      • Vincent du Louët, baptisé à Dirinon, marié avec Renée du Parc.
      • François du Louët, né en 1581 à Keranc'hoat en Loperhet, seigneur de la Villeneuve en Plouezoc'h.
      • René du Louët ou René du Louët de Coetjunval, né en 1584 à Loperhet, fut évêque de Cornouaille entre 1640 et 1668.

Autres membres de la famille du Louët pour lesquels la filiation n'est pas établie:

La famille Goubin de Kerdaniel ou Goubin de Couesmes de Kerdaniel (Goubin depuis la Révolution française), généalogie simplifiée :

  • Martin René Goubin de Kerdaniel, avocat au Parlement de Bretagne s'est marié le Modèle:Date- dans la chapelle du château de Keranc'hoat avec Marie Olive Fauvel
    • René Goubin de Kerdaniel, marié avec Louise Cossoul, fut maire de Loperhet pendant la Révolution française, décédé le Modèle:1er an XIII (Modèle:Date-) au château de Keranc'hoat
      • Charles René Goubin de Kerdaniel, né en 1769 au château de Keranc'hoat, marié le Modèle:Date- à Quimper avec Louise Billette de Kerouel, négociant à Landerneau
      • Armand Goubin de Kerdaniel, né le Modèle:Date- au château de Keranc'hoat, décédé le Modèle:Date- au château de Keranc'hoat.
        • René Marie Goubin, né le 23 fructidor an VII (Modèle:Date-), marié avec Marie Elisabeth Adèle Corre de Villeson
          • Armand Marie Goubin, né le Modèle:Date- à Brest, marié le Modèle:Date- à Saint-Pierre-Quilbignon avec Reine Marie Élisabeth Josèphe de Rodellec du Porzic, maire de Loperhet entre 1872 et 1904, décédé le Modèle:Date- au château de Keranc'hoat.
            • Louise Fernande Élisabeth Goubin de Kerdaniel, née le Modèle:Date- au château de Keranc'hoat, mariée le Modèle:Date- à Loperhet avec Joseph Édouard Marie Le Forestier de Quillien
            • Armand Eugène Joseph Marie Goubin est né le Modèle:Date- au château de Keranc'hoat
              • René-Marie, fils d'Armand, ministre plénipotentiaire (grade le plus élevé de la carrière diplomatique) fut maire de Loperhet entre 1945 à 1961.

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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